mercredi 25 juillet 2018

Faudra Surveillez Les Blues (et oublier Montréal)

Ce n'est que pour un an. Mais après cette année, si elle livre comme elle promet, Patrick Maroon voudra resigner à St-Louis.

Maroon a accepté un contrat "à rabais" afin que St-Louis soit en mesure de resigner Joel Edmundson et Jordan Schmaltz, sans contrat encore, pour la saison à venir. L'ajout de Maroon n'est pas une mauvaise idée du tout pour les Blues. À Anaheim, il était les muscles complétant les talents de Getzlaf et Perry. À Edmonton, il était encore les épaules autour de Draisatl et McDavid, avant de passer aux Devils, en location, auprès de Hall et Nico Hischier.

Avec tous les changements estivaux, St-Louis s'est équipé de centres d'importances. Brayden Schenn reste l'incontournable leader de la première ligne. Ryan O'Reilly, maître incontesté des mises aux jeux et impossible gentilhomme (c'est quand même le fils de Terry), patrouillera surement la seconde ligne. Gagnant presque 100% des mises au jeu. Tyler Bozak sera le Tomas Plekanec de la troisième ligne.

David Perron est revenu au bercail aussi. À l'aile droite de la seconde ligne, Tarasenko sera de la première et Dmitri Jaskin, jeune joueur plein de potentiel devrait être à droite de la troisième. Sur le flanc gauche, St-Louis reste infaillible. Jaden Schwartz se développe en marqueur de 30 buts et de 70 pts. Alexander Steen est une valeur importante sur la seconde ligne. Si Robby Fabbri reste en santé, ce n'est pas arrivé souvent, ce sera lui sur la seconde ligne. Peu importe, à gauche, sur trois lignes, ils seront très forts.

Si en santé.
Fabbri n'a pas joué depuis longtemps. (Pas du tout l'an dernier).

Plus bas, l'acquisition de Nikita Soshnikov ajoute un autre jeune talent fort intéressant à St-Louis. Une concession qui ne connaît que la défaite en finale (3 ans de suite, entre 1968 et 1970) sans jamais gagner la précieuse Coupe. Ivan Barbashev et Klim Kostin sont aussi deux jeunes qui pourraient être inspirés par le talent plus haut.

La défensive n'a pas à être réévaluée. Alex Pietrangelo, Colton Parayko et Jay Bouwmeester sont "le Big three",guidant les Edmundston, Dunn, Bortozzo et Gunnarson.

La question reste devant le filet. Jake Allen a-t-il perdu son Mojo l'an dernier? Il n'avait pas le support offensif qu'il aura cette année. Si Allen peut effacer la pire saison de sa carrière (l'an dernier), les Blues seront un bulldozer difficile à arrêter dans la Conférence de l'Ouest.

Ils n'ont pas fait les séries l'an dernier, mais les feront probablement cette saison.

Encore plus si ils mettent la main sur Pacioretty.

Le "C" du capitaine a une plus grande valeur dans certains marchés de la LNH.

Ça fait près de 30 ans qu'un capitaine des Canadiens a pris sa retraite dans l'uniforme des Canadiens. (50 à Toronto!).  Pacioretty ne veut pas commencer la saison à Montréal. Je ne crois pas avoir connu un autre joueur des Canadiens, aussi important, souhaiter autant quitter Montréal depuis que je suis le hockey.

Certains donnent encore une chance à Marc Bergevin, mais ne serais-ce-t-il pas la cinquième star avec laquelle il s'embrouille?

PK, Markov, Radulov, Chucky et maintenant Patch?

Bientôt Price?
Depuis PK, ne répète pas-t-on les crises avec nos de vedettes?

Bergevin a multiplié les conneries depuis PK. Il ne l'a pas échangé, il s'est surtout débarrasser de quelqu'un qui l'agaçait. Fair enough, ça peut arriver. On laisse passer. Mais PK a aidé son club à atteindre la finale presque tout de suite. Montrant aussi pourquoi il pouvait être agaçant.
Mais la saison dernière, Bergevin a vraiment, mais vraiment merdé avec les deux Russes, Radulov et Markov. Il a offert un contrat du premier arrivé, premier servi aux deux joueurs (!?!). Quand on lui a parlé de l'échec avec Radu, il s'est plaint que si on voulait compter sur la loyauté, il fallait s'acheter un chien.
Il a aussi dit publiquement que Chucky n'était pas assez bon pour patrouiller le centre. Bravo, chef.

