mercredi 26 février 2020

Qui Est Allé Où Contre Quoi?

Depuis le début de l'année, voici ceux qui ont changé de camps:
Nicolas Meloche est passé des Sharks au Colorado en retour de Antoine Bibeau. Alex Biega des Red Wings est passé aux Canucks en retour de David Pope. Nick Ebert et un choix de 4ème ronde des Rangers en 2021, sont passés aux Senators en retour de Vladislav Namestnikov. Aleksei Saarela des Panthers est passé aux Black Hawks en retour de Ian  McCoshen. Andreas Martinsen et un choix de 7ème ronde en 2021 sont passés des Penguins aux Ducks en retour d'Erik Grudbanson. Chris Wilkie des Panthers est parti à Ottawa contre Jack Rodewald. Alec Regula des Black Hawks est passé aux Red Wings en retour de  Robby Fabbri. Graham Knott des Penguins a été envoyé aux Black Hawks en retour de Joseph Cramarossa.  Matt Spencer des Sabres a été envoyé au Lightning contre Devante Stephens. Vili Saarjarvi des Coyotes est passé de l'Arizona à Detroit en retour d'Eric Comrie. Chandler Stephenson a quitté Washington pour Vegas en retour d'un choix de 5ème ronde en 2021. Oliwer Ksski est devenu un hurricane tandis que Kyle Wood devenait un Red Wings. Les Devils ont envoyé Taylor Hall et Blake Speers aux Coyotes en retour de Nate Shnaar, Nick Merkley, Kevin Bahl, un choix conditionnel de première ronde en 2020 et un choix conditionnel de troisième ronde en 2021. Ryan Haggerty est devenu un Panthers en échange de Kevin Roy qui passait aux Penguins.
Mike Reilly passait des Canadiens aux Senators en retour de Andrew Sturtz et d'un choix de 5ème ronde en 2021. Marco Scandella passait à Montréal et Buffalo obtenait un choix de 4ème ronde en 2020. Micheal Frolik devenait un Sabres tandis que les Flames obtenaient un choix de 4ème ronde en 2020. Laurent Dauphin devenait un Canadien tandis que Micheal McCarron passait aux Predators. Oula Palve n'était plus un Penguins et devenait un Stars, John Nuberg faisait le chemin inverse.
Trevor Moore, un choix de troisième ronde en 2020 et un choix conditionnel de 3ème ronde en 2021 était offert aux Kings par les Maple Leafs en retour du gardien Jack Campbell et de Kyle Clifford. Jason Zucker devenait un Penguins et Alex Galchenyuk, Calen Addison et un premier choix conditionnel en 2020 passait aux Wild.

Depuis 10 jours, alors que la date limite du 24 approchait voici ce qui a bougé:

Julien Gauthier est passé des Hurricanes aux Rangers et Joey Keane des Rangers aux Hurricanes. Andy Greene est devenu un Islanders et David Quenneville et un choix de deuxième ronde en 2021 sont promis aux Devils. Ses même Devils ont reçu un premier choix du Lightning en 2020, qui eux l'avaient eu de Vancouver, et Nolan Foote en retour de Blake Coleman devenu locataire de Tampa Bay. Tyler Toffoli est devenu un Canucks et les Kings ont obtenu pour lui Tim Schaller, Tyler Madden, un choix de deuxième ronde en 2020 et un choix conditionnel de 4ème ronde en 2022. Dylan DeMelo est passé aux Jets et un choix de troisième ronde a été envoyé aux Senators. Deux choix, un de deuxième ronde en 2020, et un autre conditionnel de troisième ronde en 2021 ont été donné aux Sharks en retour de Brenden Dillon qui est passé aux Capitals de Washington. Marco Scandella a encore bougé passant maintenant aux Blues et Montréal a obtenu un choix de deuxième ronde en 2020 et un choix conditionnel de 4ème ronde en 2021. Les Panthers ont mis la main sur Mason Marchment des Leafs et Denis Malgin est devenu un Leafs en retour.
Les Kings ont obtenu des choix de deuxième ronde en 2020 et en 2021 pour envoyer Alec Martinez à Vegas. Max Veronneau est devenu un Maple Leafs et Aaron Luchuk et un choix conditionnel de 6ème ronde ont été livré aux Sénateurs en retour. Les Flyers ont envoyé le gardien Jean-François Bérubé aux Rangers pour des considérations futures. Phil Varone et Riley Barber sont passé des Canadiens aux Penguins contre Jake Lucchini et Joseph Blandisi. Anthony Greco a cessé d'être un Panthers et est devenu un Lightning, restant toutefois en Floride et Danick Martel est devenu coéquipier de Barkov et Huberdeau. Les Bruins ont accompli l'exploit de se débarrasser de David Backes (retenant 25% de son salaire) ont ajouté Axel Anderson et un premier choix en 2020 en retour de Ondrej Kase des Ducks. Vegas a obtenu un choix conditionnel de 4ème ronde en 2021 qui devient un choix de troisième ronde si les Jets font les séries ou re-signent Cody Eakin qui lui, passe aux Jets. Mikka Salomaki est devenu un Leafs contre Ben Harpur, devenu un Predators.
 Ilya Kovalchuk n'aura fait que passer à Montréal étant envoyé dimanche aux Capitals, avec la Russian connection, Kovy, Kuzy & Ovy, en retour d'un choix de troisième ronde en 2020. Boston offrait un choix de deuxième ronde mais on a fait choisir Kovy et il a choisi de se joindre à ses amis.

