mercredi 26 août 2020

Deuxième Ronde Des Séries Éliminatoires 2020

 

Hal Laycoe-Maurice Richard, Bobby Clarke-Valeri Kharlamov, Stevens- Karya, Kreider-Price, Chara-Pacioretty, et combien d'autres encore, il faudra accepter que le moment déterminant d'une série au hockey est trop souvent le moment où on se débarrasse d'un élément clé de l'équipe adverse en le blessant. 

Boston a d'abord éliminé Svenchnikov avant d'éliminer la Caroline. Vancouver s'est débarrassé de Tarasenko avant d'éliminer les champions de la dernière Coupe Stanley. Philadelphie a défoncé la gueule à Gallagher pour éliminer un club qui a été meilleur qu'eux lors de 4 des 6 matchs. Backstrom a joué sur une seule jambe avant que Washington ne tombe aux mains des Islanders. Quand Matthew Tkachuk a été blessé à son tour, Dallas a mis la main sur le reste de la série, puisqu'ils en avaient écarté le coeur. 

C'est une stratégie qui n'est pas nouvelle. J'ai lu la bio de Chris Chelios et c'est écrit noir sur blanc comme une stratégie tout à fait normale. 

"When Hullie (Brett Hull) was in St-Louis, I tried tu hurt him repeatedly during the playoffs. I would leave him alone in the regular season, but I made several attempts to break his wrist or hand in the playoffs. He always assumed that I was acting on Mike Keenan's order; the reality is that's just how I played once the playoff started"

Vous croyez qu'il est seul à penser ainsi? Depuis la nuit des temps? On s'est au moins passé le mot.

Dès dimanche commençait la deuxième ronde officielle des séries. De chaque côté des conférences, la logique a été respectée à un club près. 

Trois des 4 meilleurs clubs de la saison régulière ont passé au second tour. Vegas, Dallas et Colorado dans l'Ouest. Boston. Tampa Bay et Philadelphie dans l'Est. Les stupéfiants et brillants jeunes Canucks de Vancouver ont surpris les champions de la Coupe Stanley en éliminant les Blues. Les tout aussi épatants Islanders de New York ont déjoué les Capitals de Washington en les éliminant aussi. Dans les deux cas, ce n'était pas complètement prévu dans les livres de pronostics. 

Ni Vancouver, ni les Islanders ne se qualifiaient pour les séries le jour où le calendrier de la saison régulière s'arrêtait.

Plus que 8 clubs maintenant.

Les Goldens Knights de Vegas vs les Canucks de Vancouver. 

Les 2 clubs ne se sont pas du tout affronté cette saison. Mais historiquement, Vegas a une fiche de 8-2 dans les 10 seuls matchs joués contre les Canucks, à vie. On fait une grosse histoire autour de Marc-André Fleury tassé au profit de Robin Lehner, mais Fleury a vraiment trop de classe pour nourrir la bête médiatique. Quand Pittsburgh a gagné sa troisième Coupe, Marc-André regardait ça du banc, comme meilleur appui moral à Matt Murray. Il en a vu d'autres. 

Et il sait que tout peut changer tellement vite. Avec une fiche à vie de 8-2 en faveur de Vegas, vous croyez qu'il ne sera pas devant le filet si les Canucks prennent une avance trop inconfortable dans la série, que Lehner ait bien gardé les buts ou non? Lehner est un agent libre à la fin de la saison. Fleury y sera encore. Aussi bien tirer le meilleur tout de suite de celui qui garde très bien les buts en ce moment et fait gagner. Pas que Fleury ne le fasse pas. Mais au final, si on gagne avec Lehner, continuons avec Lehner. Y accorder trop d'importance c'est mettre toute la pression sur le gardien. C'est pas lui qui fera les buts gagnants. Vegas a roulé sur les jeunes pousses des Canucks dans le premier match le gagnant facilement 5-0 avec 5 marqueurs différents. Lehner, enregistrant le blanc comme un grand. Où était le brio de Nick Cousins de Vegas quand celui-ci évoluait pour Montréal? Pettersson, Horvat et Toffoli ont pris les choses en main dans le second match et la série est égale 1-1.

Vegas et Vancouver sont dans la même situation avec leurs gardiens. Aucun souci. Si l'un craque, l'autre peut briller en relève. Fleury d'un bord et Thatcher Demko n'attends que sa chance de l'autre. On est cendrillon ou on ne l'est pas et les Canucks le sont complètement avec leur flamboyante jeunesse. Mais Vegas est 100 fois plus physique que l'était les Blues. Vancouver se fera brasser. Tyler Myers est blessé pour Vancouver, mais Pettersson, Horvat, Miller, Quinn Hughes, ont tous plus de pts que les deux meilleurs marqueurs des GK, Mark Stone et Reilly Smith. Mais justement, Vegas a peut-être plus d'équilibre et de profondeur. Avec des Pacioretty, Tuch, Roy (4 pts en 8 matchs avant dimanche)Cousins (même chose), Stastny, les marqueurs peuvent venir de partout. Ma prédiction Vegas. Mon coeur sera toutefois avec les Canucks.