Et maintenant Patch. Qui a marqué 226 buts et obtenu 448 pts en 626 matchs, serait irrémédiablement sur le point de partir. Il en aurait beaucoup envie.

Je le comprends.

Il devrait être échangé aux Blues. Qui ont un très joli bassin de jeunes joueurs.
Mais plusieurs sont Russes...
Et l'épisode Markov/Radulov/Chucky a brisé l'intérêt post-soviétie par ici...

Mais avec le club que les Blues se sont dessiné, voudront-ils vraiment encore bouger?

Belle saison en vue pour St-Louis.
Néant latent pour Montréal.

mercredi 18 juillet 2018

Ray Emery (1982-2018)

Christ.

Pourquoi ça m'affecte autant?

Ray Emery est né à Hamilton et était un si bon élève à l'école que les bourses scolaires se sont accumulées en sa faveur. Jeune, il était impliqué au soccer, au hockey, au baseball et au golf. Il commence même comme défenseur au hockey, mais choisit de jouer gardien à partir de ses 9 ans. Principalement parce que dans son quartier, il y en a trop peu. C'est sa mère qui lui conseillera ce sport.

À 16 ans, il joue Junior C, après que 8 clubs l'eût rejeté. Il en sera nommé "recrue de l'année".

Les Greyhounds de Sault Ste-Marie en feront leur choix de 5ème ronde en 1999, dans la OHL. Il passe la saison suivante entre la OHL et une ligue inférieure. En 2000-2001, il se gagne une certaine popularité avec des talents pugilistiques inattendus. Il est aussi brillant devant le filet. Il sera nommé gardien de l'année dans la OHL, avec ses 33 victoires et sa moyenne de 2,73.

Il sera choisi par les Senateurs d'Ottawa au repêchage de 2001, 99ème au total, 4ème ronde. Il assume dès la saison suivante la position de gardien #1 avec le club-école des Sénateurs, Binghampton, dans la AHL. Il sera à la fois élu dans la première équipe d'étoiles, sera de l'équipe de recrue par excellence, et voté joueur le plus utile de la AHL.
Dans cette éclatante saison, il est suspendu trois matchs pour avoir bousculé un arbitre. Puis une seconde fois, pour un geste posé contre Denis Hamel qui lui avait lancé une insulte raciale. ironiquement, Hamel et lui seront coéquipiers quelques temps plus tard.

En 2005, Ray Emery bat un record de la LNH en débutant ses 9 premiers matchs à vie dans la LNH avec une victoire. Battant le record de Bob Froese, des Flyers de Philadelphie, record datant de 1982-1983.  Plus tard, dans la même saison, en mars, il gagne 12 matchs, égalisant le record de Bernard Parent de 1974 pour le plus grand nombre de victoires en un même mois. Quand Domink Hasek se blesse aux Olympiques de 2006, Emery hérite du poste de #1. Il sera le gardien de confiance jusqu'à la fin de la saison. Incluant deux rondes de séries éliminatoires.

La saison suivante, Ottawa choisit de ne pas renouveler le contrat de Hasek. Et vont chercher Martin Gerber afin de lutter auprès de Ray comme gardien #1. Gerber gagne le poste de #1, mais il est si faible lors du début de la saison, qu'Emery hérite du devant du filet en presque permanence, dès novembre. En février, il sera suspendu 3 matchs pour avoir frappé au visage Maxime Lapierre qui avait foncé sur lui.
12 jours plus tard, Emery est impliqué dans une mêlée et se bat, dans un match contre Buffalo, une première fois contre le gardien Martin Biron, puis, sur la même séquence, tout de suite après avec Andrew Peters.  Il rigole en se battant du début à la fin. Il obtient, phénomène rare pour un gardien, de deux 5 minutes pour s'être battu deux fois. La presse locale le surnomme maintenant alors "Sugar Ray" allusion au boxeur Sugar Ray Leonard. Il se fera dessiner le boxeur sur son masque.

En 2007, après avoir éliminé en séries, Emery fort allumé devant le filet, Pittsburgh, New Jersey et Buffalo, en 5 matchs chaque fois, il amène presqu'à lui seul (pas vrai, le fameux trio Heatley-Spezza-Alfredsson y est aussi pour quelque chose), les Sénateurs en finale de la Coupe Stanley. Qu'il perdront en 5 matchs aussi. Face aux Ducks.

