mercredi 27 décembre 2017

Renaissances

Certains joueurs ont connu des débuts de saison chancelants. Pas qu'ils étaient vraiment mauvais, mais disons qu'ils livraient en dessous de ce qu'ils pouvaient livrer. Je vous ai parlé de quelques un ici. 

Depuis quelques semaines, quelques joueurs ont pris leur air d'aller. Brent Burns est l'un de ceux-là.

Sortant d'une saison de 29 buts, 76 points et un trophée Norris, le barbu défenseur a passé le premier quart de la saison sans toucher la cible une seule fois. Il lançait jusqu'à 4 fois par match et avait des chances de marquer, mais la rondelle ne voulait tout simplement traverser la ligne rouge adverse. À sa 21ème match de la saison, il marquait enfin son premier but contre les Golden Knights de Las Vegas. Il n'avait alors accumulé que 8 petits points. Dans les 12 matchs qui auront suivi, Burns a marqué 6 fois et totalisant 14 pts. Son rythme était celui d'une saison d'aucun but et 33 pts à celui d'une possible saison de 15 buts et 56 pts.

Les frères Sedin ont aussi laissé l'impression qu'ils n'avaient plus de carburant. Après 20 matchs, Henrik avait marqué 2 fois et obtenu 7 pts. Daniel ne faisait pas tellement mieux que 3 buts et 8 pts. Ensemble, les frères Sedin avaient moins de points que Bo Horvat, Sven Baertschi et Brock Broeser, seuls. Mais les blessures retirant ces trois joueurs du jeu ont servi les jumeaux et leur rythme de points oscille aussi autour de 55, 56 pts chacun.

Sam Bennett était si terrible depuis le début de saison à Calgary que les rumeurs d'échanges sont devenues fort pertinentes. Un jeune 4ème choix de ligue pouvait rapporter gros aux Flames. 3 Pts en 21 matchs pour un joueur de 21 ans, c'était terrible. Mais passé le 24è match, les 3 semaines qui ont suivies lui ont été fort bonnes. 4 buts et 12 points en 12 matchs. La chimie développée avec Mark Jankowski, rappelé de la AHL a opérée. Bien qu'il ne produise pas comme un attaquant des deux premiers trios, il a, en ce moment, le rythme de celui qui pourrait s'y greffer assez rapidement.

Alex Galchenyuk a joué à l'aile et au centre. On lui prête une vie hors glace dérangeante. Il ne prend vraiment pas toujours les bonnes décisions sur la patinoire. Son père, aussi son agent, est une véritable plaie. Dans ses 20 premiers matchs, il avait marqué 8 pts, 4 buts, 4 passes. Mais passé le 20ème match, il a marqué 11 pts, 4 buts encore, la production d'un centre de deuxième ligne, ne jouant que 14 minutes et demi par match.

Tukkaa Rask était de ceux dont je vous parlais récemment, chez les pwouiches. Anton Khudobin lui avait même volé son titre de gardien #1, créant une légère tempête dans le vestiaire. Mais fin novembre, les Bruins sont revenus à Rask et il a bloqué 32 des 35 lancers des Oilers dans une défaite honorable face aux Oilers (renaissants aussi). Dans les 9 matchs qui ont suivi, il a maintenu une moyenne de 1,76 buts alloués. Les Bruins sont facilement au troisième rang dans la division la plus faible de la Ligue, ce qui leur assurerait une place en séries, demain. Ils sont même plus près des Maple Leafs, à un pt d'eux, au second rang. Avec TROIS gros matchs en main sur Toronto...Rask y est pour quelque chose.

Il n'était pas complètement juste de comparer Pierre-Luc Dubois à Auston Matthews et Patrick Laine, les deux seuls joueurs repêchés avant lui avant l'an dernier. Matthews & Laine entraient dans des équipes nettement plus incomplètes que celle des Bluejackets. Toutefois, les Bluejackets ont l'un ds plus beaux clubs de la LNH et je ne les compteraient très certainement pas pour mort pour les grands honneurs finaux. Ils ont la gardien, la défensive, la jeune offensive fringante et l'entraîneur expérimenté. Dubois peut faire partie de l'équation. Et en début de saison, on se disait, que oui, il serait de la recette.
N'oublions pas que Matthews et Laine n'avaient obtenu, ensemble, que 37 pts dans le premier quart de leur première saison l'an dernier. Dubois n'avait qu'un but depuis le premier quart de saison. Mais dans les 15 suivants, au centre de Josh Anderson et Artem Panarin, il a obtenu 11 pts, dont 5 buts. Il est passé de la 33ème meilleure recrue à la 16ème. Au rythme où il produit, il pourrait obtenir une saison de 50 pts.

