mercredi 6 août 2025

9 Joueurs de la LNH Surhumains Dans le Hockey Mineur

Plus jeune j'ai gagné un championnat des marqueurs. Atome B. 

J'en était à ma 3e année atome (oui, mon père avait triché mon âge la première année) et les deux premières années, j'étais respectivement défenseur, et l'année suivante, attaquant. J'avais tout à apprendre. Mais à ma 3e année, j'étais pas pire. Mais pas assez pour faire l'équipe d'Atome CC ou AA qui étaient les deux plus importants niveaux. Nous avons alors 9-10 ans. 

Mais j'ai été le dernier joueur retranché dans l'atome CC. Le tout dernier. Alors dans l'Atome B, la catégorie suivante, j'était plutôt fort. J'ai terminé la saison avec une fiche de 67 buts et 42 mentions d'aide pour 109 points en 30 matchs. C'était suffisant pour remporter le championnat des marqueurs (et me faire jouer un niveau plus haut de temps à autres) et j'ai un petit trophée honorant ce championnat dans mes affaires quelque part. 

Cette saison m'avait donné extrêmement confiance et par la suite je n'ai jamais quitté le deux lettres. Pee-wee AA pendant 3 ans (on avait changé les âges à cette époque ce qui nous faisait jouer 3 ans pee-wee), Bantam CC deux ans, Midget AA trois ans. Intérêt marqué pour les filles retraite.

J'ai joué avec Patrick Poulin comme ailier, qui jouera dans la LNH pour respectivement les Whalers d'Hartford, les Black Hawks de Chicago, Le Lightning de Tampa Bay et les Canadiens de Montréal. Pat brûlait systématiquement la Ligue. Il était majeur. Et pourtant, dans la LNH, il a été modeste. 

Plusieurs joueurs de la LNH actuelle ont connu des saisons tout à fait surhumaines dans le hockey mineur. 

En voici 9.

Connor McDavid, à 15 ans, en 88 matchs, a marqué 79 buts, 130 passes et 209 points. Seul Wayne Gretzky dans toute l'histoire de la LNH a marqué plus de 200 pts (3x). Mario Lemieux a obtenu 199 une année. Si il y a un seul joueur qui pourrait y arriver, je crois sincèrement que ça serait McDavid.

Connor Bedard, à 14 ans, en 30 matchs, à marqué 64 buts (Ahaha! moi 67! mais à 10 ans...) obtenu 24 passes pour 88 points. Pas surprenant que comme McDavid, l'unanimité d'en faire un premier choix au repêchage de la LNH était forte. 

Maklin Celebrini a été le premier choix de la LNH aussi en 2024. À 13 ans, à Shattuck St.Mary's en Colombie-Britannique, en 50 matchs, a marqué 51 buts, obtenu 90 mentions d'aides pour 141 pts. 

Leon Draisatl, à 15 ans, en Allemagne, en seulement 29 matchs, a marqué...attachez votre tuque...

97 BUTS !!!

obtenu 95 passes pour un total inimaginable de 192 pts. Ça, ça veut dire 6,18 pts par match. 

Steven Stamkos, à 15 ans aussi, en 66 matchs, a marqué pour les Markham Waxers, 105 buts (wut?) obtenu 92 passes pour 197 pts. Il sera aussi premier choix de la LNH. 

Brayden Point, à 14 ans, en Alberta, en 33 matchs, a marqué 42 buts, obtenu 60 mentions d'aide pour 102 points. 

Cole Caufield, à 17 ans, avec le National USA Team Program, en 2019, en 64 matchs, avait marqué pas moins de 72 buts, obtenu 28 passes pour 100 pts. Il a beau être petit, il est offensivement explosif. 

Dylan Guenther, dans le Nord de l'Alberta, à 14 ans, en 30 matchs, a marqué 56 buts, obtenu 47 passes pour 103 pts. En seulement 30 matchs. c'est plus de 3 pts par match.

Finalement Nico Hischier, autre premier choix de la LNH, en 18 matchs, en Suisse, à 14 ans, a obtenu 50 buts, 35 mentions d'aide pour 85 pts.

Souvent, comme moi, Atome B, en 1981-1982, les joueurs avaient plus de buts que de mentions d'aide. Mais souvent aussi, ils étaient si meilleurs que les autres, que si on arrivait pas à suivre, il fallait faire beaucoup par soi-même. 

Le maire de Québec Bruno Marchand peut témoigner de ma saison, il était dans mon équipe, à Sillery, en 1981-1982.

 

mercredi 30 juillet 2025

Records qu'on ne Voudrait Pas Tenir

92 buts dans une même saison de 80 matchs. Plus de 200 pts, 3 saisons de 80 matchs et une de 74. Ces deux records de Wayne Gretzky sont encore à battre. Sont plus qu'honorables. Ils sont spectaculaires. Mario Lemieux est celui qui s'en est le plus rapproché avec une saison de 85 buts et 199 pts, en 78 matchs. 

Mais il y a aussi des records qu'on voudrait peut-être voir battu. Parce qu'ils sont honorables en privé mais pas du type qu'on présente fièrement tout le temps. 

En voici quelques exemples:

La plus courte carrière dans la LNH pour un gardien. Jorge Alves. 7,6 secondes.