Il devient agent libre à la fin de la saison. Il ira en arbitrage et gagnera sa cause en arbitrage, restant avec les Sens. Mais il se blesse dès la saison suivante. Son contrat est racheté et il redevient agent libre.

Comme on ne le voit plus garder les buts vraiment, personne ne le réclame. Il signe alors à Moscou dans la toute nouvelle KHL. Il agresse un pion des oligarques un soigneur qui veut lui enlever une casquette personnelle en faveur d'une casquette de commandite. En tant que gardien étranger, il n'a droit que de garder 65% des matchs (sur 56 matchs). Ce qu'il fera. Il sera formidable avec un pourcentage d'arrêt de .926 et garde une moyenne de 1,86 buts accordés par matchs.

Les Flyers lui font une offre pour 2009. Mais il rate presque toute la saison en raison d'une blessure à l'abdomen devenu ensuite ostéonécrose. On lui retirera 13 centimètres d'une jambe. Ce qui aurait dû compromettre sa carrière complètement. Mais il travaille d'arrache-pied.

En janvier 2011, il reçoit des lancers à nouveau de la part de joueurs de la OHL. Il est signé par Anaheim en 2007, et se mérite une nomination justifiée pour le trophée Bill Masterton, remis au joueur ayant surmonté des épreuves jugées insurmontables, mais dont la persévérance devient un modèle sociétaire.  Il gagnera ses 6 premiers départs avec les Ducks. Dans la deuxième semaine de mars, il est élu la première étoile de la semaine dans la LNH. Mais il n'est pas gardien #1.

La saison suivante se fera dans l'uniforme des Black Hawks de Chicago. En 2013, il marque l'histoire en devenant le premier gardien à gagner ses 12 premiers départs de la saison. Il établit un record de concession, à Chicago, en enregistrant 3 blanchissage en 5 matchs. Il termine la saison avec une moyenne de 1, 90 buts accordés par match. Avec Corey Crawford, ça lui vaudra le trophée William M.Jennings accordé au tandem de gardien ayant accordé le moins de buts durant la saison.

Il gagne la Coupe Stanley. Sur le banc, mais il la gagne tout de même. Un noir, Black Hawk.

Il retourne les deux saisons suivantes à Philadelphie.

En 2015, il a un essai avec Tampa Bay. Qui ne le garde pas. Il s'entraîne en jouant avec l'Ontario Reign dans la AHL, club-école des Kings. Il est déplacé aux Marlies, club-école des Leafs.

Quand Corey Crawford enregistre son 7ème blanchissage, en 2016, il crédite son éthique de travail à Ray Emery.

Ray était une bête particulière. Voilà peut-être pourquoi je suis si bouleversé par sa mort. Il s'est souvent battu, ce qui est rare pour un gardien, il a été impliqué dans des incidents criminels, surtout à Ottawa, rage au volant. bataille dans les bars, usage de drogues. Il manque des avions, se bat contre son coéquipier Brian McGrattan, arrive en retard aux pratiques, pète les plombs trop souvent dans le vestiaire, est régulièrement tenu à l'écart par la direction pour son tempérament trop intense.

Je ne suis pas un saint, mais je ne suis pas en prison non plus dira-t-il.

Mais il est mort.
À 35 ans.
Dimanche.
Noyé.

Je soupçonne qu'il n'était pas à jeun.

Christ.

Pourquoi ça m'affecte autant?

Parce qu'il était si différent.
Et intéressant.

Et parce qu'on ne meurt pas à 35 ans.

Jamais.


mercredi 11 juillet 2018

Ne Pas Faire un "Tavares" d'Artemi Panarin

Pas que le talent de l'un ne devrait nuire à l'autre, il y a beaucoup de similitudes de toute manière, j'y reviens plus loin, mais justement, il ne faudrait pas qu'il y en ait TROP.

Comme de voir un excellent joueur quitter la formation pour laquelle il a été si utile,
pour rien.

Artemi Panarin n'est pas prêt à signer un contrat à long terme avec les Bluejackets. Si il n'est pas plus intéressé à le faire en novembre ou décembre, avec une dernière saison à jouer à Columbus, il faudra que le club étudie sérieusement l'option de l'échanger avant mars. Avant de le perdre pour rien en juillet, comme ce fût le cas pour Tavares.