Et là, ça a commencé à être sérieux. Les Oilers, Penguins, Islanders, Hurricanes et Bruins sortant relativement vainqueurs de tout ça, selon moi. Tampa Bay aussi sera redoutable, mais leurs ajustements restaient mineurs, ils sont dominants sur papier en tout points.

Mike Green est passé lundi aux Oilers en retour de Kyle Brodziak et d'un choix conditionnel de 4ème ronde pour les Red Wings. Vladislav Namestnikov a encore bougé et est passé à l'Avalanche en retour d'un choix de 4ème tour en 2021. Lou Lamoriello a ensuite beaucoup dégainé. Il a acquis et signé Jean-Gabriel Pageau. Il a offert en retour un premier choix conditionnel aux Sénateurs en 2020, un choix de deuxième ronde en 2020 aussi, et un choix conditionnel (si ils gagnent la Coupe) de troisième ronde en 2022. Vincent Trocheck est devenu un Jerk de la Caroline et la Floride a obtenu Erik Haula, Lucas Wallmark, Eetu Luostarinen et Chad Priskie. Montréal a envoyé Nate Thompson aux Flyers contre un choix de 5ème ronde en 2021. Patrick Marleau est passé des Sharks aux Penguins en échange d'un choix de 3ème ronde en 2021. Si Pittsburgh gagne la Coupe, ce choix devient un choix de deuxième ronde. Calle Rosen est devenu un Leafs et Micheal Hutchinson est devenu un Avalanche. Derek Grant est devenu un Flyers et Kyle Criscuolo un Ducks. Anaheim a aussi obtenu un choix de quatrième ronde en 2020.
Wayne Simmonds est passé aux Sabres mais NJ paie 50% de son salaire et le choix de 5ème ronde de 2021 peut devenir un choix de quatrième si les Sabres font les séries, et que Simmonds y joue au moins 10 matchs. Danton Heinen a pris la route d'Anaheim, tandis que Nick Ritchie, une vraie petite merde, ira rejoindre des semblables à Boston. Aaron Luchuk a encore bougé et se dirige vers Montréal Laval. Ottawa a aussi donné aux Canadiens un choix de 7ème ronde en 2020 et obtenu des Habs Matthew Peca. Le très convoité et très rapide Andreas Athanasiou a été accueilli à Edmonton avec Ryan Kuffner et les Oilers ont envoyé aux Wings deux choix de deuxième ronde, en 2020 et en 2021, ainsi que Sam Gagner. Tyler Ennis a aussi pris le chemin d'Edmonton contre un choix de 5ème ronde offert aux Sénateurs. Derek Forbot est devenu un Flames en retour d'un choix de 4ème ronde pour Vegas. Conor Sheary est retourné à Pittsburgh avec Evan Rodrigues tandis que Dominik Kahun est devenu un Sabres. Emil Djuse est passé des Stars aux Panthers en retour d'un choix de 6ème ronde (de Buffalo) en 2020. Sami Vatanen est passé aux Hurricanes et les Devils ont obtenu en retour un choix conditionnel de 4ème ronde en 2020, Fredrik Claesson et Janne Kuokkanen. New Jersey paiera 50% du salaire de Vatanen. Robin Lehner se joint à Marc-André Fleury à Vegas et Malcolm Subban quitte pour Chicago. Slava Demin est aussi un nouveau Black Hawks et ils obtiennent un choix conditionnel de 4ème ronde en 2020. Devin Shore devient un Bluejackets en retour de Sonny Milano qui quitte pour Anaheim.
Brady Skej est passé à la Caroline contre un premier choix discrétionnaire envoyé aux Rangers, le premier choix des Cannes ou celui qu'ils ont des Leafs, ils ont jusqu'au repêchage pour décider. Louis Domingue est passé aux Canucks en retour de Zane McIntyre envoyé aux Devils, un gardien lui aussi. Barclay Goodrow ainsi que le choix des Flyers , appartenant maintenant aux Sharks, en troisième ronde, en 2020, appartiennent maintenant au Lightning tandis que Anthony Greco et un premier choix en 2020 sont maintenant aux Sharks. Korbinian Holzer est devenu Predators et Matt Irwin, Ducks. Christian Djoos est aussi passé aux Ducks et Daniel Sprong aux Capitals.
Nick Cousins quitte Montréal en retour d'un choix de quatrième ronde en 2021. Markus Hannikainen est passé à l'Arizona et les Bluejackets ont obtenu un choix conditionnel de 7ème ronde en 2020. Nathan Noel est passé aux Flyers et JT Brennan un Black Hawks. Erik Gustafsson est passé aux Flames et les Hawks ont obtenu un choix de 3ème ronde en 2020. Chicago aura le choix le plus tôt des deux choix de 3ème ronde des Flames, en 2020. Matt Lorito est passé aux Leafs et Jordan Schmaltz aux Islanders. Dans ce qui semble un triple échange impliquant Toronto, Vegas et Chicago, Martin Dzierkals est passé aux Golden Knights et Toronto reçoit un choix de 5ème ronde tout en payant une partie du contrat de Lehner des Hawks.

