Les équipes sont présentement en mode séries éliminatoires avant l'heure.
Ceux qui y sont sûr d'y accéder cimentent leur potentiel afin de montrer qu'ils sont prêts pour la grande valse. Ceux qui ne sont pas assurés d'y participer font tout en leurs moyens pour
Les Flames, qui étaient en position incertaine pour les séries la semaine dernière, viennent de gagner leur 7 derniers matchs, ce qui les placent toujours comme équipe repêchée pour les séries, mais avec 76 gros points, ce qui les placent à une distance certaine des Kings, qui eux luttent maintenant exclusivement contre St-Louis ou Winnipeg pour une place assurée en séries. Calgary se trouve même à une victoire ou deux des Ducks ou des Oilers, respectivement 3ème et second de leur division.
Dans les échanges de la semaine dernière, Montréal s'est considérablement grossi, Washington s'est rendu presqu'invincible avec son excellent gardien, son (maintenant) Big Three à la défense, Alzner,Carlson, Shattenkirk, mais ni Orpik (une coupe Stanley), ni Niskanen, ni Orlov ne sont aussi à négliger à la ligne bleue. Les Caps ont aussi l'un de plus redoutables top 6 des attaquants en Ovechkin, Backstrom, Oshie, Johansson, Kuznetsov et Williams (2 Coupes Stanley, celui-là, dont 1 Conn Smythe).
Barry Trotz n'a pas la fiche la plus brillante en séries, mais il a été longtemps dans une autre organisation (à Nashville). Cette fois, on lui a tout donné et il a tout pour aller loin.
Ottawa, Toronto et la Floride se sont aussi subtilement renforci sans s'affaiblir. Sur papier du moins. Si Ottawa est en très bonne position pour s'assurer un poste en série, notons que les trois matchs que le club a en main sur ses plus proches opposants pourraient être déterminants Ottawa jouera trois matchs contre Montréal en très peu de temps, les 18, 19 et 25 mars. Ce sera du hockey intense et émotif.
Toronto et la Floride luttent contre les Islanders pour un poste en série. Boston doit gagner plus si ils ne veulent pas glisser hors séries. Tampa Bay peut encore brouiller les cartes.
Pour les séries à venir, il est curieux de noter que les meilleures offensives ne sont pas toujours récompensées d'une Coupe. Ni même d'une présence en finale.
En 2010, Washington a la meilleurs offensive, mais est éliminé dès la première ronde. L'année suivante, Vancouver termine premier, a la meilleure offensive, est la meilleure équipe du circuit, mais c'est l'année de la grande triche en faveur de Boston. Au moins les Canucks atteignent la finale. En 2012, c'est Pittsburgh qui domine la ligue offensivement, mais est éliminé dès la première ronde. Les Kings, qui gagneront la Coupe, ont terminé 29ème sur 30 en offensive! Deux ans plus tard (L'année suivante est écourtée) L.A. regagne avec la 6ème pire offensive de la Ligue. Tampa Bay domine partout en 2015, se rend en finale de manière extrêmement méritée mais Chicago a le meilleur sur eux. Dallas, Washington sont les meilleurs offensivement l'an dernier et sont tous deux éliminés en deuxième ronde.
Washington n'a d'ailleurs pas atteint le carré d'As depuis Ovechkin, et devrait, au minimum, s'y rendre cette année avec l'effectif (en santé) actuel. Pittsburgh, le Wild, les Rangers, les Caps et les BlueJackets sont les meilleurs offensivement en ce moment.
D'excellents clubs, qui auraient dû gagner la Coupe, après une saison de rêve, se sont plantés en séries. Comme si ils avaient tellement tout donné sur 80/82 matchs, et n'avaient plus rien ensuite.
Les Bruins de 1971 et 1973 ont eu peu de raisons, sinon psychologiques, d'avoir tant dominé en saison régulière et d'avoir fait patate si vite en séries. En 1971, Montréal, qui traîne la série 2-3 en première ronde, les rosse 8-3 au Forum, puis les bat 4-2 au Garden de Boston, les éliminant en première ronde.
