5 Signatures à Surveiller

Je vous préviens tout de suite de la mort précoce de ce blogue. Si la LNH introduit vraiment des publicités sur les gilets de la LNH dans deux ans, je pourrais très naturellement me désintéresser du hockey de la LNH. 

Et ce jeune blogue deviendra archive d'un hockey de la LNH qui aura connu de l'un des plus beaux sports d'équipe sur terre, des bandes 100% blanches (mêmes transparentes (dans l'AMH)) noircies quelques fois par une rondelle et des chandails qu'on ne changeait pas pour faire de l'argent. 

Du hockey qui n'attendait pas les pauses télé non plus, pour s'activer.

Ce blogue vit donc peut-être sur du temps emprunté.

Mais pour l'instant, contrairement au pauvre Jimmy Hayes, restons vivant. 

Les équipes de la LNH, il y a quelques semaines, ont flambé près d'un milliard de dollars sur le marché des agents libres...dans les deux seuls premiers jours de son ouverture, cet été. Avec les incertitudes post-pandémiques, après une saison où les clubs ne vous le diront pas tant, mais une saison où ils ont fait assez peu d'argent, TOUS les contrats sont sous scrupuleuse observation de la part de plus d'un propriétaire. Les fans, experts et amateurs s'y intéressent aussi. Plus possible maintenant de ne pas parler d'argent avec ce sport (une autre désertion de mon désintérêt pour latent pour la LNH).

Jetons un oeil sur 5 signatures qui valent un peu de discussion. 

Dougie Hamilton est un Diable rouge.

À 28 ans, son contrat de 63 millions pour 7 ans (jusqu'à 35 ans viarge!) a été le gros lot du marché. Avec une moyenne de 9 millions par année, il gagne encore moins que Seth Jones à Chicago et Darnell Nurse à Edmonton (une vraie folie celui-là!). C'est un vrai bon coup pour faire oublier PK, et pour aider le club des frères Hughes à faire meilleure figure en saison régulière. En allant aussi chercher Ryan Graves, voilà une paire qui sera assez formidable à la ligne bleue. Le défenseur droitier (Hamilton) est aussi productif qu'un attaquant depuis quelques années. Évoluant dans un club de jeunes comme la Caroline, il baignait comme un poisson dans l'eau et prenait une place de leader. NJ est encore plus jeune comme club. Et comme le club se construit, on a peut-être un capitaine en devenir avec le grand Dougie. 

Le directeur gérant Tom Fitzgerald est aussi allé chercher Tomas Tatar, premier marqueur des Canadiens pas la saison dernière, mais l'autre tout juste avant. À un coup raisonnable pour jouer parmi les 6 premiers attaquants.

Zach Hyman est un Huileux.

C'est moi où les Leafs (outre Ritchie) ne font que perdre du monde? Andersen en Caroline, Foligno à Boston, Joe Thornton en Floride, Travis Boys aux Coyotes, Vesey et Galchenyuk, toujours pas signé, et ils perdent aussi, contre rien, Zach Hyman, Qui a nullement impressionné en séries, mais encore, personne n'a impressionné chez les Leafs en séries l'an dernier. À 29 ans, il touchera 38, 5 millions (hein?) pour 7 ans...donc jusqu'à ses 36 ans. Il me semblait déjà au bout du rouleau à Toronto, mais aux côtés du meilleur joueur de la ligue, Connor McDavid et du non moins talentueux Leon Draisatl, il pourrait être le mal commode qu'on cherchait en Kiassan et Lucic, sans réels succès. Son éthique de travail pourrait plaire à l'entraineur Dave Tipett. Hyman a tout de même totalisé 63 pts autour de Tavares et/ou Matthews. Autour du #97 et du #29, pourrait-il faire maintenant plus? peut-être n'est-il pas si fini? Hyman/McDavid/Puljurjarvi, Nugent-Hopkins/Draisatl/Yamamoto, pas si pire top 6. Et Hyman peut servir en désavantage numérique. Colles-toi au poteau, Connor fera le reste. Garde ton bâton sur la glace. Redirige. Pensable. Il est facile de penser aux qualités de Hyman qui pouvaient plaire aux Oilers...mais ce salaire...  

Blake Coleman est un Flames.

