mercredi 28 février 2024

Saisons de Néo-Contrats

Nikita Kucherov a été le premier joueur cette saison à franchir le cap des 100 pts. Sa meilleure fiche personnelle a été 128 pts en 2019, son championnat des marqueurs de la LNH. Auston Matthews a pour sa part été le premier à atteindre la marque des 50 buts marqués, à son 54ème match. Il en a maintenant 52 en 56. Après lui celui qui en a le plus dans la LNH est Sam Reinhart des Panthers avec 39. 

Matthews, qui a marqué 60 buts il y a 2 ans, devient le premier joueur autre que lui-même à réatteindre fort probablement cette marque depuis Steven Stamkos en 2012. Le dernier à avoir atteint 70 buts, rythme auquel Matthews se dirige rapidement, est Teemu Selanne et Alexander Mogilny, tous les deux en avaient marqués 76 en 1992-1993. Ce qui est assez Hollywoodien est que Matthews a marqué ce 50ème but contre le club de l'endroit où il a grandi, l'Arizona.

Tout aussi Hollywoodien, Patrick Kane, maintenant des Red Wings de Detroit, qui fait un retour à Chicago, se fait faire un touchant hommage par le public qui le force à deux tours de glace afin de les remercier avant que le match ne démarre vraiment. Et qui vient marquer le but gagnant en période supplémentaire

Plusieurs joueurs, sous le radar habituel, connaissent des saisons assez remarquables en ce moment. Et ne ralentissent pas. En voici 9.

Brandon Hagel du Lightning de Tampa Bay. 

Voilà un club qui n'est pas complètement garanti d'une place en série, ce qui surprend, compte tenu du talent au sein du club, et Brandon Hagel doit être considéré comme une force majeur dans ce club dorénavant avec sa fiche de 58 pts en 60 matchs, dont 22 buts, qui le place au 4ème range des meilleurs marqueurs de TB, derrière Kuch, Point & Hedman. La meilleure saison à vie d'Hagel, 25 ans, a été l'an dernier avec 64 en 81 matchs. Il est en voie d'éclipser cette marque d'ici 2 semaines. 

Matt Duchene des Stars de Dallas.

À 33 ans, peu ont les yeux sur le 3ème choix au repêchage de la LNH, de 2009. Mais Matt, dont le club est premier de la division Centrale et 5ème de toute la Ligue derrière Vancouver, Boston, les Rangers et la Floride, a présentement une saison de 23 buts, 33 mentions d'aide et 56 pts en 58 matchs. Ça le place au second rang de son club derrière Jason Robertson, un tout petit point derrière. Robertson a joué 2 matchs de plus, mais surtout, a 9 ans de moins. Matt a égalié son total de points de l'an dernier, qu'il avait obtenu en 71 matchs.

Robert Thomas des Blues de St-Louis.

 L'Ontarien de seulement 24 ans a connu sa meilleure saison il y a deux ans, avec 77 pts dont 20 buts, en 72 matchs. Il a présentement 57 matchs joués cette saison, 19 buts, 65 pts ce qui est le même total que l'an dernier, mais qu'il avait obtenu en 73 matchs. Il est en voie de battre toutes ses marques personnelles.

Evan Bouchard des Oilers d'Edmonton.

Les Oilers sont un conte de fées cette saison. Après avoir connu un début de saison de misère et limogé leur entraineur chef, ils ont menacé de battre le record de 17 victoires consécutives des Penguins de Mario Lemieux, dans les années 90 avec 16 matchs de suite sans perdre. On oublie qu'Evan Bouchard n'a que 24 ans. La meilleure saison à vie du défenseur des Oilers, a été celle d'il y a 2 ans, avec 43 pts et une fiche de +10. Cette saison, en 56 matchs, il a 15 buts, qui sont 3 de plus que sa meilleure saison, et 41 mentions d'assistance pour 56 pts en plus d'avoir une fiche défensive de +12. En séries l'an dernier, en 12 matchs, il avait obtenu un impressionnant 17 points. Evan tient à retourner en séries. 

