mercredi 26 juin 2019

La Bizness de Cette Semaine dans la LNH

Est-ce que John Tavares a ouvert bien des yeux d'agents avec ses 77 millions de l'été dernier?

Surement.

On échange plus les joueurs (Subban, Marleau, De Haan) on échange les contrats.

Bo-ring mathematics.

Erik Karlsson a obtenu le 11 millions que Mitch Marner refuse. Fera-t-on des offres hostiles à Marner? Ce serait intéressant de voir Toronto le perdre. Jeff Skinner a obtenu 9 millions. Kevin Hayes (WHAT DA FUCK?) a obtenu 7,14 millions.

Les 12 qui suivent cherchent aussi à se multimillionnariser.
Ce n'est plus que ça qui compte.
Le 1er juillet prochain s'ouvre le marché des joueurs autonomes.
Ceux-ci bougeront.

Artemi Panarin, 27 ans.
A mené les Bluejackets avec 59 mentions d'aide, avec 87 points, avec 8 buts gagnants, avec 18 pts en avantage numérique. Il a battu Connor McDavid en 2016 pour le titre de recrue de l'année.  Après deux saisons de 70 pts ou plus à Chicago, ce sont deux de 80 pts ou plus qu'il vient de coller à Columbus. C'est un magicien sur la glace. Il veut plus que le 6 millions qu'on lui donnait. Joel Quenneville a été le premier entraîneur de Panarin à Chicago. Quenneville est maintenant en Floride. La Floride voudra rencontrer Panarin. La Floride a l'espace salarial. L'Avalanche l'a rencontré.

Matt Duchene, 28 ans.
7 saisons de 20 buts ou plus, 7 de 50 pts ou plus, vient de terminer une saison de 31 buts, sa meilleure à ce chapitre. 70 pts aussi. Il n'avait fait qu'une seule fois 70 pts avant. Tavares est un de ses bons amis. Marleau parti, on a maintenant de l'espace...

Sergei Bobrovsky, 30 ans.
Deux fois gagnant du trophée Vézina, détenteur de records de franchise pour les victoires, la meilleure moyenne, le meilleur pourcentage d'arrêt. Mais en séries, il fait patate. La Floride, les Islanders, les Flames, les Hurricanes seraient intéressés.

Joe Pavelski, 34 ans.
38 buts en 74 matchs, meilleur ration des agents libres. Un des meilleurs pour faire dévier une rondelle. Centre OU ailier. Rapide. Leader. 10 saisons de 20 buts ou plus. On dit les pourparlers avec San Jose comme nonexistent. L'Arizona aurait la tête sortie du rideau.

Tyler Myers, 29 ans.
Le géant joue plus de 20 minutes par match. Sa taille impressionne et donne envie à tous les clubs. Winnipeg doit bouger plus que Trouba, ils ont la ceinture serrée. Vancouver, Pittsburgh, Philadelphie, Montréal seraient dans la mire.

Jake Gardiner, 28 ans.
50 pts si il reste en santé. 30 pts l'an dernier même si blessé. Avec l'arrivée de Muzzin et la place qu'on ferait à Dermott, il serait le joueur de trop. Vancouver, Chicago, Montréal (noooooooon) L.A., Floride, Minnesota seraient curieux sur lui.

Anders Lee, 28 ans.
Trois saisons de suite de 50 pts ou plus. A mené les Islanders pour le plus de buts (28), le plus de buts gagnants (5) et le plus de tirs (204). Il est aussi fort en défensive. Lamorielle veut le garder. Mais lui, veut-il rester?

Anton Stralman, 32 ans.
Son agent a prévu tout plein d'entrevues.

Robin Lehner, 27 ans.
Après la saison de sa vie, bougera-t-il vraiment? Ils ont Thom Greiss, les Islanders pourraient se passer de Lehner.

Gustav Nyqvist, 29 ans.
Extrêmement utile avec San Jose en séries. Mais Karlsson a peut-être bouffé l'argent qu'on lui aurait réservé. Philadelphie, Edmonton, Montréal, Vancouver et Nashville mentionnent parfois son nom dans les corridors.

Ryan Dzingel, 27 ans.
Tortorella en a fait un sacrifié sur la passerelle en bonne santé lors du dernier match des Bluejackets. Ça a baissé sa valeur. On parle des Islanders autour de lui.