Alves est un préposé à l'équipement des Hurricanes de la Caroline. Quand un des 2 gardiens ne peut se présenter dans les pratiques, c'est lui qui le fait. Sinon il s'occupe d'aiguiser les patins, s'occupe des bâtons, des équipements. Il a été enregistré officiellement comme 3e gardien , gardien d'urgence précisément, pour tous les matchs locaux des Hurricanes. Si une des 2 équipes voient ses 2 gardiens ne pas être en mesure de jouer en cour de match. c'est lui qui ira devant le filet. Tampa Bay mène 3-1 avec mois de 10 secondes à jouer. Eddie Lack avait été retiré parce que soudainement malade pendant le match. Cam Ward avait pris sa place et on avait demandé à Jorge Alves de s'habiller pour être le gardien suppléant sur le banc. Mais l'entraineur Bill Peters savait que son employé des équipements caressait le rêve d'un jour prendre part à un match de la LNH.  Avec le match hors de portée et moins de 10 secondes à jouer, il a retiré Cam Ward après un but dans un filet désert et 7,6 secondes à jouer. Et y a mis Alves. Qui n'a reçu aucun lancer mais qui s'est au moins retiré du match avec une parfaite moyenne de .1000 en % d'arrêt. Pas besoin de dire que c'est 0 arrêt en 0 lancer. Il dira ensuite que le 31 décembre 2016, sera les secondes les plus longues et les plus courtes de toute sa vie. 

Le plus court premier match dans la LNH pour un joueur. Kellan Lain. 2 secondes.

Le 18 janvier 2014, l'attaquant des Canucks de Vancouver Kellan Lain a été rappelé des Wolves de Chicago. Les Flames sont à Vancouver, ils donnent donc leur alignement de départ en premier. L'imbécile reconnu Bob Hartley, entraineur des Flames place sa 4e ligne pour commencer le match. Avec entre autre Brian McGrattan qui ne sait pas vraiment jouer au hockey. John Tortorella, entraineur des Canucks place aussi sa 4e ligne, mais Hartley et Tortorella semblent aussi avoir clairement donné la consigne à leurs joueurs qu'il faille que tous, se battent dès le départ. Le défenseur Kevin Bieksa sera même celui qui prendra la mise au jeu du départ du match tellement le geste de laisser tomber la rondelle reste sans importance. Tout le monde, après 2 secondes, va se battre. Lain en est à son premier match. Aurait dû prendre la mise au jeu officielle. Mais a cédé sa place à Bieksa. Lain, qui ne se bat pas avec personne, finira par se battre avec Kevin Westgarth, le centre face auquel il aurait dû prendre la mise au jeu. Tout le monde sera expulsé. Après 2 secondes. Tortorella jappera contre Hartley au regard coupable.  

Le plus petit joueur de la LNH. Roy Worthers, 5'3. 

Il s'agit de la hauteur d'un garçon de 12 ans. Il sera gardien de buts entre 1925 et 1937 dans la LNH, pour les Pirates de Pittsburgh 3 ans, pour les Americans de New York avant d'être prêté aux Canadiens le temps d'un match, puis encore American de New York jusqu'en 1937. Un de ses adversaires a déjà dit que lorsqu'il l'a vu sur la patinoire la première fois, il a pensé que le petit frère d'un des joueurs adverses avaient choisi de porter un équipement. Mais malgré sa petite taille, il gagne le trophée Hart, remis au joueur le plus utile de toute la LNH, en 1929, à sa première saison à NY, avec sa moyenne resplendissante de 1,15 buts accordés par match. Ils en jouaient alors 44, il avait pris part à 38 matchs. Il y avait beaucoup d'espace autour de lui. 

Pire saison dans la LNH pour une concession. Les Capitals de Washington de 1974-1975.

Ils parlaient alors d'un club d'expansion. Mais c'était plus proche d'une expérience en humiliation de groupe. J'ai travaillé avec un Québécois qui était de cette équipe alors. Ils n'ont pas fait que perdre 67 de leurs 80 matchs, Ils n'ont gagné que 8 petites fois.(et annulé 5 fois). Un % de gain inégalé de .131 sur 1000. Les 446 buts accordés, contre 3 pauvres gardiens, Michel Bellhumeur, Ron Low et John Adams, restent un record de médiocrité défensive dans la LNH. Le club avait alors eu 3 entraineurs, phénomène rare, Jim Anderson pour les 54 premiers matchs et 50% des victoires. Red Sullivan pour les 19 matchs suivants et 2 victoires. Milt Schmidt pour les 7 derniers matchs et 2 autres victoires. Schmidt ne durera que 36 matchs la saison suivante après seulement 3 victoires.

Plus longue série de défaites dans LNH. Les Sabres de Buffalo de 2020-2021 et les Penguins de 2003-2004. 18 défaites de suite. 

On commence à tout questionner. Son talent, sa crédibilité, si vous pensez avoir une place dans cette Ligue. La série de défaite des Sabres est survenue dans une saison écourtée en raison de la pandémie mondiale. 0-15-3. Jouant donc dans des arénas où les huées ne pouvaient pas se faire entendre. Heureusement. Pour Pittsburgh, leur fiche de 0-17-1 était le fond du baril. Ils finiraient absolument dernier et relâcheraient premier l'année suivante, Sidney Crosby. Avec lequel ils gagneraient 3 Coupes Stanley par la suite. Au moins. Buffalo attend encore un place en séries depuis 14 ans. Ces deux séries de défaites sont chacune plus d'un mois de défaite pour un même club. Tough. 

Le plus de matchs sans victoires. Les Jets de Winnipeg de 1980. 30.

