mercredi 17 décembre 2025

Promesses & Dommages

C'est si dommage.

Connor Bedard jouait avec l'assurance et le brio du joueur qui allait se mériter le titre de joueur du mois de décembre dans la LNH. Il y a une semaine jour pour jour, il acceptait une passe parfaite d'Andrei Burakovsky que les Rangers laissaient patiner jusqu'en zone adverse et marquait un solide 19e but d'une réception/tir du poignet qui ne donnait aucune chance à Igor Sheterskin plaçant le pointage à 2-0. Le gardien des Hawks Spencer Knight obtiendrait son 7e blanchissage en carrière et ce match allait être le 12e à domicile, sur 15, où Chicago marquait en premier, C'était un match "coloré" alors que les Rangers ET les Black Hawks, 2 des 6 clubs originaux de la LNH, portaient leurs gilets foncés comme à l'époque. 

Dans la défaite du 2 décembre où ils arrachaient un point aux Golden Knights, à Vegas, il marquait le 3e but des Hawks et après trois périodes, le score était de 3-3. Après une surtemps sans but, il allait marquer en tir de barrage. Dans une cause perdante, mais il allait marquer. Contre les Kings, le 4, il marquait le premier but du match dans une victoire de 2-1. Mais ce n'est pas seulement qu'il marque qui soit glorieux, c'est la manière dont il le fait. Toujours prêt à la contre attaque et doté d'un tir du poignet précis et formidable. À 1:30 ici. Si habile de ses mains. Je l'ai toujours pensé et mourrai sur cette colline, pour dans la LNH brilller, deux choses vous suffisent, vous prénommez Connor et avoir comme nom de famille, McDavid...

Euh...non... trois choses sont nécessaires pour dominer la Ligue: La rapidité, l'habileté des mains et l'intelligence de la lecture du jeu. Les deux Connor, (McDavid et Bédard) ont ces acquis. Bedard avait aussi une mention d'aide sur l'unique but de son club dans une dégelée contre les brillants Ducks d'Anaheim. 

Dans le match contre les Blues du 10 décembre dernier, où une haine viscérale existe entre les deux organisations depuis les années 80, à la mise au jeu, en fin de partie, dans une défaire de 3-2 des Hawks, défaite où il avait deux mentions d'aides sur les deux seuls buts de son club, son épaule semble s'être démise avant que Brayden Schenn ne l'achève au sol. Je sais que la haine entre les deux clubs est trop forte pour qu'on accepte cette vision de ce qui s'est passé, et la tête de Schenn sera à prix lors du prochain match entre les 2 clubs. Chose certaine, il est mal en point. Ne jouera pas les trois matchs de cette semaine. On ne détaillera pas la nature de la blessure comme le commande le côté secret du sujet dans la LNH. Mais Connor était en feu. Dommage. Mais en même temps, fameux pour la LNH de voir qu'un premier choix de Ligue récent comme lui soit la promesse promise. 

On a parlé de lui comme d'un talent générationnels comme il n'y en a pas 6 en 40 ans. selon moi. Greztky, Lemieux, Crosby, Ovechkin, McDavid. Maintenant, peut-être Bedard. Il livre tel que promis.

 

Ailleurs les Leafs resteront toujours les mêmes. Capable de tant de ridicule en offrant de réelles montagnes russes d'émotions à leurs partisans. Un match contre les Sharks, à domicile, ça devrait être une victoire. Ça le devenait à la mi-rencontre quand Toronto a pris les devants 2-0. Mais ils ont échoué là où ils échouent très souvent, mentalement. Dimitri Orlov a ramené l'écart à 1 but en fin de 2e et John Klingberg , qui avait aussi participé au premier but de SJ, a égalisé quand on a retiré le gardien de but en faveur d'un 6e joueur en fin de 3e. Une période où Toronto laissera San Jose lancer deux fois plus qu'eux (11 fois contre 5) au filet. Une période où on avait aussi refusé un but à l'ancien Leaf Ryan Reaves, pour un hors-jeu. Je croyais que quand on avait la rondelle, on pouvait entrer avec à reculons. Semblerait que non. Dommage. 

Plus dommage encore, les supposés "faibles" Sharks (il n'y a pas de faible clubs, il n'y que de faibles préparations mentales) Alexander Wennberg profitera d'un Auston Matthews nonchalant pour prendre son propre retour et mettre un terme au match en période supplémentaire. Toronto promet toujours de décevoir.

Dans une saison où disait que toutes les divisions sont si serrées qu'il devient difficile de risquer des échanges, on a été servi la semaine dernière par pas mal le contraire. 

Dans un premier temps Pittsburgh, équipe favorablement très étonnante cette saison, a choisi d'échanger son gardien Tristan Jarry aux Oilers en retour de Stuart Skinner et de Brett Kulak. Ce dernier était responsable des réservations au restaurant des Oilers et il a tant de classe que même se sachant échangé, il a placé la réservation. Samuel Poulin, fils d'un ancien coéquipier à moi, accompagne aussi Jarry à Edmonton. Un choix de 2e ronde en 2029 accompagne aussi Kulak & Skinner à Pittsburgh. Les fans des Oilers se sont dit déçus de la qualité d'individus dont s'est débarrassé leur club. Ils n'étaient peut-être plus à la hauteur pour l'organisation, mais ils étaient très appréciés dans les coeurs. Jarry a d,ailleurs fait ses débuts en Oiler, samedi, contre Toronto, à Toronto. Jarry et Curtis Lazar étaient coéquipiers dans les World Junior. Jarry n'avait accordé que 2 buts, tard en troisième et son club en avait marqué 6. Avant qu'il n'accorde un but aux Leafs avec 48 secondes à jouer au match. Qu'il a gagné. Regardez le premier but du match, celui de Connor McDavid. Qui en marquera 2. C'est ce que je vous disais plus haut. Tout ça. Lecture du jeu/Vitesse/Habileté des mains. Le match s'est décidé entre les deux oreilles la 2e et la 3e période. L'entraineur des Leafs Craig Berube a pointé ses leaders. Les mêmes qui le pointeront lui, à leur gérant, quand il leur demandera si il est encore respecté par le vestiaire. 