Mats Zuccarello, 31 ans.
Il a été fameux en séries avec Dallas. Très utile. Lui, sa valeur a monté quand ça comptait. Jim Nill voudrait le garder mais il aurait les yeux ailleurs.

Sur le marché.
La LNH sera un marché à partir de lundi prochain.



 

mercredi 19 juin 2019

Les Meilleurs de 2018-2019 Dans la LNH

Ce soir seront remis les trophées honorant les joueurs les plus remarquables de la saison 2018-2019 dans la LNH.

Les choix et les gagnants sont choisis avant que les séries éliminatoires ne démarrent.

Ils seront connus ce soir,
à Bridgestone...
Dans un centre de pneu?

Voici les nommés et mes avis sur chacun.

Le trophée Norris remit au meilleur défenseur de la LNH en 2018-2019:
Brent Burns des Sharks de San Jose.
Mark Giordano des Flames de Calgary.
Victor Hedman du Lightning de Tampa Bay.

Chewbacca a connu une autre formidable saison offensive avec 83 pts, sa meilleure à vie, 16 pts de plus que l'an dernier. Toutefois l'an dernier, il terminait la saison avec un horrible -16. Cette saison, il obtient un +13. Ce qui reste modeste quand on fait 83 pts. C'est le plus haut total de points par un défenseur dans la LNH depuis Brian Leetch en 1995-1996.
Mark Giordano est mon choix...depuis 2015. Année où il m'épatait complètement, voyant un formidable défenseur complet, solide physiquement, capable de frapper fort et intelligemment, de sortir la rondelle de la zone habilement, de soutenir l'offensive, un véritable quart-arrière. Mais en 2015, après 61 matchs (et 48 pts), Giordano se blessait. Il revenait avec une saison terminant avec un différentiel de -5 la saison suivante et deux saisons de moins de 40 pts. Mais cette saison, le capitaine des Flames a été un phare à la ligne bleue d'un club qui en a mis plein les yeux pendant 82 matchs. Il a marqué 17 fois, et obtenu 74 gros pts. Avec aussi un différentiel de +39. Deux records personnels.
Victor Hedman est un défenseur que j'adore. Un second capitaine pour le formidable club qu'aura été toute la saison le Lightning. En 70 matchs, le colosse a marqué 12 buts, obtenu 42 mentions d'aide, totalisé 54 pts et terminé la saison avec un différentiel de +24. Blessé en séries, il n'a joué que 2 matchs et son absence a été un facteur important de leur élimination aux mains des Bluejackets. C'est un élément indispensable de la défensive de Tampa Bay et le gagnant du trophée, bien mérité, de l'an dernier.

Le trophée Vézina remis au meilleur gardien de la LNH en 2018-2019:
Ben Bishop des Stars de Dallas.
Robin Lehner des Islanders de New York.
Andrei Vasilevskiy du Lightning de Tampa Bay.

Bishop est nommé pour la troisième fois et a mené la ligue pour le % d'arrêt avec .934. Ses chiffres sont tout simplement formidables depuis toujours. À vie, ce qui inclus ses saisons universitaires, il n'a jamais terminé une saison avec une moyenne de moins de 3 buts par match Sa pire moyenne à la fin d'une saison a été de 2,94 en 6 matchs, ses 6 premiers dans la LNH, avec les Blues, en 2009. L'an dernier, il terminait la saison avec une brillante moyenne de 1,98, cette saison, il obtenu une non moins brillante saison n'accordant que 2,22 buts par match, amenant presque son club en séries à lui seul.  On pourrait choisir d'enfin honorer ses fameuses tenues.

Robin Lehner a eu une vie intense. Dans sa carrière, il a été tour à tour été rejeté des Senators et des Sabres avant d'atterrir dans le club de John Tavares, joueur étoile qui l'a ensuite abandonné, lui et ses coéquipiers dont on attendait rien cette saison et qui ont surpris tout le monde. Thomas Greiss et lui ont déjà remporté le William M. Jennings remis aux tandem de gardiens, celui ayant réuni la meilleure moyenne de but accordés cette saison. Greiss n'a gardé que trois matchs de moins que Lehner, ce qui a donné quelque chose de démocratique et de très équilibré. Parlant d'équilibre, Lehner s'est ouvert sur ses problèmes mentaux cette saison. Ça prenait un formidable courage. Il a conservé une moyenne de buts accordés de 2,13, un % d'arrêt de .930 et une fiche de 25-13-5.