Entre le 19 octobre 1980 et le 20 décembre suivant, les Jets n'ont pas gagné un seul match. 0 victoire 23 défaites et 7 matchs nuls. Morris Lukowich, leur meilleur pointeur, avait alors dit qu'après 10 matchs, c'étaient inquiétant. Après 20, surréalistes. Au 30e, on avait tous l'impression de vivre dans une réalité parallèle où gagner ne serait plus qu'une légende. La série de matchs sans victoires s'est étendue sur 61 jours. Couvrant les fêtes de l'action de grâce et Noël peu de temps après la fin de la disette. Il était difficile d'assumer une si longue de série sans gagner une seule fois. Quand ils ont battu les tout aussi tristes Rockies du Colorado, 5-4, le 23 décembre, ils ont célébrés comme si ils avaient gagné la Coupe Stanley. 

Le plus de défaites de suite, en séries. Les Black Hawks de Chicago de 1975 à 1979. 16.

Qualifiés pour les séries 5 ans de suite, à la fin des années 70, les Hawks ont perdus les 2 derniers matchs face à Buffalo, en première ronde, en 1975. La saison suivante Montréal les balayait en 4 matchs,  les Islanders les balayaient en 2 matchs la saison suivante quand il y avait alors des 2 de 3 en première ronde. Ils étaient ensuite successivement balayés par les Bruins et la saison suivante, par les Islanders. Avant d'enfin gagner un premier match contre les Blues, en avril 1980, en période supplémentaire. 

Le plus de temps sur un banc de punitions pour un même club. Les Capitals de Washington de 1989-1990. 36 heures et 44 minutes. 

2204 minutes de pénalité collectivement. Si c'était converti en matchs de 60 minutes, c'était l'équivalent de 36.7 matchs complets, en punitions. Alan May, qui avait à lui seul accumulé 339 minutes de pénalité dira qu'ils n'étaient pas sales et cochons. Simplement très enthousiasmé physiquement.  

Les plus médiocres sur les unités spéciales. Les Kings de Los Angeles de 1979-1980 et les Ducks d'Anaheim de 2020-2021. 

Les unités spéciales vous feront souvent gagner ou perdre un match. Mais la pauvreté de ces 2 concessions lors de ces deux saisons, font pitié. Les Kings ont accordé aux adversaires des buts alors qu'ils étaient en supériorité numérique 31,8% des fois. Donc près d'une fois sur 3 quand ils étaient eux-même avantagés par un joueur supplémentaire. De l'autre côté, leur % de succès en infériorité numérique a été de 68,2%, le pire de l'histoire de la LNH. Une punition était alors pratiquement un but automatique contre les Kings. 4 décennies plus tard, les Ducks, dans une saison écourtée par la pandémie, ont obtenu le pire avantage numérique de l'histoire de la LNH avec un % de 8,9% de buts. Un club moyen obtient une moyenne autour de 20% en avantage numérique. 

Le plus de temps sur un banc de punitions. Dave "Tiger" Williams. 3971 minutes de pénalités.

L'équivalent de près de 66 heures sur le banc des punitions. Jouant pour 5 clubs en 14 ans, il a obtenu une moyenne de 4 minutes de pénalité à chacun de ses matchs. 

Le plus de pénalité en un seule match. Randy Holt, 11 mars 1979, 67 minutes

Le défenseur des Kings, contre les brutaux Flyers de Philadelphie. 9 secondes après que le match ne soit commencé, les deux bancs se sont vidés, à Philadelphie. Holt en a d'abord long à dire à Paul Holmgren. Ils se martèlent. Le défenseur des Flyers Frank Bathe est assommé à son tour par Holt. Après 20 minutes de folie débroussaillée, Holt avait obtenu un 2 minutes, 2 fois des 5 minutes, suivi d'un 10 minutes de mauvaise conduite, et 3 inconduites de partie. Mel Bridgman aurait dû en avoir 80.

Le gardien le plus battu. Martin Brodeur, le meilleur au monde selon moi. 397.

Il est premier partout dans l'histoire des meilleurs gardiens de la LNH, mais sa longeivité et sa surutilisation ont fait qu'il a pris par à plus de matchs que bien des gardiens. 397 défaites ne font pas oublier les 3 Coupes Stanley, les multiples records, les Vézina, et les presque 700 victoires sur 21 saisons.

Le joueur le plus lourd. Feu, Derek Boogaard, 300 livres. 

À 6'7, le bagarreur avait plusieurs avantages contre ses adversaires. La vitesse du coup de patin n'étant pas de ceux-là. Le Boogeyman a tragiquement disparu des être vivants, alors qu'il n'avait que 28 ans, mais sa légende physique a marqué les livres de records de la LNH. 

Le plus de pénalités pour un même joueur. Dave Schultz, des Flyers de Philadelphie de 1974-1975. 472 minutes.

Et ils iraient gagner leur seconde Coupe Stanley en autant d'années. Devenant le premier club qui ne soit pas des 6 clubs originaux à gagner la Coupe, et à le faire 2 fois de suite. Ils atteindrait la finale avec le même style de brute la saison suivante, mais le talent des Canadiens de Montréal les balaierait en 4 matchs. Dave Schultz, en 1974-1975 a obtenu 472 minutes de pénalités, soit une moyenne de 6.6 minutes au cachot par match. C'est encore le record. Il a été éjecté du match 20 différentes fois cette saison là.

Le plus grand différenciel à la fin de sa carrière. Rick Green -137. 