Les Stars de Dallas vs L'Avalanche du Colorado.

Colorado avait battu les Stars 4-0 dans leur match de tournoi de qualification. Mais Dallas avait gagné ses 4 matchs de la saison régulière contre les Av's. Et ils ont brillamment commencé la série ne tirant jamais de l'arrière en gagnant 5-3. L'Avalanche avait totalement dominé les Coyotes dans leur série. Le pauvre Darcy Kuemper avait eu besoin de faire 49 arrêts pour gagner le seul match que les Coyotes ont gagné contre le Colorado dans la série de première ronde. Et les deux derniers matchs ont été soldés, au final par 14-2 en faveur de l'Avalanche. Cette fois, par contre, ils ont de la vraie rivalité. Ben Bishop n'est toujours pas revenu, mais Khudobin fait très bien le travail pour Dallas. Que ce soit de nouveaux noms comme Gurianov qui fassent la différence ou des vétérans comme Radulov ou Benn, les Stars ont le vent dans les voiles. Et défensivement, ils sont aussi très forts. Maintenant que Grubauer, Johnson et Clavert sont fragilisés ou tout simplement hors de combat, tout est possible pour Dallas. Je mise sur le Colorado quand même. Mais c'est Dallas qui domine, menant 2-0. 

Les Flyers de Philadelphie vs les Islanders de New York.

Y aura très peu de buts dans cette série. Ce sera la série de soccer. Ni les Flyers, ni les Islanders ne sont passé par le Carré d'As depuis dix ans, donc un de ces deux clubs marquera son époque pour sa région de manière impressionnante en 2020. Philadelphie reste la favorite, mais de tous les clubs qui ont passé en deuxième ronde, les Flyers ont probablement été les plus faibles. Le meilleur club depuis janvier de la LNH semblait en proie à une fatigue qui avait fait d'eux, justement le meilleur club de la LNH depuis janvier. Vigneault connait le chemin de la finale pour l'avoir fait 2 fois, mais jamais dans une cause victorieuse. Et jamais avec les Flyers.Trotz s'est aussi rendu. Une seule fois. Mais l'a gagnée la Coupe. Pas avec les Islanders. Ceux-ci sont de plus en plus forts, plus le match avance. Si ils ont une avance, ils la maintiennent. Si ils tirent de l'arrière, ils sont extraordinairement menaçants jusqu'à la toute fin. 75% des matchs où ils ont marqué en premier cette année, ils l'ont gagné. Dans les troisièmes périodes, avant dimanche, ils ont dominé leurs adversaires 11-4. Semyon Varlamov a une défensive remarquable devant lui, n'ayant pas eu à faire face à plus de 29 lancers jusqu'à maintenant. Ce qui lui a donné une moyenne de 1,67 buts par match et un % d'arrêts de .934. Philadelphie aura besoin des réveils offensifs de Claude Giroux, Travis Konecny, Kevin Hayes, Sean Couturier et James Van Riemsdyk, tous auteurs respectivement de 21, 24, 23, 22 et 19 buts en saison régulière et qui,  collectivement en ont encore 0, cette année, en séries. Mais vous savez quoi? j'envisage une autre surprise de la part des Islanders. Qui élimineront les Flyers. À moins qu'ils ne blessent volontairement Matthew Barzal. J'ai l'impresssion que ça devrait être leur philosophie pour la série à venir NYI les a bien baisés dans le premier match , 4-0.  

Le Lightning de Tampa Bay vs les Bruins de Boston.

