mercredi 29 avril 2015

Deuxième Ronde des Séries de la LNH 2015

Chiarelli n'aura pas chômé longtemps. Edmonton a su flairer la bonne affaire.

C'est peut-être le début d'une grande aventure.

Connor devrait sourire cette fois.



DANS L'EST:
NY RANGERS/WASHINGTON
Les Rangers ont franchement fière allure. Et ce, non pas avec un leader mais bien avec une équipe presque complète de leaders. Ils ont été la première équipe dans l'Est à obtenir leur repos avant la deuxième ronde et ce sera la 4ème fois en 5 ans et la 5ème en 7 que les Rangers et les Capitals se feront face. En 2009 , Washington tirait de l'arrière 1-3 avant de remporter la série en 7. Deux ans plus tard, Washington avait été battu 3 fois en 4 matchs en saison régulière tout en étant écrasé 18-6 dans les totaux des buts, toutefois ils ont éliminés en 5 matchs les même Rangers. New York s'est vengé en 2012 et en 2013 éliminant Washington les deux fois, mais en 7 matchs chaque fois. 10 joueurs des Rangers de cette époque sont encore dans l'alignement. Seulement trois de 2009 le sont aussi (Lundqvist/Staal/Girardi). New York a remporté trois des quatre matchs entre les deux clubs cette saison. Derrick Brassard et Kevin Hayes ont été les meilleurs pointeurs lors de ces matchs. New York a eu le meilleur sur Washington dans les premières périodes les rossant 7-2 au total des matchs. Les Caps ont marqué 10 buts en 4 matchs contre New York cette saison, la moitié de ceux-ci ont été marqués sur le jeu de puissance. Tous par Ovechkin. Washington est venu à bout de l'autre New York à coups d'épaule, ils tenteront peut-être la même stratégie à Manhattan.  Mais frapper comme des demeurés, ça essouffle. Avantage New York.

MONTRÉAL attend son adversaire. Si c'est Detroit, sachez que les Canadiens les ont battus 4 fois en autant de matchs cette saison, mais jamais avec le jeune Mrazek devant le filet adverse. Thomas Plekanec, relativement discret dans la première ronde, a été le meilleur avec 3 buts contre les Wings. Si Montréal affronte Détroit, il s'agirait d'un 13ème affrontement entre les deux équipes. Le dernier affrontement entre eux deux remonte à 1978. Cette année-là le Canadien avait mis la main sur une troisième Coupe Stanley de 4 consécutives. Guy Lafleur avait remporté le trophée Hart et Ken Dryden le Vézina. Deux honneurs pour lesquels Carey Price est nommé cette année.
Si Montréal affronte Tampa Bay, c'est une toute autre histoire. Les Canadiens ont perdu leurs 5 matchs contre le Lightning cette saison. Toutefois, il s'agirait d'un second affrontement en séries de suite entre les deux clubs qui s'étaient rencontrés en première ronde l'an dernier. Une première ronde balayée par Montréal. Ironiquement, la seule autre série entre les deux clubs allait voir le scénario inverse se produire, Tampa Bay éliminant Montréal en 4 matchs en 2004, sur le chemin de leur seule et unique Coupe Stanley. Montréal a de graves problèmes d'offensive et Tampa Bay la meilleure de la ligue. Les Canadiens sont incapables de battre 2 gardiens dans la ligue: Craig Anderson & Ben Bishop. Bishop n'a que 2 défaites en 11 départs dans les 3 dernières années contre Montréal. Ils viennent toutefois d'éliminer Anderson. Mais l'anémie de leur jeu de puissance et la timide offensive les coulera. Detroit ou Tampa Bay, avantage aux adversaires du Canadien. On connaîtra l'adversaire de Montréal ce soir.

