mercredi 27 août 2025

Joueurs de la LNH à la Retraite, Puis, de Retour

Je me rappelle Gilbert Perreault. Qui avait été illustre dans la LNH dans un marché Étatsunien, Buffalo, toute sa carrière, détenant encore 6 records, le plus de matchs joués, le plus de buts, le plus de mentions d'aide, le plus de points, le plus de buts gagnants et le plus de tirs au but de l'histoire de la concession.

J'étais attentif à sa carrière car non seulement il portait le #11 comme moi, très souvent dans le hockey mineur (qui visait pourtant le #10 sans jamais réussir à le porter), mais en plus était originaire de Victoriaville, où je suis né. Son frère, était même entrainé par mon père en 1972 quand mon père a été entraineur des Vulkins. J'ai connu et suivi  Perreault, marqueur de 40 buts et auteur de plus de 100 pts (106) et marqueur de 30 buts ou plus 4 de ses 7 dernières saisons marquées par les blessures. En 56 matchs, il avait quand même 20 buts et 59 pts. Et en 72 matchs, 60 pts. Année où il s'est retiré. Honorablement. 

Toutefois, les affaires ont alors commencé à pointer leur nez dans les décisions des joueurs. La LNH annonçait alors que la pension des joueurs retraités, à partir de la saison 1986-1987 serait largement majorée pour ceux qui y jouerait au moins 20 matchs. Gilbert avait donc choisi de revenir dans la LNH, toujours Sabres, toujours capitaine et avait offert le minimum syndical, 20 matchs, avant de se retirer une seconde fois. Avec la gro$$e pen$ion. J'avais 15 ans, j'avais trouvé un peu gênant. Déshonorant.  Cash grabber. Lors de ces 2 derniers matchs,  en novembre 1986, c'était même contre mes Nordiques, et Buffalo avait perdu les 2 matchs. Perreault avait obtenu aucun point dans les 2 matchs (buffalo n'a marqué que 2 buts, 1 chaque match) et il était même -3. Il perdait du lustre à mes yeux.  

Avec le recul, ce n'était rien par rapport à l'argent d'aujourd'hui et j'aurais peut-être fait de même si j'avais été lui. D'autant plus que les joueurs d'alors avaient besoin d'un job d'après-carrière pour arriver à leurs fins. Gilbert, avec finesse, avait toujours bien géré ses sous avec son épouse. N'a jamais eu besoin "D'après carrière". Mais j'ai aussi souvent peu aimé les joueurs qui revenaient dans la LNH. Assume ta décision, Dude.

Guy Lafleur qui revenait comme Nordiques ? Wach! Premièrement, Qu'est-ce que tu fais pas de casque ? Je ne pouvais pas aimer celui qui était le prétendu meilleur du club ennemi (alors) de mes Nordiques. Il les aidait encore, les Canadiens, en étant poche avec nous. NON! ma passion du #10 n'a jamais rien eu à voir avec lui, c'est plutôt les formes que j'ai toujours aimé. Une ligne et un rond. Deux formes très distinctes.

Quelques fois, dans la LNH, outre Perreault, qui n'est pas compté comme un réel "retour" puisqu'aucune saison il n'a manqué le premier match entre 1970 et 1986, des joueurs se sont retirés, avant de revenir sur leur décision, et de revenir. J'ai pas souvent aimé. En voici 10.

Gordie Howe a joué de 1946 à 1971, dominant le hockey de la LNH et étant le premier Mr. Hockey. Wayne Gretzky voudra le #9 en hommage à Howe qu'il considère son idole. Aura le double 9, ironiquement, le doublant dans tous ses records. Mais de 1973 à 1980, afin de donner de la crédibilité à la concurrentielle AMH, il sera d'abord avec les Aeros de Houston, avec ses fils, et avec les Whalers de New England,  toujours avec ses fils. futurs Hartford dans la LNH. Il avait pris sa retraite en 1971 avant ce premier match de l'automne 1973. Il prend sa seconde retraite en 1980, à 52 ans, après une seule saison de retour dans la LNH, comme Whalers d'Hartford. Où il marque 15 buts. Il fera toutefois la pute en acceptant de ne jouer que le temps d'une mise au jeu avec les Vipers de Detroit, en 1997, afin d'honorer un nouveau record, celui d'avoir joué dans 6 décennies dans des circuits professionnels. Guidoune. Il avait alors 69 ans. Et la rondelle se dirigeant vers lui, avait encaissé un coup d'épaule. Cirque. J'ai pas de respect pour ça.

Son ancien coéquipier Ted Linday l'aura peut-être inspiré. Entre 1944 et 1960, il évolue avec les Wings et à sa seconde saison, à l'aile gauche quand Gordie Howe est à la droite (et Sid Abel au centre). Il se retire en 1960. À 35 ans. Comme il avait été fondateur de l'Association des Joueurs de la LNH, la direction des Wings de Jack Adams, lui en voulait et l'avait "puni" en l'échangeant aux Black Hawks, en 1957. Il y a joué ses 3 dernières saisons. Comme il avait quitté de manière inélégante à son goût et comme son ami Gordie était toujours Red Wings, en 1964, et que Jack Adams est désormais à la tête de la Central Hockey League, il accepte un retour dans la LNH, à 39 ans, pour une dernière saison, où il jouera 69 des 70 matchs, marquant 14 buts, pour autant de mentions d'aide, et restant Terrible Ted avec ses 173 minutes de punitions. 