Tampa Bay devait d'abord exorciser des démons en rejouant contre ceux qui les avaient humilié l'an dernier en 4 courts matchs. Effort réussi et salué. Avec une brillante contribution de la troisième ligne. Goodrow, Gourde et Coleman ont été formidables dans la série précédente et les trios de Killhorn, Cirelli, Johnson, ainsi que celui de Point, Palat et Kucherov n'ont pas à prouver qu'ils sont formidables, ils le sont, tout simplement. Oui, il manque un nom important: le capitaine Steve Stamkos. Ils ont réussi de brillantes choses sans Stamkos. Mais Boston a fait de même sans Rask ou Pastrnak. Le premier n'y sera plus. Le second, a joué le dernier match, mais son cas est toujours réévalué au jour le jour. Il joue probablement blessé. Boston peut aussi compter sur une lumineuse profondeur. Devant le filet, Halak peut faire le travail. Ce sera une série enlevante. Intense. Mordante. C'est étrangement une série mettant aux prises les positions 1 et 2 au classement final de la saison écourtée. Donc presqu'une finale avant la finale. Le club qui sort gagnant de cette série, peut gagner la Coupe, sans surprises. Mais on pourrait dire ça de tout le monde.  Tampa a gagné 3 des 4 matchs contre Boston cette saison. Ma prédiction, Tampa Bay. Le dernier match de la saison régulière entre Tampa Bay et Boston, en mars avait donné droit à du méchant. Ce fût viril lundi et c'est Boston qui a gagné le premier match. Mais Tampa a raflé le second, hier. En surtemps. Ce sera long et intense. Ce sont les deux meilleures équipes de la Ligue.

Quel sera le moment clé de chaque série? 

Devrons nous consulter la liste des blessés pour répondre à la question?


mercredi 19 août 2020

Dale Hawerchuk (1963-2020)

 

Dale était un jeune prodige. Dès ses 2 ans, il avait des patins aux pieds. Pee-wee (11-12 ans) il joue au Tournoi International Pee-Wee du Carnaval de Québec. Son club atteindra la finale. Dans une victoire de 8-1, il marque les 8 buts. 

À 15 ans, le club de son lieu de naissance,Oshawa, les Generals de la OHJL, lui offrent une chance de faire le club junior. Il n'y arrive pas. Oshawa se fait damer le pion par les Royals de Cornwall de la concurrente Ligue Junior Majeure du Québec qui le repêche l'année suivante. Fait rarissime, un ontarien dans la LHJMQ. Il sera recrue de l'année avec ses 103 pts. Et les Royals gagnent la Coupe Memorial. L'année suivante, ce seront 81 buts qu'il marquera et 183 pts qu'il totalisera. Les Royals gagneront une seconde Coupe Memorial consécutive et Dale sera nommé joueur le plus utile du tournoi. 

Les terribles Jets de Winnipeg, avec leurs 9 maigres victoires la saison précédente, terminent dernier de la LNH et sélectionnent donc en premier. Hawerchuk, bien entendu. Depuis un an, son nom est partout. J'ai 9 ans. Je suis largement investi dans le hockey ayant moi-même gagné mon unique championnat des marqueurs, atome, 62 buts, 47 passes, 109 pts. Son #10, et son talent, sera inconsciemment des raisons qui me feront aimer ce numéro toute ma vie. 

Avec Hawerchuk chez les Jets, le club obtient 48 pts de plus que la saison d'avant. À l'époque, c'est la plus grosse amélioration d'un club d'une saison à l'autre (battu depuis). Hawerchuk devient le plus jeune joueur à obtenir 100 pts (103) dans la LNH, et sera la recrue de l'année en 1982. Sidney Crosby bat son record par quelques mois et 3 pts de plus en 2006. Il sera du match des étoiles dès sa première saison et à sa seconde obtient 91 pts avant de connaître 5 saisons de suite de plus de 100 pts, dont celle de 1984-1985, sa meilleure, avec 53 buts et 130 pts. Mais Hawerchuk joue dans la division qui contient aussi les Oilers de Wayne, Mark et Jari, et les Flames de Calgary qui seront aussi dominants dans la seconde partie des années 80. Les Jets feront les séries 8 fois sur les 9 ans qu'il jouera pour eux mais ne se rendent jamais loin. Croisant toujours Edmonton ou Calgary. 

Hawerchuk a le tempérament d'un Joe Sakic. Parle peu, capitaine leader par l'exemple, il reste discret hors glace. Même dans la ville tranquille de Winnipeg, il choisit de vivre en campagne sur une ferme, plus tranquille encore. Au milieu des années 80, on sonde les directeurs gérants de la LNH, et on leur demande avec quel joueur aimeraient ils partir une nouvelle concession. Les trois premiers noms les plus revenus seront Wayne Gretzky, Paul Coffey et Dale Hawerchuk.

En 1987, il gagne une mise au jeu importante, obtient une mention d'aide sur le but gagnant, et est choisi le joueur du match pour le Canada qui bat les Russes 6-5 sur un but tardif de Mario Lemieux. Il brillera toujours représentant le Canada. 

