mercredi 27 septembre 2017

Du Pingouin Dans la Maison Blanche (& Taylor Swift)

Peu importe la situation, les Penguins allaient perdre.

Deux jours après avoir gagné la Coupe, en juin dernier, l'organisation avait confirmé qu'elle serait présente au traditionnel rendez-vous présidentiel avec la Coupe et tout le gratin politique pour pavaner et écouter l'humour coquin qu'on aura écrit au président pour le clip retenu aux nouvelles.

Mais cette année, pas de gratin politique. Juste de la sauce dégoulinante et graisseuse.

Les Penguins étaient condamnés. Un peu comme Taylor Swift a été entraînée, malgré elle, dans les immaturités de Kanye West, nous avons tous été engloutis dans les sables mouvants de l'idiot en chef, qui agit comme président et sa diarrhée verbale de la semaine dernière . J'aimerais mieux vous parler de cette mention d'aide d'outre-tombe accordée à Maurice Richard et retirée (outre tombe, toujours) à Butch Bouchard en automne 2017 sur un match d'hiver 1945, ou encore du manque total de sérieux de suspendre 2 matchs hors-concours, Tom Wilson, pour avoir voulu arracher une tête, ce qui a la valeur de ne pas avoir à changer la couche de grand-maman pour deux mois. Ou de l'absence d'offensive du Canadien de Montréal...depuis 4 ans!

Mais non, je vous parlerai du piège à con qui attendait Sid, Evgeny et au moins un joueur des Canadiens (Mark Streit était alors un Penguin). Il y a ceux qui trouvent que le timing est horrible, et il l'est, alors que la plupart des athlètes envoient chier le clown de président, les hockeyeurs mettent leur costume de pleutre et annonce que contrairement aux Golden States Warriors de la NBA, ils iront à la maison-blanche, faire des blagues de papa et rire en compagnie de l'olibrius POTUS.

Le 13 juin dernier, les Penguins annonçaient qu'ils iraient à la maison-blanche car ils respectent l'institution et ce qu'elle représente. Remarquez que le président est évacué de l'équation. Ils ont donc été habiles pleutres. Et si il a fallu préciser pourquoi, le 13 juin dernier, on irait toute l'équipe là-bas, c'est parce que Stephen Curry, joueur étoile des Warriors de Golden State, champions de la NBA, avait pour sa part annoncé le contraire "Je ne mettrai pas un pied là-bas!". Trump a bien essayé de "refuser" que les Warriors soient invités par la suite, mais les Warriors avaient déjà confirmé qu'ils ne venaient pas. On était dans l'exact cas du gars qui se fait domper par sa blonde et qui lui répond, "o.k., alors moi aussi je te quitte, en fait c'est moi qui te quittais en premier". Enfantillages.

Quand Trump a répandu l'huile pour mettre le feu à la NFL, les yeux se sont vite tournés vers les Penguins, "que ferez vous?". Pittsburgh était sur la patinoire de Belle Vernon en Pensylvannie dans le cadre du concours de Hockeyville. Ils devaient quitter la glace à 11:10. Tous les journalistes ont alors accourus, mais tout le monde avait disparu à 10h55. Pas question d'affronter les gestes de solidarité sportive, mais pas question non plus de sembler supporter Trump.

"I would very much like to be excluded from this narrative" dit Taylor Swift.

Ironiquement, David Moorehouse, le PDG des Penguins, avant d'être PDG, a travaillé pour les campagnes de Bill Clinton en 1992 et en 1996, a aussi travaillé pour le vice-président démocrate, Al Gore, était un consultant senior pour Gore dans sa campagne présidentielle de 2000, et chef du staff de John Kerry en 2004 dans la même course présidentielle. Ron Burkle, actionnaire des Penguins, a amassé 10 millions pour les Clintons. Si il y avait à snobber de la part des Penguins, ça commencerait là, non? Les Penguins ont montré une classe étrangère au président, de loin le plus vulgaire toute époque confondue. Ils iront, mais ne s'opposeront pas à ceux qui ne voudront pas y aller.