Finalement Angus Rednmond et un choix conditionnel de 7ème ronde en 2022 passent aux Oilers en retour de Joel Persson devenu Ducks et Brandon Davidson devient un Sharks pour des considérations futures pour les Flames.

Est-ce la sauce prendra avec les nouveaux ingrédients?

Quelques clubs ont l'obligation de maintenant faire les séries.

mercredi 19 février 2020

50 Buts dans Une Saison de la LNH

Joe Malone a marqué 44 buts en 20 matchs dans la saison inaugurale de la LNH en 1917-1918. Ce record a tenu près de 30 ans.

L'introduction de la ligne rouge, mais surtout le droit de faire une passe offensive (les passes ne devaient qu'être par en arrière) ont beaucoup changé les performances à partir de 1943. 6 joueurs marquaient 30 buts ou plus dès la saison de 1943-1946.

En 1944-1945, le Rocket réussissait l'inégalé alors, exploit de marquer 50 buts en 50 matchs. En 1999, la LNH honorera ce fameux athlète en nommant le trophée remis au meilleur buteur de la saison en son nom.

Pendant 16 ans, ce record tiendra. Bernard "Boom Boom" Geoffrion devenant le second à marquer 50 buts, mais en 62 matchs. Quand Stan Mikita introduit la courbe sur les bâton de hockey, il gagne son ailier Bobby Hull devient alors le troisième joueur à marquer 50 buts. En 70 matchs. Hull en marquera 50 ou plus 4 autres fois par la suite. Un ancien Hawks, Phil Esposito en marque pas moins de 76 en 1970-1971. Son coéquipier des Bruins, Johnny Bucyk,en marque 51 la même année.