Dylan Larkin des Red Wings de Detroit.

La meilleure saison à vie du capitaine des Wings a été celle de l'an dernier avec 32 buts et 79 points en 80 matchs. Il est en voie de répéter les mêmes chiffres ou presque avec sa fiche de 51 pts en 52 matchs, dont 25 buts. 

Travis Konecny des Flyers de Philadelphie.

Personne ne comptait Philadelphie parmie les aspirants aux séries éliminatoires cette saison. Encore moins pensable quand Carter Hart a été retiré de l'alignement pour faire face aux accusations de viol qui pèseront contre lui et ses coéquipiers de l'équipe canadienne junior de 2018. Si les séries commençaient demain, les Flyers ne seraient même pas 4ème As pour y participer mais 3ème dans la division Métropolitaine. Les 2 meilleures saisons à vie de Konecny ont été de 61 pts. Dont l'an dernier, en 60 matchs. Cette saison, il totalise actuellement 54 pts en 57 matchs. Avec 27 buts et autant de mentions d'aide. Son plus haut total de buts en une saison: 31, l'an dernier. 

Yegor Sharangovich des Flames de Calgary.

Les Flames ne feront pas les séries, mais il y a du bon dans ce qu'ils construisent. Il y a entre autre ce Bélarus gaucher de 25 ans dont la meilleur saison a été en 2021-2022, alors un Devils, où il avait marqué 24 fois et accumulé 46 pts en 76 matchs. Cette saison, en 58 matchs, Sharangovich a marqué 20 fois. Rt a 38 pts. Il est en voie de battre toute ses marques personnelles. 

Filip Hronek des Canucks de Vancouver.

Dans un club qui n'était pas des séries l'an dernier par 12 pts, les Canucks, au sommet du classement général de la LNH, c'est pas mal tout le monde qui connait une saison du tonnerre. C'est pas pour rien qu'ils étaient 5 au week-end des étoiles de la saison, début février. Les problèmes de contrats d'Elias Pettersson inquiète au point qu'on commence même à parler d'improbable transaction. À la ligne bleue, on a de yeux que pour Quinn Hughes, mais Filip Hronek brille aussi. L'ancien défenseur des Red Wings a connu sa meilleure saison avec Detroit, avec 2 saisons de 38 pts, et au moins une fiche de +8 dans l'une de ces saisons. Il a de nos jours 43 pts en 60 matchs, et une fiche défensive de +34.

Joey Daccord du Kraken de Seattle.

Qui connaissaient Joey Daccord avant le début de la présente saison ? Allez, soyez honnêtes, personne. Le gardien Bostonnais n'avait pas gardé 10 matchs avec les Sénateurs, sur 3 ans. Et exactement 10 dans les 2 premières saisons de la concession. En 39 matchs cette saison, il a su garder une fiche de 16-12-10, ravir le poste de #1 à Philipp Grubauer, garder une moyenne de buts accordés par match de 2,45 et un % d'arrêts de 0.919. 

Si ces joueurs renégociaent leurs contrats la saison prochaine, ils auraient de bons argumentaires à livrer à leurs agents au terme de la saison en cours. 

De ceux évoqués, Matt Duchene et Filip Hronek sont deux joueurs sans contrat au terme de la saison de leurs équipes respectives. 

Et Elias Pettersson...

mercredi 21 février 2024

5 Mémorables Fins de Saisons

Comme je vous le disais récemment, vous ne voulez pas vous retrouver parmi les clubs qui pourraient faire les séries, ou qui pourraient aussi, ne pas les faire. Les équipes du milieu qui finirons trop loin pour avoir un bon choix au repêchage et trop proche des seires pour être satisfaites de leur saison. Nous entrons dans cette difficile période de choisir si il faut miser sur le court terme, pour les séries, ou encore sur le long terme, dans la durée, en essayant des jeunes comme au camp d'entrainement passé, et de miser sur le futur proche. Ou du moins qu'on se souhaites toujours le plus proche et heureux possible. 

