mercredi 30 octobre 2024

Historique Jess

Dans la tête, mais surtout dans le coeur de Jessica Campbell se loge toujours la petite fille de 10 ans qui marquait tous les buts de son équipe. Qui mangeait du hockey comme son grand frère qu'elle idolâtrait, Josh. Qui, à 18 ans, est devenue une victime de la route, ce qui a endeuillé la famille de 4 enfants, désormais 3, à jamais. 

Dans sa Ssakatchewan natale, tout le monde est loin entre deux fermes. Quand il y a froid intense et grand vent, les glaces sont fermes l'hiver. Et il était impossible de la garder, elle et son frère, hors de la glace extérieure. Même dans les plus grosses tempêtes où il y avait moins de monde sur les patinoires. Elle y passait toutes ses soirées d'hiver. Sa mère avait joué au hockey pour l'Université de la Saskatchewan. Papa aussi a grandi dans les arénas. Son père, son frère et elle, si ils n'étaient pas sur la glace ensemble, se ruaient devant la télé pour écouter le hockey le plus souvent possible. 

La 2e, la plus jeune
Les 4 enfants Campbell joueront au hockey. feu Josh, dans le AAA, à 17 ans, avait en moyenne un point par match avant de trouver la mort. Dion, au Nouveau-Brunswick, à jouer pour leur université avant de faire le saut dans la Ligue Centrale et en Allemagne. Gina, grande soeur de Jessica, a joué comme maman, pour l'Université de Regina. Jess n'avait que 10 ans quand la famille a déménagé à Melville afin de se rapprocher de Josh qui avait recruté par un club de la Ligue Junior Majeure de la Saskatchewan. 

Mais le matin du vendredi précédent le long week-end du congé de l'action de grâce, alors que les trois autres enfants Campbell s'adaptaient à leurs nouvelles écoles depuis à peine un mois, on apprenait la mort de Josh et tombait dans une zone de brouillard indéfinie. Josh était son idole. Son inséparable une fois à la maison. Son entraineur sur la glace et hors glace. Elle et lui était liés non seulement par le sang, mais par la passion du hockey. 

Dans l'équipe novice pour laquelle elle jouait alors, au match suivant, elle fait gagner son équipe 10-2, en marquant tout simplement, les 10 buts...C'est sa manière de rendre hommage à son grand frère. Il insistera pour toujours porter le #8 qu'il portait. Quand elle jouera pour (alors) les plus grands honneurs, au sein de l'équipe canadienne olympique, elle a un tel coup de patin parfait que l'entraineure lui demande de faire les exemples qu'elles enseignent aux autres, car elle a la meilleur agilité pour le faire. Comme rien n'arrive pour rien, elle est choisie pour l'Équipe Canadienne Olympique le 11 octobre 2014, 12e anniversaire de la mort de Josh. 

Elle jouera 4 ans pour l'Université de Cornell dans une équipe de Femmes. Y connaitra une saison de 40 pts en 33 matchs.  

Elle a ensuite joué trois ans pour l'Inferno de Calgary avant de se retirer et de se demander ensuite, "Et maintenant, quoi ?"

Pour tous ceux et celles qui la connaissaient, il était tout à fait normal qu'elle soit encore impliquée dans le hockey et qu'elle soit du personnel d'entraineurs. Elle devient donc entraineuse d'une équipe de fille de l'école secondaire d'Okanagan Valley en Colombie Britannique. Et bien qu'elle y avait du succès, elle ne se sentait pas complètement comblée. Elle sentait que son plein potentiel n'était pas exploité à son meilleur. 

Il n'y avait pas de chemin déjà défriché pour Jessica. Manon Rhéaume s'y était rendue comme joueuse, mais derrière un banc, jamais personne ne s'était rendu dans la grande Ligue. Ayant joué avec les garçons, enfants et adolescentes, elle les comprenait. Les connaissait. Savait composer avec la dynamique. Elle a d'abord quitté pour la Suède où elle y mis sur pieds et dirigé une école de patin. La pandémie est venue bousculer bien des choses. Et bien vite, les bulles sociales imposées la forçait à revenir au Canada, mais elle continuait à y animer des cours de patins. Elle y dirigera des sessions de patins où des joueurs de la LNH et de la AHL et du junior s'y pointent. Parmi eux, Luke Schenn, qui gagnera la Coupe Stanley avec Tampa Bay ,un peu plus loin, en 2020. 