Jusqu'en 1980, 24 joueurs atteignent la marque des 50 buts ou plus:
En 1971-1972: Esposito avec 66, Vic Hadfield des Rangers et Bobby Hull des Black Hawks avec 50. En 1972-1973, Esposito en marque encore 55, Mickey Redmond des Red Wings en marque 52 et Rick MacLeish devient le premier marqueur de 50 buts issu d'un club qui ne soit pas des six clubs originaux, il était un Flyers de Philadelphie.
En 1973-1974, Esposito en marque 68 et son coéquipier Ken Hodge 50. Rick Martin des Sabres de Buffalo en marque 52 et Mickey Redmond, 51. En 1974-1975, Esposito domine encore à ce niveau avec 61 buts. Guy Lafleur des Canadiens de Montréal connaît sa première saison de 50 buts ou plus avec 53. Rick Martin en marquera 52 encore. Danny Grant des Red Wings de Detroit en marque 50.
Une première saison de 5 marqueurs de 50 buts ou plus survient en 1975-1976 avec Reggie Leach des Flyers qui en marque 61 et son coéquipier Bill Barber qui en marque 50. Guy Lafleur en compte 56. Pierre Larouche et Jean Pronovost des Penguins en marquent respectivement 53 et 52. Finalement Danny Gare, des Sabres de Buffalo en marque 50.
En 1976-1977, Guy Lafleur en marque 56 encore, mais c'est son coéquipier Steve Shutt qui en marque le plus avec 60. Marcel Dionne des Kings de Los Angeles en marque 53. En 1977-1978, Seuls Guy Lafleur, avec 60 et Mike Bossy, des Islanders de New York, et qui commence non seulement une série de 9 saisons de suite de 50 buts ou plus, mais commence aussi sa carrière dans la LNH, avec 53. Un record alors pour une recrue.
4 joueurs marquent 50 buts ou plus en 1978-1979, Mike Bossy avec 69, Marcel Dionne avec 59, Guy Lafleur avec 52 et Guy Chouinard des Flames d'Atlanta avec 50.

Les années 80 ouvriront l'offensive. Avec beaucoup plus de clubs, les talents sont dilués. Les gardiens ne font pas tous encore le style papillon qui sera légion avant la fin des années 80. Mais pour les commencer, ce sont pas moins de 8 joueurs qui marquent 50 buts ou plus en 1979-1980. Blaine Stoughton des nouveaux Whalers d'Hartford, Charlie Simmer des Kings de Los Angeles et Danny Gare sont les meilleurs et marquent 56 buts. Marcel Dionne en marque 53. Bossy en marque 51 et un jeune Wayne Gretzky chez les nouveaux venus Oilers d'Edmonton en compte aussi 51. Guy Lafleur, son centre Pierre Larouche et Reggie Leach en compteront 50 chacun. 8 autres en font 50 et plus l'année suivante. Bossy avec 68, dont 50 en 50 matchs, contre mes Nordiques. Marcel Dionne en compte 58 et Charlie Simmer 56. Gretzky en marque 55. Rick Kehoe des Penguins de Pittsburgh en compte aussi 55. Wayne Babych des Blues de St-Louis en compte 54. Jacques Richard, à l'aile des frères Stastny avec les Nordiques, mais aussi la narine poudrée, en compte 52. Denis Maruk des Capitals de Washington en compte 50.
En 1981-1982, 10 joueurs franchissent les 50 buts. Gretzky réécrit le livre des records au complet à 20-21 ans. Il en marque 92, dont 50 en 39 matchs! imbattable. Son coéquipier Mark Messier marque son unique saison de 50 buts avec justement 50 buts. Bossy en compte 64, Maruk, 60, Dino Ciccarelli des North Stars du Minnesota en comptera 55. Rick Vaive des Maple Leafs en comptera 54. Blaine Stoughton 52, Rick Middleton des Bruins de Boston 51, Marcel Dionne 50 et Bryan Trottier au centre de Bossy, 50 aussi. Cette année-là j'obtiens aussi mon unique championnat des marqueurs, atome, avec 67 buts, 42 passes et 109 pts.
En 1982-1983, 7 joueurs atteignent la marque des 50 buts ou plus. Wayne remet ça avec 71. Lanny McDonald des Flames de Calgary maintenant, en comptera 66. Bossy, 60. Michel Goulet, des Nordiques de Québec, 57. Marcel Dionne, 56. Al Secord des Black Hawks de Chicago, 54 et Rick Vaive, 51.
 L'année suivante 8 joueurs atteignent la même marque, dont la moitié pour la première fois. Gretzky en compte 87. Oui, oui, 87 en 74 matchs. Goulet en compte 56. Vaive, 52 et Bossy, 51. Tim Kerr des Flyers en compte 54, tout comme Glen Anderson des Oilers. Jari Kurri, aussi des puissants Oilers en compte 52. Mike Bullard, des Penguins, en comptera 51.
En 1984-1985, 9 joueurs s'illustrent. Gretzky avec 73, Kurri avec 71. Bossy avec 58. Goulet avec 55. John Ogrodnick des Red Wings avec aussi 55. Tim Kerr avec 54. Bobby Carpenter des Capitals avec 53, tout comme Dale Hawerchuk des Jets de Winnipeg. Mike Gartner des Capitals marque 50 buts.
En 1985-1986, seulement des récidivistes: Kurri est le meilleur avec 68. Bossy, 61. Kerr, 58. Anderson, 54. Goulet, 53 et Gretzky, 52. 5 joueurs l'année suivante: Gretzky avec 62. Kerr avec 58, Mario Lemieux des Penguins avec 54, Kurri avec 54 et Ciccarelli avec 52.
En 1987-1988, 8 joueurs marquent 50 buts ou plus: Lemieux avec 70, son ailier Craig Simpson avec 56, les deux Kings, deux recrues en plus, Jimmy Carson avec 55 et Luc Robitalle avec 53. Joe Nieuwendyk et Hakan Loon, des Flames, marquent respectivement 51 et 50 buts. Steve Yzerman des Red Wings en compte 5o, tout comme Stéphane Richer des Canadiens.
En 1988-1989, 6 joueurs marquent 50 buts ou plus, Lemieux avec 85 (en 76 matchs!), Bernie Nicholls des Kings avec 70 (et Wayne dans son équipe), Yzerman touche la cible 65 fois. Wayne, 54 fois. Nieuwendyk et Joe Mullen, à Calgary, 51 chacun.