DANS L'OUEST:
ANAHEIM/CALGARY
Dans les 5 matchs opposants les deux gros clubs (physiquement) les Ducks ont gagné 3 des 5 matchs. Michael Ferland a été le joueur qui a fait la différence dans la série précédente pour les Flames avec un impact physique, mental et athlétique important. On doit s'attendre à une série virile. Bob Hartley et Bruce Boudreau sont tous deux reconnus pour leurs gueules bien pendues aussi. À noter que dans les affrontements de la saison, 5 gardiens ont été utilisés pour les départs des 5 duels entre les deux clubs. Fred Andersen se trouvant avec une fiche de 2-1, John Gibson avec une victoire et autant de défaite. Kari Ramo avec une victoire en mars dernier. Jonas Hiller avec une fiche de 1 et 2, sa victoire en tirs de barrage. La recrue Joni Ortio a obtenu un départ en janvier dernier mais on a dû le retirer à la mi-match après avoir accordé 4 buts aux Ducks. Il a subi la défaite à son seul départ contre Anaheim. Sean Monahan est l'auteur des deux buts gagnants des deux victoires des Flames contre les Ducks cette saison. Monahan, utilisé moyennement cette saison a présentement un temps d'utilisation de plus de 28 minutes par match. Et il fait toute une différence dans ce club de jeunes loups affamés. J'ai envie de donner l'avantage aux Flames. Quand deux arrogances se font face, avantage à la plus neuve des deux. Mais la différence pourrait se trouver devant le filet et Anaheim est nettement mieux servi à ce niveau. Avantage Anaheim, mais du sang partout sur la glace.


CHICAGO/MINNESOTA
Deux grandes ville de hockey. Si la première a remporté 5 Coupes Stanley, dont deux dans les 5 dernières années, la seconde n'en a jamais gagnées, n'atteignant le finale qu'une seule fois en 1991, (en tant que North Stars contre Pittsburgh et Mario Lemieux) mais regorge de talents de hockeyeurs. Les Hawks ont remporté 3 de leurs 5 duels contre le Wild cette saison. C'est la troisième fois de suite que Chicago et Minnesota sont face-à-face en séries. En 2013, le Wild avait été la première victime des Hawks sur leur route jusqu'à la Coupe de cette année-là. L'année suivante, c'est en deuxième ronde que le Wild avait baissé pavillon contre Chicago. Patrick Kane n'a manqué qu'un seul match contre Minnesota cette saison, mais dans les 4 matchs auxquels il a pris part, il a accumulé 2 buts et 6 mentions d'aides ! Jonathan Toews a pour sa part obtenu 6 pts en  5 matchs. Bryan Bickell 5 en 5. Brad Richards 5 en 4. Jason Zucker a été le meilleur Wild avec 3 buts contre Chicago en 5 matchs. Thomas Vanek offre des séries qu'il n'avait pas dans le corps l'an dernier à pareille date avec un gilet du Canadien sur le dos. Il est excellent en ce moment aux côtés de Parise et Pominville. Stewart, Koivu, Coyle et même Granlund ajoutent physicalité et talent et Dubnyk domine son poste. En revanche, Chicago, en vrais gagnants, n'abandonne jamais. Ils ont surmonté un déficit de 0-3 dans le premier match de la série contre Nashville pour remporter ce match 4-3, puis, lors du dernier match, comme pour rappeler l'art du leadership, ils ont surmonté un autre déficit, de 1-3 cette fois avec trois buts sans riposte, de Toews, Kane et Keith, de vrais gagnants. Le Wild devrait en avoir plein les bras. Dubnyk ou pas. Avantage Chicago, mais Minnesota vendra chèrement sa peau.

mercredi 22 avril 2015

Paniques, Triste Fins & Première Ronde des Séries dans la LNH

Avant de passer aux différentes séries, il me semble juste de parler des clubs éliminés et de ceux qu'on enterre.