Quand Brent Seabrook des Black Hawks commençait à se remettre sur patins après une importante chirurgie à l'épaule, le nom de Campbell avait tant circulé avantageusement que c'est elle qu'il engage. Tout ce qu'elle entreprend, elle le fait bien. Et on le reconnait. Elle ne se gêne pas pour montrer qu'elle apprend, elle aussi, et en fait apprendre à ces gars qui n'arrivent pas à baisser leur centre de gravité aussi bas et à pousser du patin aussi loin. Sa passion est communicative. Sa féminité favorise la communication et non la fougue colérique. Elle les fait sentir qu'elle est dans les tranchées avec eux. Sa réputation grandit. 

En 2021, elle devient assistante entraineur en Allemagne, auprès de Tom Rowe, ancien entraineur et directeur gérant des Panthers de la Floride. C'est un club de hockey composée de joueuses. Rowe et Campbell seront sélectionnés pour être derrière le banc de l'équipe nationale allemande, aux Olympiques de 2022. L'équipe d'hommes.

C'est là que Dan Bylsma remarque Jessica. L'entraineur de l'année en 2011, et gagnant de la Coupe Stanley à sa toute première saison comme entraineur, avec les Penguins, en 2009, était alors assistant entraineur lui aussi, mais de l'équipe masculine des États-Unis. Il se préparait à devenir le premier entraineur du premier club-école de la nouvelles équipe de la LNH, le Kraken de Seattle: les Firebirds de Coachella Valley, là où tout était une première. 

Bylsma, n'écoutant que son flair, mais aussi conseillé par ses pairs, lui propose d'être son assistante pour le club-école.  Elle sera en charge de l'avantage numérique. Qui sera le 3e meilleur de l'AHL, cette saison là. Une saison où les Firebirds atteignent la finale, mais la perde en 7 matchs face aux Bears d'Hershey. Ces dernier gagnants 3 de leurs 4 matchs, en supplémentaire. Dont le 7e.

La saison dernière, les deux même rivaux se retrouvent en finale et à nouveau, Hershey à le meilleur sur Coachella Valley, gagnant cette fois en 6 matchs, et encore sur un but en supplémentaire.  

Quand on offre à Dan Bylsma le poste d'entraineur du Kraken pour la saison en cours, il n'a pas hésité à vouloir rapatrié sa complice des deux dernières années. 

Jessica Campbell marque l'histoire de la machiste Ligue Nationale de Hockey en devenant la toute première Femme derrière un banc d'un club de la LNH, en tant qu'entraineure. Responsable encore, du jeu de puissance. 

Elle est comme une bouffée d'air frais dans cette ligue si souvent ridicule. Comme elle l'a confirmée encore cette semaine en punissant un joueur attaqué par derrière par un troisième homme, dans une bataille où les 2 autres s'apprêtaient à s'empoigner. Et encore hier où une mise en échec légale suivie d'une empoignade batailleuse ne donne pas un avantage numérique à quiconque.

Aucune calisse de logique.

Jess s'est amusée hier à ridiculiser les Canadiens à domicile avec son club qui offensivement, les as humiliés. 

Bouffée d'air frais, qui derrière le banc, à 5'5, quand son club marque disparait, qui se faisait justement appelée Boof par son grand frère.

Qui en serait tellement, tellement fier.

You go girl!

Tu es le chemin pour toutes les autres. 

mercredi 23 octobre 2024

Précoce État des Forces dans la LNH

O.K. Ce ne sont pas encore 10 matchs. Mais on sait déjà que Kirby Dach est défensivement pénible, que Toronto vivra de tous les espoirs, mais que les séries les éteindrons rapidement, et qu'Artemi Panarin et Evgeny Malkin sont tout simplement brillants. 