Mais la bombe de la semaine c'est Vancouver, qui a abandonné sa saison en échangeant son capitaine, son meilleur joueur, un des meilleurs défenseurs de la LNH, Quinn Hughes, envoyé au Wild de Bill Guerin, contre 4 choix de premières rondes, trois actifs, un promis dès 2026. Marco Rossi, Liam Ohgren et Zeev Buium, que plusieurs placent dans la conversation de recrue de l'année dans la présente saison. Vancouver, au moment de l'échange, était 32e sur 32. 4-10-1 devant ses fans cette saison. Quinn, autour de l'Action de Grâce, aux États-Unis, avait dit au club qu'il ne resignerait à la fin de la présente campagne, auquelle du terme, son contrat est épuisé comme Canuck. Il devient agent-libre. Il a demandé au club si il pouvait aller jouer avec ses 2 frères, au New Jersey, Jack & Luke. Ça a peut-être été travaillé, mais NJ n'a pas l'espace salarial pour l'accueillir et ne se serait pas entendu sur qui envoyer à Vancouver. Après tout, Quinn est à tout le monde en fin de présente saison. Pourquoi perdre des joueurs pour rien ? Du côté du Wild, c'est aussi excitant. On a dès 2026 l'espace salarial pour lui offrir 8 ans de contrat. À un montant qu'il devrait aimer. Ce n'est donc pas nécessairement une location de mi-saison. 

Mais c'est Quinn qui aura le dernier mot. Ce sera intéressant à suivre. 

Finalement, ce qui reste dommage, c'est la qualité. de l'arbitrage cette saison. Il devient clair qu'un club menant 3-0, la consigne eût été, en pré-saison, aux officiels "Ramenez le club perdant dans le match", Le match des Canadiens contre les Rangers de samedi en a été une autre preuve. On a littéralement inventé deux pénalités, à 3-0 Montréal, à deux défenseurs qui n'en avaient pas commises et au second, on a même donné un tout à fait inexplicable lancer de punition. Un lancer de punition est accordé quand vous étiez en position de marquer et qu'on vous en a empêché illégalement. Ce n'était pas du tout le cas. Ça a vité été 2-3. Puis, 4-4, le train avait été déraillé par les zèbres pour Montréal et il fallait s'adapter à ce qui allait être légal ou pas. Les arbitres et la Ligue avaient ce qu'ils voulaient. Un spectacle. Et les commentateurs qui ne cessaient de parler de l'impressionnante remontée...NON, largement réorientée par les décisions des arbitres. À 4-4, tout était maintenant permis. Surtout les illégalités. On avait le match qu'on voulait montrer. Serré. Mais en période supplémentaire, un geste accepté une demie-douzaine de fois où on avait rangé le sifflet à 4-4, a été puni. Contre Montréal, bien entendu, ce serait si spectaculaire dans le narratif choisi. 

Et ils ont marqué. Avec des mentions d'aides à l'officiel.

Montréal aurait gagné que je n'aurais pas été plus satisfait. Juste encore fâché comme on le serait d'un enfant qui vous vole vos clés d'autos avant que vous partiez et que vous reprenez de ses mains. 

C'est si dommage. 

Dimanche, j'ai refusé de voir le match contre Jarry, McDavid et les Oilers. 

Je savais que les arbitres auraient leurs gilets des Oilers pour officier. 

Ironiquement les deux dernières fois que les arbitres volaient des matchs aux Canadiens successivement, c'étaient justement contre les Rangers et peu de temps après, contre les Oilers. 

Comme si la victoire leur avait été promise...

Si dommage. Mais Montréal a bien gagné, Dans un match bien officié. Comme quoi, faut pas toujours soupirer. 

mercredi 10 décembre 2025

Non aux Joueurs de la LNH aux Olympiques

Bon, ce ne sera pas une chronique très sympathique pour tout ceux et celles qui aiment les voir aux Olympiques. 

Mais non, je suis tout à fait contre les joueurs de la LNH, aux Olympiques. 

Premièrement, ils sont tous millionnaires et multimillionnaires. Ce ne sont pas des athlètes comme la plupart, aux même jeux. OUI! ça donne peut-être un meilleur spectacle, mais encore, je ne suis aucunement friand des championnats du monde où nos stars peuvent se blesser et manquer une bonne partie du reste de la saison, et ne pas aider leur club à se battre pour une place en séries, ou jouer en séries. On trouve aux olympiques des athlètes qui se fendent en 4 pour trouver des commanditaires, qui auront leur 15 minutes de gloire, qui n'ont pas un million qui dort en banque, en tout cas, pas la plupart, souvent ce sont même des jeunes qui n'ont pas complètement 20 ans. Et vous leurs planter des millionnaires qui, du moins au Canada, sont toutes la semaine sous les projecteurs de nos caméras et ce, 3 fois par semaine. 