Buffalo a congédié son entraîneur. Philadelphie aussi. New Jersey magasine. Toronto a liquidé et son entraîneur et le directeur-gérant. On chuchote que Brendan Shanahan prendrait lui-même le poste de directeur-gérant ou le laisserait à son poulain, le jeune Kyle Dubas. On suspecte aussi que Mike Babcock n'attendent que la fin de saison des Wings pour ensuite devenir l'homme de la situation derrière le banc des Leafs. Todd McLlellan des Sharks a aussi, hier "démissionné" de son poste d'entraîneur.

Toutes ces décisions sont à mon avis, bonnes, voire justes.

Et puis, il y a Boston où on a paniqué.

Les insuccès des Bruins cette saison ne peuvent être placé simplement sur les épaules du directeur gérant Peter Chiarelli.
Chiarelli est atterri d'Ottawa où il était assistant au directeur gérant en 2006. Quand il devenait directeur-gérant des Bruins, il frappait déjà un grand coup.
Bien au fait des situations contractuelles des trois piliers à la défense des Sénateurs de 2005, il savait que ceux-ci ne pouvaient pas se payer ET Chris Phillips. ET Zdeno Chara ET Wade Redden. Il fallait en laisser partir un. Chiarelli a aussitôt sauté sur le géant des trois et l'a amené à Boston. Avec le recul, s'est-il trompé? Pendant que l'infect #33 gagnait le trophée Norris en 2009, le Mark Messier NHL Leadership awards deux ans plus tard et soulevait la Coupe Stanley, 5 ans après l'arrivée de Chiarelli, Redden décevait année après année avant de faire quelques passages dans les mineures et de finir oublié. Phillips, pour sa part, vous entendez quelqu'un le réclamer alors qu'Ottawa a un urgent besoin de défenseur défensif ?

La saison des Bruins a été contaminée de blessures sérieuses à des joueurs clés (Chara/Krejci surtout), voilà une première explication aux insuccès de Boston cette année. Une seconde est le nombre de défaites en prolongation ou en tirs de barrage: 14, L'un des trois pires de la ligue. Tukka Rask dans ces situations est probablement le pire gardien de la ligue, ce n'est un secret pour personne. Est-ce Chiarelli qui serait à blâmer pour ceci?

Là où on peut le pointer du doigt c'est dans la gestion des contrats de Lucic et Kelly. Il aurait pu racheter Kelly à moindre coût et aller chercher mieux ailleurs ou encore miser sur la jeunesse comme l'a fait Boston avec succès sur des gars comme Ryan Spooner ou David Pastrnak, mais au contraire, on a donné la lune à Lucic qui a très peu fait cette année et on a fait pire avec Kelly en le surpayant horriblement (3.5 millions cette année, 2.5 l'an prochain) en plus de lui offrir une clause de non-échange. Résultat? il a fallu se débarrasser d'un défenseur et l'absence de Johnny Boychuk a fait mal paraître le club. Mais encore, le succès des Pastrnak et Spooner sont tous deux liés directement à Chiarelli. Le premier a été repêché au premier tour en 2014 et le second au deuxième tour en 2010. Et Pastrnak a été choisi grâce au départ de Tyler Seguin qui explique aussi les présences de Dougie Hamilton et Malcolm Subban à Boston.

Et juger Chiarelli sur l'échange de Boychuk aux Islanders est nettement trop hâtif. Boston obtient deux choix au repêchage de New York dans cet échange. Des Choix FUTURS. Impossible de condamner Chiarelli tout de suite là-dessus.

Rappelons aussi que Chiarelli avait volé Boychuk à l'Avalanche. Tout comme il avait subtilisé Carl Soderberg aux Blues, Rask aux Leafs Andrew Ference aux Flames, Mark Recchi au Lightning, Dennis Seidenberg aux Panthers. Tous des gars qui ont leurs noms sur la Coupe Stanley en tant que Bruins.

Boston a Cam Neely sur la passerelle et c'est une bonne chose pour les adversaires.
Neely n'est pas un gagnant.
Et si le nouveau DG fait encore confiance à Claude Julien, l'entraîneur le plus surévalué de la ligue, faudra penser que Boston sera le Toronto de demain.