Maintenant est-ce qu'ils le devraient? Ils l'ont fait en 2009 et en 2016, aux côtés du sympathique Barack. Ils l'ont aussi fait aux côtés de George Bush Père, en 1991, mais pas en 1992, car c'était une année électorale. Est-ce que ces fois-là, leurs visites s'associaient directement aux infidélités de Bill Clinton ou à un quelconque support à l'invasion de l'Irak? Non, bien entendu.
Est-ce qu'une visite des Penguins à la maison-blanche voudrait dire qu'ils sont tous en faveur de prendre des femmes, inconnues mais désirées, par le vagin?

Les Penguins sont le canari dans la mine de charbon.

Trump est en parfait délirium tremens.
Les Penguins pourraient faire d'eux-mêmes de grandes stars en refusant d'aller faire les pions autour du con.

Les Penguins feront scandale PARCE qu'ils iront. Le maire de Pittsburgh sera le capitaine courage. Il a dit lui, qu'il n'y serait pas.

Look what you made me do, look what you made me do.

Mais dès le lendemain, personne ne retirera le club ou les joueurs de Pittsburgh de leur pool de hockey.

Car les Penguins resteront des stars. Moins grandes, mais des stars.

Tout ça sera vite oublié.

Et (fucking) place au hockey.

mercredi 20 septembre 2017

L'arbitrage 2017 (2018?) dans la LNH

Lundi soir, 49 pénalités ont été décernées pour avoir cinglé.

De toute évidence, un message a été transmis aux zèbres de la LNH.

Le spectacle était horrible. D'abord parce qu'un paquet de joueurs, qui ne seront jamais de l'équipe, se mêlaient à des joueurs établis. Mais surtout parce que des matchs, attendus décousus, étaient maintenant sans rythmes puisque toujours arrêtés. L'ire des fans (et des joueurs) s'est manifesté aux mises au jeu quand on a vite sévi sur ceux qui n'écoutaient pas assez vite.

Quand la LNH est revenue de son lock out, en 2005, on avait serré la vis sur les pénalités d'obstruction. Quand on voyait les 6 défenseurs du match, d'une même équipe, au banc des punitions dès la première période, on pouvait penser "je ne sais pas quel est la solution, mais ce n'est pas ça".

Et bien, au contraire, c'était exactement ça. Comme un enseignant fait le méchant en début d'année afin de se faire respecter, les arbitres de la LNH profitent des camps d'entraînement pour s'entraîner eux aussi. Et entraîner les joueurs dans la bonne direction.
Si le soccer est pathétique et imbuvable, c'est parce que les arbitres ont non seulement toléré les "plongeurs" et les "acteurs" dans les deux cas, d'insultants manipulateurs, mais ils acceptent aussi qu'on leur touche, ce qui n'existe dans aucun autre sport. Et qui fait perdre, du point de vue du joueur et de l'amateur en herbe, tout respect pour lui, et son sport.

Au hockey, il y a visiblement effort.

On sait tous que ça ne durera peut-être pas. Tout comme le prof, sévère en début d'année scolaire, on ramolira. En séries éliminatoires, les sifflets seront rangés et les bons joueurs protégés.

À leur retour dans la LNH, en 2005, les (bons)joueurs offraient un bien meilleur spectacle. le hockey ressemblaient à du hockey et les bons patineurs pouvaient honorer leur talent sans obstruction. Le spectacle était même devenu offensif. Ce qu'il n'est plus complètement.

Dans le match New York vs New York, les arbitres ont décernés 9 pénalités pour avoir cinglé. L'un des 2 matchs entre les Oilers et les Flames a vu 7 pénalité du genre se donner. Entre Montréal et Boston aussi. Toronto et Ottawa se sont séparés 3 des 10 pénalités d'impertinence aux mises au jeu.

Et c'est très bien. Très très bien.