Après une saison de 81 pts en 79 matchs, les Jets choisissent de l'échanger durant l'été de 1990. Aux Sabres, avec leur premier choix (qui sera Brad May), en retour de Phil Housley, Scott Arniel, Jeff Parker, le premier choix des Jets qui deviendra Keith Tkachuk. Il connait des saisons de 89 pts, 98, 96 et 86 avant de se blesser et de ne jouer que 23 matchs, blessé, 1995, où il obtient tout de même 16 pts. 

Joueur autonome après la saison lockoutée de 1994-1995, il signe avec les Blues. Il obtient 41 pts en 66 matchs avant que St-Louis ne l'échange aux Flyers en retour de Craig MacTavish le 15 mars 1996. Il fera 20 pts dans les 16 derniers matchs de la saison, comme Flyers, et en rajoutera 12 autres en autant de matchs en séries éliminatoires. À sa seconde saison comme Flyers, il obtient 34 pts en 51 matchs, lourdement blessé à la hanche. Il joue blessé les 17 matchs des séries menant Philadelphie en finale contre Detroit. Ce sera la seule fois qu'il évolue pour un club qui fait plus d'une ronde de séries. Mais sa hanche est intolérable. Il est forcé de prendre sa retraite à 34 ans, en 1997, laissant derrière des chiffres impressionnants de 1409 pts, en 1188 matchs, 518 buts et 891 mentions d'aide. En séries, il obtiendra 99 pts en 97 matchs. En 16 ans dans la LNH.

J'ai adoré ce joueur au point d'être légèrement bouleversé apprenant son décès hier. Il est au 18ème rang des meilleurs marqueurs à vie de la LNH. Les Coyotes de Phoenix, successeurs alors des Jets, en 2006, retire son #10 à jamais de leur rang. Même si il n'a jamais porté l'uniforme des Coyotes. 

Il sera entraîneur chef des Colts de Barrie dans la OHL, entraînant son club dans les séries pendant 6 des 8 saison où il y est entraîneur. Atteignant la finale Lors de la saison 2018-2019, il apprend qu'un cancer de l'estomac le ronge, il doit se retirer du monde du hockey, et se concentrer sur sa santé.    

Un groupe de musique Québécois est baptisé de son nom, un de ses morceaux introductif aussi

Hawerchuk, et mon respect pour lui y trouve source, était qualifié de superstar la moins diva qui soit. Jamais il ne plaignait de quoi que ce soit. À Winnipeg, il est considéré comme une royauté.

Il était solidement gravé dans mon coeur aussi. J'avoue avoir pleuré hier. 

 Merci Dale. 57 ans, c'était trop jeune pour partir.

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Ça va mal pour les clubs que j'affectionne. 

Le Lightning, que je n'aime pas, pourrait éliminer Columbus dès ce midi.

Montréal pensait avoir un joueur offensif en Jonathan Drouin.

Les Flames doivent maintenant gagner deux matchs.

Vancouver est nez à nez avec St-Louis à 2-2, mais ce sont les Blues qui ont gagné le dernier match avec Jake Allen devant le filet, cette fois, et le vent souffle dans leurs voiles. 

 Et Boston pourrait éliminer la Caroline passé 16heures. 

Parlons justement, Boston. Boston Brats.

Rarement un club m'aura autant divisé. 

J'adore: leur coach, Patrice Bergeron, David Krejci, David Pastrnak, Brandon Carlo, Charles MacAvoy, Charlie Coyle, Jake DeBrusk, Chris Wagner, Jeremy Lauzon, Jaroslav Halak et leur gilet. 

Je méprise souverainement, mais vraiment très fort, Zdeno Chara, Cam Neely, Torey Krug, Brad Marchand et Tukka Rask.  

Brad Marchand à lui seul est une pure dychotomie interne pour l'amateur de hockey en moi. Il peut être d'un immense talent. Mais même si il était dans mon club préféré, je ne pourrais pas l'aimer pleinement. Il a un adn de pure vermine. Si il souffre, je jouis un peu. Pas mal même. J'ai le mot karma qui me pousse en bouche. 

Cam Neely n'a jamais rien gagné de sa vie. C'était un joueur brutal, qui continue d'offrir ses conseils de brutes au club. Il est fier quand ses goons frappent et se battent avec des joueurs qui ne se battent jamais. Il puise beaucoup de fierté dans ce qui se fait de plus laid au hockey. 

Torey Krug est une punaise. Il joue la carte du dur, et brille d'arrogance par moments, mais c'est comme si une mouche venait menacer un mammouth. Tel une mouche, j'étemperais son âme dans une baie vitrée.

Tukka Rask est tout juste incapable de gagner au bon moment. Et il ne connaît pas les règlements de la LNH et s'énerve en idiot dans l'ignorance. Il a quand même pris une décision courageuse cette semaine qui me le rend plus digne. 