Andrei Vasilevskiy a gardé 53 matchs, gagné 39 fois, un sommet dans la LNH cette saison, maintenant un % d'arrêt de .925 et obtenu 6 gros blanchissages. Il a encore été formidable. Mais il avait une équipe exceptionnelle et rare devant lui. Je lui donnerais moins le trophée.

Bishop pourrait (enfin) gagner puisque Lehner est aussi nommé ailleurs. Et qu'il a partagé ses tâches avec Greiss.

Le trophée Calder remis à la meilleure recrue dans la LNH en 2018-2019:
Jordan Binngton des Blues de St-Louis.
Rasmus Dahlin des Sabres de Buffalo.
Elias Petterson des Canucks de Vancouver.

Binnington a eu un impact majeur sur son club, aucun doute là-dessus. Et jusqu'au bout. Il a son nom de gravé sur la Coupe Stanley et a établi un record de recrue en séries. 24-5-1 sa fiche cette saison, 5 blanchissages et un % d'arrêt de .927. Il a été sensationnel et indispensable au succès de son club.

Rasmus Dahlin a obtenu 44 pts, le deuxième meilleur total de pts par un défenseur de 18 ans dans l'histoire de la LNH. Battant Bobby Orr (il en avait fait 41) mais ne rejoignant pas Phil Housley qui avait fait 66 pts en 1982-1983.

Mais Elias Petterson, et je m'en suis déjà confessé, devrait facilement gagner. Avec ses 66 pts en 71 matchs. Qui auraient été bien plus sans ses fâcheuses blessures.

Le Ted Lindsay Award, remis au meilleur joueur de la LNH en 2018-2019 tel que voté par l'Association des Joueurs de la LNH:
Patrick Kane des Black Hawks de Chicago.
Nikita Kucherov du Lightning de Tampa Bay.
Connor McDavid des Oilers d'Edmonton.

Kane et McDavid ont été les gagnants des trois dernières années et méritent encore leurs nominations, les deux joueurs ont carrément été le coeur et l'âme de leurs clubs qui n'ont pas fait leurs séries cette saison. Kane a marqué 44 fois et obtenu 110 pts, le plaçant troisième rang des meilleurs marqueurs de la Ligue.
MacDavid a terminé second avec 41 buts pour une seconde année de suite, et 116 pts. Il est encore le plus extraordinaire joueur de cette Ligue selon moi.

Mais c'était l'année de Nikita avec ses 41 buts, 87 passes et 128 pts. Le plus haut nombre de pts pour un gagnant du Hart, remis au meilleur marqueur de la Ligue, depuis Mario Lemieux en 1996. (Il en avait fait alors 131).

Le trophée Frank J.Selke remis au meilleur attaquant offensif/défensif.
Patrice Bergeron des Bruins de Boston.
Ryan O'Reilly des Blues de St-Louis.
Mark Stone des Senators d'Ottawa et des Golden Knights de Vegas (oui, il a joué pour les deux cette saison)

Bob Gainey était un abonné de ce trophée pratiquement inventé pour son style de jeu. Gainey l'a gagné 5 fois. Bergeron pourrait battre ce record cette saison, l'ayant aussi gagné 5 fois.

Mark Stone est un peu la surprise dans ce trio de nommé, je ne l'ai jamais imaginé ou perçu comme extrêmement défensif. +17 l'an dernier. +13 quand il a quitté Ottawa. Ce qui est très très bien considérant qu'Ottawa avait l'un de pires club au monde. Il ne vole donc pas sa place.

Ryan O'Reilly a connu une saison tellement intense. Critiqué en début de saison pour son gros contrat qui ne rapportait hier aux Blues avant janvier, puis devenant fameux jusqu'à être le meilleur marqueur de son club en saison régulière et le meilleur de la finale de la Coupe, gagnant le trophée Conn Smythe, il ne serait pas surprenant qu'il rafle le trophée. Mais mon vote irait à Pat B.

Le Trophée Lady Bing remis au joueur le plus gentilhomme de la LNH en 2018-2019:
Aleksander Barkov des Panthers de la Floride.
Sean Monahan des Flames de Calgary.
Ryan O'Reilly des Blues de St-Louis.