Des pires, au meilleurs. En moins de 10 matchs.

Nashville

Les Predz sont sur le point de faire 0-82-0 comme saison. Ils étaient 0-5-0 avant le match d'hier qui était contre Boston, un match où c'était 0-0 au moment de commencer à écrire ceci, mais à la fin d'écrire ceci menaient 4-0 en fin de 3e. On les pensaient améliorés de Stamkos, Skjei et Marchessault. Hier, oui. pas encore avant. 

San Jose

Nouvelle saison, toujours dans la cave. Avec leur fiche de 0-4-2 ils se dirigent encore vers une saison de moins de 20 victoires. Ça devient dur pour les fans qui ont envie de Celebriner. 

Philadelphie

L'unique raison de s'intéresser aux Flyers est Matvei Mitchkov. Le club n'a toujours pas de gardien dominant et a la pire offensive du circuit après 5 matchs. À 1-3-1, Mitchkov a quand même 2b 2p. Trop tôt pour parler Calder, mais recrue intéressante après 5 matchs. 

Columbus

Yegor Chinakov sera une star. Le choix de première ronde de 2020 montrait des signes d'éclosion l'an dernier avec ses 29 pts en 53 matchs, Mais cette saison, dans un club plein de jeunes qui a une fiche de 2-3 en 5 matchs avant celui d'hier, Yegor a 7 pts. Encourageant. Yegor jour déjà 19 minutes par match.

Buffalo

Les Sabres ne marqueront jamais un but en avantage numérique. Ils étaient 0 en 21 avant le match d'hier. Ils en ont aussi accordé 1. Est-ce que sera un jour permis de refuser une punition contre l'adversaire ? Parce que les Sabres sont meilleurs à 5 vs 5. Leur fiche est de 2-4-1 après 7.

Montreal

Ce qui est bien c'est que c'est plein de jeunes et que ça peut étonne. Cole Caufield se dirige vers une quarantaine de buts, peut-être plus. Si la santé suit. Mais c'est le problème de Mtl depuis toujours, les blessés sont archi nombreux. À 2-3-1, (avant hier qu'ils ont perdu) ils ont déjà Laine, Xehaj, Guhle & Slafkovsky sur le carreau. Barron n'a pas fini le match non plus, hier. À la limite des transactions, faudrait au moins 4 départs pour ce club qui ne fera pas encore les séries. 

Anaheim

2-2-1. C'est pas mal. Cutter Gauthier n'est pas le joueur attendu, mais Troy Terry, Ryan Strome et Leo Carlsson sont encore les bougies d'allumage du club. Et Carlsson n'a pas 20 ans. Zegras ne convainc pas encore au centre de la 3e ligne. Leur nouveau gilet ne convainc personne non plus.

Chicago.

Les Hawks auraient dû toujours garder Teuvo Teravainen. C'est un retour pour lui à Chicago après une Coupe Stanley à sa saison recrue avec les Hawks en 2014-2015, et 8 saisons où il a toujours bien fait, en Caroline. En 6 matchs, le club est 2-3-1 avant le match d'hier, il avait 7 pts. C'est autant que Connor Bedard.

Detroit

À 2-3-0, on se demande si ce gros contrat offert à Lucas Raymond était un bonne idée. Il a marqué 31 buts l'an dernier, mais le joueur de 22 ans n'avait pas encore un seul but au moment d'écrire ceci. Détroit déçoit.

Pittsburgh

Evgeny Malkin est le second meilleur marqueur de la LNH au moment de taper ceci. À 38 ans. Il a déjà gagné le Art Ross, remis au meilleur marqueur de la LNH, deux fois. Il a  11 pts en 7 matchs. Pit est 3-4-0. On s'attend à mieux, collectivement. 

Colorado

Surprenant de les voir à 2-4-0 en début de saison. Leurs gardiens sont derniers de la LNH avec un % d'efficacité de .810 dans les arrêts. Ils ont de bons attaquants et de bons défenseurs, le problème est devant le filet. Faudra redresser. Ou bouger ailleurs. Colorado devrait être parmi les 10 meilleurs.