Les Oilers d'Edmonton ont commencé la saison avec une fiche de 2-9-1 dans leur 12 premiers matchs. Ça a coûté les postes de Jay Woodcroft et de son assistant Dave Manson. Ils ont été 7-12-1 avant de surprendre tout le monde avec 16 victoires de suite. La semaine dernière, Connor McDavid a été rien de moins que sensationnel avec ses 6 passes dans le même match. 

Quels clubs réussirait/devrait avoir le même succès que les Oilers ont eu depuis décembre selon vous ? Qui a été presqu'aussi fort dans les années passées? 

2019

Très frais aux mémoires sont les Blues de St-Louis de 2019. Le 2 janvier, ils étaient dernier de la LNH avec leur nouveau coach depuis novembre, Craig Berubé. La recrue Jordan Binnington s'est alors imposée devant le filet des Blues et a gardé une fiche de 24-5-1 pour finir la saison. Le club, lui, serait pas moins de 30-10-5. Termineraient 3ème de la division centrale avec leur fiche de 12-1-1, en février seulement. Ryan O'Reilly, futur unique récipiendaire du trophée Conn Smythe de l'histoire de la concession des Blues, terminerait la saison avec 77 pts et Vladimir Tarasenko la terminerait avec 33 buts. Éliminant tour à tour, Winnipeg, Dallas, San Jose et Boston, le club gagnerait son unique Coupe Stanley. Hollywood style. 

1991

Les champions défendants de la Coupe Stanley étaient dans le trouble. Venant de remporter, la saison précédente, la 5ème Coupe Stanley de l'histoire de la concession, les Oilers d'Edmonton avaient commencé la nouvelles saison avec une fiche de 2-11-2, comprenant une série de 9 matchs sans victoires. Fin novembre, Edmonton était 19ème sur 21 clubs (alors). Mais en décembre, la vent tourne. On retrouve un peu de vie autour du navire de la dynastie. En 14 matchs, on gagne 11 fois et ne perd que 3 fois. On finit 1990 avec une fiche de .500. Commence 1991.

Outre février, les Oilers n'ont jamais une fiche en bas de .500. Leur 80 pts seraient le plus bas score à atteindre les séries dans l'histoire de la concession, mais ça ne les empêcherait pas d'éliminer les Flames, puis les Kings de Wayne Gretzky, et d'atteindre le carré d'As où ils baisseraient pavillon en 5 matchs, contre les North Stars. Mark Messier, Esa Tikkanen et Craig Simpson seraient les figures de proue de cette fabuleuse fin de saison. 

1991

Justement, les North Stars du Minnesota. En janvier 1991, quand Edmonton étaient déjà remontés au 13ème rang, Minnesota trainait au 19ème rang sur 21. Faire les séries n'était pas à l'esprit de personne, là-bas. Le 15 janvier, les Étoiles du Nord étaient 12-28-2 et avaient gagné seulement 1 de leur 10 derniers matchs. Pour la plupart des concessions, ça aurait suffit pour mettre une croix sur la saison à oublier en cours et pour penser à l'an prochain. Mais non. Dave Gagner termine la saison avec 82 pts, marquant 40 buts et plus pour la seconde saison de suite. Jon Casey serait 12-4-4 dans ses 20 derniers matchs devant le filet, gardant une moyenne de 2,71 buts alloués par match et un % d'arrêt .900. 

Se classant en séries avec seulement 68 pts, les North Stars élimineraient deux clubs qui avaient terminé la saison avec plus de 100 pts, Chicago et St-Louis, avant de battre les Oilers, l'autre équipe cendrillon de la saison, et aussi les derniers champions de la Coupe, pour atteindre la finale et s'incliner face aux Penguins de Mario Lemieux, en 6 matchs. 