Chez les joueurs, je ne peux passer sous silence l'annus horribilis de Vincent Lecavalier. Il a encore 4 ans à être payé par Philadelphie...Et il a terminé la saison comme le pire des perdants. Une saison de 8 buts 12 passes...wach!

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Les séries maintenant!

NYR/PIT
Les Rangers mênent la série 2-1 et tous les scores se sont terminés par un faible but. À Pittsburgh, on tentera de réunir Sid et Evgeny afin de rétablir une certaine offensive. Mais New York est très très stable défensivement et Ryan McDonagh comprend de mieux en mieux son rôle de capitaine. McDonagh contre Malkin est la raison du succès des Rangers en ce moment de des insuccès de l'autre.

MTL/OTT
Quand l'offensive vient des 4 trios, qui surveiller? 4 des 6 défenseurs des Sénateurs ne sont pas assez mobiles pour la vitesse des Canadiens. Ottawa aura beau frapper aussi fort qu'il le souhaite, ils n'en seront que plus fatigués, plus vite. Comme ce fût le cas au dernier match. Montréal a maintenant le luxe de perdre un match si il le veut, mais si j'étais eux, je voudrais me reposer le plus vite possible et penser à un autre adversaire. Ottawa pourrait être en vacances dès ce soir! Tous les matchs se sont AUSSI terminés par un écart d'un seul but, rien n'est donc terminé, le dernier match est toujours le plus difficile à aller chercher (parlez-en à San Jose...)

TB/DET
Jon Cooper venait de savourer sa toute première victoire en séries mais Mike Babcock et les Wings en avaient vu d'autres. Depuis hier, c'est 2-1 Detroit. Et le jeune Mzarek devant le filet, qui avait signé sa première victoire à vie en série lors du premier match a signé hier son premier blanchissage. Inspiration en faveur des Rouges. Stamkos est engourdi et Detroit devient favori.

WAS/NYI
Cette série est tout ce qu'il y a de plus serrées. On aurait jamais pu dire ça il y a deux ans de ces deux clubs, mais c'est une série défensive qui ne manque pas de divertissement avec ses matchs outre le premier) décidés par un seul but et ses deux derniers en OT. C'était Tavares qui jouait au héros pour donner à New York l'avance 2-1 dans la série, mais hier, Niklas Backstrom, qui connait une série fabuleuse, a ramené tout le monde à la case départ et la série est maintenant égale. Les leaders font toute la différence dans cette série alors qu'ils jouent à la hauteur de leur talent. Une autre série qui seras longue.

NAS/CHI
Corey Crawford a été affreux lors des deux premiers matchs et c'est le gardien #3, un certain Scott Darling qui a gardé les Hawks en vie depuis. Shea Weber ratera facilement les quelques prochains matchs, peut-être même la série. On savait Nashville fort en défensive et devant le filet, on les sait maintenant aussi capable de 6 buts en matchs d'après-saison, contre une excellente défensive. Chicago a toutefois montré nettement plus de caractère avec cette remontée après une avance de 0-3 transformée en 4-3 en faveur des Hawks dans le premier match et avec une importante victoire en triple supplémentaire hier, leur avance de 3-1 dans la série met du sérieux plomb dans l'aile aux Prédateurs. Chicago est un grand club. Pour garder Antoine Vermette dans les gradins pour les deux premiers matchs, ilo faut avoir des couilles. Et du sacré talent pour seconder la décision.

ANA/WIN
Trois fois en autant de matchs, les Jets ont attaqué la troisième période en avance dans le match et les trois fois, les Ducks leur ont montré tout leur talent en les battant. Si Winnipeg peut être en vacances dès ce soir, la ville de Winnipeg aura prouvée qu'elle aime son club et la soutient. Les Jets n'auront peut-être pas gagné la série. mais Winnipeg aura gardé la tête haute. L'avenir est brillant pour les Jets. Et les chances de conquêtes très réelles pour Anaheim.