Voilà un mois que Panarin a dit à son gérant, Jarmo Kekalainen, qu'il préférait "attendre pour voir", au lieu d'étudier une offre qui aurait pu le garder sept autres années à Columbus, et depuis: rien.
Rien des deux côtés, n'a bougé.

On attend, pour voir. Peut importe ce que ça veut dire.

Ce que ça peut vouloir dire, c'est que la sensation de 26 ans ne compte pas s'installer 7 ans en Ohio, encore. Kekalainen devra prendre la situation en main d'ici fin 2018, et non imiter New York avec leur ancien #91. Columbus ne pourrait pas se le permettre. Les fans oui, à Columbus on est pas mordus du hockey. Et c'est peut-être ce que le russe n'aime pas. Il préfèrerait peut-être des fans qui l'attaqueraient sur le web si il se blessait, comme les fans de Montréal le font actuellement avec Shea Weber (et vous vous demandez pourquoi personne ne veut jouer ici, bandes de crétins?).

Une chose est aussi claire: si Columbus avait voulu faire une offre de courte durée à Panarin, ils l'auraient déjà fait. Kekalainen doit y mettre son nez avant même que le parfum de l'agent libre ne s'approche des narines ennemies.

Panarin ne doit pas devenir le Tavares de l'été prochain pour les Bluejackets.

Tavares et Panarin ont beaucoup en commun. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii, JT est un premier choix de LIGUE et traîne une franchise à lui tout seul depuis 10 ans, tandis que l'autre n'a qu'un an dans l'uniforme des Bluejackets, mais restez avec moi, je seconde ma comparaison. Panarin a obtenu, dans cette seule saison, le meilleur ratio de points par match de l'histoire de la concession. Il a aussi obtenu 82 pts, battant la meilleure marque de l'histoire du club jusqu'à maintenant (Rick Nash détenait cette marque) et établi un record dans l'organisation pour les mentions d'assistances en une saison: 55. Il est aussi devenu le 11ème joueur de l'histoire du club à avoir obtenu au moins 27 buts. Il a traîné son club sur ses épaules cette saison. Il était Tavaresque.
En terme d'impact offensif pour son club, comparé à Tavares, on se rapproche beaucoup. Seth Jones a été le second meilleur marqueur du club l'an dernier avec 57 pts. 25 pts derrière Panarin.

Voilà pourquoi, dans le jeu d'échec entre Panarin et les dirigeants des Bluejackets, on ne doit pas manquer de concentration et imiter New York. Qui a changé toute la direction, en commençant par le coach, afin de séduire JT. Sans succès. Columbus devrait faire ce que New York n'a pas pensé faire. Mettre une date limite, secrète idéalement, afin de régler le dossier et passé cette date, on passe le joueur ailleurs. Pour meilleurs. Si ça se trouve. New York a misé autrement et a perdu son pari. Le pari de Kekalainen doit être mieux calculé.

Tavares était entouré d'Eberle, Bailey, Lee, Bueavillier, Barzal, de beaux talents offensifs. Panarin, en revanche, malgré une bien meilleure équipe, a obtenu 34 pts de plus que le meilleur attaquant derrière lui. Pierre-Luc Dubois. C'est peut-être ce qui le fait bander mou.

Ce qui doit faire peur au GM aussi est que Columbus n'a jamais été un marché envié dans la ronde des agents libres. Les gens ne s'intéressent pas au hockey là-bas. Et le cauchemar Nathan Horton, 37, 1 millions, 7 ans, 36 matchs, 19 pts, 5 buts, pas un match depuis 2014, doit toujours hanter l'organisation. Si ils perdent Panarin pour rien, ils peineront à signer quiconque parmi les autres agents libres. Columbus a échangé Horton aux Leafs contre un autre contrat aussi pénible pour quelqu'un qui ne joue pas: David Clarkson. Depuis juillet 2013, Columbus n'a pas signé un seul agent libre de qualité. Depuis 5 ans. Toute la beauté du club actuel vient du marché des échanges ou du repêchage.

Jarmo Kekalainen a eu les mains dans les deux domaines depuis 5 ans.

Et Panarin est sans doute sa meilleure acquisition (quoique Seth Jones, Bobrovsky...).

Il ne fait aucunement doute que le rapide ailier de 26 ans est le noyau offensif du club.

Un noyau avec lequel il ne faudra pas s'étouffer.

(Là ça fait 3 semaines que je vous parle de Tavares, je cesse jusqu'en 2019)

mercredi 4 juillet 2018

Les Leafs Au Moins en Finale D'ici 7 ans.