Jacques Plante était un drôle de moineau. Ken Dryden le confirmait dans son brillant livre The Game, le gardien est souvent l'artiste du club, celui dont on acceptera toutes les excentricités si il est toujours en mesure de livrer. Il jouera avec Montréal en 1952 et 1963, inventant le masque à force de se faire casser le nez. On gardait alors, tête nue. Il est échangé aux Rangers en juin 1963, avec Phil Goyette et Don Marshall. Blessé à un genou et forcé au club école en 1965, il choisit de se retirer. Mais quand on lui demande d'aider comme entraineur des gardiens avec les Seals de la Californie, il remet l'équipement et semble préparer un retour. En effet, la nouvelle se répand et les Blues, lors du repêchage d'expansion choisissent de le repêcher. Il y gagne son 7e Vézina avec Glenn Hall, et atteint la finale avec St-Louis l'année suivante, contre Boston. Il est échangé ensuite aux Leafs contre une somme d'argent. Il joue dans la LNH jusqu'en 1975, se retirant de la LNH en 1973, comme Bruins, mais revenant dans l'AMH, en tant qu'Oilers pour sa dernière saison (J'ai sa carte) sautant la saison 1973-1974.  

Barry Beck a été sélectionné 2e de la LNH en 1977, derrière Dale McCourt, par les Rockies du Colorado. Le gros défenseur de 215 livres marquera 22 buts à sa saison recrue au Colorado, ne réatteignant jamais plus ces chiffres. Il y joue ses 2 premières saisons et 10 matchs, avant d'être échangé aux Rangers en retour de Lucien DeBlois, Pat Hickey, Mike McEwen, Dean Turner et une considérations futures qui sera Bob Crawford. C'est dire la valeur qu'on y accordait. 5 joueurs pour Beck. Don Cherry étant l'idiot qu'il est, n'avait pas digéré que Becj tasse brusquement du pied le chien de Cherry, dans le vestiaire. Il joue la plus importante partie de sa carrière avec NY, y étant même capitaine entre 1981 et 1986. Année où il choisit de se retirer quand il se blesse à l'épaule et ne s'entend pas du tout avec l'entraineur Ted Sator. 4 autres joueurs font de même pour les mêmes désaccords avec Sator cette année là. Sator est limogé on le réinvite mais il ne veut pas. Se laisse charmer par un camp d'entrainement suivant mais son épaule le lâche encore. Entre 1986 et 1989, 0 match. Mais à 32 ans, il sent que son épaule est en pleine forme. Et veut revenir se rapprocher de chez lui, à Vancouver. Les Rangers l'ont échangé aux Kings de Wayne Gretzky en retour d'un choix de 4e ronde qui sera Jeff Nielsen. Il ne jouera que 52 matchs. Avant de réaliser ne plus suivre la parade.

Guy Lafleur a été une superstar des Canadiens de Montréal entre 1971 et 1980. Je commences à suivre sérieusement la LNH en 1980-1981. Peut-être un an avant les Nordiques. Mais la passion des Nordiques nait dans la saison 1980-1981. Guy Lafleur est celui qui se plaint de son utilisation et je n'arrive pas à le trouver bon. Jacques Lemaire, l'entraineur des Canadiens, aussi. Ce n'est pas juste. Lafleur marque quand même 27 buts les 3 saisons suivantes, et 30 sa dernière bonne avec Mtl. En 1985, il ne joue que 2 matchs, et quand Serge Savard refuse de l'échanger, car Lafleur ne supporte plus Lemaire, Guy choisit de se retirer. Toutefois, en 1988, il revient dans la LNH, comme Rangers de New York, alors piloté par le Québécois Michel Bergeron. Il y connaitra "sa meilleure saison de retour" avec 45 pts dont 18 buts, en 67 matchs. Il n'était signé que pour 1 an. Et sera Nordiques les deux dernières saisons de sa carrière, jouant 39 matchs, obtenant quand même 34 pts, et la saison suivante, jouant 59 matchs et totalisant 28 pts. Usé. Québec connait pas mal les pires saisons de leur courte existence dans la LNH.

Jim Peplinski a été Flames toute sa carrière. De 1980 à 1990. Il a soulevé leur unique coupe Stanley en 1988. Il a même été co-capitaine du club, avec Lanny MacDonald, de 1984 à 1989 et avec Brad McCrimmon à sa dernière saison où après 6 matchs il choisit de se retirer. Il a ensuite été commentateur presqu'aussitôt. Et tente un retour en 1995, mais encore, ça ne dure que 6 matchs et il choisit de se retirer à nouveau. Assume christ !    

Al Secord a eu une drôle de carrière. Il jouera 12 saisons dans la LNH pour 4 clubs. Boston, Chicago, Toronto et Philadelphie avant de jouer une dernière saison, à Chicago. De Boston à Chicago, un bon échange pour les deux clubs, le défenseur Mike O'Connell passe aux Bruins et Secord aux Hawks. De Denis Savard. Il sera le robuste ailier nécessaire à l'agile et rapide fabriquant de jeu qu'est Savard, mais qui ne pèse pas 200 livres. Secord cogne fort et pèse plus de 200. Avec Savard au centre, il connait des saisons de 44, 54 et 40 buts. Mais en septembre 1987, il est envoyé aux Leafs avec Ed Olczyk en retour de Bob McGill, Steve Thomas et Rick Vaive. Il y joue 2 saisons et marque 20 buts en 114 matchs avant de passer aux Flyers contre un choix de 5e ronde qui sera Keith Carney. N'y jouera que 20 matchs car joueur autonome à la fin de la saison. Il signera pour un an avec Chicago. Là où il a tant eu de succès. Marque 14 buts en 43 matchs mais ne fait pas beaucoup la différence avec ses 7 passes et 131 minutes de punitions. En 12 matchs des séries, il totalise 0 pt. Il se retire alors. Il essaie de refaire le club 4 ans plus tard mais est redirigé vers la Ligue de Hockey Internationale où il y joue deux autres saisons. 