À 29 ans, il a prouvé, encore une fois, une très grande valeur en séries éliminatoires pour cette second conquête en autant d'année. N'oublions pas qu'il est tout petit. Et qu'il a du chien. Ce sont 6 ans qu'il a décroché, avec une moyenne de 4,9 millions par année. Darryl Sutter ne tolère pas des joueurs qui ne collaborent pas dans les deux sens de la patinoire et Coleman le fait admirablement bien. Il nous l'a montré amplement avec le Lightning qu'on a vu beaucoup en deux ans, et longtemps en saison/après-saison. Il a marqué 31 pts en 55 matchs, malgré seulement 15 minutes d'utilisation par matchs, sur une troisième ligne. Coleman pourrait même hériter de temps de glace parmi les 6 premiers à Calgary. Il sera entouré de muscles avec Milan Lucic et/ou Matthew Tkachuk. Ça délesterait de la pression mise sur Gaudreau ou Lindholm ou Monahan. Plus les années passeront plus l'offensice de Coleman pourrait diminuer, mais dans sa trentaine, le joueur défensif en lui pourrait devenir encore meilleur. Son ajout pourrait, à court terme, donner un peu d'air aux roues d'un véhicule qui faisait du surplace l'an dernier. Et restait pris dans la bouette.  

Phillipe Danault est un Roi.

28 ans. 6 ans, 33 millions, moyenne de 5,5 millions par année. Payer plus de 5 millions un joueur de centre qui a marqué tout juste 5 buts dans la dernière saison incluant les séries n'était pas pensable à Montréal. Mais les dernières séries ont été la plus belle vitrine pour Danault dont le trio a castré le meilleur des Leafs, humilié les attaquants des Jets, éliminé presqu'à eux seuls les Golden Knights en les étouffant offensivement pendant 6 matchs, jusqu'à orchestrer le but parfait qui allait éliminer Vegas sur l'unique but que sa ligne allait marquer dans la ronde. Sa valeur, il venait de la démontrer à 31 autres clubs qui l'auraient bien pris. Ce sont les Kings qui ont mis le grappin dessus. Il n'a rien à prouver derrière Anze Kopitar, une autre force défensive. Quinton Byfield et Alex Turcotte auront besoin de vétérans qui ont goûté à la finale pour leur montrer la route des gagnants. Je ne crois pas qu'on attendra de lui plus offensif encore. Mais les Kings ont la chance d'être dans une division relativement faible. Tout pourrait arriver dans cette division Pacifique. Et Danault pourrait être un important facteur de la direction du club des prochaines années.  

Ryan Suter est une Étoile.

Le rachat de Suter (et de Parise) par les Wild a été une grosse surprise de fin de saison. Et son contrat de 4 ans, donc jusqu'à ses 40 ans, à 3,65 millions par année était aussi, une certaine surprise. Dallas pourraient regretter de le payer jusqu'à ses 40 ans, mais le tarif reste modeste. À 36 ans, il est encore en moyenne plus de 20 minutes par match et ce dans les 16 dernières années, sauf une. Quand il est sur la patinoire, plus d'une fois sur deux (54%) son club marque. Le pairer avec Miro Heiskanen pourrait laisser le jeune finlandais prendre ses risques offensifs sans jamais s'inquiéter de ce qui passe derrière lui. Et les Stars auraient la profondeur à la ligne bleue de se permettre de lui offrir un rôle plus petit dans le club, si ils le souhaitent tous. Dallas a été ruiné par les blessures l'an dernier. Mais il y a deux ans, ils étaient en finale de la Coupe Stanley. Ce club a ce qu'il faut pour faire du bruit dans la conférence de l'Ouest. 

Ryan a 36 ans. Son oncle Gary a joué jusqu'à ses 37. C'est de famille de durer. 

Frères Dans la LNH

J'ai eu la chance de connaître les 6 frères Sutter dans la LNH. Brian, Darryl, Brent, Duane, Ron & Rich.

Sans qu'il y en ait 6, actuellement, dans la LNH, on a quelques uns qui sont trois. Pourraient être 4, beaucoup de paires de frères. 

Jamie et Jordan Benn, ont joué ensemble dans la ECHL, au Texas, avant de tous deux baigner dans les giron des Stars de Dallas. Le plus jeune l'attaquant, le trophée Art Ross 2015, a commencé en 2009. Jordie, pendant ce temps, signait avec le club-école. De 2011 à 2017, ils seront coéquipiers comme Stars de Dallas. Jamie y est toujours capitaine, Jordie a entretemps été un Canadien de Montréal, trois ans, sa dernière saison, 2018-2019, restant sa meilleure offensivement avec 22 pts et un +15 (sa seconde meilleurs à ce niveau). Il a aussi joué 75 matchs avec les Canucks et l'an dernier, a terminé la saison avec les Jets. 

Adam et Jesper Boqvist ont tous deux débuté leur carrière dans la LNH en 2019-2020. Adam, un défenseur, avec les Black Hawks de Chicago, Jesper, le plus âgé des deux, un ailier, avec les Devils du New Jersey. Adam commencera la prochain saison avec les Bluejackets de Columbus. Jesper a 63 matchs dans la LNH, et 11 pts dont 8 buts. L'an prochain pourrait le voir éclore comme régulier.