Les années 90 seront offensivement moins productives en l'absence de réglementation claire sur la taille de l'équipement d'un gardien, qui garderont les scores moins élevés plus les années avancent. La trappe de Jacques Lemaire faisant aussi des émules. Sur 10 ans, on aura respectivement des saisons de 8, 4, 4, 14!, 9, 8, 4, 4 et ZÉRO marqueurs de 50 buts ou plus. Dont la saison qui en aura le plus à vie, celle de 1992-1993. Saison folle qui s'est clôturée par la dernière conquête de la Coupe Stanley par Montréal.
En 1989-1990, Brett Hull des Blues, fils de Bobby, marque 72 buts. Yzerman en compte 62. Cam Neely des Bruins en comptera 55. Brian Bellows des North Stars, 55 aussi. Pat Lafontaine des Islanders compte 54 fois. Robitaille, 52. Richer, 51 et Gary Leeman des Maple Leafs, 51 aussi.
En 1990-1991, Brett Hull se surpasse avec 86 buts. Neely, 51. Theoren Fleury des Flames, 51 aussi. Tout comme Yzerman. En 1991-1992, Hull marque 70 fois. Kevin Stevens des Penguins comptera 54 fois. Gary Roberts des Flames et Jeremy Roenick des Black Hawks, 53 fois.
En 1992-1993, record. 14 joueurs marquent 50 buts ou plus. Alexander Mogilny des Sabres et Teemu Selanne des Jets marqueront 76 fois. Pour Selanne, alors recrue, c'est un record qui tient encore. Lemieux compte 69 fois. Robitalle, 63 fois. Pavel Bure des Canucks, 60 fois. Pierre Turgeon, des Islanders, 58 fois. Yzerman aussi, 58 fois. Stevens, 55 fois. Hull, 54 fois. Pat Lafontaine des Sabres, 53 fois. Mark Recchi des Flyers, 53 fois aussi. Brendan Shanahan des Blues, 51 fois. Jeremy Roenick, 50 fois. Dave Andreychuck devient le premier marquer de 50 buts ou plus (54) à le faire entre deux clubs sur une même saison, les Sabres et les Maple Leafs. 9 atteignent la marque en 1993-1994, dont 4 nouveaux. Bure en compte 60. Hull 57 et égalise les 5 saisons de 50 buts ou plus de son père. Andreychuck, 53. Shanahan, 52 et Neely, 50. Sergei Fedorov des Red Wings en score 56. Son coéquipier Ray Sheppard, 52. Adam Graves (avec Messier au centre) en comptera 52 et Mike Modano, des Stars de Dallas, 50.

En 1994-1995, il y a lockout, pas de saison.