Sean et Ryan n'ont obtenu que 6 punitions en 78 et 82 matchs respectivement cette saison.
O'Reilly n'en avait obtenu qu'une seule en 2018 avec Buffalo et avait gagné le trophée, avec l'Avalanche en 2014 avec aussi, une seule pénalité.

Je dois vous faire un aveu, j'ai toujours cru qu'il était le fils de Terry, ce qui rendait ces exploits si étranges. Mais non, c'est le fils de Brian. Un homme d'une grande intelligence.
(N'enlevant rien à Terry sinon son tempérament de chien fou)
Mais mon vote ira à Aleksander Barkov qui, à 6 pieds 3, peut facilement s'attirer des coups d'épaules simplement parce que sa grandeur intimiderait. Il a connu la meilleure saison de sa carrière avec 96 pts, ce qui l'a donc gardé sur la glace souvent, en moyenne, 22 minutes, 21 secondes par match. Ce qui en faisait le 4ème attaquant le plus utilisé cette saison après McDavid, Draisatl et Pat Kane.
Barkov est Finlandais, ce qui doit expliquer ce gentil tempérament. Il a obtenu 4 pénalités cette saison.

Le Trophée Bill Masterton remis au joueur ayant montré le plus de persévérance et de dévouement face à une/des épreuves dans la LNH lors de la saison 2018-2019:
Nick Foligno des Bluejackets de Columbus
Robin Lehner des Islanders de New York
Joe Thornton des Sharks de San Jose

C'est toujours un trophée assez touchant remis à un joueur ayant dû surmonter des épreuves personnelles tout en maintenant une saison remarquable.

2 des enfants de Nick Foligno ont connu de sérieux problèmes de santé dans les 20 derniers mois. Foligno a maintenu une saison de 17 buts et de 18 mentions d'aide en 73 matchs en plus de toujours faire sentir sa présence sur la patinoire.
Joe Thornton a dû surmonter, à 39 ans, deux déchirures importantes au même genou gauche, jouant tout de même 73 matchs et obtenant 51 pts.

Mais tel que mentionné plus haut, Lehner s'est ouvert sur ses problèmes mentaux et ses dépendances dans le but que d'autres, aux prises avec les mêmes maux, puissent s'en sortir comme lui. Mon vote irait à lui. Et il devrait gagner. Car des dizaines de joueurs, sinon plus, savent très bien de quoi ils parlent.

Le trophée Jack Adams remis au meilleur entraîneur de la saison 2018-2019 dans la LNH:
Craig Berube des Blues de St-Louis.
Jon Cooper du Lightning de Tampa Bay.
Barry Trotz des Islanders de New York.

Il y aurait pu en avoir beaucoup d'autres dans cette catégorie:
Bruce Cassidy des Bruins, Mike Babcock des Leafs, Paul Maurice des Jets, Jim Montgomery des Stars, Rod Brind'amour des Hurricanes, Bill Peters des Flames surtout. Mais bon, on doit s'arrêter à 3 candidats dans la LNH.

Jon Cooper devrait avoir sa main sur le trophée avec les 62 victoires de son club.

Il faut aussi admettre que Barry Trotz et Craig Berube ont complètement transformé leur club cette saison.  Le premier fait de son club sans Tavares, le meilleur défensivement et un classement facile en séries éliminatoires et le second fait passer son club de bon dernier et signe le nom de toute l'organisation sur la Coupe. (mais le gagnant est voté avant la Coupe).

Le trophée King Clancy Memorial remis au joueur, tel que voté par son propre club, auquel on reconnait des fameux talents de leadership dans le vestiaire, mais aussi dans les efforts humanitaires loin des contextes sportifs.

Nous ne sommes pas dans le secret des Dieux, impossible de vraiment savoir lequel de ses trois respectables Hommes mérite vraiment le plus le trophée. Les nommés sont:

Oliver Ekman-Larson des Coyotes de l'Arizona.
Henrik Lunqvist des Rangers de New York.
Jason Zucker du Wild du Minnesota.

Même chose pour le Mark Messier Leadership Award où on vote pour le meilleur leader sur et hors-glace, les nommés sont:
Mark Giordano des Flames de Calgary.
Wayne Simmonds des Flyers de Philadelphie et des Predators de Nashville
Justin Williams des Hurricanes de la Caroline.