Vous pensez qu'ils ont besoin de publicité ? PIRE ! Vous pensez que le Canada a besoin de constamment prouver qu'ils sont les meilleurs au monde dans ce sport ? 1-ON LE SAIT ! Même si on perd on sait que le meilleur joueur au monde, c'est Connor McDavid. On sait qu'un des meilleurs défenseurs au monde vient de l'Alberta. On savait que Carey Price pouvait gagner des matchs à lui seul. MAIS CALISSE QUE JE VOULAIS PAS QU'IL SE BLESSE !. Trois lignes qui ont comme centres McDavid, Crosby et Mackinnon, oui c'est impressionnant, mais ce qui était tout aussi excitant, dans les années 80, c'était de voir les États-Unis de Pat LaFontaine rivaliser avec le Canada de Patrick Flatley. De les découvrir l'un contre l'autre. Avant de les voir ensuite dans le même club des Islanders de New York dans la LNH, auxquels ils appartenaient. Ils étaient recrues. Aux Olympiques, on découvre du monde. On réinvente nos héros au fur et à mesure qu'on les découvre. On ne découvrira pas Connor McDavid ou Alex Ovechkin. Les Russes sont d'ailleurs toujours disqualifiés des Olympiques de 2026. Il n'y aura pas d'équipes des Russes. Qui auraient fait un bon club. Mais les pays tricheurs doivent payer leurs sentence. 

Dans les années 80, on découvrait tout le monde ou presque aux olympiques et ça incluait nos jeunes, au hockey. Oui, ça jouerait dans les plates bandes du tournoi du temps de fêtes, fort excitant tournoi, JUSTEMENT, parce que ce sont le reflet des olympiques des années 80. Mais avec une obligation d'être d'âge junior. On pourrait avoir un ancien joueur de la LNH, canadien, jouant en Europe depuis un an ou deux, qui aurait 30 ans ou davantage, le spectacle serait assurément moins pro. Mais je vous avoue que je n'arrive pas à m'exciter des joueurs de la LNH représentant le Canada contre qui que ce soit.

Mais de bonne foi, je vais vous faire mon équipe quand même. En prenant bien soin de ne prendre aucun joueur des Canadiens, car je ne veux pas qu'ils s'y blessent. La vraie saison, ce sont les séries de la LNH. De toute manière, vous pensez vraiment qu'un joueur des Canadiens ferait l'équipe ? Ils sont si inégaux. En revanche, je crois que quelques joueurs d'autres origines, des Canadiens pourraient faire les équipes de leurs pays nataux, mais n'y tient pas du tout, je viens de vous expliquer pourquoi. 

Voici qui je voudrais voir dans le club du Canada, si on finit par y aller, car il y a risible "menace" de ne pas s'y rendre car la dimension des patinoires sur lesquelles on jouerait en Italie, ne sont pas celles de la LNH.

Mettez votre menace à exécution, personnellement, je ne veux pas vous voir là. 

 

Donc pour le Canada, je verrais dans l'équipe les joueurs suivants.:

Connor McDavid, Nathan Mackinnon, Sidney Crosby et Macklin Celebrini comme 4 centres. Comme ailiers: Brayden Point, Sam Reinhart, Seth Jarvis, Tom Wilson, Braden Hagel, Connor Bedard, Mitch Marner, Beckett Sennecke, comme défenseurs: Cale Makar, Thomas Harley, Devon Toews, Josh Morrissey, Matthew Schaefer, Evan Bouchard.

Les 3 gardiens: Scott Wedgewood, Logan Thompson, Darcy Kuemper.

Les coachs ? j'm'en sacre. C'est souvent 3 entraineurs chefs, je ne comprends pas qu'on ne prenne pas de vrais assistants. Ça ne peut que faire naitre des guerre de coqs qui n'ont jamais été autre chose que coqs. Je crois que Jon Cooper y est encore l'entraineur en chef. Je ne l'aime pas. Ça aide pas à vouloir supporter.  Oui mes choix seraient peut-être des choix controversés. Je ne voudrais pas de Brad Marchand, 37 ans, qui peut être remplacé par plus jeune, Tom Wilson, dans un rôle qui s'en approche. Sam Bennett serait aussi une belle option. Je ferais de la place aux très jeunes comme Celebrini, Bedard ou Schaefer parce que ça les fait goûter à de la victoire (potentielle) et du super talent qu'ils n'ont pas dans leur équipe, mais alors pas du tout. Personne n'a de tels talent autour, mais San Jose, Chicago ou les Islanders n'ont pas goûté à du succès depuis longtemps. Comptent sur eux pour rebâtir. Injectons leurs du "gagnant". 

Ainsi dit, je ne serai pas intéressé par leur présence aux Olympiques, croit en avoir déjà parlé ici, le reconfirme, tout comme les matchs en plein air, ce n'est que du marketing bien emballé. 

Cute, mais bon, Suzuki qui s'y blesserait, je mettrais le feu partout. 

6 joueurs, à moins de se blesser avant y seront pour représenter la feuille d'érable, ça a été confirmé, McDavid. Mckinnon, Crosby, Makar, Reinhart, Point. Qui ne sont pas de grandes surprises. Ils ont déjà joué pour représenter le Canada. 

 Les Olympiques d'Hiver seront tenues dans le Nord-Est de l'Italie 2 jours après ma fête, du 6 février au 22, 2026. 

mercredi 3 décembre 2025

Fameuses Remontées Dans un Même Match Dans la LNH

Je plains les amateurs de soccer, de course automobile ou de golf. Le hockey peut parfois être formidablement spectaculaire quand un club tire de l'arrière, par trois buts, 4 buts, 5 buts, et reviens dans le même match pour le gagner.

Mais...à bien y penser, les amateurs de soccer, de course automobile ou de golf, pourraient aussi me raconter leurs histoires de belles remontées. Mais leurs sports sont plates. Ils diraient la même chose de mon sport préféré, mais je sais que c'est moi qui ait raison. Au moins 50 ans ans encore. Quand je serai vieux et que j'aimerai à mon tour le soccer, la course automobile et le golf. 