Mario Lemieux a probablement le seul retour admirable. Son absence était aussi, explicable. Extraordinaire, et unique rival de Wayne Gretzky au chapître des buts, passes et point, il a dominé autant que lui les années 80-90 et est impeccable entre 1984 et 1997. Ses problèmes de dos, permanents, le force à se retirer après une saison de 122 pts, à 32 ans. Pendant 3 ans, il ne jouera pas. Il se soigne. Mais est aussi papa beaucoup plus à temps plein. Et il réalise que son jeune fils ne l'a jamais vu jouer en direct. Du moins, pas consciemment. Après trois ans de repos et de guérison, il se sent prêt à revenir au jeu. Nike embarque et lui offre un salaire supplémentaire pour que son retour soit fait sous ses armures, bien identifiées. Le 27 décembre 2000 est un jour magique contre Toronto pour Austin Lemieux, Mario, les Penguins et toute la famille Lemieux. Il ne jouera plus jamais de saisons de 80 matchs, mais brille jusqu'à la fin avec des saisons de 76 pts en 43 matchs (!!!), 25 en 24, 91 en 67 (!!!), 9 en 10 (son dos!) et finalement 22 en 26, se retirant glorieusement en janvier 2006. Le temps de jouer 15 matchs avec celui à qui il passait le flambeau, Sidney Crosby. À 40 ans.

Claude Lemieux, sans lien de famille avec Mario, est Canadien de Montréal de 1984 à 1990, y gagnant sa premìère Coupe Stanley. Avant la saison 1990-1991, Montréal envoie Lemieux aux Devils en retour de Sylvain Turgeon. Si Turgeon n'est déjà plus un Canadien en 1993, Claude sera très utile aux Devils avec ses 13 buts en séries, signant son nom sur la Coupe Stanley une seconde fois, et étant aussi voté le récipiendaire du trophée Conn Smythe pour la première conquête de la concession. L'année suivante il est volé par l'Avalanche qui l'acquiert contre Wendell Clark. Mais c'est un triple échange et Clark passe aussitôt aux Islanders contre Steve Thomas qui ira au NJ. Il deviendra le 10e joueur de la LNH à gagner deux Coupes Stanley de suite, dans deux clubs différents, avec l'Avalanche. Et un des rares à le faire 3 fois pour 3 clubs différents. Il gagne une 4e Coupe Stanley, de retour avec les Devils qui l'ont eu pour Brian Rolston, en 2000. Il signe comme agent libre avec les Coyotes mais n'y termine pas la saison, il est envoyé à Dallas contre Scott Pellerin et un choix de 4e ronde qui sera Kevin Porter. À la fin de cette saison, en 2003, il choisit de se retirer de la LNH. Mais jouera encore, en Europe. Il sera aussi président du club de hockey mineur des Roadrunners de Phoenix jusqu'en 2007. Car en 2008, il fait un retour, après 5 ans d'absence dans la LNH, dans le club école des Sharks, qui le fait jouer 18 matchs au sein de son club. Où il ne fera qu'un point. 1 mention d'aide. Mais aura 21 minutes de pénalités. Les retour de Lemieux n'ont pas tous la même lumière.

Alexandre Daigle aura toujours été une déception et il le savait, Après des saisons de 137 pts en 53 matchs et 110 en 66, il était le clair premier choix de la LNH, en 1993 et les attentes étaient grandes. Probablement trop grandes pour sa tête. Il ne fera jamais mieux que sa première saison à Ottawa, 51 pts, ce qu'il refera à son unique saison complète dans la LNH, en 1996-1997. Il passe aux Flyers contre 3 joueurs (ouch!) Pat Falloon, Vaclav Prospal et un choix de 2e ronde en 1998 qui sera Chris Bala, puis passe au Lightining dès la saison suivante, dans un triple .échange avec les Oilers et les Flyers. Il restera négligeable. Pas l'ombre de l'ombre du joueur qu'il semblait promettre d'être, junior. Il est envoyé aux Rangers contre une somme d'argent, et se retire dans l'anonymat après avoir été envoyé au club-école pour 16 matchs. Il n'a que 25 ans. Il travaille dans le milieu du marketing quelques 3 ans, vivant la grosse vie de star quand même. Nous sommes à une époque où gagner le millions dans la LNH est le minimum. Son train de vie le fait dépenser pendant 3 ans et pour combler ses finances, et surement par passion du hoekey, ou pour se créer une nouvelle virginité, enfin, tout ça en même temps, il se magasine un retour dans la LNH qui donne des millions à n'importe qui.  Les Penguins de Pittsburgh de 2002 acceptent si ils sont convaincus d'un passage dans leur club école. Ils le seront. 38 pts en 40 matchs. Il joue 33 matchs dans la LNH, mais ne fait que 4 buts et 7 pts. Le Wild du Minnesota lui font une place la saison suivante et il accote ses meilleures saisons à vie avec 51 points. Il y joue une autre saison, obtenant 28 points, dont 5 buts, en 46 matchs, avant d'aller jouer en Europe. Il n'aura jamais convaincu. 

Entendant que Jonathan Toews, qui a tout gagné avec les Hawks toute sa carrière, et qui ne jouait plus depuis 2023, avait signé avec les Jets pour la saison prochaine, j'ai d'abord cru à un de ces retours. 

Mais non. Il y avait bien, claires explications. Toews était sous une mauvaise lumière dans le dossier Kyle Beach, car il savait fort probablement. On a tous d'abord cru qu'il voulait se faire oublier avant qu'on le pointe du doigt trop lourdement pour son silence. Il y a surement un peu de ça aussi. Mais surtout, il a été atteint de la Covid longue. Qui a ensuite nourri une importante défaillance de son système immunitaire. Il a toujours dit qu'il en avait encore à donner. N'a jamais annoncé de retraite. 