NY Islanders

Peut-être qu'il serait temps pour Lou Lamoriello de prendre sa retraite. Ses décisions deviennent douteuses. Interdiction de barbes, sinon le contraire, en séries, ça peut encore passer, mais interdiction d'avoir les cheveux longs, c'est du control freak. Lou a accordé des contrats à long terme tout l'été. Et Patrick E. Roy, entraineur, ça ne me convaincra jamais. 2-1-2.

Los Angeles

Les Kings étaient béni il y a 10 ans avec la stabilité du solide gardien Jonathan Quick. Mais jamais plus la stabilité n'y est revenue. On a même trois gardiens en ce moment, Darcy Kuemper, David Rittich et Phoenix Copley. 3-1-2, pas complètement rassurants. 

Edmonton.

On entre dans les 10 du milieu. À 2-4-0, ils sont décevants. Un lendemain de veille quand tu a été champion de la Coupe, ça se comprend et c'est même accepté. Mais quand tu as perdu, il faut sentir la hargne du "jamais plus" et "Nous ferons mieux, nous y étions presque". C'est ce qui a fait gagner les Panthers l'an dernier. Ça ne se passe pas encore avec les Oilers.

Ottawa

Ça pourrait être l'année cendrillon des Sens. Leur avantage numérique est magique. Celui-ci était à 18% l'an dernier et avant le match d'hier il était 8 en 21. Donc à 38%. Un des meilleurs de la Ligue. Josh Norris joue comme on le souhaitait. Et reste en santé. Ça regarde bien pour ceux qui ont enfin un des meilleurs gardiens de la LNH. Ils sont 3-2-0. Ont battu TB et Tor. 

Caroline

Il semble que le défenseur Shayne Gostisbehere soit le meilleur buteur de la formation. Il a 3 buts en 4 matchs, avant le match d'hier (tout sera écrit avant les matchs d'hier, je ne l'écris plus, les 32 clubs jouaient) et seuls 2 autres joueurs ont 2 buts. Jack Roslovic et Jackson Blake. Mais ils n'avaient que 4 matchs de joués. Avec une fiche de 2-2.

Vancouver

Dans les 5 premiers matchs, l'inquiétude se trouve chez Elias Pettersson qui n'a que 2 passes. Les Canucks ont une fiche de 2-1-2 et ce sont Brock Boeser, Connor Garland, Quinn Hughes et Jake DeBrusk qui mènent l'offensive. Avec presqu'autant de points que de matchs. Pettersson a quand même signé 3 saisons de suite de plus de 30 buts. 

Seattle

Nouvellement capitainiser Jordan Eberle a 5 buts en 6 matchs dans ce club qui a une fiche de 4-2-0 dans ses 6 premiers matchs. Son % de réussite dans les buts sur ses lancers est de 55,6 %. Jordan est en feu. Shane Wright a 2 pts. (Slafkovsky 6, Cooley 6, Nemec joue 20:50 par match au NJ shut up Shane)

Washington

Tom Wilson est le nouveau Ovechkin. Il a 5 buts en 4 matchs. Was est 3-1-0. Il reste à Tom Wilson 78 matchs pour en marquer 20 autres et battre son record personnel de 24. Ovy veut en marquer plus, lui qui n'en a qu'un, mais la saison est si jeune. On fera peut-être très bien cette année, à Washington.

St-Louis

Le gardien Joel Hofer fait questionner la pertinence de continuer de payer grassement Jordan Binnington. Malgré l'excellente saison de Binnington l'an dernier, on pourrait choisir de le laisser partir alors que sa valeur est à son plus haut. Comme à Philadelphie, genre. Le club est 4-2-0 et c'est Hofer qui a les 4 victoires.

Boston

 Jeremy Swayman a commencé un peu rouillé parce que, question contrat, il préférait bouder. Mais là, il a son contrat. Bos est 3-2-1. Mais en 4 présences, Swayman ne convainc pas là où Pastrnak, Marchand. McAvoy continuent de faire fort bien. 8 ans sera peut-être trop longtemps pour celui qui n'avait jamais prouvé être clair #1. 