Le hockey est, outre la course en athlétisme ou le bobsleigh, probablement le sport d'équipe le plus rapide sur terre. Et quand un club choisit de profiter de la mollesse mentale de l'adversaire qui pense avoir déjà gagné, et remonte ce qui semblait être dégelée, quelle merveille est le hockey.

Voici quelques moments du genre du passé:

Oilers 5 Kings 6, 1982

C'était les séries éliminatoires en plus. Le niveau d'excitation et d'intensité est alors élevé d'un cran. 

Flames 5 Blues 6, 1986.

C'est à nouveau en séries éliminatoires. En finales de conférence de l'Ouest. Calgary, qui a bravement éliminé Gretzky, Messier et les Oilers, l'année du but de Steve Smith dans son but, mène la série 3-2. Si Calgary gagne ce 6e match, à St-Louis, ils passent en finale. C'est bien parti. Après une première période dans buts, Dan Quinn marque 2 fois pour Calgary, Cliff Ronning rétrécit l'écart à 1 but, mais Jim Peplinski et John Tonelli portent la marque à 4-1 Calgary avant la fin de le 2e période. Doug Wickenheiser marque son 1er des séries en début de 3e période. Mais une minute plus tard, Joe Mullen, justement obtenu des Blues dans la même année (contre Ed Beers, Gino Cavallini et Charlie Bourgeois) met le pointage à 5-2, semblant mettre le match hors de portée. Mais un autre minute plus loin, Brian Sutter met le pointage à 3-5. Assisté de Greg Paslawski et Doug Gilmour. Avec moins de 5 minutes à jouer, Sutter et Gilmour sont encore complices pour le but de Greg Paslawski qui fait 4-5. Et sans aides, à 6 vs 5, avec 1:08 a jouer, Paslawski remet ça en créant l'égalité, soulevant la foule, et forçant la prolongation. À 7:30 de la première période supplémentaire, Doug Wickenheiser joue au héros en marquant le but qui gardera en vie les Blues. Et forcera un 7e match. 

Que Calgary gagnera 2-1, pour atteindre la finale contre Montréal, finale perdue 4-1 face aux Habs. Mais entretemps, St-Louis aura donné un maudit bon spectacle au 6e match.

Flames 8 Nordiques 8, 1989.

À cette époque, en saison régulière, il y a des matchs nuls. Et quand je dis nul, je pense aussi à mon équipe préférée depuis que je suis né, les Nordiques de Québec. Je suis né en 1972, les Nordiques aussi. On est lié de partout. Mon père a même passé une entrevue pour être directeur gérant des Nordiques quand Martin Madden a été choisi. Québec sera si mauvais que le club terminera 21e sur 21. Mais au tout début de la saison, on ne le sait pas encore qu'ils ne seront pas bons. Mais au 7e match, on le devine un peu. Ce match nul de 8-8 goûtera la grosse défaite. Darin Kimble, Curtis Leschyshyn, Michel Goulet et Peter Stastny marquait pour donner l'avance 4-1 en 1ère période, Gary Suter offrant la seule réplique des Flames. En 2e Joel Otto et Joe Nieuwendyk donnent espoir réduisant l'écart à 1 seul but. mais Guy Lafleur et Peter Statsny à nouveau ferme la 2e à 6-3, Québec. Le match est au colisée. La foule, toujours généreuse à Québec jubile d'emblée quand deux défenseurs, Joe Cirella et Jeff Brown portent le pointage à 8-3. le match est dans la poche, il reste moins de 10 minutes à jouer. Mais 2 minutes plus tard, Gary Roberts fait 4-8. Et une minute et quelques secondes après, Roberts encore, 5-8. 11 secondes plus loin, Jim Peplinski met le pointage, à 6-8. EN DÉSAVANTAGE NUMÉRIQUE, Doug Gilmour fait 7-8 avec 25 secondes à jouer. TOUJOURS EN DÉSAVANTAGE NUMÉRIQUE (faut tu être poche, christ!) Paul Ranheim fait 8-8, avec 11 secondes à jouer. Nuls les Nordiques. 

Cette année-là, Calgary gagne l'unique Coupe Stanley de l'histoire de leur concession. Dans ce match, ils se montraient déjà champions. 

Rangers 5 Canadiens 6, 2008

Brandon Dubinsky, Sean Avery & Brendan Shanahan donnent une avance de 3-0, en première période. La foule du Centre Bell est coite. Cristobal Huet avait commencé le match, Craey price le remplace en 2e. Shanahan remet ça en début de 2e et Chris Drury, tout de suite après. 3 minutes plus loin, Micheal Ryder ralenti la dégelée. 5 minutes plus loin, le même Ryder fait 2-5. En 3e période, le spectaculaire Alex Kovalev fait 3-5 à 6:43. 9 secondes après, Mark Streit surprend Henrik Lundstrom et c'est 4-5. La foule est ranimée. En avantage numérique, tard en 3e, Kovalev en marque un autre, terminant les 4 fers en l'air sur l'arrière train. On ne marque pas en surtemps. Le capitaine Saku Koivu sera celui qui tranche le match en tirs de barrage donnant la victoire à Montréal, dans ce spectaculaire match.

Flames 5 Black Hawks 6, 2009.