Et se dit maintenant finement prêt pour un retour.

Et peut-être un trophée Bill Masterton. 

Ou encore pour les Jets, l'élément manquant pour enfin la première finale/Coupe ? 

mercredi 20 août 2025

Les # Retirés de la LNH

Le 185e joueur à voir son # retiré de la LNH sera un Red Wings.

Le 12 janvier 2026, le #91 de l'illustre Sergei Fedorov sera retiré au Little Ceasars Arena où il n'a jamais joué. Parce que Marketing oblige. Il a joué toute sa carrière au mythique Joe Louis Arena qui a vu toutes les équipes gagnantes de la Coupe Stanley, et le premier grand joueur de la LNH en Gordie Howe. Sergie avait choisi ce # car il voulait marcher dans les pas de son capitaine Steve Yzerman, qui portait alors le # 19.

Qui sont les autres # retirés, et qui en a le plus ?

9 ont vu leur # se faire retirer par 2 clubs.

Ils sont: 

Bobby Hull, par les Black Hawks et les Jets de Winnipeg, le #9. Gordie Howe, par les Red Wings et les Whalers d'Hartford. Le #9 aussi. Raymond Bourque a vu le #77 retiré par les Bruins et l'Avalanche. Il a pourtant porté longtemps le #7 qui l'a fait changer au #77 quand on a retiré le #7 de Phil Esposito. Le #11, que j'ai porté si souvent moi-même, de Mark Messier a été retiré à Edmonton et chez les Rangers de NY. Le #33 de Patrick Roy a été retiré à Montréal et au Colorado. Le #7 de Tim Horton a été retiré chez les Maple Leafs mais le #2 qu'il portait d'abord avec les Sabres l'a aussi été, à Buffalo. Le # 4 de Red Kelly a été retiré chez les Leafs, et chez les Red Wings. À Toronto, il faut savoir qu'on suspend le # au plafond mais qu'on peut quand même offrir à un joueur de porter le # dans quelques cas. Mais on essaie d'éviter. Finalement, le #27 de Scott Niedermayer a été retiré comme Devils et comme Mighty Duck.   

Wayne Gretzky a vu le #99 retiré d'abord à Edmonton et avec les Kings de Los Angeles. Mais en 2000, toute la LNH a interdit à tous les clubs de faire porter ce # réservé au meilleur joueur de tous les temps. 

Allons-y équipe par équipe:

Anaheim (3) Le # 8 de Teemu Sellane, le #9 de Paul Kariya et le #27 de Niedermayer.

Boston (12) Le #3 de Lionel Hitchman, le #4 de Bobby Orr, le #2 d'Eddie Shore, le #5 de Dit Clapper, le #9 de Johnny Bucyk, le #15 de Milt Schmidt, le #7 de Phil Esposito, le #77 de Bourque, le #24 de Terry O'Reilly, le #8 de Cam Neely, le #16 de Rick Middleton, le #22 de Willie O'Ree. 

Buffalo (8) Le #11 de Gilbert Perreault, le #7 de Richard Martin, le # 14 de René Robert, le #2 d'Horton, le #18 de Danny Gare, le #16 de Pat Lafontaine, le #39 de Dominik Hasek et le #31 de Ryan Miller. 

Calgary (4) Le #9 de Lanny MacDonald, le #30 de Mike Vernon, le #12 de Jarome Iginla et le #34 de Mikka Kiprusoff.

Caroline (4) Le #10 de Ron Françis (qui a aussi porté le #18 lors de son dernier passage dans le club). le #2 de Glen Wesley, le #17 de Rod Brind'amour et le #12 d'Eric Staal.

Chicago (9) Le #21 de Stan Mikita, le #9 d'Hull, le #1 de Glenn Hall, le #35 de Tony Esposito, le #18 de Denis Savard, les #3 de Keith Magnuson et Pierre Pilote, le #81 de Marian Hossa et le #7 de Chris Chelios. 

Colorado (6) Le #77 de Bourque, le #33 de Roy, le #19 de Joe Sakic, le #21 de Peter Forsberg, le #52 d'Adam Foote, le #23 de Milan Hedjuk.

Columbus (1) Le #61 de Rick Nash, mais parions que plus jamais personne ne portera le #13 de Johnny Gaudreau.

Dallas (6) Le #19 de Bill Masterton, le #8 de Bill Goldsworthy, le #7 de Neal Broten, le #9 de Mike Modano, le # 26 de Jere Lehtninen et le #56 de Sergei Zubov.

Detroit (10) Le #9 de Howe, le #7 de Ted Lindsay, le #10 d'Alex Delvecchio, le #1 de Terry Sawchuk, le #12 de Sid Abel, le #19 de Steve Yzerman, le #5 de Niklas Lidstrom, le #4 de Kelly et le # 91 de Federov, le 12 janvier prochain contre la Caroline. 

Edmonton (8) Le # 3 d'Al Hamilton, le #99 de Gretzky, le #17 de Jari Kurri, le #31 de Grant Fhur, le #7 de Paul Coffey, le #11 de Messier, le #9 de Glen Anderson, le #4 de Kevin Lowe.

Floride (3) Le #93 de Bill Torrey qui était l'année où le club était intégré dans la LNH, en grande partie grâce à lui comme président/directeur général. le #37 pour Wayne Huizenga, hommes d'affaires et important investisseur dans le club qui était né en 1937, il était propriétaire du club. Et finalement le #1 unique joueur du club, le gardien Roberto Luongo ne verra jamais personne porter ce # dans ce club. C'est le sien pour toujours.