En 1995-1996, Lemieux revient en force avec 69 buts. Son coéquipier Jaromir Jagr (Jaromir anagramme de Mario Jr) marque 62 buts. Mogilny, maintenant un Canucks, marque 55 fois. Peter Bondra des Capitals en compte 52. John LeClair des Flyers, 51. Joe Sakic de L'Avalanche du Colorado avec 51 aussi. Keith Tkachuk en compte 50 à Winnipeg et Paul Kariya fait de même à Anaheim. Tkachuk, père des deux pestes actuelles dans la LNH, est le meilleur la saison suivante avec 52 buts. Les Jets de Winnipeg devenu Coyotes de Phoenix. Selanne, maintenant Mighty Duck, compte 51 fois. Lemieux et LeClair 50 chacun. En 1997-1998, 4 marqueurs qui récidivent. Selanne avec 52, tout comme Bondra, et Bure et LeClair avec 51 chacun. Tout juste au dessus de 50 buts.

L'année d'après, personne! Une première depuis 29 ans! En 1999-2000, seulement Pavel Bure, maintenant un Panthers de la Floride en comptera 58.

Dans les années 2000, jusqu'en 2019, seuls 14 joueurs différents toucheront la cible 50 fois ou plus en une seule saison. Pavel Bure commence le siècle avec 59 buts. Il est suivi de Sakic avec 54 et Jagr avec 52. En 2001-2002, seulement Jarome Iginla des Flames marque 52 fois. En 2002-2003, Milan Hedjuk de L'Avalanche est le seul à marquer 50 fois. Personne n'atteint cette marque l'année suivante et l'année qui suit est marquée par un conflit de travail qui annule la saison.
En 2005-2006, Jonathan Cheechoo marque 56 fois à l'aile de Joe Thornton, avec les Sharks. Jaromir Jagr, maintenant un Rangers, comptera 54 fois. Notre Ilya Kovalchuk, alors un Thrashers d'Atlanta, comptera 52 fois, tout comme Alexander Ovechkin des Capitals, qui y prendra goût assez vite. Dany Heatley des Senators d'Ottawa devient le premier Sénateurs à obtenir 50 buts. L'année suivante seuls Vincent Lecavalier du Lightning, avec 52 buts, et Heatley, 50 encore atteignent la marque. En 2007-2008, Ovy marque 65 fois, un sommet personnel, Kovalchuk, 52 fois et Iginla 50 fois tout juste. Ovy est seul avec 56 l'année suivante.
En 2009-2010, Sidney Crosby compte pour son unique fois 50 buts ou plus, soit 51. Steven Stamkos du Lightning fait de même, 51 aussi. Ovy, 50. En 2010-2011, seul Corey Perry des Ducks franchit la marque avec 50. Stamkos en marque 60 en 2011-2012 et Evgeny Malkin des Penguins, 50.

La suite est simple.

Personne dans la saison écourtée de 2012-2013. Puis, seulement Ovechkin pour les trois saisons suivantes, avec respectivement 51, 53 et 50 buts. Personne entre l'automne 2016 et l'automne 2018, Printemps 2019, Alex Ovechkin a marqué 51 fois.

Cette saison, sont en excellente position pour marquer 50 buts:
David Pastrnak des Bruins qui en a actuellement 42 avec 22 matchs à jouer
Auston Mathews des Maple Leafs qui en a actuellement 43 avec 21 matchs à jouer
Et bien entendu Alexander Ovechkin des Capitals qui en a 40 avec 23  matchs à jouer.

Draisatl à 34, MacKinnon et Eichel à 33 me semblent hors de portée d'atteindre 50 buts cette saison.

Ça exigerait une surproduction de chacun.

Quoique Draisatl avec ses 10 pts en 4 matchs SANS McDavid...

mercredi 12 février 2020

Des Gardiens à Échanger Dans la LNH

Les séries approchant, la date limite des transactions du 24 aussi, le besoin d'un bon gardien compétent est de plus en plus important pour les clubs se préparant au grand bal. Et aussi pour ceux qui préparent déjà l'an prochain.

Les années où ton gardien gardait 70 matchs avec un gardien pas cher assis en relève sont une époque révolue. Les Flames n'ont jamais gagné une Coupe avec le pourtant excellent Mikka Kiprussoff.

La semaine dernière, le gardien des Leafs Fredrick Andersen tombait au combat, blessé. Micheal Hutchinson a montré son incapacité à combler la tâche quand Mr. #1 ne commence pas un match.  Andersen, indéterminé hors de combat, Toronto a dû bouger.
Les Leafs ont donc transigé, il y a une semaine, jour pour jour, afin d'obtenir des Kings Jack Campbell et Kyle Clifford en retour de Trevor Moore et de deux choix au repêchage. Ce n'était que le second mouvement de personnel impliquant un gardien depuis le début de la saison, l'autre n'impliquant que des joueurs des ligues mineures entre Arizona et Detroit.