Minnesota

Personne ne pense trop souvent au Wild. On s'étonne de les voir ne pas avoir perdu encore, en 5 matchs, en temps régulier. Leur fiche est de 4-0-2. Kiril Kaprizov a 10 pts en 6 matchs. Min n'a pas tiré de l'arrière pendant plus 300 minutes depuis le début de la saison. Bravo.

On entre dans le précoce top ten de la LNH.

Calgary

Qui ? Les Flames ? Hein ? 4-0-1. Ils sont premiers de la division Pacifique et Jonathan Huberdeau a retrouvé sa touche magique avec ses 3 buts 3 passes. Calgary ravit.

Vegas

Les Golden Knights sont 6e de la ligue pour les buts par match avec une moyenne de 3,83 buts. Mais les stars ne sont pas celles attendues. Barbashev, Howden ou Olofsson sont les fers de lance alors qu'on attend Eichel, Stone et Pietrangelo. Veg est 3-2-1. 

Utah

Le club sans nom épate. Ils sont plates, mais bons. Ils ont une fiche de 4-1-1. Pourraient finir, à ce (précoce) rythme, 3e de leur division (la Pacifique) Leur début de saison fait du bien aux néo-fans de l'endroit. 

Toronto

Ils sont 3-2-0. Auston Matthews n'a pas le rythme du prochain gagnant du trophée Rocket Richard remis au meilleur buteur de la saison, Il a gagné ce trophée 3 fois dans les 4 dernières années. Il est sur un (précoce) rythme de 33. Que Toronto savoure sa saison. Parce que l'après...

Floride

Sam Reinhart a marqué un impressionnant 57 buts l'an dernier. Pourrait-il en marquer cette saison 60 ? Son club est 4-3-1 et Reinhart a 12 pts, donc 5 buts. Ce qui est autant de buts que Sam Bennett. Les derniers champions de la Coupe Stanley se comportent encore de la sorte. 

New Jersey

Les Devils du spectaculaire Jack Hughes sont 5-3-1. Bien que Jakob Markstrom eût été l'acquisition remarquée cette été, c'est Jake Allen qui restait le gardien de but invaincu avant le match d'hier. Mais son taux d'efficacité est tombé sous la barre de ,900 avec la match d'hier. Luke Hughes, blessé, n'a pas joué encore, mais le club ne sera que meilleur avec lui. 

Tampa Bay

Nikita Kucherov est le meilleur marqueur de la LNH au moment d'écrire ceci. Le club n'est que 3-2-1 mais on connait toute la profondeur des Bolts. Kuch a marqué 7 fois dans ses 4 premiers matchs. Ce serait un rythme autour de 135 buts en fin de saison. Batterait-il le record de 92 de Wayne Gretzky en 1982 ? C'est Point ici, à droite Kuch is a ugly person.

TOP 3

NY Rangers

Encore hier, à Montréal, sous les yeux des anciens d'une dynastie qui les avaient battus en 5 matchs en finale en 1979, NY a humilié de son talent les Canadiens devant leurs partisans. Ils sont 5-0-1 et ont le meilleur gardien de la LNH en Igor Shesterkin, un des meilleurs défenseurs en Adam Fox et aussi le premier marqueur de la LNH, avec 12 pts, mais moins de buts que Kucherov, Artemi Panarin. Sérieux prétendants à la Coupe.

Winnipeg

Lui aussi c'est le meilleur gardien de la LNH, du côté Ouest. Connor Helleybuck. Les Jets sont invaincus en 5 matchs cette saison au moment d'écrire ceci. Une saison projetée de 82-0-0 ! C'est la première fois de leur histoire qu'ils débutent la saison avec 5 gains consécutifs. Jets première mouture, Thrashers d'Atlanta ou encore Jets seconde présentation. Win est sérieux sur les 3 premières lettres du nom de sa ville.

Dallas.