2007

Justement, les Penguins de Pittsburgh. De 2006-2007 à 2021-2022, les années Crosby/Malkin, Pittsburgh ferait les séries chaque fois. Impressionnante durée. Mais le début de saison n'annonçait rien de bon. Bien que Pittsburgh a terminé la saison avec 105 pts et au 5ème rang de la Conférence de l'Est, le club n'avait qu'un seul match au dessus de .500 au début de janvier 2007 avec sa fiche de 18-17-7. Ce qui reste une fiche perdante si on y ajoute les 7 défaites après 3 périodes. Mais du 13 janvier au 18 février, les Penguins ont obtenu 1 pt dans ses 16 matchs. Terminant avec 37 pts sur une possibilité de 50 en janvier et février. Sid The Kid mènerai la charge avec ses 120 pts. La recrue Evgeny Malkin terminerait la saison avec 85. Raflant le trophée Calder du même coup. Le premier choix de Ligue de 2003 Marc-André Fleury s'imposait enfin avec une première saisons de 40 victoires et plus. Bien qu'ils seraient éliminés par les Sénateurs dès la première ronde, on devinait que ce jeune club allait désormais s'imposer aussi.

2015

L'édition du Wild du Minnesota a terminé la saison avec 100 pts mais en janvier, vous vous rappelez où ils se trouvaient ? Ils avaient débuté la saison avec 6 défaites en autant de matchs. Le 13 janvier, ils étaient 18-19-5. En janvier, leur fiche resterait modeste 5-6-1. On pensait pas ce club ailleurs que la tête à la saison prochaine. Mais février/mars serait fameux pour eux. 11-2-1 en février ne perdant qu'un seul match à domicile. Puis en mars, 11-3 0. Avec une fiche parfaite de 6-0-0 sur la route. L'après-saison serait court, mais aura ranimé la carrière du gardien Devan Dubnyk, acquis des Coyotes le 15 janvier. Dubnyk garderait un % d'arrête de .936, une moyenne de buts accordés de 1,78 et une fiche de 27-9-2 qui épaterait tant qu'il serait nommé parmi les trois gardiens candidats au trophée Vézina remis au meilleur gardien de la saison.

Qui sera le club qui finira fort cette année ? 

Y en aura-t-il ?

mercredi 14 février 2024

Merci d'Aller Chier Dans le Filet Désert Adverse, Si Ça Vous Chante

Ce stupide, mais si stupide "code".

Ça donne tant de niaiseries dans un monde prétendument adulte. 

Et après on reprochera aux gens de critiquer la culture du hockey. La violence génère la violence.

Ottawa est dernier de sa division. Toronto, bien qu'ils ne soient vraiment pas qualifiés pour faire les séries encore, peut penser Coupe Stanley (une fois en séries). Ils sont techniquement favoris à chaque match contre Ottawa. 

Le match est serré et contre toute attente, Ottawa mène 4-3 avec moins d'un minute à jouer. Toronto, le gardien en moins/un joueur en plus, passe près, 2-3 fois, de niveler les points. Nylander perd la rondelle et le jeune Ridly Greig s'en empare pour filer fin seul, face à un filet parfaitement vide. Il regarde autour de lui, il choisit de marquer de manière franche.

Soulagé de sceller l'issue du match  âprement disputé, il y va d'un lancer frapper dans le filet vide. Même pas Top shelf comme disent les Chinois. On en est venu à bout, victoire de 5-3 ! ouf!

OUCH! aussi. Tout de suite après

Morgan Rielly, prends le mords au dents et fonce sur Greig pour lui envoyer du bâton au niveau de la tête.

Ce que Greig a fait n'est pas illégal. C'était même une satisfaction post coïtale. Ce qu'a fait Rielly condamnable presque criminel. C'était incel jaloux sur gars qui vient de faire l'amour à la belle. Ryan Reaves, stricte pugiliste, joueur peu intéressant, a confirmé ne plus avoir raison d'être dans la LNH en disant à mots couverts "Make Hockey violent again" en précisant que c'était la chose à faire de la part de Rielly. Imbécile est-il. L'entraineur Sheldon Keefe n'a pas dit la même chose, mais pas loin. Il n'a jamais condamné Rielly se concentrant plutôt à critiquer le but de Greig. Au nom de la simple frustration. 