La Ligue met ses culottes. La question est, toutefois, comme chaque année, combien de temps cela durera-t-il? Est-ce que les joueurs s'ajusteront vraiment? Ils l'on fait pour l'obstruction. Domper la rondelle dans le coin était toujours secondé d'un défenseur bloquant celui qui l'avait lancée et qui voulait la pourchasser. On y pense maintenant quand on est à la ligne bleue défensive. On n'obstrue plus impunément.

Les fans, les commentateurs et les joueurs ont trouvé tout ça inintérressant et frustrant. "les arbitres font leur show" se sont-ils plaint. Oui. Pour que le show soit justement meilleur en bout de ligne. Au début, ce sera ardu. Mais les joueurs talentueux n'en seront que plus heureux. Et le spectacle en bénéficiera au bout du compte.

Le règlement a toujours existé sur l'interdiction du cinglage.
On a tout simplement cesser d'appeler la punition avec le temps.

La sévérité sur les deux appels, le cinglage et l'écoute des officiels au mises au jeu, auront des effets positifs sur le sport. On éliminera jamais l'un ni l'autre, mais on diminuera grandement les écarts de conduite. Comme avec l'obstruction.

Si on est venu à ceci, c'est que cinglé était devenu la norme. "je t'approche, je veux que tu saches que je ne suis pas loin, je te cingle. Oui. je suis là...".
Ce sera encore cela mais à la fin, on pourra rajouter "...et je m'en vais au banc des pénalités".

Sidney Crosby cassant un doigt de Marc Méthot ne pourra plus être impuni. Même si ce type de cinglage se produi(sai?)t plus de 100 fois par match.

Les observateurs de la LNH, à la base du projet d'enrayer le cinglage ont étudié 4 matchs des séries de la LNH, l'an dernier, le match de la Coupe Memorial et la finale de la NCAA. Le meilleur match n'a produit qu'une soixantaine de cinglage. Les pires, plus nombreux, plus de 100 (110, le pire).

Il y a surement moyen de couper tout ça de moitié. Imaginez ce que ça pourrait faire pour le rythme d'un match sans intervention du bâton sur les mains , les coudes, le dos, les jambes, les patins.

Ceux qui se plaignent des tests, fait par la LNH en ce moment, à ce niveau, devraient se dire qu'il est nettement mieux de tester tout ça en matchs pré-saison plutôt que lorsque la saison sera amorcée.

Mais dans un match #7 des séries...auront-ils le courage de toujours appeler les coups de bâtons? Les juges de lignes seront aussi sévères sur les indisciplinés des mises au jeu?

Et si le jeu de puissance qui suit est à la source du but gagnant d'une série âprement disputée?

Souhaitons qu'après 1271 matchs, avec stricte réglementation sur le cinglage et les mises au jeu, les joueurs auront compris.

Comme ils comprennent qu'en séries, on se bat moins.

Tout seuls.

Sans qu'on ait besoin de leur dire.

Seul le talent mène à la Coupe
(sauf une fois: la ugly cup de 2011)

Sans vouloir rendre le hockey plus pur que le tennis, faudra voir si on s'attaquera ensuite aux doubles échecs devant le filet.

mercredi 13 septembre 2017

Restera? Restera Pas?

John Tavares.

Il refuse toute forme de nouveau contrat de la part des Islanders. Ce qui laisse sous-entendre qu'il veut jouer ailleurs entre maintenant et l'an prochain. J'ai légèrement fantasmé cette semaine sur l'idée qu'il atterrisse à Montréal. Encore plus quand j'ai su que Marc Bergevin et Geoff Molson avaient eu quelques pourparlers à son sujet. Si on ne perdait pas trop au change, ce qui est possible, l'organisation des Islanders à un lourd historique de dons de mauvais échanges à son actif, un échange lamentable de leur part ne serait pas complètement inattendu, Montréal serait un club formidable cette saison.

Sinon, je crois peu en l'alignement tel qu'il se présentera au camps d'entraînement cette saison. On demandera encore à Carey Price de voler tous les matchs.