Les fans des Leafs étaient en liesse. Après avoir gagné la loto Auston Mathews, peut-être expliquant la seconde lotterie, ils ont aussi gagné la loto Tavares.

Il ne fait aucun doute que ce club est maintenant largement renforcé. Ils ont ce qu'il faut, en santé, pour au moins atteindre le carré d'As dans les deux prochaines années, la finale dans les deux années suivantes, et peut-être la Coupe d'ici 2025.

Mais tout bouge tellement vite maintenant au hockey. Philadelphie était dernier avec un très pauvre 56 points en 2007. 11 Pts derrière le plus proche médiocre opposant, L'Arizona (Alors Phoenix). L'année suivante, suite à une série de terribles échanges envoyant R.J. Umberger à Columbus et des choix aux Capitals pour Steve Eminger, choix qui deviendrait John Carlson, et Steve Downie et Matt Carle offrant le tout premier choix au Lightning, Philadelphie, même affreusement poche, ne repêcherait même pas premier, (Tampa Bay prendrait Stamkos grâce à Philly) et les Flyers ne repêcheraient que 19èm (Luca Sbisa).

Deux ans plus tard, Philadelphie disputerait la finale de la Coupe Stanley aux Black Hawks de Chicago.

Tout se passe si vite dans nos vies, dans la LNH, ça suit aussi. Les habitués du carré d'As d'hier pourraient être les misérables de demain et vice-versa. Voilà l'impact des changements d'uniformes du 1er juillet.  Oh! il ne faut pas le surestimer non plus. La plupart des nouvelles signatures sont souvent des erreurs. St-Louis a transigé beaucoup trop cher pour Ryan O'Reilly. En revanche. Calgary a fait un bon plein en ajoutant de la force directe sans trop de perte avec l'addition de Hanifin. Lindholm et James Neal.

Je ne sais pas si Chicago pense se débarrasser de Crawford mais j'avoue ne pas trop comprendre l'arrivée de Cam Ward. J'ai même cru que c'était Joel Ward qui s'était ajouté aux Hawks. Crawford n'est probablement pas complètement remis de sa blessure de l'an dernier.

Mais revenons aux Leafs. Cette organisation, outre quelques années 90 fortuites, s'est forgée une culture de perdant depuis les années 80 assez indécrottable. L'an dernier, il n'était qu'à un match d'éliminer les Bruins. Le club avait remonté un recul de 1-3 dans la série, mais avait cédé 7 fois dans le dernier match, laissant Boston les envoyer en vacances.

Avec l'ajout de Tavares, et malgré les départs de Bozak (Stl), Plekanec (Mtl), Van Riemsdyk (Phi) et Komarov (NYI), le club restera une force importante dans l'Est sous Babcock. Ça me semble faire aucun doute.

Je sais, je sais, j'ai dit qu'un contrat monstrueux pour Lundqvist avec les Rangers ne les certainement pas gagner la Coupe tout de suite l'année où le club s'est rendu en finale. J'ai aussi dit que Las Vegas serait un terrible club l'an dernier. Patate deux fois.

Mais peut-être aussi qu'en prédisant que les Leafs se rendent, au moins, en finales avec JT, d'ici 7 ans, d'ici 2025, peut-être dis-je bien, que je souhaite aussi jeter le sort du gérant d'estrade maudit qui prédit la chose et dont le contraire arrive.

Parce qu'après tout, je me dois de les haïr encore quand ils rencontreront Montréal.

Que je n'ai pas trouvé décevant comme plusieurs lors des folies du 1er juillet. Je souhaite Anthony Duclair, je souhaite aussi Clavin De Haan, Je rêve d'un centre. Mais si c'était Hudon? ou Poehling? Mais pas Plekanec comme centre #1 PLEAAAAAAAAASE!

Je ne déteste pas la jeunesse des Habs. Et j'aime cette patience qui ne les as pas faire prendre Ryan O'Reilly pour beaucoup trop cher.

Ce qui m'étonne de nos jours, c'est de voir Max Pacioretty être clairement échangé deux fois, mais qui finalement reste, et, frustré de ne pas avoir changé d'adresse, change d'agent. Quel genre d'engagement un tel capitaine aura--t-il avec le club l'an prochain?

Donnez au moins le "C" à Shea.
Les deux vrais capitaines du Canadiens sont sur cette photo, ici à gauche.