STL/MIN
Le Wild et les Blues se sont partagés les honneurs cette saison. Devan Dubnyk montre encore pourquoi il mériterait une nomination pour le trophée Vézina cette saison. Limitant St-Louis à seulement 17 tirs au dernier match, Le Wild a blanchi les Blues et mène la série 2-1. Suivant le schéma de la saison entre les deux clubs, possible nivellement dès ce soir. Cette série pourrait être longue.

VAN/CAL
Scott Darling et Ben Lovejoy jouent bien dans ces séries, non? alors pourquoi tant de haine?
Calgary et Vancouver ont tous les deux utilisé beaucoup de rudesse dans leurs matchs et c'est Calgary qui s'en tire avec l'avance dans la série. Hier il n'aura fallu que de la première période pour que Calgary gagne le match 3-1 contre les Canucks dans un Saddledome extraordinairement intimidant. C'est aussi par 3-1 que la troupe de Bob Hartley mène la série contre celle de Willie Desjardins. Vancouver fait maintenant face à l'élimination et doit être parfait si il veut rester en vie. Calgary continue d'étonner, mais ce style à la Bruins de Boston devra être freiné. Pour l'amour du hockey. Sam Bennett, a marqué ses deux premiers buts à  vie dans la LNH. ÇA, c'est du hockey.

Et en séries, on veut du hockey, pas de la brutalité sportive.


mercredi 15 avril 2015

Séries de la LNH 2015

Quelle fin de saison!

Les deux plus grands champions de l'an dernier auront été évincés des séries dans la dernière semaine. Les champions de la coupe, les Kings, et les champions de la saison régulière, les Bruins.

C'est Johnny Boychuk qui doit rire en aiguisant ses patins.

Et vous savez quoi? Ce sera tant mieux! On aura forcément un nouveau champion et des séries peut-être un peu plus propres que le style de jeu des Bruins.

Place maintenant à la VRAIE saison et à ces premiers duels.

NY Rangers-Pittsburgh.
L'an dernier, ces deux clubs s'affrontaient en deuxième ronde et les Rangers avaient le dessus sur la bande à Crosby en 7 matchs. Lers éliminant pour la première fois de leur histoire et revenant d'un déficit de 1-3 dans la série. Si Pittsburgh est actuellement en déroute avec ses blessures (Letang, Pouliot, Maatta, Erhoff et Dupuis) et a eu besoin de son dernier match pour s'assurer une place en séries, les Rangers veulent se rendre là où ils se sont rendus l'an dernier. Mais cette fois en se sauvant avec la dernière victoire de l'après-saison. Ils ont fait ce qu'il fallait en terminant premier de toute la ligue. Ces deux clubs ont des comptes à régler. New York a eu le meilleur sur Pittsburgh cette saison remportant 3 des 4 duels. New York a un des joueurs les plus lâches (Kreider) dans ses rangs et Pittsburgh l'un des plis vicieux (Downie). Bad blood coming. Avantage New York mais pas sans y laisser un peu sa peau.

Montréal-Ottawa.
Ottawa a le meilleur sur Montréal depuis la série qui a éliminé Montréal en 2013 avec ce but de Zinabejad qui n'aurait jamais dû compter (la définition visuelle d'une kicking motion, mais Toronto étant Toronto...) et ce coup d'épaule pute du gros Gryba. Encore cette année, à coup d'épaules propres toutefois, il faut le reconnaître, Ottawa a baisé Montréal 3 fois en 4 matchs. Et assez facilement. Le secret de leur réussite? Deux choses: cette jeunesse florissante et l'aspect physique que Montréal n'arrive jamais à accoter. De plus, Si Carey Price n'est pas le génie qu'il est cette année, Montréal ne gagne pas aussi souvent. Ou si vous préférez: Montréal a besoin que son gardien lui gagne des matchs à lui tout seul car son offensive est quasi-inexistante. C'est l'impact de la physiqualité d'Ottawa sur ses adversaires qui fera la différence. Et comme Montréal n'a pas d'avantage numérique... Avantage Ottawa, Si les séries étaient commencées depuis janvier, Ottawa serait tout simplement champions de la coupe avec leur 8 défaites en 32 matchs, mais c'est Montréal qui a terminé second dans toute la ligue. Ce n'est pas rien non plus. Et Hammond ne connait rien des séries. Ottawa sera-t-il à bout de souffle ou toujours aussi inspiré? Cette série sera l'une des plus intéressante.