Mais le gros de ma haine pour Boston tourne autour du #33, le grand idiot de Zdeno Chara. Un criminel qui a été préservé d'un crime public, puni comme telle le soir du match de 17 minutes de punitions sur le même jeu, jeu qui a été révisé par des tricheurs, et qui a même été accessoire à la Coupe Stanley favorisée aux Bruins. La Ugly Cup. 

"I Am such a doofus!"
Chara est une ordure. Un désaxé. Un intarissable intimidateur. Encore cette année, contre la Caroline, il s'est débarrassé du meilleur joueur des Hurricanes, d'une habile jambette. À 6'9, on a des chances que d'autres n'ont pas. Lui, en plus est appuyé par le plus stupide des commentateurs de hockey de la LNH.

Jack Edwards est aussi une ordure. Un non-professionnel fan déguisé en commentateur sportif. Il est normal qu'un commentateur local soit plus enclin à aimer/célébrer le club auquel il est affilié mais Edwards est littéralement aveuglé par ses Bruins. Ils les aiment sales, mais reste incapable de les voir ainsi. Les joueurs des Bruins ne seront jamais coupables de rien. Quand l'ignoble Chara a cassé la cheville de Svenchnikov, Edwards a trouvé le moyen de penser que Svenchnikov avait couru après. Simplement le suggérer, ce qu'il avait aussi fait en se moquant d'une blessure à Roman Polak, relève de l'immaturité crasse. La Caroline lui a rappelé d'être un adulte

"May I rough you up dirty Phil?"
Pour ses 6 ahuris il m'est impossible de complètement aimer Boston.

Peu importe qui gagne la Coupe de cette année, Boston doit ne pas s'y trouver. 

Pour l'amour du hockey.  


mercredi 12 août 2020

Première Ronde des séries de la Covid Stanley 2020

Maintenant que tout ça est vrai, fans de hockey, n'est-ce pas excitant?

La première vraie ronde des séries éliminatoires de l'étrange conquête de la Coupe Stanley 2020 a débuté hier soir. Voici qui est aux prises avec qui.

Les Flyers de Philadelphie vs Les Canadiens de Montréal à partir de ce soir, 20h.
Philadelphie a absolument dominé la tournoi de qualification gagnant non seulement tous ses matchs, mais ne tirant même jamais de l'arrière,une seule fois. Alain Vigneault connait la Finale, l'ayant atteinte deux fois, avec les Cancuks en 2011 et les Rangers trois ans plus tard, dans des causes perdantes. Chaque fois,il s'y est rendu avec de la grandes perfomances de ses gardiens de buts, Luongo et Lundqvist. Il peut compter sur la même chose en Carter Hart. Qui peut même rappeler Carey Price a bien des niveaux.
Montréal, pour sa part, s'est montré une menace importante, disposant des Penguins de Pittsburgh, un club classé 17 rangs avant le leur et qui avait totalisé 15 pts de plus au classement général. C'est définitivement une surprise de les savoir en première ronde de séries qu'ils ne méritaient devaient pas faire. Le trio défensif de Shae Weber, Jeff Petry et Ben Chiarot (Kulak, non négligeable, Ouellet et Mété non plus) ont été impeccables et tout à fait solides non seulement en contenant les meilleurs éléments offensifs adverses, mais aussi, en contribuant largement à la relance et à la production offensive. Carey Price a encore été largement dominant, gardant son club en totale confiance en tout temps.   

Le Lightning de Tampa Bay vs Les Bluejackets de Columbus, depuis hier après-midi.
Voilà un souvenir à venger. L'an dernier a été mémorables pour les deux mêmes clubs dans la même circonstances. Les archi dominants Lightning dominait encore en première période du premier match menant 3-0, avant que les Bluejackets ne les avalent dans tout ce qui allait suivre. Les balyant en 4 matchs, eux qui n'avaient même pas subi 4 défaites de suite de la saison. Toutefois, Columbus se présente maintenant SANS Artemi Panarin, Matt Duchene, Sergei Bobrovski et Josh Anderson, ce dernier étant blessé et n'ayant joué aucun match encore. L'avantage est aux Lightning. Toutefois, ça se passe bien souvent derrière le banc et dans la tête. Et John Tortorella, contre les Maple Leafs, a fait gagner le match mental assez habilement. Les Bluejackets referont-ils le même coup au Lightning en première ronde? Il y aura de l'animosité entre les deux clubs, il n'y a pas de doutes. Le Lightning pourrait aussi être privé de deux fameux leaders en Steve Stamkos et Victor Hedman. 