Qui pourrait bouger d'ici le 24?

 Cet été, Braden Holtby des Capitals, Jacob Markstrom des Canucks et Robin Lehner des Black Hawks seront sans contrat. Mais l'attention se tourne davantage vers les gardiens de soutien comme Thomas Greiss, Cam Talbot, Jaroslav Halak, Anton Kudhobin ou Brian Eliott, entre autre, qui seront aussi disponibles, mais qui ne seront pas signables à petit prix. Les clubs qui en sont propriétaires connaissent leur valeur et ne les laisseront pas partir facilement.

Alexander Georgiev a 23 ans. Son nom a été lié aux Leafs, mais il est toujours un Rangers. Ce n'est officiellement plus un sujet de conversation en Ontario. Mais avec Lundqvist et Igor Shesterkin tenant le fort habilement en ce moment, voilà un gardien qui a de bonnes chances de servir d'appât ailleurs. Il pourrait être gardien #1 dans au moins 5-6 clubs en ce moment. Il a une moyenne en carrière de .913 de % d'arrêt, a gardé 67 fois, maintenant une fiche de 30-27-6, dans un club en reconstruction depuis 2017. Le gardien bulgare ne coûtera que 729, 500 avant d'atteindre le marché des joueurs autonome avec restriction cet été.

Robin Lehner ET Corey Crawford pourraient aussi bouger.
Les deux deviennent agent libres sans restriction cet été. Chicago peut perdre les 2 snas rien obtenir en retour. Aussi bien les liquider si on peut. Au moins un des deux, puisque Chicago en encore potentiellement en position de faire les séries. Lehner est la plus jeune option, finaliste au trophée Vézina il y a tout juste un an, avec les Islanders. Mais Crawford a été blessé si souvent dernièrement, c'est lui que je ferais partir d'abord. C'est toutefois lui qui a 2 Coupes Stanley. Et 6 millions se greffent à son nom. Chicago pourrait retenir une partie de son salaire, car il serait inéchangeable à ce prix. À moins que CC n'accepte une réduction de salaire afin de rester avec le seul club de la LNH pour lequel il a joué, il sera impossible de garder les 2 l'an prochain.

Les Ducks sont terribles cette saison. Le pire club de la LNH au moment d'écrire ceci. On oublie que Ryan Miller est assis au bout du banc là-bas. Il n'a gardé que 14 matchs cette saison, gardant une fiche de .931 dans les % d'arrêts, le plaçant du même coup au 9ème rang de la Ligue à ce niveau. Miller a déjà gardé 76 matchs en une saison à Buffalo, il peut très bien faire le job ailleurs comme excellent second et même voler un match ou deux. Son dernier match a été une victoire dans lequel il a repoussé 46 lancers contre les Kings. Il ne coûterait que 1,12 million jusqu'en 2022. Il peut intéresser bien des clubs.

Le succès inattendu de Tristan Jarry a éclipsé les moments de brillance de Casey DeSmith de l'an dernier. Actuellement dans les mineures avec Dustin Tokarski, il maintient un pourcentage d'arrêt de.929. Jarry et Murray seront tous deux agents avec restriction l'été prochain. On pourrait aussi choisir de laisser partir Murray dans un échange. Mais DeSmith, à 1,25 millions jusqu'en 2022, sera plus attirant.

Charlie Lindgren a étonné à ses débuts en 2016 et 2017, mais l'effet de surprise n'y est plus et la constance non plus. Toutefois, il est encore capable de surprendre, il l'a fait avec le Rocket de Laval et ne serait pas fâcheux dans un club comme Philadelphie ou Minnesota, si proche de se tailler un poste en séries. La question reste, peut-il encore intéresser quelqu'un? Il ne coûte que 750 000 dollars jusqu'en 2021. Et une patte gauche, ça plait toujours.

Phoenix Copley a déjà 28 ans. Il semble être tombé en disgrâce à Washington. Ilya Samsonov l'a doublé au niveau du talent à placer devant le filet. Et les performances de Vitek Vanecek avec Hershey laissent croire qu'un changement de la garde autour d'Holtby se prépare. Il ne coûtera que 1,1 millions jusqu'en 2022. La Floride pourrait sembler une belle direction si il devait prendre la route.