Tampa Bay-Détroit.
Le Lightning a la meilleure offensive de la ligue, la plus jeune seconde ligne offensive et l'un des gardiens le plus sous-estimé. Pour toutes ses raisons, Ils ont gagné 3 de leurs 4 matchs contre les Wings cette saison. Ceux-ci ont aussi un bon bagage de jeunes loups avec Tatar, Gardening, Nyqvist ou Sheehan peuvent faire bien des dégâts. Les vétérans Datsyuk et Zetterberg aussi. Ceux-ci ont déjà leur bague, Mike Babcock aussi. Il aimerait bien terminer sa carrière à Détroit avec une autre coupe je suis certain. Detroit se battra avec l'énergie du désespoir. Avantage Lightning.

NY Islanders-Washinton.
Cette série sera fort intéressante. Les deux clubs se sont partagés les honneurs cette saison gagnant 2 fois chacune. Leurs deux capitaines (Tavares et Ovechkin) ont été des joueurs tout ce qu'il y a de plus dominants pour leur club respectif cette saison. De vrais MVP. Ce qui pourrait faire la différence c'est devant le filet. Halak est notoirement reconnu pour s'écraser sous pression, Braden Holtby a pour sa part prouvé à tous qu'il est digne de confiance avec sa saison extraordinaire. Mais en séries éliminatoires, c'est Halak (avec Montréal toutefois) qui a prouvé son talent et pas Holtby encore. De plus les deux lignes bleues, à Washinton comme à New York, sont nettement meilleures qu'elles ne l'ont jamais été depuis des années. Physiques, offensivement productives et défensivement fiables. Avantage Washinton en raison de leur jeu de puissance. Le meilleur du circuit.

Anaheim-Winnipeg.
Les Ducks l'an dernier ne comptaient que sur Getzlaf et Perry à l'offensive. Les Kings l'avaient compris et s'étaient chargés de les museler, empêchant Anaheim de progresser. Mais avec les contributions de Ryan Kesler, Matt Beleskey (20 buts!), ajouté au talent d'un jeune big three à la ligne bleue (Fowler/Vatanen/Lindholm) et d'un tandem de gardien jeune et plein d'espoir (Andersen/Gibson) c'est une toute autre équipe qui joue dans la ville de Mickey Mouse. Les Jets sont tout en espoir eux aussi mais truffé de blessures. Myers, Perreault et Byfuglien reviennent de blessures ou jouent secrètement blessés. Ça pourrait leur coûter des matchs. Anaheim a balayé les 3 matchs joués contre les Jets cette saison. Avantage Ducks.

Nashville-Chicago.
Peter Laviolette a transformé les défensifs Prédateurs en machine offensive et ce fût un brillant succès. Chicago a toutefois gagné 3 des 4 matchs contre Nashville cette saison. Chicago ne panique pas sous la pression et a gagné sans Patrick Kane. Le voilà de retour ce qui fait des Hawks une équipe plus que redoutable. Nashville devant le filet, à la ligne bleue et en attaque semble taillé pour gagner la coupe, une finale que Laviolette a déjà gagné en Caroline. Il a aussi perdu une finale derrière le banc des Flyers alors que de l'autre côté se trouvait justement les Hawks de Joel Quenneville. Il voudra certainement venger tout ça, même si Quenneville semble avoir le meilleur sur ses tactiques. Avantage Chicago.