Kirby Dach est le troisième choix du repêchage de 2019 derrière Jack Hughes et Kaapo Kakko. Il fait tout de suite le club avec 24 pts en 64 matchs, mais les blessures viennent le hanter. Il ne joue que 8 matchs l'an dernier. Mais obtient tout de même 10 pts. Son jeune frère Colton est un choix des mêmes Hawks cette année. Ce qui a donné l'un des plus touchants moments du dernier repêchage. Il n'a, évidemment aucun match de joué dans la LNH. La différence entre les deux serait que Kirby est un centre qui passe la rondelle d'abord, alors que Colton, lance plus souvent qu'il pense passer. Ils devraient bien se compléter à Chicago. 

 

Le hockeyeur et champion de la Coupe Stanley, Brendan Morrow a gardé les frères Fleury, bébés et très jeune enfant. Haydn a été repêché au 7ème rang en 2014 par la Caroline. Il devait être un solide quart-arrière pour la formation ne serais-ce que par sa taille de 6'3 à la ligne bleue. Toutefois, après 3 saisons et demi, il n'a rempli toutes les promesses et est passé aux Ducks pour 12 matchs l'an dernier. Cale a été repêché par Montréal en troisième ronde par Montréal, en 2017. Il est géant lui aussi, à 6'01. Il s'était taillé une place dans la formation en début de saison dernière, mais l'a ensuite terminée avec le club-école. Les deux frères seront réunis dans la nouvelle concession du Kraken de Seattle. 

Marcus et Nick Foligno sont tous deux les fils de Mick, ancien joueur de la LNH. Ils sont tous deux nés à Buffalo mais leurs parents sont canadiens. Ils ont la double citoyenneté. Marcus et Nick, n'ont jamais joué pour le même club, séparés par 4 ans de différence d'âge. Si bien que Nick a joué pour les États-Unis, Junior, et Marcus, pour le Canada, junior. Nick, le plus âgé, a été repêché en première ronde par les Senators en 2006. Il y a joué ses 5 premières saisons. Il est ensuite passé aux Bluejackets où il a aussi été capitaine, y jouant ses 8 saisons suivantes et 42 matchs. Il y connait sa meilleure saison offensive, de 51 pts, en 2016-2017. Il joue 7 matchs et 7 autres en séries éliminatoires avec les Leafs en fin de saison dernière. Il sera un Bruins au début de la saison prochaine. Marcus a été repêché par les Sabres en 4ème ronde, en 2009. Il y joue, comme son père, pendant 6 ans. Il est un Wild pendant les 4 dernières saisons. 

Jack Hughes, Quinn Hughes, et Luke Hughes ont tous joué pour la National USA Program Team. Jack a été le tout premier choix de la Ligue, par les Devils, en 2019. Il y a joué deux saisons décevantes de 21 et 31 pts. Avant lui, Quinn, plus âgé, a été repêché 7ème de la Ligue par Vancouver, en 2018, Il y a joué deux saisons et 5 matchs, et a été en nomination pour la recrue de l'année en 2020. Luke, un autre défenseur, a aussi été repêché, il y a un mois et demi, par les Devils. 

Seth, Caleb your mom is hot

Les frêres Jones sont le fruit du légendaire joueur de basketball de la NBA, Popeye Jones. Quand celui-ci croise Joe Sakic dans l'aréna où les deux, alors joueurs, jouent, il lui demande conseil pour ses fils. Sakic lui dira que vu leur probable taille de géants comme papa, ils devraient jouer à la défense et travailler leur coup de patin. Seth(le plus âgé) et Caleb seront effectivement, grands. Il est repêché 4ème en 2013, par Nashville. Il y joue deux ans et demi avant d'être échangé aux BlueJackets contre Ryan Johansen. Il y jouer avec brio les 5 saisons et demi suivantes. Caleb Jones, aussi un défenseur, a été repêché en 4ème ronde, en 2015 par les Oilers, pour lesquels il évolue de 2018 à 2021. Les deux Jones seront la saison prochains, des Black Hawks de Chicago. 

Charlie Lindgren, un gardien, n'a jamais été repêché. Mais Montréal la signé en 2016. Mais coincé derrière Carey Price, il était difficile pour lui de se tailler un poste dans le grand club. Il sera un Blues de St-Louis, l'an prochain. Son petit frère, Ryan, un défenseur, a été sélectionné en deuxième ronde par les Bruins de Boston, en 2016. Mais il ne jouera jamais pour eux, étant un Rangers depuis 2018. 