Les saisons sont longues, il ne faut surtout pas paniquer. Et ne jamais, jamais abandonner.

mercredi 20 décembre 2017

Incertains Leaderships

En août 2009, Patrick Marleau, alors un Shark de San Jose, se voyait se faire retirer son "C" de Capitaine. Marleau avait été le second choix de toute la Ligue en 1997. Brillant marqueur, on en faisait un co-capitaine (avec Vincent Damphousse, Mike Ricci et Alyn McCauley) pour la saison 2003-2004.

La saison suivante, la Ligue n'existait plus pendant un an.

Au retour, Vincent Damphousse ne jouait plus dans la LNH,  Mike Ricci était un Coyote, Alyn McCauley, un assistant-capitaine et Marleau héritait du C. Il le restera pour les trois saisons suivantes. Mais San Jose connait de bonnes saisons, mais de minables séries. Et ça choque l'entraîneur qui remet en question son leadership. Il lui enlève le C et le remet à Rob Blake. Ça a un impact sur Marleau qui connait une saison de 83 pts, sa meilleure des 4 dernières années, et toujours sa meilleure des 9 dernières années. San Jose, après une excellente saison, se rend dans la carré d'As. On compte les jours de Marleau quand sa production ralentit par la suite, on l'échange virtuellement chaque saison jusqu'à l'été dernier, où il signe finalement comme Maple Leafs, où il fait assez bien en ce moment.

En 2010-2011, Rob Blake ne joue plus dans la LNH. On a donc besoin d'un nouveau capitaine. On misera sur Joe Thornton. Un grand talent qui ne gagnera jamais rien de sa vie. Mais ça prendra 4 saisons avant de réaliser que le leadership de Thornton ne mène nulle part. À lui aussi, on choisit alors de lui retirer le "C" qui rappelle maintenant trop "Can't win". La saison suivante, il n'y aura pas de capitaine. On retire même le "A" de Marleau et le "A" de Danny Boyle s'efface tout seul car il devient un Rangers de New York. Quand la saison 2014-2015 commence, on aura trois assistants: Thornton, Marleau, Pavelski.
C'est ce dernier qui aura finalement le "C" de gravé sur le gilet à l'automne 2015.

San Jose atteint la finale dès cette saison. Avec Thornton et Marleau à bord. Et tout le monde performe (moins Marleau, 10 pts de moins que les autres). Même joueurs, différents leaderships.

Jongler avec le capitanat a fonctionné après des années de moins certains leaderships.

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Il y a deux ans, Dustin Brown des Kings perdait aussi son "C". Les 2 seules Coupe Stanley des Kings, en 2012 et en 2014, ont été soulevées en premier par Brown. Il a même été, selon moi, le joueur le plus utile de la première (mais on a choisi Jonathan Quick à la place). Mais au début de la saison dernière, sans beaucoup d'explications, peut-être plus à lui, dans l'intimité, j'espère en tout cas, on le remet à Anze Kopitar, brillant joueur de hockey aussi. L'an dernier, Brown connait sa meilleure saison des 4 dernières années mais L.A. ne se qualifie par pour les séries. Darryl Sutter et le directeur gérant Dean Lombardi sont tous les deux remerciés.
Cette saison, le club est l'un des 4 plus brillants de la Ligue. L'entraîneur John Stevens n'y est pas étranger, mais Jonathan Quick est redevenu le grand gardien qu'il était, Anze Kopitar connait la saison de sa vie, Drew Doughty vole sur la glace et Dustin Brown est tout juste derrière Kopitar parmi les meilleurs marqueurs du club, devant Doughty et Toffoli.

Là aussi, secouer les cartes du leadership a fouetté les troupes. L.A. est définitivement un club à considérer pour regagner la Coupe dès cette saison.