Au début de la saison aussi, ça semble arriver principalement au début des saisons, quand les 21 têtes d'un club ne sont pas toutes ajustées sur le même canal encore Chicago et Calgary vivent quelque chose de gros. Étrangement, jusqu'à maintenant, ça semble toujours impliquer Calgary. En première période seulement, Dustin Boyd, Eric Nystrom, Jarome Iginla, Rene Bourque et Olli Jokinen mettent le pointage à 5-0 et chassent Cristobal Huet qui accorde 3 buts en seulement 5 tirs. Anti Niemi ne fait pas complètement mieux, il en accorde 2 en 6 lancers. John Madden marque à mi-chemin en première pour Chicago, mais 5-1, on sent que le match leur glisse des mains. Mais en 2e., Chicago gronde. Patrick Kane, Dustin Byfuglien et David Bolland mettent le pointage à 4-5. Tout est alors possible. En 3e, Patrick Sharp fera 5-5. Et dèes la 26e seconde de période supplémentaire, Brent Seabrook fait lever l'aréna des Hawks. 

Flyers 4 Bruins 3, 2011.    

En séries, Philadelphie et Boston s'affrontent en 2e ronde. Boston mènera la série 3-0 mais nous sommes au 7e match et les 3 derniers, c'est Philadelphie qui les as gagnés. Micheal Ryder et Milan Lucic deux fois ont donné une avance de 3-0 dans le match en première. James Van Riemsdyk réplique d'un but avant la fin de la 1ère. En 2e période, Scott Hartnell et Daniel Brière ramènent les deux clubs à 3. À 12:52 de la 3e, Simon Gagné donne les devants aux Flyers, avance qu'ils ne perdront plus, causant une certaine surprise. Ils seront tout aussi surprenants face à Montréal en demi-finale, qu'il blanchissent 3 fois pour se rendre en finale. Dans une cause perdante face à Chicago, mais personne ne les voyaient s'y rendre. 

Bruins 5 Maple Leafs 4, 2013.

Cauchemar à la cicatrice encore vive pour les Leafs. C'est le 7e match de la première ronde des séries, une série que les Leafs perdaient 3-1 dans les matchs. Mais maintenant, Toronto mène 4-1 dans le 7e match et nous sommes en 3e période. Nathan Horton met le pointage à 2-4 mi-chemin de la 3e. Avec 1:22 à jouer, Milan Lucic fait 3-4. Avec 0:51 secondes à jouer, Patrice Bergeron fait 4-4. Ce même Patrice Bergeron, à 6:05 de la surtemps. crève le coeur des fans des Leafs et les éliminent de son second du match. C'est toujours en 1ère ronde. On en reste hantés.

Si je vous parles de ça c'est que Chicago a brillé comme ça, dimanche dernier. Contre les très-forts-cette-année, Ducks d'Anaheim. Les Ducks sont 5e de la LNH. Ont la seconde meilleure offensive de la ligue derrière l'Avalanche. Spencer Knight débute le match pour les Hawks, mais accorde 3 buts avant le premier 10 minutes du match. Cutter Gauthier, Chris Kreider et Olen Zellweger placent le pointage à 3-0 Anaheim. Tyler Bertuzzi, Ryan Greene et Colton Dach font 3-3 dès la 2e période. Le gardien des Ducks, Petr Mzarek se blesse 44 secondes avant que Ville Husso ne vienne le remplacer, et que ce dernier accorde un but à la sensation Connor Bedard, qui terminera la soirée avec 4 pts. En 3e, c'est désormais 4-3 Chicago. Et les Hawks ont dû éteindre 3 avantages numériques adverses. Dans un filet désert. Bédard place le filet d'assurance pour un maudit beau spectacle pour les fans de Chicago.

Les fans de spectaculaire. 

Bedard, un premier choix de Ligue. joue comme la bougie d'allumage qu'on pense qu'il soit. 

Ajout: Bedard vs Vegas hier: wow!!!!

mercredi 26 novembre 2025

Ça Baigne ou Ça Saigne ?

Approchant le tier de la saison en cour dans la LNH, quels sont les clubs qui impressionnent et ceux qui, au contraire, déçoivent ?

En 21 matchs, au moment d'écrire ceci, l'Avalanche du Colorado trône au sommet de la LNH avec une seule défaite en temps régulier (5 après 3 périodes) les Stars et les Hurricanes ont 5 défaites en temps régulier et les Golden Knights n'en ont que 4. Ce sont les séries de défaites qu'on connu les deux clubs Canadiens les plus couverts (Toronto 0-4) et Montréal (0-5). Et en ce qui concerne Colorado, aussi leur série exacte de victoire au moment d'écrire ceci (1). 

L'avalanche est sur une lancée de 8 victoires consécutives. Menée par une offensive extraordinaire les faisant aussi dominer la LNH avec 87 buts, une moyenne de plus de 4 buts par match. Leur tandem de gardiens de buts, "un mur de bois", Scott Wedgewood (pour 16 matchs) et Mackenzie Blackwood (pour 4) font aussi un excellent boulot et Trent Miner, toujours devant le filet a aussi pris part à 2 matchs. Avec une défensive comprenant Cale Makar, Brent Burns, Devon Toews et Samuel Girard, ce club fait peur.

Les Hurricanes sont aussi impressionnants. Premiers de la Métropolitaine, laissant les Islanders, les Devils, les Flyers, les Penguins, Bluejackets et Caps derrière. Le-presque-Canadien-de-Montréal Sebastian Aho est leur fer de lance, Seth Jarvis, à seulement 23 ans, inspire, Jackson Blake, un an plus jeune, fait de même. Nikolaj Ehlers est un important ajout et Jesperi Kotkaniemi est toujours très peu important. 