Jamie McGinn a été repêché en deuxième ronde par San Jose en 2006.  Il y jouera ses 4 premières saisons. Il passe ensuite à l'Avalanche du Colorado, où il joue 3 ans et 17 matchs. Sa plus longue saison, 79 matchs, sera au Colorado, en 2013-2014, avec 38 pts. Il obtient aussi, cette année là 5 pts en 7 matchs des séries. Il joue 63 matchs pour les Sabres en 2015-2016 mais termine la saison avec les Ducks. Ses 39 pts en 2 clubs seront sa meilleure saison. Il est un Coyote une seule saison avant d'être un Panther les deux saisons suivantes. Brock est choisi en deuxième ronde par les Hurricanes de la Caroline, en 2012. Il marque son premier but dans la LNH, dans les 55 premìères secondes de sa première présence sur glace. Il est un Hurricane depuis 6 ans. Entre les deux se trouve Tye McGinn qui a été repêché par les Flyers de Philadelphie en 4ème ronde, en 2010. Il jouera 36 matchs avec les Flyers. Il sera un Shark, lui aussi, 33 matchs avant de passer, la même année, aux Coyotes. Il sera du Lightning de 2015-2016 avant de continuer dans les mineures depuis.

William & Alexander Nylander sont les fils de Micheal. Ils ont grandi dans les arénas près de papa. Qui a joué avec Ovechkin. Pas mal comme école de hockey. William est un Maple Leafs depuis ses débuts, lorsque repêché 8ème de la Ligue en 2014. Il entamera sa 7ème saison dans quelques semaines. Il a déjà marqué 31 buts en 2019-2020. Alexander a aussi 8ème de la Ligue, en 2016, par Buffalo. Il y a joué 19 matchs avant de passer aux Black Hawks de Chicago. où il a connu sa meilleure saison, l'an dernier, avec 26 pts en 65 matchs.

Les frères Ritchie sont nés de parents athlètes. Papa est un ancien joueur de la OHL et a été entraineur. maman est ancienne joueuse de volleyball professionnelle, joueuse de softball et de basketball. Brett, le plus âgé des deux, il est repêché en deuxième ronde par les Stars, en 2011. Il y joue ses 5 premières saisons. Les Bruins le signent comme agent libre en 2019. Il n'y joue que 29 matchs avant d'être rétrogradé dans les mineures. Il sera un Flames, 32 matchs l'an dernier. Nick est choisi au 10ème rang par les Ducks, en 2014. Il y joue ses 5 premières saisons. Il joue 7 matchs avec Boston en 2020, club qui a alors les droits, aussi sur son grand frère. Il joue 56 autres matchs comme Bruins avant de devenir un Leafs pour la saison prochaine. 

Brayden & Luke Schenn sont tous deux des choix de premières rondes, des 5ème choix. Brayden est repêché par les Kings en 2009, mais Luke est repêché avant lui, en 2008, par les Maple Leafs. Luke, un rude défenseur, est un Leafs de 2008 à 2012. Il sera Flyers de 2012 à 2016. Kings 43 matchs. Coyote, 142 matchs. Duck, 8 matchs. Canuck, 18. Il gagne les deux dernières Coupes avec le Lightning. Il redevient Canuck la saison prochaine. Brayden joue 2 ans pour les Kings avant de passer aux Flyers, avec son frère, où il évolue 6 saisons. Ses 4 suivantes seront Blues de St-Louis, avec lesquels il soulève la Coupe, en 2019. Sa première saison comme Blues, en 2017-2018, est sa meilleure à vie, avec 70 pts. Le nom des Schenn apparaît sur les 3 dernières conquêtes de la Coupe. Le grand frère menant 2-1.

Séparés de trois ans, les frères Smith n'ont pas pu jouer ensemble, plus jeunes. Mais les deux ont un parcours similaire, tous deux finalistes au trophée Hobey Baker, remis à Cole Caulfield l'an dernier. Brendan, le défenseur, en 2010, et Reilly, l'attaquant, en 2012. Detroit fait un choix de deuxième ronde du grand défenseur qui cogne fort, en 2007.  Il y joue 6 ans à partir de 2011, avant de passer aux Rangers de New York, pour les 5 ans suivants. Il commence la prochaine saison, un défenseur des Hurricanes. Reilly a été choisi  en troisième ronde par les Stars, en 2009. Il y joue seulement 40 matchs avant d'accompagner Loui Erickson et de passer aux Bruins contre Tyler Seguin et Rich Peverly. Les deux frères Smith s'affronteront en séries. En 2015, Smith est rééchangé, aux Panthers, cette fois, contre Jimmy Hayes. Il y connait sa meilleure saison comme buteur, 25 buts. Il est non protégé quand Vegas entre dans la Ligue. Erreur. Il est repêché par ceux-ci, y connait une saison de 60 pts, sa meilleure, dès sa première là-bas. Y connait deux autres saisons de plus de 50 pts avant son faible 25 de l'an dernier. 