Leafs, Go fuck yourselves. 

À partir de maintenant, ce serait même très bien que tout le monde, contre Toronto, lorsque la chance se présente, y aille d'un lancer frappé dans leur but quand il s'agit d'un filet désert. Toujours. Va-t-on demander de "ne pas lever la rondelle si des joueurs jouaient au gardien ? 

Rielly a été obligé de rencontrer (virtuellement finalement tempête oblige) les clowns de la LNH. Visite qui implique habituellement 5 matchs minimum simplement parce que vous vous déplaciez au cirque de la LNH. Mais comme il est un joueur des Maple Leafs, qu'il est sans histoires de violence du genre, il pourrait n'avoir que 4. Peut-être même 3. Parce que la LNH n'haïrait pas que Toronto gagne la Coupe. Après la concession payante de Vegas, la ville des bureaux de la LNH, pourquoi pas ? Mais Bettman méprise le Canada, ça m'étonnerait quand même qu'il souhaite tant la coupe ici. (Rielly a eu 5)

Si j'étais un joueur des Maple Leafs, je serais peut-être moi aussi perpétuellement frustré. Reste que ce qu'a fait Ridly Greig c'était l'équivalent de "spiker" le ballon de football dans la zone des buts. Tout le travail fait avant ce moment est une accumulation d'efforts qui font un bien énorme quand on s'assure l'issu d'un match. Greig éjaculait une victoire qui n'était pas dans les calculs de bien des gens puisque Toronto est prétendument bien meilleur. Pas ce soir-là. Et la frustration de Rielly devrait lui mériter 6 matchs. C'est ce que David Perron a eu pour avoir fait la même chose contre Dylan Larkin, devant le filet, ce qui était plus attendu qu'après avoir fait un vulgaire but. 

À tout ceux, et il y en a des tonnes, qui disent que Greig le méritait, je suis d'avis que Rielly mérite aussi de rester marqué pour le restant de ses jours contre les Sens. Et même nargué par les autres clubs de la LNH comme il pense s'être fait nargué par le petit gars de 21 ans. Ce qu'a fait Rielly sur Greig n'est pas complètement ce qu'avait fait Dale Hunter sur Pierre Turgeon, qui avait coûté 21 matchs à Hunter. Mais c'était absolument dans l'esprit de ce qu'avait fait Mark Scheifele qui était parti d'à l'autre bout de la patinoire contre Montréal, en série, et qui voyait Jake Evans contourner le filet pour mettre la rondelle dans un filet désert, et mettre le match hors de portée. Scheifele n'avait jamais freiné son élan et lui a arraché la tête. Il avait fait ça, né de la même frustration que Rielly. Il avait été suspendu pour 4 matchs dès le premier match de la série. Qui n'avait duré que 4 matchs. Il n'a jamais reconnu  son geste d'idiot se qualifiant de victime. L'idiot.

Rielly, assurément frustré d'emblée, a choisi de tenter de casser son bâton sur la gueule de Greig, alors qu'il allait peut-être le casser sur un des poteaux. Bel exemple d'esprit sportif.

Il y a un an, celui qui vient de battre le record de buts dans un filet désert de Wayne Gretzky, Alex Ovechkin, aussi à la poursuite du plus grand nombre de buts à vie dans la LNH, marquait un but dans un filet désert contre Philadelphie dans un match moins serré, se terminant 4-1. Ovy est si bon que le #8 le faisait à 0,8.8 secondes de la fin.

Le très détestable Travis Konecny allait l'envoyer paître et lui japper après, croyant avoir perçu une attitude chez celui qui n'avait que déposé la rondelle au fond du filet. Sans même réagir ensuite, ou regarder qui que ce soit. 

Konecny méritait une leçon, lui aussi.

Tu veux gagner ? Apprends à perdre dignement. 

What the flying fuck ?

Écrivez nous donc comment marquer des buts s'il vous plait bande de petits frustrés ? l'objectif c'est quand même de la calisser dedans. 