Autant pour l'Avalanche que pour les Hurricanes, les deux premiers clubs sur 32 dans la LNH, ils ont une chose en commun. Ils sont épargnés par les blessures. Ils en ont, c'est certain. mais de joueurs non importants (comme Kotkaniemi). New Jersey joue sans Hughes, Pesce et Glass. Les Islanders, sans Romanov. Les Penguins sans 9 de leurs joueurs, dont  Acciari, Tristan Jarry et Rickard Rackell. 

Les Ducks sont très impressionnants dominant la division Pacifique avec un corps de joueurs assez jeune guidé par Leo Carlsson et Cutter Gauthier, respectivement âgés de 20 et 21 ans. Beckett Sennecke n'en a que 19 et est au 4e rang des marqueurs du clubs derrière Troy Terry. Chris Kreider est aussi un ajout de valeur pour le club que personne ne voyait si bon en début de saison. Vegas et Seattle souffle derrière, mais ce sont eux, que la plupart voyaient foncièrement derrière avant que la saison ne débute.

Finalement les Red Wings dans une division Atlantique formidable qui ne laisse que 7 pts déparer le tout dernier rang (Buffalo) du premier (Detroit), et 4 pts séparer le 6e rang (de 8) du premier, semblent finalement avoir la saison qu'on leur prévoyait depuis 2 ans. Le capitaine Larkin et le diminutif DeBrincat sont premier marqueurs du club. Moritz Seider est encore le quart-arrière par excellence à la ligne bleue. Lucas Raymond est toujours inspiré à seulement 23 ans et Patrick Kane, à 36, n'a joué que 13 matchs, mais y avait contribué pour 11 pts. Cam Talbot surpasse toutes les attentes avec ses 2 défaites en 12 matchs et une moyenne de buts accordés par match de 2,66. 

Le Mammoth d'Utah n'a pas chois le bon nom d'équipe selon moi. Un mammouth, c'est lourd.  Il leur fallait, toujours selon moi, choisir l'allitération: Utah's Outlaws. Mais bon, présentement, Utah étonne. (see what I did there :)

Mais dans les clubs qui peinent depuis que c'est commencé on peut très certainement parler des Maple Leafs de Toronto.  La pression est fort sur eux cette saison alors qu'ils ont laissé partir un marqueur de plus de 100 pts sans le remplacer. Mais leurs fiche de 9-10-1 ne peut qu'être décevante, Ils ne feraient pas les séries si elles commençaient demain et dimanche, ils sont 7e sur 8 dans la division Atlantique. C'est pas du tout où on s'attend les voir. Ils sont puni par les blessures de Matthews, Knies, Carlo et Stolarz, mais Montréal est aussi privé de Dach, Laine, Guhle et Newhook et les Leafs n'avaient aucune raison de se faire déclasser par les Canadiens et leur 4e ligne, samedi dernier. Max Domi est de plus en plus passager d'un train qui déraille. Toronto est à quelques défaites de la panique absolue. On veut faire les séries. Et plus que n'importe quoi, on veut faire plus que 2 rondes. On se sent loin de tout ça en ce moment. 27e de la LNH, on ne se battrait même pas pour Gavin McKenna, le prévu prochain premier choix, car ce premier choix a été donné aux Bruins pour Carlo. 

Les Oilers semblent épuisés après deux saisons de 10 mois de hockey. Les attentes sont grandes alors que les Panthers sont décimés par les blessures et que si on avait une 3e finale identique à venir, on s'attend à ce que 2 des meilleurs joueurs que la LNH n'ait jamais eus signent enfin leur nom sur cette Coupe. Mais leur saison est tout ce qu'il y a de plus ordinaire. 9-9-5. Le problème semblant être le même problème que les deux dernières années: le jeu en défensive et les gardiens. Je commence même à trouver que ce ne serait pas un pari si fou d'échanger Stuart Skinner à Montréal contre Samuel Montenbault. Déception pour déception, ça pourrait créer double résurrection. Alors qu'on anticipait le premier rang de la Pacifique pour Edmonton, ils sont plutôt 5e. Et ne feraient pas les séries si ça commençait dimanche. 

Les Rangers sont en reconstruction. Ils ont utilisé le mot en "R". L'an dernier il son terminé à 6 pts d'une place en séries. Pas si mal pour l'an 2 de la reconstruction. On pouvait s'attendre à un bon début de saison. Mais que non. Ils sont derniers de leur division. Non seulement ont ils la seconde pire offensive de la LNH, mais ils sont aussi tout à fait dernier avec leur fiche à domicile de 1-7-1. Par comparaison, l'Avalanche n'a pas perdu un match à la régulière, à la maison, cette saison. NY est comme Toronto et n'est pas reconnue pour sa patience. Les fans ont la mèche courte dans ces marchés. J.T Miller et Will Borgen sont des blessures au jour le jour, peuvent revenir, sont peut-être déjà revenus au jeu. Mais doivent livrer. Matt Rempe est aussi blessé, mais sa valeur est plus clownesque.

Les Kings voient leur capitaine Anze Kopitar jouer sa dernière saison. Et pourtant, ça ne semble inspirer que Kopitar qui ne joue pas mal pour un gars de 38 ans. Mais voilà, le club comprend aussi Corey Perry, 40 ans, Darcy Kuemper et Drew Doughty 35, Brian Dumoulin, 33, Anton Forsberg, Phillip Danault, Joel Edmundson et Armia, 32, Codi Ceci, 31 et Trevor Moore, 30 ans. 11 joueurs de 30 ans et plus, dont un de 40, ça semble offrir un club plus lent et usé. Doughty est blessé. Le club n'a gagné qu'un seule fois à domicile dans les 10 derniers matchs. Et au moment d'écrire ceci, ce sont 3 défaites de suite que les Rois accumulent. 