Les Capitals de Washngton vs Les Islanders de New York, à partir de cet après-midi.
Le premier club peut être 100% offensif et vous rouler dessus sans compromis. Le second brille en étouffant les menaces, sans grand besoin se marquer tellement souvent. Même si les Caps ont terminé au 5ème rang cette saison, dans le tournoi de qualification, avec leur fiche perdante de 1-2, ils ont pris le 3ème rang sur 4. On connait la puissance brute de l'offensive des Caps et John Carlson, à la défense vient de connaître une saison digne du trophée Norris. De plus, Washington peut compter sur 2 gardiens solides pouvant le mener loin. Chez les Islanders, ironiquement, toute la force se trouve en défensive. Bien que les Panthers aient brutalement visé avec succès Johnny Boychuck, le gardant incertain pour la première ronde, les tandem Pelech & Puloch, Toews & Mayfield ainsi que Leddy & Greene ont fait un travail hors contre Barkov, Huberdeau et compagnie. Ils en auront plein les bras contre la machine des Caps. Les Québécois Anthony Beauvillier et Jean-Gabriel Pageau (une acquisition qui fait très bien paraître Lou Lamoriello, qui en a vu d'autres) ont été les figures de proue (avec Matthew Barzal) de la ronde qualification. Barry Trotz affrontera une équipe qu'il connait fort bien pour l'avoir en majeure partie, bâtie lui-même.

Les Bruins de Boston vs Les Hurricanes de la Caroline, depuis hier soir.
Boston, meilleur club de la LNH lors de l'arrêt des activités, en mars, s'est préservé des forces et a perdu ses trois matchs de ronde tournoi préléminaire. Ils n'ont pas volontairement perdu, mais savaient que les vrais matchs importants seraient ceux-ci. On a contré le fameux trio Bergeron, Pastrnak, Marchand qui, à trois, n'ont obtenu qu'une passe, en trois matchs. Si la Caroline, tout simplement brillante en défensive, arrive à les neutraliser de la même manière, la Caroline pourrait bien réussir à avancer davantage en séries. Les Hurricanes, contrairement à Boston, venaient de gagner leurs 3 derniers matchs avant celui d'hier soir (c'est écrit avant). Sebastian Aho a obtenu 8 pts, 3 buts et 5 mentions d'aide, dans ses 3 matchs. Andrei Svenchnikov a obtenu 5 pts et était de toutes les batailles le long des rampes. Sami Vatanen, qui n'était pas un Hurricane en décembre, a obtenu 3 mentions d'aide. On a aussi oser utiliser les deux gardiens, ce qui était à la fois audacieux et valorisant pour tout le monde, J'aime beaucoup la direction que Rod Brind'amour fait prendre à cette équipe.

Dans l'Ouest, les Golden Knights de Vegas vs Les Black Hawks de Chicago, depuis tard, hier soir.
Cette saison, Vegas a eu le meilleure face aux Hawks les battant deux fois sur trois, dont une fois après trois périodes. Chicago affrontera son récent coéquipier Robin Lhener. Mais c'est probablement Marc-André Fleury qui aura les départs. Duels de 2 Québécois devant le filet. Jonathan Toews a montré qu'il avait encore beaucoup de gaz dans le réservoir dans la série face aux Oilers, contribuant intelligemment dans les deux sens de la patinoire, et toujours au bon moment. En vrai capitaine. Les hommes de Jeremy Colliton veulent continuer sur ce momentum. Dominik Kubalik a produit comme un Conn Smythe quand Chicago a surpris les Oilers en ronde de qualification, ne leur laissant qu'un seul match. Et ils ont éliminé Edmonton sans deux importantes valeurs en séries, et 5 bagues de la Coupe Stanley, Brent Seabrook et Andrew Shaw.Vegas n'a tout simplement pas perdu dans ses trois matchs de tournoi préliminaire. Et voudra définitivement ouvrir la machine comme le 11 décembre dernier face aux Hawks. Où ils ont gagné 5-1. 

L'Avalanche du Colorado vs Les Coyotes de l'Arizona, à partir de la fin d'après-midi, aujourd'hui.
Nazem Kadri, avec 2B, 2P et Mikko Rantanen avec 4 mentions d'aide ont été les meneurs de l'Avalanche dans le tournoi de qualification qui ne les as vu perdre qu'en surtemps. On a aussi utilisé les 2 gardiens dans le tournoi "laboratoire" de qualification, et on a fait garder à Pavel Francouz, son premier match à vie dans la LNH, en séries, qui s'est avéré un blanchissage face à Dallas. Du côté de l'Arizona, on a surpris Nashville grâce, en partie, au brio d'Oliver Ekman-Larsson, mais aussi de Darcy Kuemper derrière. Keller, Kessel et Hall ont été les leaders offensifs. L'Arizona aura-t-il enfin quelques moments de gloire en séries d'après-saison?