Konecny est plein d'énergie dans un club qui fait peu de grandes choses depuis quelques années mais qui brille cette saison et qui aurait mérité que leur entraineur soit invité au week-end des étoiles.

Konecny ne ferait probablement plus la même chose, aujourd'hui. 

Rielly ne fera probablement plus la même chose non plus avec ce club qui doit se mériter une place en séries. Et son geste est plus stupide que ce qu'il reprochait à l'autre. 

Contre Toronto maintenant, que ce soit Reaves ou Rielly, ce ne serait pas fâcheux de les sortir mentalement du match chaque fois. Ne serais-ce que pour accoter l'émotivité que le surestimé Morgan a démontré.  

Et qu'il a calibré très gauchement. À la Kelce dit-on, apparemment, maintenant.

Gérez-vous, les garçons.

mercredi 7 février 2024

Quatre Arrivées (certains retours)

Le dernier droit avant les séries est désormais en cours. 

12 clubs pensent avoir ou trouvé la recette d'ici la date limite des échanges pour une conquête de la Coupe. (Bos, Flo, TB, Tor, NYR, Car, Col, Dal, Win, Van, Veg, Edm) à quelques menus ingrédients près.

11 autres pensent au futur, ne feront pas les séries, vont échanger ou ont échangé contre du matériel à renforcer leur club, mais dans le moyen terme, pas dans l'immédiat. (Chi,SJ,Ana, Cbs, Ott, Min, Mtl, Buf, Cal, Ari, Was)

9 autres sont entre les deux et c'est terrible de s'y retrouver. On mise sur maintenant ou, pour dans 2-3 ans? on se trompe et on est dans la misère pour 10 ans ? Le risque est plus grand. (NJ, Pit, Sea, NYI, Nas, Stl, Phi, L.A., Det) seulement 4 d'entre eux feront les séries. 2 dans chaque conférence.

D'ici les derniers mouvements de personnel dans les clubs, 4 nouvelles arrivées ont capté mon attention.

J'attendais Patrick Kane à Buffalo car il en est originaire et je me disais que le club était intéressant à joindre pour un talent comme le sien. Il s'y trouve beaucoup de jeunes très agréables. Mais c'est Steve Yzerman qui l'a signé avant les autres. Le 28 novembre dernier, Kane a signé pour un an et 2,75 millions, une fortune considérant qu'il n'aura pas joué toute la saison et n'est pas certain d'y rester l'an prochain. Il ne manquerait plus qu'il joue pour Boston et il aurait joué toute sa carrière pour les 4 clubs originaux des États-Unis de la LNH. Sa décision a été accélérée quand il a réalisé qu'il pourrait rejouer avec son ancien coéquipier Alex DeBrincat. Dans le mois de décembre, en 6 matchs consécutifs, il a marqué 5 buts et obtenu 6 mentions d'aide. Un début fort raisonnable, voir assez bon considérant qu'il n'avait commencé à jouer collectivement en même temps que tout le monde. Les Red Wings étaient alors meilleurs ?   Non, Detroit a perdu 10 fois en 13 matchs. 

Mais en janvier ce fût tout le contraire. Kane avait pris son air d'aller. Le club a gagné 9 fois en 12 matchs, Kane a maintenant 16 pts en 19 matchs, dont 7 buts. Detroit a accumulé 20 pts sur une possibilité de 26. Mais ils sont dans ces clubs du groupe B, dont on ne sait pas si ils feront les séries ou non. Il leur faudra un autre mois aussi fort pour y arriver dans l'Est, très compétitive. 

Shane Pinto a été suspendu par hypocrisie. Parce que ses proches ont été impliqués dans des paris sportifs qui mettaient en scène son club, les Sénateurs d'Ottawa. Hypocrite car la publicité la plus omniprésente pendant la diffusion des matchs de hockey de la LNH est celle des loteries sportives. Pinto a été suspendu 41 matchs. Sans contrat (il n'a pas commencé la saison), il a été signé pour un an par Ottawa le 19 janvier dernier et deux jours plus tard y jouait son premier match de la saison. L'an dernier, il était parmi les 5 joueurs d'Ottawa à jouer les 82 matchs de la saison. Établissant un record personnel de 20 buts, à sa troisième saison dans la LNH. 