Oulàlà. Jake Oettinger attendait l'issu des négociations du contrat de Swayman à Boston afin de signer le sien. Ce qui est maintenant fait. Dal est 5-2-0. Il n'avait alloué que 6 buts en 128 lancers avant hier soir, pour un % d'arrêt de .953. Casey DeSmith fait aussi très très bien avec ses 3 buts sur 51 lancers en 2 présences, et un taux d'efficacité de .941. Son premier match en tant que Star a même été un blanchissage. Dal est un très sérieux candidats à une très longue saison.

 Mais il est encore si tôt. On est à l'aube du jour 2024-2025.   


mercredi 16 octobre 2024

Moche Localisation

En raison de leur position géographique, plusieurs villes ayant des équipes de la LNH sont défavorisées. 

Les Oilers, les Panthers, l'Avalanche ont des horaires de voyages encourageant une certaines fatigue.

Mais ces équipes sont-elles si défavorisées si deux d'entre elles se rendent jusqu'à la finale de la dernière Coupe Stanley ?

Non, les vraies défavorisées, sont celles qui géographiquement sont placées dans une certaine division. Parce que, géographiquement, c'est plus favorable à tous, dans cette division. 

La Division Atlantique est particulièrement intéressante à ce niveau. Les joueurs autonomes, les joueurs demandant à être échangés, ne sont pas tous intéressés à joindre autre club que Toronto, Boston, Floride ou Tampa Bay si ils veulent souvent signer leurs noms sur la Coupe dans les 2-3 prochaines années. Le niveau d'urgence n'est pas le même pour tout le monde, mais pour Montréal, Buffalo, Detroit et Ottawa, il est certain que plusieurs joueurs leurs tourneront le dos car ils savent que la Coupe Stanley, voire, même les séries, ne sont pas facilement (ou rapidement) à leur portée.

Les 4 clubs, Buffalo, Detroit, Montréal et Ottawa, ne font que s'améliorer depuis 4 ans. Ils ont tous un important bassin de jeunes joueurs assez formidables qui sont un peu la colonne vertébrale d'un avenir heureux pour chaque club. Et pourtant, à moins de surprendre continuellement d'ici mars prochain, aucun de ces clubs ascensionnels, ne devraient faire les prochaines séries. Si tel est le cas, bravo. Mais dans les 4 cas. on construit, petit à petit. Et surtout, on joue plus souvent contre Boston, Toronto et les deux Florides qui, normalement, devraient les battre plus souvent qu'ils ne perdront. 

Buffalo, Detroit, Montréal et Ottawa seront des clubs très intéressants à suivre pour leurs fans cette saison, mais peut-être frustrantes d'ici à ce que le portrait des séries se dessine. 

À Buffalo, les Sabres ont le club le plus jeune de la LNH, avec un moyenne d'âge de 25 ans et 1 mois. On a toutefois le second plus grand club, en taille, deuxième derrière Boston (dont aucun des 7 défenseur ne fait moins de 6'1). Jason Zucker est l'unique joueur de plus de 30 ans (32) à avoir joué cette saison pour le club. Les Sabres ont le 7e club le plus pesant de la LNH. Mais avec John Peterka, Mathias Samuelsson, Peyton Krebs, Henri Jokiharju, Owen Power, Ryan Mcleod, Bowen Byram, leur capitaine Rasmus Dahlin, Jack Quinn, le gardien Devon Levi, Zach Benson, Jiri Kulich et Dylan Cozens ont tous moins de 25 ans. Benson est même adolescent, à 19. On ne peut qu'y lire espoir. 