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Les Canadiens de Montréal ne feront pas les séries. Pas avec les éléments qu'ils ont en main. Carey Price pourrai peut-être même choisir de démissionner et réclamer en sourdine, un échange. Son club, inconscient qu'il a besoin d'offensive, lui demande de gagner tous les matchs tout seul. Ceux qui l'ont vu s'exprimer après le triste match de marketing samedi dernier à Ottawa ont bien vu qu'il se retenait bien de parler du club et ne répondait que sur l'expérience de jouer en extérieur.

Le club est comme son leadership, inexistant.

Je faisais remarquer à un ami en début de saison que lorsque les caméras du match nous montrent le banc de l'adversaire, on y voit les joueurs se jaser, Peut-être de banalités, mais on s'échange, souvent avec des entraîneurs, aussi. Mais quand la caméra se braque sur le banc du Canadien, PERSONNE ne parle. Personne. C'est le banc le plus inerte que je connaisse! Même Claude Julien ne semble jamais communiquer avec quiconque. Ales Hemsky semblait confirmer tout ça en début de saison quand il a mentionné que personne ne lui a jamais parlé de rien dans le club, encore.

Michel Therrien, duquel je n'étais pas vraiment un fan non plus, avait dit de Max Pacioretty qu'il était le pire capitaine qu'il n'avait jamais eu sous sa gouverne. Le téléphone arabe a fait en sorte que cette affirmation est devenue "le pire capitaine que le Canadien n'ai jamais eu" mais soyons sérieux, christ. Qu'est-ce qu'il en sait? Il n'a été leur entraîneur que 8 ans. Peu importe ce qu'on en pense, il ne se trompait pas. (ça ne se confesse pas toutefois, quand on est en fonction).

Pacioretty, depuis le début de sa carrière, fonctionne par bourrée. Par cycle. Il jouera 10 matchs et fera 9 buts. Puis, il en jouera 16 et n'en fera que 2, dont un par erreur, dévié sur son genou. C'est un signe gros comme le plus grand des drapeaux rouges que le joueur, sa personnalité, est "moody". On le voit d'ailleurs, quand le club est rapidement mis hors de combat, Pacioretty est le premier découragé. L'absolu contraire du leader. Son banc garde le silence, marinant dans sa misère,  prêt à entendre des voix de motivation qui ne viendront jamais. J'aimerais tant voir Mark Messier fouetter ce banc soir après soir de sa grand gueule. On ne pourrait pas engager Messier simplement pour les tapes dans le dos?

Ne serais-ce que pour ce gardien à qui on exige lâchement de gagner tous les matchs. Après un but ou deux contre le Canadien, chaque match, le match est compromis 9 fois sur 10. Montréal se trouvant incapable de produire offensivement.
Ça a peut-être été le hockey des années Brodeur, Joseph, Roy. Mais de nos jours, Tampa Bay, L.A. St-Louis, Nashville, Toronto, Vegas, Washington, New Jersey, même les Oilers qui se trouvent DERRIÈRE Montréal en ce moment (mais ne le resteront pas) sont de machines offensives. La LNH annonçait la semaine dernière que la production offensive dans ses matchs avait augmenté de 12%. Mais Montréal n'écoutait pas. Pittsburgh, derniers champions (deux ans de suite en plus) est une machine offensive. Zero D. On a une bonne D en Carey. Shea peut transformer la nôtre. Need the O.

Enlever le C à Pacioretty pour le donner à Shea ne changerait rien dans la moyen terme. On n'y trouverait derrière que le même club qui ne ferait pas les séries, mais avec un différent capitaine. Échanger Chucky, Plekanec et Pacioretty aux Islanders contre Tavares par exemple...

Trève de fantasme, le leadership du 67 fait patate. Le leadership de l'entraîneur, tel qu'anticipé de ma part, fait aussi patate (julienne-scuzez-là). Le vrai leader (Price) s'emmerde.

Faudra que quelque chose se trame, sinon le drame. (dans les lignes ouvertes).