Ce calcul de stats est assez neuf, date des jeunes années 70, et il a joué longtemps, dans de mauvais club. 845 matchs. 15 saisons Il a commencé sa carrière avec les Capitals de Washington dont il avait le premier choix (de la LNH) en 1976. La statistique reste trompeuse car il a fini sa carrière très fort,  gagnant une Coupe Stanley innatendue en 1986, (avec quand même un -9) avec Montréal et faisant suivre avec des saisons de -1, +21, +19 et +10. Ses 6 premières saisons avec les Caps et ses 5 de ses 8 saisons avec Montréal lui ont été fatales.

La plus longue série de saisons sans jouer en séries. Les Sabres de Buffalo, 14. Peut-être 15 l'an prochain.

Ils ont passé près de les faire l'an dernier, mais non. Same ol'

Le plus de défaites pour un club dans la même saison. Les Sharks de San Jose de 1992-1993, 71.

11-71-2. Les clubs d'expansion sont supposés perdre plus que la moyenne à leurs débuts. Tout est neuf dans ces clubs, dont la chimie entre les joueurs. La moyenne de différence de buts contre eux, cette année-là, était de 2,23 buts de plus par l'adversaire à chaque match. le différenciel buts pour/buts contre était de -196.

Le moins de buts en une saison pour un même club. Les Rangers de New York de 1928-1929. 

C'était quand même des saisons de 44 matchs, mais reste que 72 buts en 44 matchs, c'est une moyenne de 1,64 buts par match. 

Le pire % d'arrêt pour un gardien de la LNH. Al Smith des Whalers d'Hartford de 1980. 

Au début des années 80, les buts marqués, aidé d'un certain #99 mais aussi de Mark Messier, Jari Kurri, Mike Bossy, Marcel Dionne Mike Gartner ou Michel Goulet allaient vivre un essor jamais égalé. Personne ne l'a resenti autant que le gardien de l,ancienne concession de l'AMH, des Whalers d'Hartford, Al Smith, conservant un pourcentage d'arrêt de .835. 

Le plus humiliant retour dans un match des séries, pour sceller l'issue d'un match. Le miracle de la rue Manchester

Pour les Kings, un historique retour en 3e période qui n'a jamais été refait en séries depuis. Pour les Oilers de Wayne, Jari, Paul, Grant et Mark, c'était la plus grande humiliation possible.

Les Kings gagneraient la série en 5 matchs (un 3 de 5) l'année où Wayne pulvérisait tous les (brillants) records. 

mercredi 23 juillet 2025

Reconstructions (Paris)

Voilà un mot que bien des organisations de la LNH, et surtout leurs équipes de marketing, détestent. 

Pour les premiers, ça veut dire qu'il faut accepter une certaine médiocrité temporaire et apprendre à perdre, pour les seconds, ça projette l'idée aux fans que le club sera si mauvais, ça ne sert à rien de venir assister aux matchs.

On évite souvent de le prononcer même si tout les signes y sont. 

Sharks, Black Hawks, Ducks, Red Wings et Sabres ne peuvent nier qu'ils sont en reconstruction.

Les Rangers en ont donné aussi plusieurs indices. 

Qui est sur la bonne voie ? Qui l'est moins ? y a-t-il une formule pour revenir vers le succès ? Et si oui, quels sont les facteurs importants pour y arriver ?

San Jose marche vers le soleil. 

Le DG Mike Grier a été baveux de se débarrasser de joueurs plus âgés, mais encore de valeur comme Brent Burns ou Thomas Hertl. Il visait le plan à long terme. Comme avec Jake Walman, ou Mackenzie Blackwood. Il a aussi fait le plein de choix au repêchage avec Macklin Celebrini, Will Smith, Micheal Misa, Sam Dickinson, Yaroslav Askarov. Le nouvel entraineur Ryan Warsofsky est aussi un intéressant ajout étant le plus jeune entraineur de la LNH, à 36 ans.

Ils sont une base si intéressante qu'il faudrait qu'il survienne quelque chose de grave pour que ce club ne soit pas un des plus intéressant des 5-10 prochaines années. 

Les Red Wings et les Sabres sont à l'autre bout du tunnel.

Steve Yzerman a conclu récemment une 3e année consécutive pénible lors de la signature des agents libres. Personne ne veut jouer à Détroit. Buffalo, pour sa part, a connu sa 14e année sans présence en séries éliminatoires de suite. Ils seraient, sur papier, en position de se dénicher une place comme équipe invitée en séries, mais n'y arrivent pas. 

3 choses semblent revenir constamment quand on s'y penche.

-Repêcher des valeurs sures en première ronde.

-Développer les jeunes avec patience

-Éviter les contrats à long terme avec les vétérans.

Mais il manque aussi le facteur chance dans tout ça. Un jeune joueur est toujours un pari. Qu'est-ce qui fait qu'Alexandre Daigle est un demi-Dieu junior, mais plus rien dans la LNH ? Qu'est-ce qui fait que'Henrik Lundqvist ou Pavel Datysuk soit non sélectionnés pendant respectivement 7 et 6 rondes ? 

Le pari. Viendra ? viendra pas de son pays d'origine? se développera ou pas ? Il a une tête qui pense hockey en tout temps ou qui pense aux filles ? Il pliera sous la pression ? Il sera intimidé par le côté brutalement physique de la LNH ? 