En 1973, Boston classe 3 marqueurs parmi les 7 premiers de la Ligue (Esposito, 1er, 130 pts, Orr, 3ème, 101 pts, Bucyk, 7ème, 93 pts) mais les Rangers les surprennent en 5 matchs dès la première ronde. Boston avait alors la meilleure offensive de la Ligue.
En 1986, les Oilers ont Wayne qui fait pas moins de 215 pts, Coffey qui marque 48 buts et fait 138 pts,, Kurri qui fait 68 buts et totalise 131 pts, Glen Anderson qui marque 54 fois et fait 102 pts, un Mark Messier blessé qui, en 63 matchs fait quand même 84 pts et est en santé pour les séries. Bien qu'Edmonton pulvérise Vancouver en trois matchs (7-3, 5-1, 5-1), en deuxième ronde, Calgary les bats en 7 matchs, l'année du fameux but malheureux de Steve Smith. Calgary perdra en finale contre Montréal, avant de se venger trois ans plus tard au Forum.
Mais Montréal regagne la Coupe, contre toute attente encore, en 1993, une année où les Penguins de Pittsburgh sont, pour une troisième année de suite, outrageusement dominant, Mario Lemieux, oblige. Pittsburgh termine avec 119 pts, premier de la Ligue, 10 pts devant Boston, deuxième. Le grand Mario marque 69 buts, obtient 91 assistances pour 160 pts. Il termine premier marqueur du circuit, 12 pts devant Pat Lafontaine. Kevin Stevens obtient 55 buts et 111 pts. Rick Tochett 48 buts et 109 pts, Ron Françis, 100 pts et Jaromir Jagr, 94.
Après avoir éliminé les Devils en première ronde, les Islanders rendent un service titanesque aux Canadiens en gagnant 3 des 4 derniers matchs contre Pittsburgh, dont le dernier en surtemps sur un but de David Volek.
Montréal aura un des parcours le plus facile, (après avoir éliminé des Nordiques puissants et favoris, qui se plantent eux aussi en première ronde) pour atteindre la coupe grâce à la déconfitures de Bruins qui leur livrent les faibles Sabres en deuxième ronde, et les Islanders qui liquident les Penguins en 7 matchs en deuxième ronde. Dans une série où la défensive prend congé. Après deux ans de conquête de la Coupe, les Penguins étaient peut-être aussi un peu fatigués de deux très longues saisons (comme le Lightning de cette année).
Dans les années 2000, après des années 90 de totale misère, les Sénateurs se sont bâtis un fameux club avec Alfredsson, Spezza, Heatley, Hossa, Chara, Hasek, Redden, Phillips et Havlat. Ils n'auront qu'une seule finale en 2007 contre Anaheim, qu'ils perdent en 5 matchs.
Les Wings de 1951 avec Gordie Howe au sommet de sa forme, les Canadiens de 1955 , sortis en 7 en finale par Gordie Howe et ses Wings, les Canadiens de 1961, 19 défaites seulement, premiers de la Ligue, sortis en première ronde par Bobby Hull, Stan Mikita et les Hawks de Chicago, les mêmes Hawks de 1967, avec Mikita et Hull, toujours plus fort, mais Phil Esposito, Pierre Pilote et Glen Hall, dominants. Chicago n'aura que 17 défaites en 70 matchs. Ils seront éliminés en première ronde par Toronto, gagnant sa dernière Coupe Stanley à ce jour.
Les Wings de 1996, qui avaient tout tout tout pour être les gagnants du dernier match de la saison 95-96, sortis violemment par Colorado au carré d'As, Avalanche qui allait gagner la Grande Coupe.
Washington est en bonne position...
...pour faire encore patate ou pour enfin se rendre jusqu'au bout?
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