mercredi 20 mars 2019

Pettersson, Certain Calder

Elias Petterson nous as habitué, à son unique saison dans la LNH jusqu'à maintenant, a de spectaculaires moments.

Jamais depuis Teemu Sellane, en 1992-1993, avec ses 76 buts, une recrue de l'année n'a récolté absolument tous les premiers votes pour le titre. Elias pourrait facilement réussir cette saison malgré le jeune talent présent un peu partout. Il reste largement favori avec ses 61 pts en 62 matchs, ce qui est 21 pts de plus que son plus proche poursuivant recrue.

Il a battu la semaine dernière le record de concession pour un joueur recrue en obtenant son 61ème point. Record détenu par Pavel Bure depuis 1992. Ce n'était rien de tellement spectaculaire. Il était la seconde passe, en seconde période, contre les Hawks, une passe au centre de la patinoire, en direction d'une autre jeune sensation des Canucks, Brock Boeser, qui lui, lançait au but. Corey Crawford, ne maîtrisant pas bien le retour, Markus Granlund a saisi le rebond pour marquer. Pas de quoi écrire une chronique entière.

61 pts, Elias.

La Rocket Russe a passé le flambeau à la sensation suédoise. Bure était aidé des jeunes et fameux jumeaux suédois Sedin, à l'époque. Plus jeune que Bure, et en moins de matchs, Pettersson à établi cette nouvelle marque d'équipe, ce qui laisse planer de formidables espoirs dans la ville canadienne. Bure avait 21 ans et avait eu besoin du dernier match de la saison pour établir cette marque. Pettersson ne sera pas d'âge légal partout avant encore presque 8 mois. Et il n'a pas cessé de produire. Il lui reste encore 9 matchs. Il peut encore établir deux nouvelles marques d'équipe.

En effet, à 27 buts, il est à 3 buts de rejoindre Bure et Trevor Linden comme les deux seuls autres recrues de l'organisation à avoir marqué 30 buts ou plus à leur toute première saison dans la LNH. Et au rythme où il produit, il pourrait aussi devenir le premier Canucks à obtenir 70 pts ou plus depuis les 2 Sedin en 2014-2015.

Il ne fait aucun doute qu'il sera nommé la recrue de l'année et ramènera le trophée Calder chez lui. Pourrait-il alors balayer tous les premiers votes (sur 3 candidats) pour le titre comme l'avait fait Teemu il y a 26 ans? Cette année-là, Selanne faisait oublier l'extraordinaire saison de Joe Juneau, à Boston, qui obtenait lui, 32 buts et 102 pts.

L'an dernier, Mat Barzal est devenu seulement la 4ème recrue, post-lockout, à obtenir 80 pts ou plus après Malkin, Crosby et Ovechkin. Ce n'est pas rien. Malgré cet exploit remarquable, deux votes de première place ont été donnés à Brock Boeser. Et un autre a été donné à Clayton Keller des Coyotes. Ce qui a tout de même donné un 99,2 % à Barzal pour son trophée Calder. Auston Matthews a fait mieux l'année d'avant avec 164 votes de première place, (3 ont préféré Patrick Laine) ce qui lui a donné un 99,5% pour son trophée Calder.

Ce qui nous laisse croire qu'il pourrait faire table rase est que la compétition est différente. Rasmus Dahlin est brillant à Buffalo, mais un défenseur qui n'accumule pas les points ou les jeux spectaculaires ne surpassera pas souvent, en terme d'éblouissement populaire, celui qui est sensationnel.
L'an dernier on s'entendait sur Barzal ou Boeser. Une blessure à Boeser, le privant de 20 matchs sur son rival, et d'une possible saison de 40 buts, venait fausser les données. On aurait pu voter par anticipation du talent de l'absent trop longtemps.
L'année d'avant tout le monde s'entendait sur Matthews ou Laine.

Cette saison, on est épaté par le défenseur des Stars Miro Heiskanen, mais on ne ferait pas gagner une recrue du genre. Nommé, oui, complètement. Pas plus. Brady Tkachuk, Andrea Johnsson ou Colin White, Andrei Svechnikov, ou Kotkatrolégerjessui, même chose.

Petterson est seul.

Les fans des Canucks un peu moins avec ce jeune talent qui pullule dans ses rangs.



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