Kyle Davidson des Black Hawks s'est fait critiquer pour ne pas avoir réussi à garder du long terme en échangeant Patrick Kane. Mais l'an dernier, Chicago s'est amélioré de 9 pts au classement général. À la second saison de Connor Bedard. Ce dernier est éligible à un extension de contrat à la fin de la prochaine saison. Davidson devra se demander qu'est-ce qui tenterait Bedard de vouloir rester ? On doit se poser la question comme on le fait avec Matthews à Toronto. On ne voit qu'une ligne en ce moment pouvant faire quelque chose d'intéressant offensivement avec les Hawks en ce moment, Bedard-Teravainen-Donato. Même Bertuzzi déçoit. Frank Nazar, un centre, et Oliver Moore sont des joueurs intéressants à voir se développer et de beaux espoirs qui seront de l'équipe l'an prochain. Nazar, 2e centre, même. Mais il n'a que 21 ans. Et 56 matchs de joué dans la LNH. 

Chicago a des munitions, mais encore des cartes à jouer.

Les hausses du cap salariales sont projetées ainsi: l'an prochain 95,5 millions. 2026-2027: 104 milions, 2027-2028: 113.5 millions. L'an dernier, c'était 88 millions par club. Ce sont des bonds de 25. 5 millions, quelque chose qui n'a pas de précédent. Il faut composer avec ces mathématiques nouvelles. 

Si les Sharks ont un beau futur proche, on pourrait aussi dire la même chose des Ducks dont leur gérant Par Verbeek a réenligné l'alignement dernièrement. Mais en risquant de signer plusieurs vétérans. 

Ce qui est aussi, un pari, tout le temps. 

Chris Kreider, Mikael Granlund et Ryan Poheling sont 3 attaquants qui joignent Ryan Strome, Frank Vatrano et Alex Killorn, déjà avec le club depuis que Verbeek et Directeur Gérant du club Californien. Anaheim n'a perdu que 3 matchs en temps régulier sous la moyenne de .500 l'an dernier. Si Troy Terry continue de bien diriger l'offensive, si Mason McTavish continue toujours de bien faire, Si Jacob Trouba a encore des épaules, si Lukas Dostal reste le gardien #1, à 24 ans, Anaheim pourrait être parmi ces équipes comme les Canadiens qui finissent par surprendre vers la fin.

Mais les vétérans ont été inégaux dans les clubs qui ont misé dessus. Plusieurs n'ont été que contents de se trouver un travail payant dans le sport qu'ils aiment, sans toujours valoriser l'investissement fait sur eux.

Les Rangers pour leur part ONT utilisé le mot "reconstruction" clairement en se débarrassant l'an dernier de leur capitaine Jacob Trouba, Filip Chytill, Victor Mancini, Reilly Smith et depuis juin, ont envoyé Chris Kreider avec un choix de 4e ronde cette année (qui sera le gardien Elijah Neuenschwander), aux Ducks qui eux, en retour leur on livré un choix de 3e ronde (qui sera le défenseur Sean Barnhill) cette année et le jeune centre Carey Terrance.

Les 3e et 4e lignes ont encore à prouver beaucoup de choses à NY, et la défensive. Mais on bâtit, peu à peu pour aussi surprendre dans une conférence fort compétitive dont les équipes ont gagné 7 de 10 dernières Coupes Stanley.   

Buffalo ? Sur papier, ils ont ce qu'il faut, mais c'est sur la glace qu'il faut montrer qu'on mérite de faire les séries. Et dans l'Atlantique, le passage pour une place en séries, c'est épais comme de la brique. Mais avec Montréal, c'est la plus jeune équipe de la Ligue Nationale. Et si Montréal a fait les séries l'an dernier...pourquoi pas eux ?

mercredi 16 juillet 2025

Restant d'Agents Libres et Potentielles Destinations

Maintenant que Jeff Skinner est passé aux Sharks signant un contrat d'un an, qui sont les joueurs encore disponibles, qui ne coûteraient rien à ceux qu'ils quittent, sinon leur absence dans leurs rangs, et l'endroit où leurs agents pourraient travailler pour les envoyer. 

Comme le temps jouent contre eux, les camps d'entrainements commençant dans un mois ou à peu près, les joueurs suivants risquent d'être aussi forcés de signer des ententes de 1 an seulement. 

Victor Olofsson

29 ans, ailier gauche ou droit. Bruin de Boston ?

Si Boston veut retourner en séries, ça leur prendre plus que Pastrnak et MacAvoy. Ils n'ont pas fait les séries l'an dernier, se sont débarrassé de leur capitaine qui est allé gagné la Coupe et presque le Conn Smythe, pendant qu'on terminait 29e sur 32 au classement général. Et on ne repêcherait même pas 4e 9ce serait Utah) mais 7e. Un gars de Boston, au moins, James Hagens. On voudra s'améliorer de beaucoup si on veut revoir les séries. Ça joue serré dans l'Atlantique. Olofsson a déjà marqué trois fois 20 buts ou plus dans la moitié de ses 6 saisons. Dont une fois 28, qui était presque 30. Au sein de faibles Sabres. De ses 105 buts, 41 ont été marqués en avantage numérique. Gaucher, pouvant surprendre de la droite, il pourrait justement compléter Pastrnak qui sera surement le joueur des Bruins le plus surveillé l'an prochain. Il n'est peut-être qu'offensif, mais reste un besoin pour des Bruins qui n'ont plus Marchand pour marquer des points.

Jack Roslovic

28 ans, centre, ailier droit. Maple Leaf de Toronto ?