Une chose parait tout à fait clair toutefois. Tavares ne serait plus un Islanders d'ici août 2018.

Drew Doughty.

Il gagne 7 millions. Il est remarquable à la ligne bleue. Il n'a que 27 ans. Quand son contrat se termine, l'été prochain, il demandera plus encore. C'est un peu pour ça que les Kings projettent de peut-être en faire un PK Subban/Shea Weber thing. Bon...l'exemple est mauvais puisque ET Subban ET Weber commandent d'énormes salaires. Les Kings ont leur lot de problèmes depuis quelques années. Sans être en totale reconstruction, ils pourraient choisir de se départir de leur as défenseur en retour de quelques jeunes joueurs (dont au moins un sérieux défenseur) en retour de leur #8. Mais le nouveau directeur gérant des Kings, Rob Blake, veut-il commencer sa carrière de DG avec une telle audace? Si il ne satisfait pas son public et son vestiaire, dans ce qu'il obtiendrait en retour, ce serait sa mort comme DG. Dès sa naissance.

Claude Julien.
Je le hais. De toute les pores de ma peau. Il ne contrôlait pas son vestiaire à Montréal (Ribeiro/Dagenais/Théodore), il ne contrôlait pas son vestiaire au New Jersey (Brodeur, Gomez et autres leaders des Devils de l'époque avaient répondu "non" à Lamoriello qui leur avait demandé si Julien était l'homme pour faire face aux séries, Lou l'avait aussitôt congédié) et il n'a jamais contrôle ses Bruins qui ont été de sales bums et le sont encore pas mal. Une chose que je lui reproche gravement est de placé son trios de bargarreurs sur la patinoire en fin de partie dans une cause perdante. Apprends à perdre dignement, sac de marde. Je le souhaite "entraîneur de transition".

George Parros

Nouveau préfet de discipline de la LNH? cet ancien goon? quel affreux message à envoyer à tous! Oh! il n'était pas cochon, ni même sale, quand il était joueur actif de la LNH. Mais il n'était très certainement pas un héros de son sport. Sympathique, oui. Habile, pas du tout. On se rappellera de lui pour des raisons qui ont assez peu à voir avec le hockey. Mais peut-être que ça fera justement un meilleur préfet de discipline...PFFF! je ne me crois pas moi-même, je ne vois qu'un ancien goon, en mesure de protéger de nouveaux goons, en comprenant totalement leur rôle. Ce qui annonce une année Trump au niveau des décisions disciplinaire dans la LNH en 2017-2018.

Le réglement de la pénalité pour révision sur un hors-jeu, lorsque perdu.

On promettrais maintenant une pénalité au club qui annonce une révision de hors-jeu, et qui perd sa cause. Dans le but d'accélérer le match, mais aussi dans le but d'offrir plus de chances de marquer, donc aussi plus de buts. On s'ennuie donc des matchs de 8-5 ou de 7-6 des années 80. Faudra un jour, dans la LNH, respecter les gardiens, pour vrai.

Shane Doan, à la retraite?

Il y restera? Je ne sais pas. En fait, je ne comprends pas pourquoi il se retire. 5 clubs, 5 clubs qui semblent tous de bonnes mises pour lui, un gars de l'ouest canadien, s'intéressaient à lui: Edmonton, Calgary, Nashville, Dallas et les Rangers en voulaient tous. Mais il est vrai qu'il a 40 ans. Veut-il vraiment repartir à zéro ailleurs à cet âge? Il se mettrait en position d'avoir à prouver quelques chose. Prouver qu'il a encore du jus. Et qu'il peut jouer ailleurs qu'à Winnipeg ou Phoenix (devenu Arizona). Doan aura été le 4ème joueur de la LNH à avoir joué le plus grand nombre de matchs avec le même club, et le premier non-Red Wings a le faire, derrière Alex Delvecchio (1549 matchs), Niklas Lidstrom (1564) et Gordie Howe (1687), avec 1540 matchs dans l'organisation de Winnipeg/Phoenix/Arizona. Moi je pense que son cousin, Carey Price, pourrait lui faire signe vers janvier...Après discussions en famille à Noël...

mercredi 6 septembre 2017

Bons...Mais Tant Dans Leurs Valises...