Vegas est une leçon pour tous. Voilà un club de joueurs rejetés par tout le reste de la LNH. Par simple dignité et par amour pour leur sport, dans un marché de jeu (remember "playing"?), les Golden Knights brillent au 6ème rang des 31 équipes de la Ligue. Ils y jouent avec coeur pour se prouver aux lâcheurs. Comme jouait leur entraîneur. Avec hargne.

À Montréal, le public est acquis, les joueurs ont leur gros contrat dans les poches, les lâcheurs ont de patins et ne tiennent pas à prouver quoi que ce soit.

Et dire que Gerard Gallant était derrière notre banc il y a pas trop longtemps...

Oh! c'est vrai, il ne parle pas français! no chance, alors.

Passe-moi encore un peu de ce petit pain svp.


mercredi 13 décembre 2017

Dure LNH

Les frères Sedin n'étaient pas assez "stoopid hockey players" pour user de la virilité animale qui a fait gagner les Ogres de Boston en finale de la Ugly Stanley en 2011.

Ces suédois, arrivés en 2000, ne parlaient qu'en suédois. Puis, année après année, forcément, à Vancouver, ils se sont mis à parler dans un croisement de suédois et d'anglais. De nos jours, en conjugaison avec leur léger ralentissement de production, ils ne parlent presque plus qu'en anglais. Avec leurs enfants, ça ne se passe que comme ça. Les jumeaux ont franchi le cap des 1000 pts, Daniel cette saison (1003), Henrik l'an dernier (1038 en ce moment). Pour l'unique fois de leur carrière, ils ont terminé la saison dernière dans le négatif (Daniel -16, Henrik -27). Ils ne jouent plus 20 minutes par match. Et ils acceptent la chose avec beaucoup de classe.

Les Canucks ont un début de saison bien meilleur que ce que quiconque aurait pu espérer (ils ne sont qu'à 1 pt de faire les séries au moment d'écrire ceci) et ça s'explique surtout parce que l'entraîneur Travis Green a fait de cette équipe, une production attendue de la part de 4 lignes. Les équipes de la LNH (sauf les Canadiens) savent que le succès passe par l'offensive de nos jours et la recrudescence de jeunes comme Brock Boeser, Bo Horvat, Sven Baertschi ou Derrick Pouliot et l'arrivée du jeune Jake Virtanen, est très certainement servie par l'expérience des jumeaux suédois. Ils auront 37 ans en janvier prochain. Et ils apprennent l'humilité sur leur ligne de trentenaire avec Loui Eriksson ou Thomas Vanek.

Ça sent la fin pour les jumeaux de Ornskoldsvik. Mais pas avant que le train soit remis sur les rails pour les Canucks. Ce qui semble pour bientôt.

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Son père était agressif. Très talentueux, mais il avait un tempérament de feu. Si il se fâchait, il fallait se tenir loin de ses poings. Dans une série Canada/USA, à une époque où il était convenu qu'il fallait arracher la tête d'Eric Lindros peu importe le moment, papa Tkachuk avait d'abord voulu s'en prendre au joueur le plus détesté de la Ligue, avant de finalement se battre contre un autre des joueurs les plus détestés de la Ligue: Claude Lemieux.

Tkachuk, père, n'a jamais rien gagné. On retiendra de lui qu'il a été un dur joueur de la LNH. De Claude Lemieux, on retiendra bien de cochonneries mais aussi qu'il aura gagné quatre Coupes Stanley, dont un trophée Conn Smtyhe. Deux avec les Devils et une avec l'Avalanche.

Lemieux était sale. Il jouait avec une intensité qui rappelait ceux qui veulent tuer. Qui laissent tout sur la glace, y compris le cadavre de l'adversaire. Avant de se changer après le match et de même paraître un homme timide en toute autre circonstances. Le Rocket avait un peu ce feu. Ron Hextall était de la même fabrication.
Le frère d'Eric Lindros, Brett, a eu une très courte carrière dans la LNH. Il a tout de suite voulu s'imposer physiquement, un peu n'importe comment, en attaquant de son massif corps pas mal tout le monde et ça lui a coûté sa carrière de hockeyeur. Après trop de commotions, trop vite, il a été forcé de quitter le circuit. Dans une triste séquence, Claude Lemieux s'était rendu justice en frappant du banc le visage de Brett Lindros, alors que Scott Stevens le gardait la tête penché vers le banc des Devils. Il rendait aussi justice à sa réputation de sale joueur. Étonnant qu'il n'ai jamais été un Bruins. Sur un jeu précédent, Brett Lindros avait chargé Lemieux comme un train et quand Lemieux avait tenté de se tasser de l'ours qui fonçait vers lui, sa jambe était légèrement resté derrière et il n'avait pas aimé du tout le tard impact de gros Lindros. Lemieux n'a jamais été suspendu pour son geste contre Brett Lindros. C'était une autre époque où les impacts vidéos n'avaient pas la même ampleur sur la LNH.