Il a connu sa meilleure saison de compteur l'an dernier comme Hurricane avec 22 buts. Et défensivement, il fait amplement bien son travail. Toutefois, il n'était plus du tout dans les plans de Brind'amour car en séries, bien qu'en santé, il a été rayé de l'alignement. Il avait le droit de trouver injuste après sa meilleure saison de buteur à vie. Avec le départ de Marner, l'arrivée de Roy, il reste encore beaucoup d'argent pour accueillir de joueurs. Et Roslovic a joué avec Auston Matthews dans le programme de développement de l'équipe des États-Unis il y a 10 ans. Ils se connaissent. Ce ne serait pas surprenant qu'il s'y retrouve. 

Joe Veleno

25 ans, centre, Ranger de New York ?

NY devra se trouver un autre centre si il planifie de continuer à faire jouer Mika Zibanedjad à l'aile comme ils l'ont fait en fin de saison l'an dernier. Veleno est l'un des plus jeunes joueur encore disponible sur le marché. Il n'a jamais joué à la hauteur des attentes qu'il suscitait, Junior, mais il a développé un talent défensif, et à la fois assez physique, pour se rendre interréssant. Comme les candidats sont Sam Carrick et Jusso Parssinen, il serait déjà meilleur que ces deux là, pour le rôle de second centre. Kreider parti, ça prendra du physique. Veleno pourrait être un choix qui correpondrait à leurs besoins.

Matt Grzelcyk

31 ans, défenseur gaucher, Avalanche du Colorado ?

Le 3e defenseur Gaucher de l'Avalanche serait actuellement Keaton Middleton. 27 ans. 44 matchs dans la LNH. Grzelcyk, à 5'10 serait déjà un joueur plus aguerri. Jared Bednar aime bien les défenseurs qui circulent bien la rondelle et pour la sortir de la zone, il est assez efficace. Sam Girard a à peu près le même rôle, au même poids, Mais 2 Sam Girard, c'est pas fâcheux du tout à faire jouer avec Burns. Makar, Manson & Toews. Ça ferait beaucoup d'expérience à la défensive de l'Avalanche. Pour encadrer un 7e ou un 83 défenseur plus jeune.

 Alexandar Goergiev

29 ans, gardien droitier, Oiler d'Edmonton ? 

Il était probablement le pire gardien de la LNH l'an dernier. Parce que 2 ans avant, il avait l'un des meilleurs avec son % d'efficacité de .918 et son 7e rang pour remporter le trophée Vézina remis au meilleur gardien de la LNH. Les fans des Oilers ne semblent plus croire au tandem Skinner/Pickard. Un contrat d'un an forcerait tout le monde à se battre pour le poste de #1, ce qui pourrait être une saine lutte interne. 

James Reimer

37 ans, gardien droitier, Flame de Calgary ? 

Pour se trouver derrière Dustin Wolf, au Saddledome, le bataille semble se faire entre deux aussi jeunes gardiens qui n'ont encore rien prouvé et qui devraient jouer. Devin Cooley et Ivan Prosvetov. James Reimer, qui a partagé son temps entre Anaheim et Buffalo l'an dernier pourrait facilement être mentor de tous ces gens. Et même se dénicher un poste d'entraineur des gardiens en Alberta d'ici 2-3 ans. 

Ilya Samsonov

28 ans, gardien droitier, Penguin de Pittsburgh ?

Le surestimé Kyle Dubas a signé Samsonov en 2022 et c'est là qu'il a obtenu les meilleurs chiffres de sa carrière. avec un % d'arrêt de .919 en 42 matchs. Oui, il a été inégal, mais son club l'était tout autant devant. Dubas pourrait être tenté de rejouer les dés qu'ils avaient alors roulé comme DG des Leafs. Il serait en tandem avec Tristan Jarry et ça permettrait à Joel Blomqvist, 23 ans, de se développer comme gardien #1 dans la AHL. Jarry a eu tant de problèmes l'an dernier, Samsonov pourrait même être gardien #1. 

Rumeur conne et impossible entendue cette semaine à Montréal: Kirby Dach et Mike Matheson proposés aux Blues en retour de Jordan Kyrou qui sera agent libre en fin de saison prochaine.  

Je n'y crois pas. 

Mais je dirais oui en maudit.      

mercredi 9 juillet 2025

Goons

(Vous allez entendre de la  vraie vidange de commentateurs dans les hyperliens...)
Puisque les durs ont eu la côte en finale...

Revisitons depuis 50 ans qui étaient les joueurs les plus punis de la LNH. 

1975: C'est l'époque de Broad Street Bullies et des Jaros de le Beauce. Pas un mais deux joueurs des Flyers termineront meneurs dans les minutes de pénalités en fin de saison. Dave Schultz, avec 472 minutes et le défenseur Québécois André Dupont avec 276 derrière. Pour le premier ça lui faisait une moyenne d'un peu plus de 3 pénalités mineures par match pour Schultz et presque deux mineures par match (3:45). La recette portera fruit, pour la seconde fois en autant d'années, Philadelphie est le premier club qui ne soit pas des 6 originaux, gagnant la Coupe Stanley dans la LNH. Dupont marque même 21 buts de sa ligne bleue. Schultz obtient 83 minutes de punitions en séries, et Dupont 49. En 17 matchs seulement...