Finalement, les Blues font pitié à St-Louis. Seul Nashville est pire qu'eux. Après avoir mis la main sur Logan Mailloux (en retour de Zachary Bolduc) , Mailloux était si mauvais qu'il a été cédé au club-école. Il n'a joué que 9 matchs. Zéro point, -12. St-Louis, est le seul club, outre Nashville, à ne pas avoir 10 victoires dans la division Centrale. Les Blues sont la 5e pire offensive de la LNH. Un but de plus que les tristes Rangers. Jordan Binnington et Joel Hofer se partagent la tâche devant le filet mais aucun des deux ne gardent une moyenne en dessous de 3 buts accordés pas match. Milan Lucic, qui tentait un retour dans la LNH, joue avec Mailloux dans le club-école. Ce club-école est 31e sur 32 dans la AHL. L'avenir ne semble pas rose à St-Louis.

St-Louis qui vient de se débarrasser des droits sur l'unique Français de la LNH, qui jouait en Europe, Alexandre Texier. Maintenant joueur des Canadiens. Trop plein de blessés. Déjà. Il n'a que 26 ans. Plaisant. 

L'an dernier, l'ajout mineur d'Alexandre Carrier avait été suivi de la meilleur fiche de la LNH pour les Canadiens. Il s'agit d'un autre ajout mineur. 

Et d'un autre Alexandre...         

mercredi 19 novembre 2025

Garder 60 matchs et + & Gagner La Coupe

C'est rare.

3 Connor se démarquent fort honorablement dans la LNH. Enfin, plusieurs, mais les trois au sommet, sont les bien entendu Connor McDavid et Connor Bedard, mais l'an dernier, le gagnant de trois trophée de la LNH, menait aussi son club au sommet de la LNH pour la première fois de l'histoire de la concession, était le gardien de but hors pair des Jets de Winnipeg, Connor Helleybuck. 

Hors pair, car il avait déjà gagné le trophée Vézina remis au meilleur gardien en 2020,  en 2024 aussi, avec le William M. Jennings, remis au(x) à la plus faible moyenne de buts accordé. Je mets ça au pluriel car entre 1982 et 1990, on remettait à un tandem de gardien. À partir de 1991, ce sera à un seul gardien. Drôle d'idée pour un si beau sport d'équipe. Helleybuck a gagné, seul,  ce trophée les deux dernières années, avec des moyennes de 2.39 et de 2.00 buts accordés par match. Mais l'an dernier il a aussi regagné le Vézina pour la 3e fois, le Jennings, ET le trophée Hart remis au joueur le plus utile de toute la Ligue tel que voté par l'association des journalistes de hockey professionnel. On suggérait donc que si Winnipeg avait terminé au tout premier rang de la LNH, c'était majoritairement parce que Connor était tout à fait dominant pour son équipe. Et représentait bien les qualités d'excellence du joueur de hockey de la LNH au nom de toute la Ligue. 

En effet, sa moyenne de 2.00 était sa meilleure à vie dans la LNH. Il atteignait aussi un sommet personnel pour les victoires avec 47. Et un autre record personnel (et d'équipe aussi), de taux d'efficacité de 0.925 de % d'arrêts. C'était aussi sa saison avec le moins de défaites: 15. 

Mais si il avait gardé 63 matchs sur 82, en séries, le club ferait encore patate en 2e ronde. Et sa moyenne serait plus ronflante à la sortie des séries, à 5.01. Ce n'est pas exclusivement de sa faute, on le sait à Montréal, on l'a fait avec Carey,  quand on mise presque tout sur le gardien pour voler les matchs, on en oublie de marquer. Ce que les gardiens ne feront jamais à leur place.

Mais plusieurs se sont posés la question. Connor Helleybuck avait gardé 63 des 82 matchs de la saison avant les dernières séries. Arrive-t-il en séries trop usé ? Crevé ? Alors que chaque club redouble d'intensité une fois dans les séries, entrés ? 

Avant les années 80, on ne jouait que 70 matchs dans la LNH. Il était donc plus rare qu'un seul gardien garde 60 fois durant la saison. Mais ça arrivait. Plus on recule dans le temps, plus ça arrivait. On avait même un seul gardien parfois pour la saison et les séries, et un autre décoratif sur le banc, peut-être, mais qui savait qu'il n'y serait qu'en cas de blessure (mais encore). 

Si on regarde comme il faut, combien de gardiens, dans la LNH, maintenant à 82 matchs, mais qui a aussi connu des saisons de 84 matchs, en 1992-1993 35 1993-1994. ont ensuite été signer leur nom sur la Coupe Stanley, dès les séries qui suivaient ? On retourne même à la formule de 84 matchs dès 2026-2027. 

6 seulement l'ont fait. Des grands. 

Terry Sawchuk était le dernier gardien des Maples Leafs à gagner la Coupe Stanley. En 1967. Il n'avait gardé que 28 matchs en saison régulière, et les 16 des séries. Mais il a réussi l'exploit en Red Wings, en 1952, une première fois, gardant les 70 matchs de la saison et maintenant la brillante moyenne de 1.99 de buts accordés par matchs. Le club qui comprenait aussi Gordie Howe, n'avait alors qu'un seul gardien. Deux ans plus tard, on a des réservistes. Mais Sawchuk garde quand même 67 des 70 matchs, avant de gagner encore la Coupe Stanley avec Detroit. Dave Gatherum et Ross "Lefty" Wilson se partagent tous les deux les matchs restants. J'ai comme un feeling que Wilson était gaucher. Je sais, j'ai un sensationnel flair. Dès la saison suivante il garde 68 des 70 matchs et gagne la 3e de ses 4 Coupes Stanley. Il était formidable. Maintenant ses deux saisons là des moyennes de buts accordés par matchs de 1.93 et 1.94, respectivement. Le Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries n'existerait qu'à partir de 1965, mais 10 ou 11 ans avant, Sawchuk aurait pu en être récipiendaire.  En 21 saisons dans la LNH, 4 trophées Vézina, le trophée Calder remis à la recrue de l'année en 1951, et 4 Coupes Stanley, Terry gardera 8 fois 60 matchs ou plus.