Le 25 avril 2013, Jared enfile le gilet des Hurricanes, et joint Eric et Jordan Staal pour affronter les Rangers et Marc Staal. Phénomène rare. Mais Marc est blessé et ne jouera pas ce match. Dommage. Eric est repêché le premier, en 2003, et gagne la Coupe avec la Caroline, trois ans plus tard. Il est capitaine des Hurricanes à partir de 2010. Il y joue 12 saisons, connaissant deux saisons de 40 buts, dont une de 45, et une saison de 100 pts à sa deuxième. Il est loué aux Rangers en 2016 mais signe avec le Wild pour les 4 ans suivants, obtenant une saison de 42 buts en 2017-2018. Il sera un misérable Sabres pour la toute aussi misérable équipe 32 matchs avant de passer aux Canadiens pour 21 matchs de saison régulière et 21 autres de séries. Il n'a pas encore de contrat de prévu pour la prochain saison. Marc est aussi un choix de première ronde, c'est l'unique défenseur, repêché 12ème par les Rangers, en 2005. Il y joue 13 ans avant de jouer la dernière saison avec Detroit. La rumeur prête Eric au club aussi, pour la saison prochaine. Jordan est repêché par Pittsburgh, second de la sélection 2006, derrière Erik Johnson. Il termine troisième pour le trophée Calder dès sa saison recrue et gagne la Coupe avec eux en 2009. Il passe aux Hurricanes en 2012 et signe aussitôt un contrat de 10 ans. Il est leur actuel capitaine. Jared, le cadet, est repêchée en deuxième ronde par les Coyotes, en 2008. Il joue 2 matchs pour la Caroline en 2013. Ne joue plus dans la LNH depuis. Joue en Angleterre.

Micheal Stone est repêché en troisième ronde par les Coyotes en 2008. Il patrouille leur ligne bleue 6 ans avant de devenir Flames depuis. Mark est repêché par Ottawa, en 6ème ronde, en 2010. Il y joue 8 ans, jusqu'à marquer 26 buts en 2014-2015. Il est échangé aux Golden Knights 2019 et y devient leur premier (lousy) capitaine. 

Ryan Strome est un Rangers depuis 2019, il avait été choisi au 5ème rang du repêchage de 2011 par les Islanders et y a joué 4 ans. Il a été Oilers deux ans, mais c'est comme Rangers, en 2019-2020, qu'il connait sa meilleure saison, avec 59 pts. Dylan est repêché au troisième rang du repêchage de 2015, par l'Arizona, y joue sporadiquement trois ans, jamais plus de 20 matchs, avant de passer aux Black Hawks, en 2019, où il passe la cap des 50 pts dès sa première demie saison là-bas. Il est toujours un Hawks. Matthew a été repêché par les Flyers en 2017, en 4ème ronde. Mais n'a pas joué un match dans la LNH encore. 

La présence des Subban dans la LNH est assez improbable. Papa et maman sont nés dans les Caraîbes, en Jamaïque et à Montserrat respectivement. Ils émigrent tous deux en 1970, se rencontrent à Toronto et s'épousent. Trois enfants Subban seront recrutés dans la LNH. P.K. en 2007, en deuxième ronde, par Montréal où il y gagnera le trophée Norris, en 2012-2013. Il y joue 7 ans avant de décrocher un contrat de mongol que seuls les mongols accepteraient de payer. Nashville seront ces mongols en allant le cherche contre un autre contrat de mongol, celui de Shea Weber. Échange parfait pour les deux clubs qui atteindrons tous les deux la finale. Dans des causes perdantes, mais les deux fois, personne ne les voyaient là. Il ne fait que trois ans avec les Predators avant qu'on refile son contrat aux Devils en 2019. Il y est depuis. N'a jamais plus produit 20 pts. Alors qu'il avait déjà fait 60. Malcolm est un gardien. Il est repêché en première ronde par les Bruins, en 2012. N'y jouera que 2 matchs entre 2014 et 2017. Il est repêché par Vegas à leur entrée dans la LNH. Y joue trois ans. Atteint la finale, sur le banc. Il est Black Hawks depuis 2019. Jordan, un autre défenseur, avait été repêché par les Canucks, en 4ème ronde, en 2013. Il n'a jamais joué dans la LNH. Il a appartenu aux Maple Leafs, mais a joué en Autriche, la dernière année. 

Evgeny Svechnikov a été repêché par les Red Wings, en première ronde, 19ème, en 2015. Il y a joué 41 matchs jusqu'à maintenant, avec une fiche de 5 buts et 7 mentions d'aides. Son petit frère Andrei a eu plus de succès dans un meilleur club. Il a été le second choix du repêchage de 2018, derrière Rasmus Dahlin. Il brille avec la Caroline depuis avec une saison recrue de 20 buts, une seconde saison de 60 pts, et l'an dernier, 42 pts en 55 matchs et 8 pts en 11, en séries. On compte beaucoup sur lui pour l'avenir des Hurricanes. 