Thomas Vanek marquait 43 buts à sa seconde saison à Buffalo en 2007. Jamais plus il n'approcherait 84 points. Mais il ferait 36, 40, 28, 32 buts, 73 pts, 61 dans un club de dernière place.

À Buffalo, Thomas Vanek était fabuleux. Mais une blessure l'a complètement ralenti en 2012-2013. L'année suivante, il passait aux Islanders, où il serait loué pour 47 matchs (y faisant tout de même un honorable 44 pts), et sera aussi loué aux Canadiens de Montréal où il y fera 15 pts en 18 matchs et 10 autres en 17 matchs des séries. Les deux saisons suivantes, il est un Wild et ne fait pas si mal. 52 pts et 41 pts. Mais il est un Red Wings l'année d'après et fait 38 pts en 48 matchs avant d'être loué aux Panthers où il fait un point tous les deux matchs (10 en 20). Le club ne fait pas les séries. Vanek ne fait pas les séries est le mot qui se passe dans la LNH. Il n'a fait les séries que 6 fois en 12 ans et seulement 2 fois dans les 6 dernières années.

Vanek sera un Canucks l'an prochain. Il a perdu beaucoup de lustre. Dur de l'associer maintenant à un club en particulier. Il sera même fort probablement échangé avant la fin de la saison si Vancouver est vite écarté du bal de fin de saison.

Par le passé, d'excellents joueurs ont vite perdu de leur flamboyance en s'éparpillant d'un club à l'autre, soit en étirant une carrière qui aurait pu s'écourter bien avant, soit en courant là où l'argent les appelait.  Parfois les deux. Se ridiculisant parfois selon moi.

J'ai aimé Glen Anderson avec les Oilers de Wayne & Mark. Mais Wayne parti, Anderson n'a fait que 16 buts. L'année de la coupe de 1990. Il a été pairé avec Messier et a connu sa dernière fameuse saison. 34 buts, 72 pts, 22 en autant de matchs en série et y gagne un cinquième bague de la Coupe Stanley avec le club. L'année suivante il fait 55 pts avant de passer aux Leafs. En passant du #9 au #36, un affreux numéro de réserviste, il rétrogradait dans ma tête, mais ferait tout de même d'honorables chiffres de 57 pts la première saison et de 67, la seconde. Mais les Rangers le loue la saison suivante et rapatrient plein d'anciens Oilers pour gagner la Coupe de 1994. Anderson sera une ombre dans la conquête mais s'équipe d'une 6ème bague. Il sera un Blues pour 36 matchs la saison suivante avant d'aller jouer en Europe. Il joue pour l'équipe canadienne, mais les Oilers le ramène pour 17 matchs où il y fait 10 pts. Il passe ensuite encore aux Blues pour ses 15 derniers matchs dans la LNH. Il terminera sa carrière avec 498 buts, à 2 du club des 500, mais les 4-5 dernières saisons de sa carrière étaient dures à voir.