Los Angeles (7) Le #30 de Rogatien Vachon, le #16 de Marcel Dionne, le #18 de Dave Taylor, le #99 de Gretzky, le #20 de Luc Robitaille, le #4 de Rob Blake et le #23 de Dustin Brown. 

Minnesota (2) Le #1, pour les fans qu'ils considèrent les meilleurs au monde et le #9 pour Mikko Koivu.

Montréal (trop-18) Le #7 d'Howie Morenz, le #9 de Maurice Richard, le#4 de Jean Béliveau, les#16 d'Henri Richard et d'Elmer Lach, le #10 de Guy Lafleur, le #2 de Doug Harvey, le #1 de Jaques Plante, les #12 d'Yvan Cournoyer et de Dickie Moore, les # 5 de Bernard Geoffrion et Guy Lapointe, le #18 de Serge Savard, le #29 de Ken Dryden, le #19 de Larry Robinson, le #23 de Bob Gainey, le #33 de Roy, le #3 de Émile Bouchard, 

Nashville (1) Le #35 de Pekka Rinne.

New Jersey (5) Le #4 de Scott Stevens, le #3 de Ken Daneyko, le #27 de Niedermayer, le #30 de Martin Brodeur dont j'ai la carte recrue où il porte le #29, money money money ? et le # 26 de Patrick Elias.

NY Islanders (8). Tous coéquipiers de la dynastie de 1980 à 1985. Le #5 Denis Potvin qui a soulevé la Coupe les 4 fois le premier et pour les uniques fois à vie de l'histoire de la concession. Le #22 de Mike Bossy, le #19 de Bryan Trottier, le #27 de John Tonelli, le #91 de Butch Goring, le #31 de Billy Smith, le #23 de Bob Nystrom et le #9 de Clark Gillies. 

Ny Rangers (11) Le #7 de Rod Gilbert, le #1 d'Ed Giacomin, le #35 de Mike Richter, le #11 de Messier et de Vic Hadfield, le #2 de Brian Leetch, le #9 d'Adam Graves, le #3 d'Harry Howell, le #9 d'Andy Bathgate, le #19 de Jean Ratelle, le # 31 d'Henrik Lundqvist.

Ottawa (3) Le #8 de Frank Finnigan, héros du premier passage des Sens dans la LNH, dans les années 20-30, le #11 de Daniel Alfredsson et le #25 de Chris Neil.

Philadelphie (6) Le #4 de Barry Ashbee, le #1 de Bernie Parent, le #16 de Bobby Clarke, le #7 de Bull Barber, le #2 de Mark Howe, le #88 d'Eric Lindros.

Pittsburgh (3) Le #66 de Mario Lemieux, le #21 de Michel Brière, le #68 de Jaromir Jagr.

San Jose (2) Le #12 de Patrick Marleau, le # 19 de Joe Thornton. 

Seattle (hein?) Le #32 pour leurs fans (hein ?) il s'agit du 32e club a rejoindre la LNH dans l'actuel format. Le dernier.

St-Louis (8) Le#3 de Bob Gassoff, le #8 de Barclay Plager, le #11 de Brian Sutter, le #24 de Bernie Federko, le #2 d'Al MacInnis, le #16 de Brett Hull, le #5 de Bob Plager et le #44 de Chris Pronger.

Tampa Bay (2) Le #26 de Martin St-Louis et le #4 de Vincent Lecavalier.

Toronto (trop-17-mais tout le monde peut porter leur #) Le #6 d'Ace Bailey, le #5 de Bill Barilko, les #1 de Johnny Bower et de Turk Broda, les # 4 de Red Kelly et Hap Day , les #7 d'Horton et de King Clancy, les #9 de Charlie Conacher et Ted Kennedy, les #10 de Syl Apps et George Arsmtrong, le #13 de Mats Sundin, le #14 de Dave Keon, le #17 de Wendell Clark, le #21 de Borje Salming, les #27 de Frank Mahovlich et Darryl Sittler, les #93 de Doug Gilmour. 

Vancouver (6) Le #12 de Stan Smyl, le #16 de Trevor Linden, le #19 de Markus Naslund, le #10 de Pavel Bure, le #22 de Daniel Sedin, le #33 d'Henrik Sedin.

Vegas (1) Le #58 qui est le nombre de victimes d'une tuerie en 2017 au pays du mal humain.

Washington (4) Le #7 d'Yvon Labre, le #5 de Rod Langway, le #32 de Dale Hunter et le 11 de Mike Gartner.

Sans être retirés, les #28 à Vancouver n'a plus été porté après la mort brutale du jeune Luc Bourdon. Le #16 de Vladimir Konstantinov non plus, même si il a survécu à un grave accident de voiture, à Detroit. Même si il n'a jamais joué pour les Hurricanes, le club est né des Whalers d'Hartford et par respect pour Mr.Hockey, on a jamais fait porter par personne le #9 en Caroline. À la mort de Pelle Lindbergh, mourrait aussi le #31 mourrait aussi à Philadelphie. Le #3 de Steve Chiasson est aussi mort avec lui prématurément en Caroline. Le #37 de Rick Rypien n'est plus à Vancouver depuis sa mort prématurée. 

mercredi 13 août 2025

Gagner Successivement la Coupe Stanley

'est arrivé 8 fois avant 1967.  Alors que c'était beaucoup plus facile à 1 chance sur 6, 7, 8 9 ou 10 pour les équipes de la LNH de faire succéder deux conquêtes de la Coupe Stanley.