Les frères Tanev n'ont jamais été repêchés. Chris, le plus âgé, un défenseur, a été signé par les Canucks en 2010. Après avoir été coupé par 7 équipe midgets, plus jeune, avoir joué une saison entière de rollerhockey et deux saisons à l'école secondaire et au collégial. Il a été Canucks, 10 ans avant de devenir Flames. Son petit frère est une petite peste. Il a été signé par les Jets où il a sévi 4 ans avant de devenir Penguins. Sa meilleure saison reste sa dernière à Winnipeg, avec 29 pts. Il n'a pas été protégé par les Penguins et est devenu le choix du Kraken de Seattle pour leur première saison dans la LNH. 

Parlant de pestes, en voici deux majeures, Matthew & Brady Tkachuk. Les deux sont de sévères emmerdeurs pour un adversaire. Mais aussi de sérieux leaders de leurs clubs respectifs. Étant déjà, tous deux, assistant capitaines de leurs clubs. Matthew a été le 6ème choix du repêchage de 2016, et a connu une saison de 77 pts à sa troisième dans la LNH. Marquant 34 fois cette saison là. Brady est choisi 4ème, derrière Jesperi Kotkaniemi, en 2018. Il a connu des saison de 45, 44 et 36 pts en jamais plus de 71 matchs. Matthew a déjà 357 minutes de pénalités en 5 saisons. Brady, 250 en 3 ans. Et un peu reluisant -41. Détestables ils sont.

James Van Riemsdyk est repêché second du repêchage de 2007, derrière Patrick Kane. Ironiquement, les Black Hawks (de Kane) gagnent en 2012, année recrue de JVR, la Coupe face aux Flyers.  Il sera Flyers trois ans avant de passer aux Maple Leafs. Il y joue 6 ans, dont sa meilleure saison, 2016-2017, où il obtient 62 pts. L'année suivante, il marque 36 buts. Il en avait marqué 30 en 2013-2014. Il redevient Flyers en 2018-2019, marque 27 fois dès son retour. Son "petit" frère (6'3) est un défenseur et n'a pas été repêché par quiconque. Il a signé avec les Black Hawks après trois ans de collégial, en 2014. Il sera Black Hawk trois ans, avant de passer aux Hurricanes, pour trois ans aussi. Il sera repêché par Vegas mais re-acquis par la Caroline sans jamais jouer pour les Golden Knights. Il est Capitals de Washington depuis l'an dernier.

Anthony James Esposito (1943-2021)

Grandissant à Sault Ste-Marie, en Ontario, avec son grand frère Phil, qui lui tire des rondelles dessus, Tony devient vite un gardien aguerri, très jeune. Il fera son hockey Junior aux États-Unis, avec Michigan-Tech. Il y gagne un championnat à 22 ans. Il conserve encore de nos jours, la meilleure moyenne de l'histoire des gardiens de buts de l'organisation, 2,55 buts accordés par match et le meilleur % d'arrêt de .912. 

Il devient pro en 1967 joignant les Canucks de Vancouver de la Western Hockey League. La saison suivante, il l'a fait avec les Apollos de Houston, dans la Central Hockey League. Les Canadiens de Montréal le signe cette année-là, il prend part à 13 matchs. Il sera seulement le 3ème joueur Étatsunien être repêché pour évoluer dans la LNH. Il vient en relève à Rogatien Vachon, en 1968, contre les Seals d'Oakland, pour 26 minutes. Son tout premier départ sera contre Boston, dans laquelle se trouve son grand frère Phil. Il y fera 33 arrêts, le match se termine 2-2 et c'est Phil qui marque les 2 buts contre Tony, qu'il connait trop bien. Gump Worsley et Vachon sont blessés cette fin d'année là. Esposito voit de l'action dans 13 matchs. Esposito brille de sa moyenne de 2,73 buts accordés par match. En séries, il est sur le banc (Vachon revenu), pour tous les matchs de la finale. Que Montréal gagne en 4 contre St-Louis. Son nom est gravé sur la Coupe.

Les Canadiens ne le protègent pas en 1969. Les Black Hawks sautent dessus. Il sera spectaculaire à Chicago. N'hésitant jamais à se tirer au sol et développant ce qui deviendra le style papillon. Non seulement il maintiendra une moyenne de 2,17 buts accordés par match et enregistrant 15 blanchissages. Assez fort pour se mérite le titre de recrue de l'année. Il gagne aussi, cette première saison complète, le trophée Vézina remis au meilleur gardien. Il sera l'un de 8 gardiens gauchers remportant le Vézina, dans l'histoire de la LNH, les autres étant Charlie Gardiner des Black Hawks dans les années 30, Davey Kerr, des Rangers, en 1940, Bill Durnan, des Canadiens, qui était étrangement ambidextre, Gilles Villemure des Rangers, en 1971, Tom Barrasso des Sabres, en 1984, Grant Fhur des Oilers, en 1988, José Théodore des Canadiens, en 2002. Esposito est, dès sa première saison, candidat au trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la LNH. 