Dur de savoir ou prédire qui gagnera.

Les trophées sont donnés ce soir.
Dans un centre de pneu...

jeudi 13 juin 2019

La Première Coupe des Blues!

Fuck that.

Je n'allais tout de même pas vous parler de la Coupe à gagner encore une fois alors qu'elle se gagnerait le soir même. J'ai donc attendu qu'elle se gagne.

L'argent pollue de plus en plus nos sports et en raison de la sale finale de la NBA, qui oppose un club de Toronto, et comme les bureaux de la LNH sont aussi à Toronto, fallait pas que l'un empêche l'autre. Le hockey, c'est un public gagné. Le basket, ça naissait chez nous. La finale a donc été ÉTERNEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLE.

Et se rendant en 7 matchs, nous as paru comme un mois et demi de finale.

Pas que ce ne fût pas excitant. Ce le fût, parfois. Mais ce fût surtout sale. Comme toujours avec les Bruins. Aviez vous remarqué qu'entre les périodes, un arbitre devait se tenir près de Brad Marchand afin qu'il n'aille pas chercher à intimider le gardien Binnington? Comme un ostie d'enfant!

Les HOMMES ont gagné. Boston, et son style viril et ignoble a perdu. Presque blanchi à domicile. Boston a perdu en partie grâce à son style si agressif que ses propres joueurs étaient crevés, presque tous blessés à force de répondre de leurs épaules si souvent. Ils se sont piégés eux-mêmes.

La saison de St-Louis aura été un véritable conte de fées. On ne le répétera pas assez, ce club était 31ème sur 31 le 2 janvier dernier. Binnington a établi un record des séries avec ses 16 victoires comme gardien recrue.

Je ne m'étendrai pas énormément, je crois que les images d'hier parlaient d'elles-mêmes.

Le Conn Smythe, je le donnais à Ryan O'Reilly moi aussi.

Ce blogue naissait avec la victoire des Black Hawks contre ces mêmes Bruins où je scandais que le hockey gagnait contre les salauds.

Le hockey a encore gagné hier. Contre les mêmes salauds. Ce n'est que l'apanage de quelques joueurs, mais ils étaient sales. Krug, Marchand, Chara, sales sales sales.

Fuck that!

Je suis formidablement content que les Blues les aient battus.
St-Louis, un club presque battu par une passe avec la main.

Vive le hockey!

L'un des plus beaux sports d'équipe sur terre.
Et qui doit le rester.

mercredi 5 juin 2019

Jamais Gagné La Coupe

Les Blues ont brillamment égalé la série lundi soir. La concession n'a jamais gagné la Coupe atteignant la finale trois ans de suite, étant même la première concession n'étant pas des "6 originaux" à atteindre la finale, mais perdant les 12 matchs de finale entre 1968 et 1970.

Ils viennent de gagner leurs deux premiers matchs de finale à vie. Gagneront-ils la Coupe?
Ce serait une première pour St-Louis.

11 autres concessions (peut-être 10 si on est anal) n'ont jamais gagné la Coupe Stanley.

Les Sabres de Buffalo existent dans la LNH depuis 1970. Ils ne font pas le séries en 1971, ni en 1972, sont éliminés en première ronde en 1973 par Montréal, et ne feront pas plus les séries en 1974. Mais en 1975, la french connection, René Robert (100 pts) de Trois-Rivières, Gilbert Perreault (96 pts) de Victoriaville (my birthplace!), Rick Martin (95 pts) de Lasalle, sont les leaders ce ce club qui termine au premier rang de la Division Adams et deuxième de la Ligue. Ils éliminent tour à tour, Chicago (en 5) et Montréal (en 6) (ils avaient un passage gratuit en première ronde). En finale, Les Flyers gagnent les deux premiers matchs à Philadelphie, mais dans le premier match à Buffalo, non seulement une chauve-souris (assassinée par Jim Lorentz) vient négocier son droit de voler près des joueurs, mais la brouillard se met de la partie et les deux clubs seront, à un certain moment, forcés de patiner en rond, afin de dissiper le brouillard, un peu. René Robert marque son 5ème des séries et Buffalo gagne en supplémentaire son premier match de finale. Buffalo créé l'égalité en gagnant aussi le match suivant, mais Bernard Parent n'accorde qu'un but dans les deux matchs suivants et Philadelphie gagne sa seconde Coupe Stanley consécutive.
Buffalo ne reverra la finale qu'en 1999. Dominik Hasek est la grande raison que les Sabres s'y rendent. Dallas gagnera en 6 matchs, sur le fameux but controversé de Brett Hull, en période supplémentaire, où, le fait qu'il avait un patin dans la zone bleue du gardien, avait provoqué des dizaines de buts refusés toute la saison.