Il n'a joué que 6 matchs depuis, marquant 2 buts et obtenant 2 mentions d'aide, ce qui est aussi excellent. Il est +4 dans un club dernier de sa division. Les Sénateurs ont gagné 4 fois dans les 6 matchs dans lesquels il a pris part et obtenu un autre point, perdant en surtemps contre Boston. Ils sont actuellement meilleurs avec Pînto et a 6 pts de Montréal avec 2 matchs en main. 

Les Oilers d'Edmonton sont formidables et pouvaient égaliser le record des Penguins de Pittsburgh de 1992-1993 (de Mario, Ron & Jaromir) tard hier soir contre Vegas avec 17 victoires consécutives. Ils menacaient  ensuite de battre ce record vendredi, contre Anaheim. Il n'était donc pas difficile de convaincre Corey Perry de se joindre à eux. Lui qui avait été libéré des Black Hawks pour un inexpliqué comportement inacceptable, qu'on a ensuite maquillé (ou non) en besoin de joindre le programme d'aide à vaincre la dépendance aux produits interdits dans la LNH, apportera au club son côté vilain canard qui fait bouger les eaux et défend les cannetons. Les cannetons ce sont les talents de Draisatl, McDavid, Bouchard, Nugent-Hopkins, qui en a même la tête, il ne vieillit pas celui-là, cannetons qu'on brasse un peu trop. Bien sur il y a Hyman et Evander Kane qui joue déjà des rôles de pestes, mais avec l'arrivée de Perry, qui amène aussi une culture de gagnant dans un club qui en avait grandement besoin, on pourra compter sur possiblement 3 lignes pour ajouter du caractère. Et s'occuper des distractions. Edmonton accordait 3,7 buts par matchs avant le 22 décembre. 14 des 17 derniers matchs en ont accordé 2 et moins.

Pour le moment, Perry n'a que 2 matchs de joués, mais quelle belle addition à ce club. Parmi les 7 fois où un club avait enligné entre 14 et 17 matchs gagnants de suite, une seule avait gagné la Coupe, au final.

C'était les Penguins, qui en avait gagné 17. Chiffre presqu'atteint tard hier soir, et peut-être battu, vendredi. Vegas les as freiné à 16, les battant 3-1.


Sean Monahan est de retour dans une équipe Canadienne. Il n'aura joué sa carrière, jusqu'à septembre prochain où il sera sans contrat, que dans 3 équipes canadiennes de la LNH. Calgary. Montréal et maintenant, Winnipeg. Ça nous fend le coeur de le voir partir, particulièrement maintenant alors qu'il se comportait comme un capitaine et un joueur le plus utile à son club, depuis deux semaines, mais bon, Winnipeg est plus qu'intéressant à suivre cette saison, et le sera davantage avec Monahan parmi eux. 

Et l'histoire ne dit pas si il ne reviendra pas signer à Montréal dès l'été prochain. Ça, ce serait assez fameux. 

Chanceux Jets. Parmi les 10 clubs qui peuvent espérer de longues séries, comme 3 autres équipes canadiennes, Vancouver, Toronto, Edmonton. Si ils continuent tous comme ils sont actuellement lancés.

Sur le week-end des étoiles, deux choses que j'ai retenu du peu que j'ai vu sur 3 jours. 

Kucherov s'est révélé asshole en finale contre Montréal, est toujours sérieux asshole. Peu importe son talent. Le contraire d'un modèle pour les jeunes.

Renaud Lavoie est extraordinairement mauvais et c'était un peu pathétique de voir dans les yeux des gens qu'il interviewait qu'ils avaient hâte de ne plus lui parler au micro, le jugeant presque chaque fois. 

Comme au secondaire quand quelqu'un ne voulait pas être vu en train de jaser avec quelqu'un d'aussi...(insérer le mot auquel vous pensez ici) je me contente du mot mauvais.