Il est seulement le second gardien à porter le #35, après Fern Rivard des North Stars du Minnesota, en 1968. Ce # est désormais presque strictement réservé pour les gardiens, dans chaque club de la LNH. 

Sa première saison complète dans la LNH, avec les Hawks, constitue toujours un record pour un gardien recrue. On le surnomme Tony "O" pour ses 15 blanchissages. Surnom qu'il aura toute sa vie. Dès sa seconde saison, Chicago termine premier, en partie grâce à sa tenue devant le filet, et sa moyenne de 2,27. Les Hawks atteignent la finale et perdent en 7 matchs contre son ancien club, Montréal. La saison suivante est phénoménale, où il obtient une incroyable moyenne de 1,77 buts accordés. Il remporte son second trophée Vézina qu'il partage avec Gary Smith. 

Il sera nommé pour partager la tâche avec Ken Dryden afin de représenter le Canada contre les Soviétiques durant la série du siècle de 1972. Il a la double citoyenneté. Bien qu'il ne garde pas le match décisif, il sera, de Dryden, Tretiak et lui-même, celui qui conserve la meilleure moyenne de la série. Son grand frère sera aussi phénoménal dans la série. Parfait leader. 

Malgré le départ de Bobby Hull dans l'AMH pour les Jets, Chicago termine encore premier, et perd encore en finale contre Montréal, en 6 matchs cette fois. En 1973-1974, il brille encore de tous ses feux, maintenant une moyenne de 2,04, en plus d'obtenir 10 blanchissages. Il gagne son troisième trophée Vézina, le partageant avec Bernard Parent, des Flyers. 

Bien que les Black Hawks sont moins dominants dans les années suivantes, Esposito est une grande star du club, au moins jusqu'en 1980.  Cette année-là, il se classe encore sur la première équipe d'étoile, et enregistre 6 blanchissages. Il se retire en 1984, après 16 saisons dans la LNH, maintenant une fiche de 423 victoires 306 défaites 151 matchs nuls, 76 blanchissages et une moyenne de 2,93 buts accordés par match. 

Son #35 sera retiré le 20 novembre 1988. Il sera très brièvement directeur gérant des Penguins de Pittsburgh, dont le club met fin à une série d'absence en séries, avec une fiche de 40-33-7. La saison suivante il est limogé après 26 matchs. Mais on lui doit le repêchage de Mark Recchi et l'échange amenant Tom Barrasso à Pittsburgh. 

En 1991, quand Phil aide à démarrer le Lightning de Tampa Bay en étant leur premier directeur général, celui-ci engage Tony comme chef du recrutement. Les deux Esposito sont limogés 7 ans plus tard. la rumeur veut que les deux frères aient choisi le nom du club dans une météo pleine d'éclairs. 

Père de deux fils, marié à la même femme toute sa vie, il décède hier, à l'âge de 78 ans, suite à une brève bataille contre le cancer du pancréas.

Black Ark de Chicago

Peu avant le premier match de la finale de la dernière Coupe Stanley opposant Montréal et Tampa Bay, le nabot mental Gary Bettman commentait pour la première fois le scandale entourant les Black Hawks de Chicago en disant sommairement qu'il attendrait la fin de l'enquête avant de re-commenter. 

Brad Aldrich, instructeur video des Black Hawks, dans leur conquête de la Coupe de 2010, aurait commis une série d'inconduites sexuelles impardonnables (elles le sont toutes). L'enquête survient 11 ans après les faits (et la conquête de cette Coupe). Deux joueurs des Black Hawks avaient alors porté des accusations mais ce qui reste bouleversant est le secret connu de l'organisation sur la chose. Pendant 11 ans. L'organisation a été une catastrophe dans la gestion du dossier. 

Les Black Hawks et la Ligue sont présentement tous deux sous enquête et se présente maintenant une opportunité de faire ce qu'on appelle "the greater good". Dans une Ligue où on en mis en place un important comité d'intégration raciales, une Ligue qui accueille son tout premier joueur ouvertement gay, il serait de mise de secouer cet échec passé, de vider toute la chose clairement, et de jeter là où il faudra, les coupables d'indignités. Qui ne sont pas toutes sexuelles. Savoir et se taire, est aussi un crime. 

Bowman

La formation n'a pas limogé Aldrich. Elle lui a permis de changer de poste dans l'équipe. Assez incroyablement, l'a aussi aidé à se trouver un poste dans une équipe collégiale de jeunes de 15-16-17 ans. SACHANT qu'il avait un penchant pour la peau mâle et qu'il agissait selon ses pulsions. En 2013, ce club le mettait à la porte pour inconduites sexuelles et il en était trouvé coupable par la loi. Mais pour ce qu'il avait chez les Black Hawks? On souhaitait voir cela s'étouffer tout seul. 