Les Canucks de Vancouver ont atteint trois fois la finale. Club de la LNH depuis 1970 aussi, ils atteignent leur première finale 12 ans plus tard, malgré une fiche sous .500 en saison régulière. Éliminant Calgary en 3 matchs, Los Angeles et Chicago en 5 matchs chacun. Mais les Islanders, malgré une fameuse performance de "King" Richard Brodeur, contre son ancien club, les balaieront en 4 matchs. NY gagne sa troisième Coupe consécutive.
En 1994, Vancouver élimine Calgary en 7 matchs en première ronde. Dans cette première ronde, Vancouver fait face à l'élimination trois fois. Tirant de l'arrière dans la série 1-3, les Canucks gagnent les trois matchs suivants en surtemps sur des buts de Geoff Courtnall, Trevor Linden et Pavel Bure. Vancouver élimine Dallas et Toronto en 5 avant de perdre en finale, en 7 matchs, contre les Rangers de Mark Messier.
En 2011, ils sont les victimes des Bruins qui volent gagnent leur ugly cup  en 7 matchs.

Les Sharks de San Jose sont dans la LNH depuis 1991. Ils n'ont atteint la finale qu'en 2016. La perdant en 6 contre les Penguins.

Les Panthers de la Floride n'ont aussi atteint la finale qu'une seule fois, en 1996, éliminant Boston, Philadelphie et Pittsburgh avant de perdre en 4 matchs contre l'Avalanche du Colorado qui gagnait sa première Coupe. Là est née la tradition des rats. Idée tirée de Scott Mellanby, qui avait tué un rat dans le vieux garden de Boston, avec son bâton, ce même bâton qui allait marquer 3 buts dans le même match ensuite, ses coéquipiers se moquant de lui en parlant de "rat trick". John Vanbiesbrouk avait amené presqu'à lui seul le club en finale.

L'Arizona (ou Phoenix) n'ont jamais atteint une finale.

Nashville a atteint la finale en 2017, mais le club de Sidney Crosby a eu le meilleur sur celui de PK Subban.

Les Jets de Winnipeg (ou les Trashers d'Atlanta) n'ont jamais atteint la finale. Mais les Jets ont gagné 3 Coupes Avco, dans l'AMH, entre 1976 et 1979 et perdu la finale deux autres fois, toujours dans l'AMH,  entre 1973 et 1979.

Le Wild du Minnesotta n'a jamais atteint la finale. Les Bluejackets de Columbus non plus.

Les Golden Knights de Las Vegas ont réussi l'inimaginable exploit d'atteindre la finale l'an dernier. L'ont perdu en 5 matchs contre Washington, mais hey! c'était leur toute première saison dans la LNH!

Les Senators d'Ottawa sont la 12ème équipe n'ayant "jamais gagné la coupe" mais c'est faux. On triche. Entre 1917 et 1927, ils ont atteint la finale 7 fois, la perdant contre Montréal 3 fois et une fois contre les Pats de Toronto. Ils l'ont gagné trois fois, contre les Pats en 1921, les Canadiens, en 1923 et les Bruins de Boston en 1927. Avant la LNH, ils avaient gagné 8 autres Coupes Stanley. Dans des  tournois ou des matchs uniques dont le gagnant, gagnait la Coupe. Avant que la LNH ne soit vraiment organisée. Ils ont disparu de la LNH entre 1934 et 1991. Mais depuis 1992, ils ont atteint la finale une seule fois, avec leur puissante ligne Spezza/Alfredsson/Heatley, en 2007. Ils avaient alors perdu en 5 matchs, contre Anaheim.

Go
Blues
Go!

La suite, ce soir, à Boston. (Non demain)
Série égale 2-2.
C'est maintenant un 2 de 3.

La semaine prochaine je veux vous parler de la saison magique des Blues.
Pas de la 7ème Coupe des Bruins.