Keith Tkachuk et Claude Lemieux ne s'aimaient pas. Tout comme on aime pas quelqu'un qui nous ressemble trop. Ça nous agresse. Ces deux joueurs étaient des agresseurs hockeyeurs.

Nous sommes à l'ère (pour des gens de ma génération) des "fils de".
Ironiquement, un des liens que je vous présente plus loin mets en vedette un fils de Claude Lemieux et un fils de Mike Foligno.

Brendan Lemieux, fils de Claude, est un Jets de Winnipeg. En 7 matchs dans la LNH, il a un but et totalisé 19 minutes de pénalités. La pomme n'est pas loin de l'arbre. Il a été rétrogradé au Moose du Manitoba où il évolue en ce moment. Il a 16 pts en 14 matchs et 29 minutes de pénalités, là-bas. Son style changera peu. Matthew Tkachuk, fils de Keith, est tout aussi brutal que son père. Mais meilleur que Brendan puisque toujours dans la LNH, avec les Flames celui-là. Il est tout aussi détestable.

Cette semaine, il a fait un "Claude Lemiew sucker thin' from the bench" contre Matt Martin des Leafs.  Il a été suspendu un match. Ce n'est que sa seconde saison dans la LNH. Sa première lui a coûté 105 minutes au cachot. Mais il avait totalisé un brillant 48 pts en 76 matchs comme recrue. Il en a 19 en 28 cette saison. Et 29 minutes au cachot. C'était sa troisième suspension. Il avait été suspendu pour le même type de geste contre Detroit, la bâton dans le ventre de Luke Witkowski et il avait aussi été suspendu pour deux matchs pour un lourd coude à la tête de Drew Doughty.

La vidéo a plus d'impact de nos jours, Tkachuk n'avait pas été puni pour son geste dans le match contre les Leafs.

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Tom Wilson est l'absolu "tough guy" qu'était Milan Lucic à ses débuts.

La semaine dernière, le choix de première ronde de 2012 (16ème) des Caps, a totalisé 4 pts contre les Hawks, à la droite de Backstrom et d'Ovechkin. Sa première saison lui a donné 23 pts, sa seconde l'an dernier, 19. Il en a 15 en ce moment et se dirige vers sa meilleure saison à vie.

Lucic a mis fin à la carrière de Mike Komisarek. Il a marqué 30 buts. A gagné la Coupe.

Wilson est peut-être ce qui manquait aux Caps pour enfin atteindre la finale. Il est brutal. Wilson n'est pas encore au niveau de Milan au même âge, mais pas loin non plus. Il dérange dangereusement. À 6 pieds 4, 217 livres, il lance son corps contre tout ce qui bouge n'ayant pas la même couleur de gilet que lui. Il est impossible à ignorer lors d'un match. On sait qu'il est en uniforme quand il joue. Le contraire d'un Tomas Plekanec. Il est même utilisé en ce moment en désavantage numérique. Brisant en tout temps l'harmonie adverse.

La semaine dernière fût fameuse pour lui car il s'est même battu avec Joe Thornton. Dans ce type de bataille, le résultat, (à moins que ce ne soit un Pierre Bouchard perfect beat up) n'est jamais tellement important. Quand vous amenez un talent comme celui de Joe Thornton au banc pour 5 grosses minutes, vous avez gagné simplement en lui faisant laisser tomber les gants.

Si Washington atteint la finale cette saison, c'est peut-être parce qu'ils auront réussi à trouver l'équilibre parfait dans la recette du succès.

Et Tom Wilson en serait surement un des importants ingrédients.