Les deux premières fois, c'était les Canadiens de Montréal de 1923-1924 et 1924-1925. Leo Dandurand était l'entraineur de Montréal qui avait terminé second au classement général derrière les (premiers) Senators d'Ottawa. Ceux-ci avait accès automatique en finale. Le finaliste serait décidé  les Canadiens et les Maroons de Vancouver. 2 matchs que Mtl gagnerait successivement 3-2 et 2-1. En finale, guidés par leur trio de jeune de respectivement de 23, 22 et 21 ans, Bill Boucher, Aurèle Joliat et Howie Morenz, qui avaient tous 3 marqué plus de 10 buts en 24 matchs de saisons régulière, Montréal gagnerait 1-0 et 4-2 contre Ottawa pour ainsi gagner la seconde Coupe Stanley de l'histoire de sa concession. Il n'y avait alors que 4 clubs Mais la saison suivante, il y aurait 2 clubs de plus. Montréal gagnerait contre les Cougars de Victoria, 3 des 4 matchs contre eux pour atteindre la finale contre les St. Pats de Toronto gagnant 2-0 et 3-2 . Bien qu'ayant terminé 3e au classement général, Mtl serait encore guidé par le trio Joliat, Morenz, Boucher.

C'est encore Montréal qui réussit le coup en 1929-1930 et dès la saison suivante, 1930-1931. Cette fois venant à bout des Bruins de Boston qui avaient gagné le championnat de la saison régulière. En 2 matchs de 3-0 et 4-3. Howie Morenz est encore de l'édition et Pit Lépine est le meilleur marqueur du club en séries. La saison suivante, ce sont les Black Hawks de Chicago qui sont les victimes de Montréal, avec Cecil Hart comme entraineur et Johnny Gagnon comme meilleur marqueur des séries. Mtl bat Chi dans les premiers 3 de 5 en finale, les Hawks gagnant leurs 2 matchs en surtemps et Mtl gagnant les deux derniers, 4-2 et 2-0 après avoir gagné le premier match 2-1. 

Les Red Wings de Jack Adams de 1935-1936 et de 1936-1937 sont le premier club autre que Mtl à gagner la fameuse Coupe, 2 fois de suite. Syd Howe, qui n'a aucune relation avec Gordie, sera de la conquête et sur la patinoire quand Mud Bruneteau marque le but gagnant en demie-finale en 6e période supplémentaire, le 25 mars 1936 contre les Maroons de Montréal, dans le plus long match de l'histoire de la LNH. Detroit bat Toronto en 4 matchs, dans un 3 de 5, et la saison suivante bat les Rangers de New York en finale, mais gagnant la série 3-2. Syd Howe se fera voler sa bague de la Coupe dans le train ramenant les champions, et on la retrouve seulement en 2024, quand elle vendue sur le net. Ses descendants l'achèteront. 

Entre 1947 et 1949, les Maple Leafs de Toronto deviennent le premier club à gagner 3 ans de suite la Coupe Stanley. Ils avaient 1 chance sur 6. La première fois, le club de Clarence "Happy" Day bat les champions de la saison régulière, et les derniers gagnant de la Coupe, les Canadiens de Montréal, les battant en 6 matchs dans un 4 de 7. Ted Kennedy, qui n'a que 20 ans est le meilleur en séries pour les Leafs. La saison suivante, On gagne non seulement le championnat de la saison, mais aussi une seconde Coupe Stanley en autant d'années. Battant Détroit en 4 matchs, toujours guidés par Ted Kennedy, mais aussi Max Bentley et Syl Apps. Finalement, Même si on termine 4e derrière Montréal, Detroit et Boston, étant le dernier club à se qualifier pour les séries, Toronto bat Detroit à nouveau, encore en les balayant en 4 matchs. Walter "Turk" Broda brille devant le filet Torontois.

Les Red Wings de Gordie Howe, Red Kelly, Alex Delvecchio, Ted Lindsay, Marcel Pronovost, Terry Sawchuk gagnent la Coupe en 1954 et en 1955. Tony Leswick marque le but du héros en période supplémentaire du 7e match entre Detroit et Montréal. La saison suivante, les deux même rivaux s'affrontentn en finale, et ça se termine encore en 7 matchs, Gordie Howe atteignant la marque des 20 pts en 11 matchs. 

Les Canadiens de Montréal de 1956 à 1960 seront historiques. Devenant l'unique concession à gagner 5 fois de suite la Coupe Stanley. La première fois Jean Béliveau, Rocket Richard, Boom Boom Geoffrion Dickie Moore ayant le meilleur en finale contre les Red Wings de Gordie Howe. Les battant en 5 matchs. Ils battent aussi en 5 matchs les Bruins de Boston, en finale de la saison suivante. Le club de Toe Blake bat encore les Bruins qu'on aimera toujours torturer, mais cette fois en 6 matchs pour leur 3e conquête de suite. Leur 4e met aux prises Mtl et Toronto que les Canadiens éliminent en finale en 5 matchs. Finalement, la 5e conquête de suite mettra aussi aux prises les Habs et les Leafs que Mtl balaie en 4. 

Mais Toronto refera le coup des 3 conquêtes de suite entre 1962 et 1964. La première fois contre les Hawks avec Tim Horton, Johnny Bower, Dick Duff, George Armstrong et Frank Mahovlich  comme héros. Il battent Chicago en 6 matchs. Le Québécois de Rouyn Noranda, Dave Keon, est le meilleur marqueur de leur seconde conquête qui sera contre les Red Wings qu'ils battent en 5 matchs. Finalement, le club de Punch Imlach, qui a comme assistant King Clancy, battent Montréal en 6 match pour leur 3e séquence de 3 conquêtes de suite. 

