Alex Ovechkin vient de marquer l'histoire de la LNH avec ses 7 buts dans ses 2 premiers matchs de la saison. Mais il n'est pas le premier joueur de la LNH à exploser si tôt en saison.
Après seulement 2 matchs, Ovy marque déjà la LNH de son remarquable talent. Contre les anti-offensifs Canadiens de Montréal, il a marqué 3 fois pour un second match consécutif, en ouverture de calendrier, imitant Cy Denneny, Joe Malone et Reg Noble, tous, il y a exactement un siècle. Mais il a ensuite marqué un 4ème but contre les déplorables Canadiens et a ainsi marqué l'histoire.
Pour Ovy c'est fameux, il s'est fait beaucoup d'ennemis en ne cachant pas sa préférence de participer aux Jeux Olympiques, plutôt que de jouer dans la LNH quand Pyongyang nous offrira sa galère. Certains disaient que sa carrière piquerait peut-être un peu du nez, mais il a bien prouvé le contraire. Ça a bénéficié à son coéquipier Evgeny Kuznetsov qui a obtenu 7 passes en deux matchs. C'est déjà plus que le 1/6 de son total d'assistance de l'an dernier (une saison moins productive que prévue pour Kuz).
Mais Ovy & Kuz, avec 7 pts en deux matchs chacun, ne sont pas les seuls qui ont connu des départs de saison canon dans les 30 dernières années.
Voici 10 cas tout aussi épatants.
RON FRANÇIS, 1995-1996 (Penguins)
Françis a eu sa part de bonnes saisons dans la LNH. Avec Hartford d'abord, puis avec les Penguins. En 1995, Ron a commencé avec un match de 2 buts 2 passes et a suivi avec 3 autres points lors du second match. Lui donnant aussi, 7 pts dans ses deux premiers matchs. Ce serait sa meilleure saison à vie avec 27 buts et 119 points en 77 matchs.
LUC ROBITAILLE, 1988-1989 (Kings)
Cool Hand Luke a commencé la saison 1988-1989 comme Ovy. Avec 3 buts et une pluie de chapeaux sur la patinoire. Avoir Wayne au centre pour la première fois n'a surtout pas nui. Il avait aussi récolté une mention d'aide. Deux jours plus loin, il obtenait un but et deux mentions d'aide. Totalisant lui aussi 7 pts dans ses deux premiers matchs. (avec Wayne). Lucky Luke a eu de la chance dans la vie jouant tour à tour avec Wayne, Mario et Steevie Y.
JOE SAKIC, 1992-1993 (Nordiques)
Déjà l'un des meilleurs marqueurs de la LNH très tôt dans sa carrière, et avec une attitude exemplaire dans une organisation plus-que-médiocre, Joe a débuté la saison 1992-1993 avec un éclat. Contre Buffalo, le premier soir, le sage #19 marque deux fois. Au match suivant, il marque encore deux fois mais ajoute 3 mentions d'aide. Totalisant, lui aussi 7 pts dans ses deux premiers matchs de la saison. Après 7 matchs, Joe allait avoir totalisé 16 pts. Il ne niaisait pas avec la puck. Ses coéquipiers, oui. C'était l'année où ils avaient tout pour gagner la Coupe, mais l'on laissé aux Canadiens.
OWEN NOLAN, 1999-2000 (Sharks)
En ce qui concerne un second match de saison régulière, Owen Nolan a peut-être connu la meilleure. Sans ce second match, on ne le retrouverait peut-être pas ici. Au premier match, il marque une fois. Mais dans le massacre des Black Hawks 7-1 dans le second match, il marque trois fois et ajoute trois mentions d'aide. Pour 7 pts en deux matchs. 4 des pts de Nolan dans le second match se sont produits sur l'avantage numérique. Dans ses 10 premiers matchs, il obtiendrait cette année-là 17 pts.
MARIO LEMIEUX, 1992-1993 (Penguins)
C'est une chose de commencer fort, mais de rester fort toute la saison en est une autre. Mario a très certainement fait les deux avec ses 160 points et son championnat des marqueurs. Son premier match était un peu tranquille, selon les standards Lemieux, avec 1 but et 2 mentions d'aide. Lors du second match, il marquerait deux autres fois, obtenant aussi 3 mentions d'aide. Ses 7 points en 2 matchs seraient le début d'une série de 12 matchs avec au moins 1 pt, marquant 18 buts et totalisant 28 pts dans ses 12 matchs. C'est 69 buts qu'il marquera quand la saison se terminera.
JAROMIR JAGR, 1995-1996 (Penguins)
La meilleure saison à vie, de celui qui est 4 mois plus vieux que l'organisation des Flames qui l'engage cette saison, a commencé en lion. Jaro en avait la crinière. Il a marqué 3 buts et obtenu 8 pts dans ses 2 premiers matchs. 5 de ses pts ont été obtenus lors du second match, faisant de sa saison une saison où il ferait 50 pts que sa meilleure saison à vie alors (de 99 pts) la saison d'avant. 62 buts, et 149 pts, ne marquant aucune que dans 13 matchs sur 82 durant la saison.
WAYNE GRETZKY, 1988-1989 (Kings)
En changeant d'uniforme, le grand Wayne ne gagnerait plus jamais la Coupe Stanley, mais ne perdrait rien de son talent. Il ferait de Bernie Nicholls un marqueur de 70 buts, de Robitaille un marqueur de près de 50, et Steve Duchesne obtiendrait 50 mentions d'aide et 75 pts. Dans son premier match sans le gilet des Oilers sur le corps, Wayne marque 3 buts et obtient 8 pts dans ses 2 premiers matchs, débutant une série de 23 matchs avec au moins un pt pour commencer la saison! Dans ses 23 matchs, il aurait 51 pts et terminerait la saison avec 168 pts, ne terminant même pas premier marqueur de la Ligue puisque Lemieux en obtenait...199! Yzerman, avec ses 155 pts terminerait 3ème!
JOHN CULLEN & KEVIN STEEVENS, 1990-1991, (Penguins)
Si ces 2 là sont nommés ensemble, c'est que comme Kuz & Ovy, ils auront tout fait ensemble. Avec Mark Recchi sur l'autre aile, Stevens & Cullen ont été en feu lors du tout premier match contre Washington. Stevens avait 2 buts et 4 mentions d'aide après ce match et Cullen avait 5 mentions d'aide. Lors du second match, Cullen marque son premier but mais ajoute 3 mentions d'aide, ce qui lui fait 9 pts dans ses deux premiers matchs de la saison. Stevens, obtient 3 mentions d'aide, ce qui lui fera aussi 9 pts dans ses 2 premiers matchs.
WENDEL CLARK, 1991-1992, (Maple Leafs)
Ovy, avec 7 buts dans ses deux premiers matchs, reste inégalé, mais celui qui est passé le plus près reste Wendel Clark. Ça a débuté avec un match d'ouverture de 2 buts et une mention d'aide contre Montréal. Lors du match suivant, il marque 3 fois et obtient aussi 2 aides. 8 pts en 2 matchs. Intense. Trop intense. Wendel se blesse au match #3 et rate presque tout le reste de la saison. Dommage, ça allait être une fameuse saison personnelle pour Wendel.
Dont le début n'avait rien à envier ni à Kuz, ni à Ovy.
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