1976: Steve Durbano n'était pas un bon défenseur. Sa meilleure saison sera sa première dans la LNH, avec les Blues, avec 21 pts en 49 matchs. On avait des raisons de croire en lui. Mais il coûte cher en punitions. Il passe donc aux Penguins. Mais même les Penguins s'en lassent. Après 32 matchs, 161 minutes de pénalités et seulement 8 passes, on l'envoie aux Scouts de Kansas City où il jouera 37 matchs, obtiendra 12 pts donc 1 but, et 209 autres minutes de pénalités avec un triste -30 à sa fiche. Il quittait un club où il était +9. Il termine la saison avec 370 minutes de pénalités. Devant Bryan Watson des Red Wings. 

1977: Dave "Tiger" Williams n'en est qu'à sa 3e saison avec les Maple Leafs. Il n'est pas fâcheux joueur avec ses presque 30 pts à sa saison recrue (29) et ses 40 pts et ses 21 buts la saison suivante. En 1977, il termine la saison avec 338 minutes de punitions, 43 pts, et 9 pts en 9 matchs des séries. Il est important pour son équipe et marquera son époque. 

1978: Dave Schultz reprend sa couronne de plus puni avec les Kings seulement 8 matchs puis avec les Penguins, la même année. À partir de novembre. Il accumule 405 minutes de pénalités, Devant "Tiger" Williams

1979: "Tiger" Williams reprend la ceinture du plus puni avec 298 minutes, mais marque 19 buts encore, ce qu'il avait fait la saison d'avant aussi, après une saison de 18 buts et une autre de 21. Offensivement, il n'est pas à négliger. Mais Toronto étant Toronto, on ne jouera pas plus que 6 matchs. Où "Tiger" ne fait rien. Sino être assis au banc des punitions 48 minutes. 

1980: Le Québécois Jimmy Mann rafle le titre du joueur le plus puni avec les Jets de Winnipeg et 287 minutes de pénalités en 72 matchs, à sa saison recrue dans la LNH. "Tiger" Williams est au second rang, passant des Leafs aux Canucks dans un bon échange des Leafs. Jerry Butler l'accompagne à Vancouver et Bill Derlago et Rick Vaive arrivent à Toronto pour y être de la première ligne assez rapidement. 

1981: Bien que maintenant Canucks Tiger Williams, qui ne sera plus jamais Dave, même dans les livres, reprend son titre de joueur le plus chassé de la patinoire avec 343 minutes de pénalités. Paul Holmgren tient le flambeau des Broad Street Bullies au second rang avec 306 minutes de pénalités. Le Bostonais Chris Nilan des Canadiens de Montréal est au 3 rang avec 262 minutes en 57 matchs. 

1982: Paul Baxter défenseur des Penguins, devient le premier joueur en 4 ans à franchir les 400 minutes de punitions cette année là, terminant premier avec 409 minutes de punitions. Il était aussi intense avec les Nordiques, champions de la Coupe Avco dans l'AMH, en 1977, avec ses 244 minutes de punitions en 66 matchs et ses 35 en 12, pour gagner la Coupe. 

1983: Randy Holt, défenseur des Capitals de Washington devient le joueur le plus puni cette année là avec 275 minutes de punitions en 70 matchs. 

1984: Chris Nilan des Canadiens obtient 338 minutes de punitions et sera le plus puni. On parle souvent du coup salaud de Louis Sleigher dans la bataille du vendredi saint en séries. C'est vite oublier que Chris Nilan a fait la même chose contre Randy Moller le frappant par derrière sans que Moller ne le regarde (0:29). L'ensanglantant stupidement pour partir (repartir?) tout ça. C'était aussi lâche. 

1985: C'est aussi Chris Nilan qui sera le plus puni l'année suivante, avec 358 minutes de pénalités. Devant Torrie Robertson des Whalers d'Hartford. L'année d'avant c'était devant Willi Plett, des North Stars du MInnesota.

1986: Joey Kocur de Red Wings sera le plus puni, encore devant Torrie Robertson des Whalers d'Hartford. Kocur obtient 377 minutes de pénalités

1987: Tim Hunter des Flames de Calgary obtient 361 minutes de pénalités. Deux ans avant sa Coupe Stanley. Devant Tiger Williams, alors Kings. Inépuisable. 


1988: Bob Probert des Red Wings de Detroit fait son entrée dans les truands sur glace. 398 minutes de pénalités. Devant Basil McRae, des North Stars du Minnesota.

1989:Tim Hunter est à nouveau le plus puni avec 375 minutes de pénalités mais signe son nom sur la Coupe en vengeant la défaite de 1986 contre ces mêmes Canadiens qui les avaient battus en finale, 3 ans avant. L'unique Coupe de Flames. En séries, il a 4 pts en 19 matchs et 32 minutes de pénalités. 

1990: Basil McRae, des North Stars obtient 371 minutes de pénalités, devant Alan May des Capitals, Marty McSorley des Kings et Troy Mallette des Rangers.

1991: Rob Ray des Sabres de Buffalo termine la saison avec 350 minutes de pénalités.

1992: Mike Peluso, des Black Hawks, qui avait terminé au second rang la saison d'avant, détrône Ray qui termine cette fois, second. Peluso a 408 minutes de punitions.

1993: Marty McSorley atteint la finale cette année là avec les Kings, termine premier pour les minutes de punitions avec 399, mais est aussi accessoire dans le revirement de la finale contre l'improbable Montréal. Utile perdant favorisant Montréal. 

1994: Tie Domi des Jets de Winnipeg s'impose avec 347 minutes de punitions. 