Mike Gartner aura été un fameux hockeyeur, doté d'un coup de patin extraordinaire. En 10 ans avec les (alors) tristes Capitals de Washington, il accumule des superbes saisons de 36, 48, 35, 38, 40, 50, 35, 41, 48, et 26 buts (55 pts en 56 matchs cette saison là). 102 pts en 1985 et 94 en 1981. Il est échangé aux North Stars avec Larry Murphy contre Dino Ciccarrelli et Bob Rouse. et fera 34 buts au Minnesota (13 pts en 14 matchs la saison de l'échange). Ce qui n'était encore pas si mal. Mais il ne jouera jamais une saison complète au Minnesota. Il est ensuite passé aux Rangers en retour de Ulf Dahlen. Il brille à NY. 16 pts dans leur 12 derniers matchs et 5 autres buts en 10 matchs des séries. En 1990-1991, il ne ralenti pas avec 49 buts. Puis la saison suivante, 40. et 45 la saison d'après. Voilà une locomotive offensive alors.
Il marque 4 fois au match des étoiles, est élu le joueur le plus utile et devient le tout premier joueur de la LNH à obtenir son 500 but, sa 500ème passe et son 1000ème pt au cours de la même saison. Mais ce n'est pas assez pour les Rangers, ironiquement, ils le font passer aux Leafs...contre Glen Anderson, l'année de leur conquête de 1994. Il ne fera pas de miracles à Toronto (malgré une saison de 35 buts) et devient un Coyotes de Phoenix pour ses 2 dernières saisons de respectivement 32 et 12 buts. Mais un tel joueur devenait maintenant un peu pute de passer par autant de club en fin de carrière. Gartner deviendra le tout premier joueur de la LNH (encore) à être intronisé au temple de la renommée sans jamais avoir gagné la Coupe Stanley, joué en finale, gagné un trophée ou avoir été nommé sur une des deux équipes d'étoiles de fin d'année. Un brillant joueur avec un certain côté...perdant.

Mark Recchi a changé d'uniforme 10 fois. Mais en a porté 7 différents. Il a successivement été un Penguin (1 Coupe Stanley), un Flyers, un Canadiens, un Flyers encore, un Penguin encore, un Hurricane le temps d'une autre Coupe, un Penguin un troisième fois, un Trashers 53 matchs, un Lightning 62 matchs avant de passer aux Bruins, se retirant en gagnant la Ugly Cup. 1533 pts pour le petit #8. 3 coupes. Mais un peu éparpillé.

Sean Burke a été une star des Devils du New Jersey dans des années creuses entre 1988 et 1991. Quand Martin Brodeur devient gardien #1, Burke prend la direction d'Hartford où il sera meilleur encore. Mais jamais le club ne fera les séries en 5 ans. Quand Hartford devient la Caroline, il y garde 25 matchs avant de passer aux Canucks, puis aux Flyers dans la même saison. Gardant ensuite toujours une moyenne sous la barre de 3.00 buts par match (outre la toute dernière), Burke jouera encore 8 saisons dans la LNH, en Floride (1 an et demi), à Phoenix (4 ans et demi), à Philadelphie encore (15 matchs), à Tampa Bay (1 an) et à L.A. pour 23 matchs. Mon fils, né en 1999, ne pourrait attribuer un club clair à Sean Burke.

Paul Coffey aura été un défenseur formidable. Oilers, Penguins ou Red Wings, il aura été fameux. Mais il semblait moins motivé avec les Kings, les Whalers, les Flyers, les Hawks, les Hurricanes et les Bruins.

Phil Housley est le joueur ayant joué le plus de matchs dans la LNH sans jamais avoir réussi à mettre son nom sur la Coupe Stanley. En tant que Sabres (8 saisons) et en tant que Jets (3 saisons, il aura été fort remarquable.  Mais comme Blues, Flames, Devils, Capitals, Flames encore, Hawks, et Leafs (qui le noient comme tant d'autres...) il aura été un honnête travailleur au fameux coup de patin.

Jaromir se trouvera-t-il un club cette saison?
Pittsburgh 11 ans, Washington 2 ans et demi, Manhattan 3 ans et demi, Philadelphie 1 an, Dallas 34 matchs, Boston 11. New Jersey 1 an et demi. la Floride trois ans.

Il sait certes faire ses valises.

Pourrait-il se débrouiller encore dans la LNH sans se ridiculiser?

Lui qui est plus jeune que moi de seulement 11 jours?
(ce qui veut dire vieux)

P.A. Parenteau (Chi, NYR, NYI, Col, Mtl, Tor, NJ, Nas) vient d'obtenir le droit de participer au camp d'entraînement des Red Wings de Detroit.

Maintenant seulement 22 clubs de la LNH n'ont jamais eu P.A. dans leur rang.