Mais dans les 2 années suivantes, Montréal réinstalle une certaine domination. Toe Blake fait gagner son club en finale contre les Hawks de Mikita, Hull, Hall, Esposito et Pilote en 7 matchs. Gros Bill Béliveau domine les pointeurs des séries. Les 4 premiers marqueurs des Habs sont même Québécois, Béliveau, Rousseau, Henri Richard et Jean-Claude Tremblay. Leur gardien aussi Lorne "Gump" Worsley. L'année suivante, Ce sont les Red Wings qui seront battus en finale en 6 matchs. 

Les Blues de St-Louis atteignent la finale 3 ans de suite. En 1968, 1969 et 1970. Toujours dans des causes perdantes. Et les 3 fois, balayés en 4 matchs. Les 2 premières fois, c'est contre Montréal. Qui a successivement Yvan Cournoyer et Jean Béliveau comme meilleur marqueur des séries. la 3 défaite en finale des Blues, ce serait contre les Bruins. C'est le fameux but de Bobby Orr en surtemps où il semble voler dans les airs qui donne la Coupe à Boston. Ça a l'air héroïque comme ça, ce l'est aussi, mais c'était la 12e défaite de suite en finale des Blues.

À partir de 1973, il y aura désormais 16 clubs dans la LNH, sinon plus. Ce sera donc beaucoup plus difficile de gagner ne serais-ce que 2 fois de suite. 

Mais pas au début. 

Les Flyers de Philadelphie deviennent la première concession qui ne soit pas des 6 clubs originaux de la LNH à gagner deux fois de suite la Coupe Stanley. Bobby Clarke, l'unique capitaine à soulever le trophée. Les Big Bad Bruins sont battus par les Broad Street Bullies en 6 matchs la première fois. Les Sabres de Buffalo de Gilbert Perreault, Rich Martin et René Robert seront battus en 6 matchs aussi la saison suivante. Philadelphie atteint la finale une 3e saison de suite, et Reggie Leach établit un record qui tient toujours, ne sera qu'égalisé, en marquant 19 buts, devenant l'unique joueur qui ne soit pas un gardien de but à remporter le trophée Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries dans une cause perdante avant Connor McDavid, il y a 2 ans. Montréal les pulvérise en 4 matchs en 1976.

Et de 1976 à 1979, Montréal est encore un dynastie gagnant pas moins de 4 fois de suite. La première fois, contre Philadelphie en 4. La seconde et la 3e contre Boston, respectivement en 4 et 6 matchs. Fiunalement contre les Rangers de New York en 5. Lemaire, Lafleur, Savard, Gainey, Robinson, Lambert, Shutt, Lapointe, Dryden, il s'agissait d'un club extraordinaire. 

Comme la dynastie qui s'installe tout de suite après avec les Islanders de New York de 1980, 1981, 1982 et 1983. Denis Potvin, premier choix de la LNH en 1973, sera l'unique capitaine du club à soulever la précieuse Coupe le premier. Bryan Trottier, Butch Goring. Mike Bossy et Billy Smith seront les 4 récipiendaires du trophée Conn Smythe. Respectivement contre les Flyers, battus en 6 matchs, les North Stars du Minnesota en 5, les Canucks de King Richard Brodeur de Vancouver, en 4 et les Oilers de jeunes Wayne Gretzky et Mark Messier, en 4 aussi. 

Ce sont justement eux qui seront majeurs dans les deux prochaines conquêtes. Messier et Gretzky. respectivement les deux premiers gagnants du Conn Smtyhe, dans l'ordre. En 1984 et 1985. Battant les Islanders en 5 matchs la première fois, les freinant dans le potentiel d'égaliser la concession des canadiens de Montréal qui avait gagné 5 fois de suite à la fin des années 50. La seconde fois, les Flyers sont battus en 5 matchs aussi, et Wayne Greztky établit un record de points avec 47 en 18 matchs. Jari Kurri égalise aussi le record de Reggie Leach de 19 buts. Mais en 18 matchs. 

Les Penguins de Pittsburgh sont les prochains à gagner deux ans de suite. Les deux fois avec comme dominant leader Mario Lemieux. Qui totalise un impressionnant 44 pts en 23 matchs la première fois, quand Pittsburgh bat les North Stars, en 1991, en 6 matchs. La saison suivante, Mario marque 34 pts en seulement 15 matchs. Et gagne encore le Conn Smythe tellement il fait la différence. Ce sont les Black Hawks qui seront leurs victimes en finale cette fois, perdant celle-ci en 4 matchs dont les issus n'ont eu des écarts d'un seul but 3 fois sur 4. Et dans l'autre, de 2 buts. 

Les Red Wings de Detroit de 1997 et 1998 gagneront 8 matchs de finale de suite. La première fois battant Philadelphie en 4 et la seconde balayant les Capitals de Washington d'Olaf Kolzig, Adam Oates et Joe Juneau en 4 matchs. Mike Vernon et Steve Yzerman seront respectivement les deux récipiendaires du Conn Smythe. 

Il faut ensuite attendre à 2016 pour qu'une nouvelle concession ne gagne plus d'un fois la Coupe Stanley. Et ce sera encore les Penguins qui verront à nouveau leur capitaine dominer les séries au poinr de remporter les deux fois, le Conn Smtyhe. Cette fois, le protégé de Mario Lemieux à ses débuts, Sidney Crosby se mérite l'honneur deux fois. Ils battront les Sharks en 6 matchs, en 2016, des Sharks qui n'auront plus jamais de dents, et les Predators de Nashville en 6, en 2017, avec un mordant P.K.Subban à sa première saison à Nashville.

Le Lightning de Tampa Bay atteint la finale 3 fois de suite entre 2020 et 2022. Soit toute la durée de la pandémie. On bat Dallas (et Corey Perry) en 2020, 6 matchs. On battra ensuite les improbables Canadiens de Montréal (et Corey Perry) en 5 la saison suivante. Le Lightning (et Corey Perry) perd la finale en 2022, contre l'Avalanche du Colorado.  