À Montréal, c'est tout aussi surexcitant. Les Canadiens sont le second club, derrière Buffalo, le plus jeune de la LNH. À 26 ans et 3 mois de moyenne d'âge. On est le 4e club le plus petit. 6 joueurs ne font pas 6 pieds. Mais les deux premiers marqueurs actuels sont parmi ceux-ci. Caufield et Hutson. 10 joueurs ont moins de 25 ans: Hutson, Slafkofsky, Kapanen, Guhle, Heineman, Barron, Caufield, Newhook, Xehaj. le capitaine Nick Suzuki et le gardien Cayden Primeau ont tous deux 25 ans. Dans le club école, il faut avoir vu le premier match de la saison où le défenseur Logan Mailloux, 21 ans, a marqué 2 buts (et des beaux) et obtenu deux mentions d'aide dans la victoire de 5-2 du Rocket de Laval. Adam Engstrom n'a que 20 ans et est très près de la LNH. Sera surement quelques fois dans le grand club cette saison. Luke Tuch. Sean Farrell & Jared Davidson ont 22 ans, Owen Beck et Filip Mesar en ont 20. Le gardien Jacob Fowler n'a que 19 ans et vient de cumuler deux saisons de moyenne de buts accordés de 2,28 et 2,14. En plus d'enregistrer des % d'arrêts de .921 et .926.

À Détroit, 7 joueurs ont 25 ans ou moins. Simon Edvinsson, Lucas Raymond, Moritz Seider. Albert Johansson, Joe Veleno, Jonatan Bergrren et Micheal Rasmussen. Steve Yzerman a fait le la dynastie actuel du Lightning avant que Julien Brisebois n'y mette aussi du sien. Avec lui, en fait. Il promet de faire la même chose avec le club pour lequel il a joué les 22 saisons de sa brillante carrière, soulevé trois fois la Coupe Stanley comme capitaine, gagné le trophée Lester B. Pearson en 1988-1989, le Conn Smythe, en 1997-1998, le Frank J.Selke, en 1999-2000 et le Bill Masterton en 2002-2003. L'homme de 1755 points en saison régulière a les ailes rouges tatouées au coeur. Et il ne recherche que le meilleur. Il est arrivé à Detroit, dans un club moribond, comme joueur, en 1986 et a été joueur important à faire participer aux séries les Wings 20 fois en 22 ans. Il a le sens de la dynastie Steevie. 

Finalement, à Ottawa, l'histoire est plus lourde. Et difficile. En 2017, les Sénateurs atteignaient le carré d'As et étaient à un but en période supplémentaire d'atteindre la finale. Ça prendra deux périodes supplémentaires et un Chris Kunitz important sur les 3 buts pour éliminer l'équipe à Erik Karlsson et Bobby Ryan. Depuis 7 ans, Ottawa n'a pas joué un seul match des séries éliminatoires. On a eu le temps d'haïr l'aréna, le proprio, les gérants qui dépouillaient l'équipe de ses talents. On est entré en claire reconstruction. Et on a donc toute un flopée de jeunes talents qui font les Sénateurs, le 10e club le plus jeune des 32 actifs dans la LNH. Ils sont aussi les 8e plus grands. Mais le 9e moins pesants de la LNH. 8 joueurs ont 25 ans et moins. Tim Stutzle est le plus jeune, mais probablement le meilleur. Jake Sanderson aussi. Ridly Greig, Tyler Kleven, aussi. Shane Pinto & Mads Sogaard ont 23 ans. Leur capitaine Brady Tkachuk en a 24. Josh Norris, 25. Ce dernier doit jouer plus de 66 matchs, sa plus longue saison, en 6 ans, et il avait alors marqué pas moins de 35 fois. On le veut longtemps et meilleur cette saison. Il commence bien avec 4 pts en 3 matchs, au moment d'écrire ceci. Avec Linus Ullmark devant le filet, ils ont désormais un gardien qui peut voler un match à lui seul comme le faisait Carey Price. Ott veut voir grand.

Mais voilà, samedi dernier, ils étaient battus par Montréal par un écart de 3 buts. Et gagnaient ensuite 8-7, mais 8-7, oui c'est de l'offensive, mais c'est accordé aussi 7 buts. 

Faudra faire mieux. 

Pour ces 4 clubs, toute la saison, faudra toujours surprendre l'adversaire qui vous prendra pour acquis.

Surtout entre eux. Surtout contre TB, Flo, Tor ou Bos.  

La division Atlantique l'ordonne si dans les séries, on veut avoir du fun.