En ce qui concerne les agressions sexuelles, il y a une manière de bien faire les choses, et j'espère,  j'espère tant, que la Ligue fera les choses correctement pour les victimes et pour prévenir ce type de récidive dans la LNH. La Ligue a souvent prouvé qu'elle ne savait pas bien faire les choses. Toutes les équipes de la Ligue, les 31 autres, doivent être impliquées. Et plus on partagera, mieux la Ligue et ses membres seront mieux protégés. La Ligue a aussi souvent prouvé qu'elle n'arrivait pas à protéger ses joueurs. Se dirige-t-on encore là?

Vous vous rappelez Sheldon Kennedy et Theoren Fleury? Horreurs. C'est le même film qui rejoue. On ne pourra jamais, nulle part, empêcher ce type de choses d'arriver. Mais on peut facilement créer toutes les dispositions pour ne jamais faciliter la chose et surtout, prendre les accusations et les victimes au sérieux. Ce qu'on arrive pas à faire avec les Femmes, en général, en société, ailleurs. 

McDonough

Aldrich a été employé des Hawks de 2008 à 2010. Il est accusé d'avoir sexuellement agressé deux joueurs non identifiés de Chicago pendant la saison, qui l'ont dénoncé, en séries, en route vers leur conquête de la Coupe. Ils l'on rapporté à Paul Vincent, instructeur de finesse de l'équipe, qui lui a avisé le président du club John McDonough et le gérant Stan Bowman, le même gérant en poste présentement. Vincent les as pressé de faire quelque chose sur le sujet. Mais personne n'a rapporté quoi que ce soit à la police. C'est une attitude culturellement terrible du hockey de la LNH. Vincent a promis de tout dire ce qu'il savait en cour. Il prétend savoir comment Chicago à tenter d'étouffer la chose. Il est de ceux qui veulent tout faire pour que la vérité sorte. 

Vincent

Un des deux joueurs, le 7 mai dernier, a poursuivi l'organisation, disant qu'elle n'a rien fait quand on lui a rapporté qu'Aldrich, a présenté un film porno, et non des situations de jeux de hockey, s'est masturbé devant lui sans son consentement, a commencé à lui envoyer des textos sexuellement inappropriés tout en le menaçant de le ruiner financièrement, de le blesser physiquement et mentalement si il n'acceptait pas des relations sexuelles avec lui.  

Ce joueur accuse aussi le club de ne pas avoir mis sur pied quoi que ce soit afin de prévenir ce type de choses dans le futur ou encore de ne rien faire de spécial autour du sujet. Tout ça était un secret bien connu. L'ancien entraineur adjoint John Torchetti a confirmé qu'il y avait eu une rencontre sur le sujet entre Vincent et l'État-Major. Le pyschologue de l'équipe James Gary et la vice-président des opérations hockey, Al MacIsaac étaient de ceux-là. Un joueur (Brent Sopel) de l'édition des Hawks de 2009-2010 a aussi confirmé que pratiquement TOUTE l'équipe était au courant dès la deuxième ronde des séries après l'élimination des Canucks de Vancouver. 

Torchetti

Aldrich a terminé la saison avec le club jusqu'à la parade de la Coupe, puis n'est pas revenu avec le club. Le club justifiant son départ par un laconique "il avait envie de nouvelles victimes nouveaux projets, ailleurs" . En 2014, il commençait une peine de 9 mois de prison, pour ce qu'il avait fait avec l'équipe collégiale, suivi de 5 ans de probation et d'une inscription dans le registre des agresseurs sexuels de l'État du Michigan. Il a 38 an et habiterait toujours, le Michigan. 

7 allegations contre lui sont devant les juges. Il a aussi travaillé pour l'équipe de l'Université Notre Dame, en Indiana, l'équipe de l'Université de Miami, et a été accusé aux deux endroits des mêmes choses. 

Gary

On l'a vu avec Weinstein, Cosby, l'église catholique, Larry Nassar, Jerry Sandusky, il y a des cycles continuels chez ces types d'agresseurs. Il y a doute, mais si personne ne rapporte rien. rien ne se produit, et il abusera sans arrêt, faisant toujours davantage de victimes.

Les Black Hawks n'ont rien rapporté. Sinon une Coupe cette année-là. 

MacIssac

Voilà une rare occasion où il fallait tout rapporter.  

Faire la bonne chose peut sembler facile, mais si on a pas les lignes directrice pour diriger les ébranlées victimes, tout sera toujours tout croche à ce niveau.

Ce bruit qui me bourdonne les oreilles en ce moment est celui des Femmes du monde entier qui disent en choeur:

Welcome to our world.

Réformer la LNH de manière louable. Effacer la culture du mâle dinosaure. Atterrir en 2022.

Trois objectif qui devraient être fixés à court terme par la LNH. 

Les Black Hawks ont promis cette semaine d'être extrêmement transparent dès que l'enquête lève le voile sur toute l'affaire. 

Cette fois, bas les masques.