1995: Dans une saison écourtée par un conflit de travail, le Québécois Enrico Ciccone du Lightning fait pleurer sa mère en récoltant 225 minutes de punitions en 41 matchs.

1996: L'haïssable Matthew Barnaby domine la LNH avec les Sabres de Buffalo et 335 minutes de pénalités, devant Ciccone et Domi, maintenant un Maple Leafs, celui-là. 

1997: Gino Odjick des Canucks obtient 371 minutes de pénalités devant Bob Probert des Wings et Paul Laus de la Floride.

1998: Donald Brashear, aussi des Canucks, obtient 372 minutes de punitions, devant Tie Domi de Toronto et Krzystof Oliwa des Devils.

1999: Rob Ray revient avec 269 minutes de pénalités, toujours un Sabres, toujours en bedaine après ses combats. il sera une des raisons importantes du règlement voulant que les gilets soient attachés au pantalon sous peine d'une infraction supplémentaire. En Perdant tout son stock dans son combat assez rapidement, ça donnait un avantage au batailleur qui se dénudait pour mieux frapper quelqu'un de vulnérable qui allait perdre l'équilibre et bon...le spectacle, la sécurité...hyprocrisie. 

2000: Denny Lambert, des Thrashers d'Atlanta obtient 219 minutes de pénalités, devant Todd Simpson des Panthers et Tie Domi des Leafs.

2001: Matthew Barnaby joue pour deux clubs cette année-là. Avec Pittsburgh, il joue 47 matchs et obtient 167 minutes de punitions. Il est envoyé aux Lightning contre Wayne Primeau et y jouera 29 matchs, y purgeant 29 minutes de punitions pour un total de 265 minutes de punitions pour le faire terminer premier dans la catégorie des plus punis.

2002: Le Québécois Peter Worrell rafle le titre du plus puni avec les Panthers et ses 354 minutes de punitions. 

2003: Jody Shelley des Blue Jackets mérite le titre du plus puni avec 249 ,minutes de pénalités devant Reed Low des Blues.

2004: L'haïssable Sean Avery, alors Kings, domine la LNH avec 261 minutes de pénalités.

2006: Une année sans hockey n'empêche pas Sean Avery d'être encore le plus puni avec 257 minutes de pénalités.

2007: Ben Eager, des Flyers sera le plus puni avec 233 minutes de pénalités. Devant Josh Gratton des Coyotes et Chris Neil des Sénareurs.

2008: Daniel Carcillo des Coyotes de Phoenix, est le plus chassé avec 324 minutes de pénalités.

2009: Avec Phoenix, Carcillo joue 54 matchs et accumule 174 minutes de pénalités. Mais échangé aux Flyers contre Scottie Upshall et Lucas Lessio et accumule 80 minutes de plus en 20 matchs pour un total de 254 minutes passées au cachot qui le font encore terminé premier à ce niveau.

2010: Zenon Kolopka du Lightning avec 265 minutes de punitions termine premier devant Colton Orr des Maple Leafs et son coéquipier Steve Downie, aussi du Lightning.

2011: Maintenant Islander, c'est encore Zenon Knopoka qui termine premier avec 307 minutes de pénalités. Devant Chris Neil des Sens et Theo Peckham des Oilers.

2012: Derek Dorsett des Blue Jackets termine premier avec 235 minutes de punitions. On atteint plus les 400 minutes depuis longtemps parce que les arbitres tolèrent davantage les saloperies de la LNH comme les "slew foot", l'obstruction et les "gars qui complètent leur mise en échec".

2013: Dans une saison de seulement 48 matchs, Colton Orr des Maple Leafs obtient 133 minutes de pénalités.

2014:Tom Sestito des Canucks de Vancouver obtient 213 minutes de pénalités.

2015: Steve Downie des Penguins de Pittsburgh se mérite 238 minutes de pénalités,

2016:Derek Dorsett, maintenant Canucks reprend son titre de plus puni avec 177 minutes.

2017: Mark Borowiecki, des Sénateurs, avec seulement 154 minutes de pénalités, sera le plus puni.

2018: Micheal Haley des Panthers obtient 212 minutes de pénalités.

2019: Evander Kane, alors Sharks, est celui qui sera le plus puni avec 153 minutes de pénalités.

2020: Dans la première saison écourtée pandémique, c'est encore Evander Kane le plus puni avec 122 minutes de pénalités en 64 matchs.

2021: La première saison "complète" pandémique de 56 matchs voit le détestable Tom Wilson des Capitals obtenir 96 minutes de pénalités. Loin devant Max Domi, alors Bluejackets, qui en avait 75.

2022: Mark Borowiecki revient au sommet des plus puni, mais cette fois, Prédateur de Nashville. Avec 151 minutes de pénalités.

2023: Patrick Maroon du Lightning a 150 minutes de punitions.

le + puni & le Conn Smtyhe
2024: Liam O'Brien de l'Arizona a 153 minutes de punitions devant l'exécrable Brady Tkachuk et le tout aussi purin Tom Wilson.

2025: Nikita Zadorov, Bruins de Boston, est le plus puni l'an dernier avec 145 minutes de punitions.

Anaheim, la Caroline, Dallas, l'Avalanche, le Wild, les Blues, Utah, bien entendu, les Devils, les Rangers, les Golden Knights, les Oilers et le Kraken sont des concessions qui n'ont jamais eu le joueur le plus puni de la saison dans leur rang.