 

Mais dans les 6 dernières années, un club du Dumbest USA State atteint la finale. Les Panthers de la Floride en était à leur 3e finale de suite l'an dernier. Dans la première, en 2023, Les Golden Knights les avaient battus en 5 matchs. En 2024, ils gagnaient la 1ère Coupe de l'histoire de leur concession en battant les Oilers d'Edmonton (et Corey Perry) en 7 matchs. Mais ils étaient privés d'un Conn Smythe quand il fût remis au spectaculaire Connor McDavid. 

L'an dernier, les deux même finalistes. Sensiblement la même histoire. 

Mais différente aussi. Les Oilers (et Corey Perry) perdent en 6 matchs. Et cette fois, ils ont leur gagnant du Conn Smythe: Sam Bennett.

Encore les même finalistes pour 2026 ?

Floride vise encore une finale.

Les Oilers, une finale gagnante avec deux des plus beaux talents de hockeyeurs sur terre. 

Bref tout le monde veut la Coupe, ne soyons pas dupes. 

Mais qui la gagnera plus d'une fois encore ?  

Pourquoi pas le Canada ? Ce serait pour la 1ère fois depuis 1993. 

mercredi 6 août 2025

9 Joueurs de la LNH Surhumains Dans le Hockey Mineur

Plus jeune j'ai gagné un championnat des marqueurs. Atome B. 

J'en était à ma 3e année atome (oui, mon père avait triché mon âge la première année) et les deux premières années, j'étais respectivement défenseur, et l'année suivante, attaquant. J'avais tout à apprendre. Mais à ma 3e année, j'étais pas pire. Mais pas assez pour faire l'équipe d'Atome CC ou AA qui étaient les deux plus importants niveaux. Nous avons alors 9-10 ans. 

Mais j'ai été le dernier joueur retranché dans l'atome CC. Le tout dernier. Alors dans l'Atome B, la catégorie suivante, j'était plutôt fort. J'ai terminé la saison avec une fiche de 67 buts et 42 mentions d'aide pour 109 points en 30 matchs. C'était suffisant pour remporter le championnat des marqueurs (et me faire jouer un niveau plus haut de temps à autres) et j'ai un petit trophée honorant ce championnat dans mes affaires quelque part. 

Cette saison m'avait donné extrêmement confiance et par la suite je n'ai jamais quitté le deux lettres. Pee-wee AA pendant 3 ans (on avait changé les âges à cette époque ce qui nous faisait jouer 3 ans pee-wee), Bantam CC deux ans, Midget AA trois ans. Intérêt marqué pour les filles retraite.

J'ai joué avec Patrick Poulin comme ailier, qui jouera dans la LNH pour respectivement les Whalers d'Hartford, les Black Hawks de Chicago, Le Lightning de Tampa Bay et les Canadiens de Montréal. Pat brûlait systématiquement la Ligue. Il était majeur. Et pourtant, dans la LNH, il a été modeste. 

Plusieurs joueurs de la LNH actuelle ont connu des saisons tout à fait surhumaines dans le hockey mineur. 

En voici 9.

Connor McDavid, à 15 ans, en 88 matchs, a marqué 79 buts, 130 passes et 209 points. Seul Wayne Gretzky dans toute l'histoire de la LNH a marqué plus de 200 pts (3x). Mario Lemieux a obtenu 199 une année. Si il y a un seul joueur qui pourrait y arriver, je crois sincèrement que ça serait McDavid.

Connor Bedard, à 14 ans, en 30 matchs, à marqué 64 buts (Ahaha! moi 67! mais à 10 ans...) obtenu 24 passes pour 88 points. Pas surprenant que comme McDavid, l'unanimité d'en faire un premier choix au repêchage de la LNH était forte. 

Maklin Celebrini a été le premier choix de la LNH aussi en 2024. À 13 ans, à Shattuck St.Mary's en Colombie-Britannique, en 50 matchs, a marqué 51 buts, obtenu 90 mentions d'aides pour 141 pts. 

Leon Draisatl, à 15 ans, en Allemagne, en seulement 29 matchs, a marqué...attachez votre tuque...

97 BUTS !!!

obtenu 95 passes pour un total inimaginable de 192 pts. Ça, ça veut dire 6,18 pts par match. 

Steven Stamkos, à 15 ans aussi, en 66 matchs, a marqué pour les Markham Waxers, 105 buts (wut?) obtenu 92 passes pour 197 pts. Il sera aussi premier choix de la LNH. 

Brayden Point, à 14 ans, en Alberta, en 33 matchs, a marqué 42 buts, obtenu 60 mentions d'aide pour 102 points. 

Cole Caufield, à 17 ans, avec le National USA Team Program, en 2019, en 64 matchs, avait marqué pas moins de 72 buts, obtenu 28 passes pour 100 pts. Il a beau être petit, il est offensivement explosif. 

Dylan Guenther, dans le Nord de l'Alberta, à 14 ans, en 30 matchs, a marqué 56 buts, obtenu 47 passes pour 103 pts. En seulement 30 matchs. c'est plus de 3 pts par match.

Finalement Nico Hischier, autre premier choix de la LNH, en 18 matchs, en Suisse, à 14 ans, a obtenu 50 buts, 35 mentions d'aide pour 85 pts.

Souvent, comme moi, Atome B, en 1981-1982, les joueurs avaient plus de buts que de mentions d'aide. Mais souvent aussi, ils étaient si meilleurs que les autres, que si on arrivait pas à suivre, il fallait faire beaucoup par soi-même. 

Le maire de Québec Bruno Marchand peut témoigner de ma saison, il était dans mon équipe, à Sillery, en 1981-1982.