Les Stars de Dallas vs les Flames de Calgary, depuis hier, en fin d'après-midi.
Le tournoi de qualification pour les Stars, et la ronde de qualification, pour les Flames ont été extraordinairement physiques. Tyler Seguin et Ben Bishop étaient des cas incertains pour hier. Étrangement, voilà deux clubs qui ne sont jamais croisé en séries éliminatoires. Pas depuis 1981 où les Stars étaient les North Stars. Et du Minnesota. Calgary s'est classé 20ème offensivement cette saison. Mais à partir du 1er janvier, le nouvel entraîneur Geoff Ward a ramené le club dans les 7 meilleurs de la Ligue à ce niveau. Dallas a toute la misère du monde à générer de l'offensive et les Flames ont été si physiques dans leur première ronde que les joueurs des Jets tombaient les uns après les autres. On s'attend à de l'épaule et de l'émotion.

Les Blues de St-Louis vs Les Canucks de Vancouver, à partir de tard ce soir.
Ce sont les très jeunes Canucks qui affronteront les Champions en titre, les Blues de St-Louis. St-Louis n'avait pas l'air très en forme dans le tournoi de qualification ne gagnant aucun de leurs 3 matchs, et ironiquement, les Bruins de Boston aussi. Les deux finalistes de la Coupe Stanley de l'an dernier ont peut-être trouvé les derniers mois trop actifs depuis l'automne 2018 et la fatigue les rattrape. Les Blues ont perdu 2 de leurs 3 matchs contre Vancouver dont un en surtemps. Ça devrait être fort intéressant. Pour Elias Pettersson, Brock Boeser, Quinn Hughes, c'est un baptême de feu en séries. Et ils ont tous très bien fait jusqu'à maintenant.  

C'est maintenant vrai, que les meilleurs gagnent!

mercredi 5 août 2020

Le Hockey de Midi à Minuit (L'Été)

Vous le savez, je vous l'avais écrit, je n'y croyais pas.

Mais maintenant que c'est sur quelques rails qui semblent bien rouler, j'avoue que je jubile comme un pou dans une barbe. 

Revenir du travail et, comme ils le vivent sur la Côte Ouest, visionner un match en cours, 
FOR-MI-DA-BLE! Ma blonde aime moins, mais je visse facile au divan jusqu'à passé minuit. Même si je me lève 5 heures plus tard. Du Hockey qui corrompt.

Ce qui est aussi très futuriste est cet immense écran de coin montrant des fans en visioconférence avec le match. Ça nous fait un drôle d'effet à nous, dans nos salons, imaginez les joueurs! 
Très drôle d'entendre les "my fault!" quand il y a hors-jeu. Dommage pour Svenchnikov qui marquait un premier tour du chapeau en séries éliminatoires et qui n'a vu aucune casquette de lancée sur la patinoire. Ni trop entendu l'hystérie qu'il aurait créé dans les gradins lors du second match. 

Pas difficile du tout de voir ce qui séduisait Marc Bergevin en Sebastian Aho. Si jeune et si parfait. Imaginez nous avec Aho, Suzuki, Kotkaniemi comme 3 premiers centres! Ça aurait été fumant comme coup!

La Caroline avait perdu ses 3 matchs contre les Rangers cette saison, et avait même voté CONTRE la proposition actuelle de l'après-saison pour ne plus les affronter. Ils auront gagné les trois plus importants suivants. Éliminant les Rangers hier dans le premier balayage des séries 3 de 5 de la ronde de qualification. Les Rangers n'avaient jamais joué contre des Hurricanes avec Trotchek et Vatanen. 
J'ai beaucoup d'admiration pour l'entraîneur Rod Brind'amour. Il exige de ses joueurs ce qu'il exigeait de ses coéquipiers quand il était joueur et capitaine. Et il faisait les bonnes choses puisque c'est l'UNIQUE capitaine des Hurricanes à avoir soulever la Coupe au nom de la Caroline. Voilà un club dans l'Est que j'aimerais voir se rendre loin. 

Y a des clubs qui ont des joueurs ou des entraîneurs que je ne veux PAS voir gagner. 