Bernard Parent. Grand Flyers, avec lesquels il gagne les deux seules Coupes de l'histoire de la concession, les deux premières qui ne soient pas gagnées par un club des "6 originaux" (Mtl, Bos, Tor, NYR, Chi, Det) et les deux premiers Conn Smythe de l'organisation, en 1974 et en 1975 respectivement. Étrangement, Philadelphie détient le record, jusqu'à maintenant, de l'unique club perdant en finale à avoir eu 2 récipiendaires du Conn Smythe, remis au joueur le plus utile des séries, dans des causes perdantes en Reggie Leach (en 1976) et Ron Hextall (en 1987). Parent, en 1974, garde 73 des 78 matchs de la saison, et en 1975, et 68 des 80. Outre ses 2 Conn Smythe, il a aussi gagné le Vézina 2 fois, les deux mêmes années, 1974 et 1975. Dans son cas, jouer beaucoup ne l'a que gardé réchauffé. Il gardera 60 matchs ou davantage 2 autres fois avant de se retirer en 1979. 

Grant Fuhr détient encore le record du plus grand nombre d'assistances pour un gardien de la LNH dans la saison, avec 14, en 1983-1984. C'est certain qu'avec des talents comme Gretzky, Messier, Kurri ou Coffey, c'est formidable pour un gardien. Grant ne se formalisera d'ailleurs jamais d'avoir une moyenne frôlant les 4 buts accordés par match, derrière des offensives de feu qui lui donnaient entre 5 et 8 buts par match. 4 fois il gardera 60 matchs ou davantage, et en 1987-1988, il tient le fort pour 75 des 80 matchs, Warren Skorodenski, Daryl Reaugh et un jeune Bill Ranford se partagent la tâche des 5 autres matchs. Fuhr garde ensuite 18 des 19 matchs des séries pour gagner sa 4e et dernière Coupe Stanley avec les Oilers. Il garde 65 matchs pour les Maple Leafs de 1991-1992. 79 des 82 matchs des Blues de 1995-1996 et 73 des 82 de la saison suivante. Encore Blues. Il a gagné le Vézina en 1988, et le William M.Jennnings, en 1994. 

L'entraineur actuel des Islanders de New York, Patrick Roy, a gardé 60 matchs ou davantage pas moins de 10 fois dans sa carrière. Avec les Canadiens et l'Avalanche. Ses 7 dernières saisons au Colorado, il garde 60 matchs ou plus. Et gagne la Coupe Stanley deux fois, dont une fois en 2001, où il gagnera aussi le Conn Smythe. Devenant l'unique joueur à le gagner 3 fois. En 1986 et 1993 en Canadiens de Montréal et en 2001, en Avalanche. En 1993, héritant de son second Conn Smythe, il venait de connaitre une seconde saison de suite de 60 matchs et plus avant de gagner la Coupe. Donc pour lui aussi, garder souvent n'avait pas hypothéqué sa durée en séries. Outre ses 3 Conn Smythe, il gagne le Vézina 3 fois, le Jennings 5 fois, et même le Jack Adams en tant qu'entraineur de l'année, en 2014. À sa première saison comme entraineur de l'Avalanche. Sa première comme entraineur de la LNH, à vie. 

Martin Brodeur est le plus grand gardien de l'histoire de la LNH. Il a gagné le Calder en 1994, la Coupe dès 1995, le Jennings 5 fois, le Vézina 4 fois et la Coupe 3 fois. Il connait 13 saisons de 60 matchs et plus, 12 de suite, 12 de 70 matchs ou plus, et 8 saisons de 40 victoires et plus. En 1999-2000, il gagne la Coupe après une saison de 72 matchs devant le filet et en 2002-2003, après une saison de 73 matchs devant les buts. 

Finalement, le néo-retraité Marc-André Fleury, l'unique premier choix de la LNH (2003) parmi les noms mentionnés plus haut, dés 2007, à sa 3e saison dans la LNH, il garde 67 matchs des 82 de la saison. Mais c'est en 2009 qu'il signe son nom sur la Coupe une première fois et ce sera la seule (de ses 3 conquêtes de la Coupe en Penguins) à lui avoir fait garder plus de 60 matchs (62) et dans son cas, ça ne l'a que mieux préparé pour l'intensité des séries. Il le fera 8 fois, garder 60 matchs ou plus 7 fois en Penguins et une fois en Golden Knights. Il a gagné le Jennings et le Vézina en 2021. À Vegas. Dans une étrange saison pandémique, mais quand même magique.

Donc conclusion, pour Parent, Roy, Brodeur, garder beaucoup ne leur a pas nui. Pour Fleury ou Fuhr, une seule saison les ont surstimulé pour leur conquête de la Coupe tout de suite après. Mais plus souvent, le gardien gardant plus 60 matchs, arrive peut-être un peu usé en séries. 

Connor Helleybuck a gardé 14 des 18 matchs des Jets. 

En route pour une saison de 64 matchs devant le filet.

Marc-André Fleury est le dernier à avoir gardé 60 matchs ou plus pour ensuite gagner la Coupe.

Il y a 16 ans....

On verra si ce sera trop.  

Est-ce la bonne stratégie ?