D'ici 12 jours, ça va bouger.

mercredi 5 février 2020

Jets de Winnipeg sur la Clôture

Approchant la date limite des transactions (le 24 février) les clubs se séparent toujours entre acheteurs, vendeurs ou égarés.

Les acheteurs sont les clubs assurés de faire les séries ou en très bonne position pour s'y trouver une place. Ça comprend aussi ceux qui pensent être à un joueur ou deux d'y accéder. Si on pense déjà voir ce qu'il faut, on est l'élite. Le groupe A. L'ajout et les retraits de joueurs est délicat dans une chimie qui fonctionne bien, il faut doser la sauce adéquatement.

Les vendeurs sont les clubs qui savent qu'ils ne feront pas les séries. On peut les appeler les lucides, mais on peut aussi les appeler les frustrés. La saison aura été frustrante pour Jack Eichel tous et on pense déjà à l'an prochain et aux années suivantes.

Les égarés seront ceux qui vivent dans le déni. Ils ne feront pas les séries mais pensent encore avoir des chances. Ils seront les plus perdants passant trop proche de faire les séries, et repêchant souvent trop loin pour avoir de la force directe et prête dès l'an suivant. Ces égarés sont aussi guidés par leur gérant, qui lui, est lié par cordon ombilical au propriétaire qui lui, ne pense qu'à l'argent. Gagné, à gagner, perdu ou à perdre. Celui-là veut remplir son aréna jusqu'à la fin et contrôlera les messages que ses gérants envoient aux fans avec leurs envies de mouvement de personnel.

Chez les clubs virtuellement éliminés, on peut facilement placer dans l'Est : Detroit, New Jersey, Ottawa, Buffalo, les Rangers et Montréal. Ils pourraient donc tous être vendeurs. Montréal serait avisé de se débarrasser de Jeff Petry, Ilya Kowalchuk et Tomas Tatar en retour de bon futur d'ici le 24. Les Rangers pourraient avoir gros pour Chris Kreider. Ottawa pourrait perdre Bobby Ryan que ce ne serait pas du tout une surprise.

Dans l'Ouest, seuls les trois clubs Californiens sont théoriquement sur la route des potentiels vendeurs. San Jose, Anaheim et L.A. Tous ces clubs peuvent aussi donner/louer gros.

Chez les clubs du groupe en bonne position pour faire les séries se trouvent Boston, Washington, Pittsburgh, St-Louis et Tampa Bay. Pas plus.

16 clubs sont toujours dans le corridor des possibilités. Colorado, Floride, Vancouver, Edmonton, Calgary, Columbus, Toronto, Caroline, Philadelphie, Dallas, Vegas, Arizona, Nashville, Chicago, Minnesota et Winnipeg.

Ce sont les clubs dans les positions difficiles de l'effort qui pourra être vain. 5 de ses clubs ne feront pas les séries. Peut-être les 5 derniers énumérés. Ce ne serait pas si surprenant.

En fait oui, qu'y font les Jets?

Letestu, Little, Beaulieu, Poolman, Dahlstrom, Lowry sont tous blessés et Byfuglien ne donne toujours pas signe de vie. Le club est fortement irrégulier dans ses performances collectives. Est-ce qu'on deviendra alors automatiquement un club vendeur?

Ce club, il y a tout juste 2 ans, était en demie-finale contre Vegas. Leur club a un capitaine bien logé dans ses 30 ans, mais qui produit et lead admirablement. Le coeur de leur jeunesse est tout à fait dans la fenêtre des possibilités. Ce qu'on appelle la "right now window". Ce qui fait mal cette année est le côté droit de la défensive, et pour cette bonne raison, Kevin Cheveldayoff devrait acheter du D pour soigner son club.

Byfuglien est payé et a encore un an à jouer selon son contrat. Il FAUT régler cette situation rapidement. Tu reviens ou pas, buddy? Ça fait toute la différence sur le club et sur sa gestion. Les Jets sont relativement menottés avec lui. Ils ont encore un superbe noyau offensif, et un gardien hors pair. C'est un club qui doit faire les séries et qui reste plein de promesses.
"You think so, Ti-Jo?"

Vendre serait abdiquer trop vite. Acheter sans trop perdre pourrait être adéquat. Ne rien faire serait aussi prudent pour le vestiaire.

Faire le ménage dans la tête de Dustin Byfuglien serait urgent.