Tampa Bay; Ryan McDonagh et Mikhail Sergatchev, je ne peux pas les sentir. Pas parce que ce sont deux anciennes possessions du Canadien, ils n'ont en fait pratiquement jamais porté le gilet, et leurs échanges, ils ne les ont pas choisis. Je ne peux pas les accuser de traîtrise comme un Radulov. Non, le fait que ce soit deux débarras du Canadien n'est qu'un hasard. C'est leur attitudes que je déplore toujours. Il y a arrogance chez McDonagh et quand Sergatchev se mêle d'échaffourés j'ai toujours les mêmes mots qui me viennent en tête: Petit con. J'aimerais lui pêter sa petite face de laideron de petit con. Tyler Johnson est une autre vermine dont j'aimerais pêter la tête de couille. Et je n'aime pas l'entraîneur Jon Cooper dont les joueurs ne sont jamais coupables de rien. Ça en fait assez pour que je ne souhaite pas que TB ne se rende trop loin.

Toronto: Je cherche encore à aimer Auston Matthews. Pas facile. Et j'adorais Tavares à New York et l'ai vite trouvé arrogant à Toronto l'an dernier. J'ai beaucoup de difficultés avec l'espace que les stations télé sportives accordent aux Leafs. Je ne crois pas en leur patchwork-défense, empruntée aux Sénateurs (Ceci), Kings (Muzzin), à l'Avalanche (Barrie), mais je sais reconnaître un vrai talent à Morgan Rielly. Ceci et Barrie n'ont jamais été meilleurs depuis leur arrivée à Toronto. Pourtant un meilleur club que celui qu'ils quittaient alors. Je ne crois pas en leur gardien que je crois largement surestimé et très certainement pas parmi les 10 meilleurs de la Ligue. Mais la Caroline et les Bluejackets sont 2 clubs que j'aime beaucoup beaucoup et veut voir se rendre loin et on pourrait aussi dire la même chose de leurs gardiens. Ce n'est plus vrai depuis hier. Korpisalo a été époustoufflant. Vraiment. Du grand gardien. Mais je m'éloigne des Feuilles d'Érables.
Je ne crois au mental des Leafs. Et j'aime tant Tortorella et les Bluejackets, même si le talent sur papier est définitivement à Toronto, mon coeur se place facilement du côté des Bluejackets qui, je crois, pourraient gagner la série simplement en gagnant chaque match entre les deux oreilles avant de le gagner pleinement. Et j'avoue avoir un petit côté sadique à vouloir entendre les journalistes de Toronto pleurer leur équipe dès les qualifications. 

Montréal: Bien que ce soit mon club local, je ne tiens pas à ce qu'il passe en première ronde. Ça donnerait quoi? on ne la gagnera pas la Coupe. On va juste repêcher si loin en se rendant en première ronde. Même si il y a peu de chances qu'on repêche Alexis Lafrenière, y a des foutus de bons joueurs à prendre parmi les 12-13 premiers. Que Montréal y soit. Ce club, qui avait battu Toronto toutes les fois qu'ils les avaient rencontré cette année (3), mais qui avait perdu ses 4 FUCKING GAMES contre les affreux Red Wings de Detroit ne méritait très certainement pas une place en série. Maintenant qu'ils ont fait les séries de manière inespérée, qu'il a gagné le premier match contre Pittsburgh, il se fait croire qu'il avait bien fait cette année. Not.

C'est pas mal les trois seuls clubs que je ne veux pas voir se rendre trop loin. Pour les raisons évoquées.

Au début je me disais que, peu importe les 16 premières équipes qui seront des séries 3 de 5, le gagnant de la Coupe sera assurément issu des 8 clubs ayant un passage certain en première ronde. Les 4 meilleurs de l'Est (Bos, TB, Was, Phi) et les 4 meilleures de l'Est (Stl-Col-Veg-Dal). Mais à regarder les autres matchs, je me suis dit que des clubs ayant joué davantage risquent d'être nettement plus réchauffés que ceux qui n'ont fait que jouer 3 matchs, en demies-teintes, simplement pour établir un nouveau classement pour la première ronde. 
Washington a joué sans Carlson pour le préserver. TB sans Stamkos.

Je ne crois pas en les Rangers, les Islanders, les Canadiens, les Panthers, les Leafs, les Stars, les Predators, le Wild, les Black Hawks et les Coyotes. 

Selon moi, la Coupe se gagne entre 
Bos, Stl, TB (idéalement non, précisé pourquoi plus haut), Col, Was (idéalement non plus, pas expliqué pourquoi, mais bon, pas envie qu'ils la regagnent. Kowalchuk ne voudra plus revenir à Montréal), Phi, Pit, Veg, Car, Cal, Edm, Cbs, Van ou Win. 

Mais voyez déjà, Win ne doit que faire cela pour ses prochains matchs contre Calgary: win. Sinon c'est déjà l'heure du golf. 

Cette Coupe qui sera brandie et paradée, ce sera forcément devant des écrans.

Bizarre ça aussi.