St-Louis-Minnesota.
Les Blues ont eu une très belle saison mais n'ont jamais complètement percé le mystère du Wild. Les deux clubs se sont partagés deux matchs chacun. St-Louis, sous Hitchcock continue de connaître de splendides saisons mais se sont par le passé vite écrasé en séries. Deux Étatsuniens auront un rôle crucial dans cette série. Backes à St-Louis et Parisé au Minnesota. Backes toutefois a terminé la saison avec un différentiel tout juste au dessus de zéro, ce qui est affreux dans un club si fort cette saison. Contre le Wild, il a aussi été cette saison, terrible. En revanche Parisé, sans toutefois mal jouer, n'a aucun but depuis 2010 contre les Blues. Avantage St-Louis parce que la défaite en série après une grosse saison ne veut pas les mener là où sont les Sharks.

Vancouver-Calgary
La présence de ses deux clubs sont de très belles surprises en séries cette année. Dommage qu'ils doivent s'entretuer dès le départ, Sans Giordano, qui était en voie de décrocher un trophée Norris cette année, les Flames ont un gros trou à la ligne bleue que T.J. Brodie devra combler. Freiner les Sedins étaient une tâche pour Giordano. Avec un Vrbata en feu auprès des Sedin, ce sera encore plus difficile de contenir la ligne. Toutefois Brodie a été très efficace dans le passé contre les jumeaux. Le contrôle (ou non) sur cette ligne des Canucks pourraient faire la différence dans la série. Les Canucks ont un meilleur gardien mais les Flames un instructeur qui l'a gagnée, lui, la coupe. Avantage Calgary.

La magie des séries commence ce soir.
Abracadabra!

mercredi 8 avril 2015

Le Miracle de la Rue Manchester

Avec les séries éliminatoires qui commencent bientôt et pendant que nous avons les pieds dans l'eau sans possibilités de bloguer, revisitons un moment magique des séries éliminatoires de 1982.

À cette époque, La première ronde des séries est un 3 de 5. 

1982, rappelons-nous c'est la saison des imbattables records de Wayne Gretzky:
50 buts en 39 matchs.
92 buts au total en saison.
120 passes.
212 pts en 80 matchs. 

Wayne est à la tête d'un fameuse brigade offensive à 21 ans. Glenn Anderson, Paul Coffey, Mark Messier suivent Wayne au classement des marqueurs du club et ont tous 20 ans. Andy Moog en a 21, Grant Fhur 18, Jari Kurri 21, Kevin Lowe 22. C'est une incroyable machine de hockey qui termine second de la ligue à 7 pts des Islanders de New York qu'ils comptent bien croiser en finale de la Coupe Stanley. Une offensive de destruction massive qui a marqué 417 buts, un autre record, soit 32 de plus que leurs plus proches rivaux (Les Islanders). La défensive n'est pas à négliger alors qu'ils n'ont accordé que 295 buts, 26 de moins que la moyenne des clubs de la ligue.

Ils affronteront les Kings de Los Angeles en première ronde qui ont terminé 48 pts derrière eux au classement général. Edmonton n'a perdu que 17 fois en saison et face à la magie de Gretzky, a un peu oublié comment perdre. 
Si les Oilers de Glen Sather sont en voie de devenir une dynastie, les Kings connaissent une très mauvaise saison. Après avoir obtenu un saison de 99 pts, principalement grâce au trio de la triple couronne composé de Marcel Dionne, Charlie Simmer et Dave Taylor, ils se classent tout juste en séries, après avoir remplacé l'entraineur Parker MacDonald par Don Perry. Ils accordent 369 buts à l'adversaire soit le troisième pire total de la ligue. 

En saison régulière, les Oilers avaient battu les Kings 5 fois sur 8, annulant deux autres fois et ne perdant qu'une seule fois. Lors de deux matchs à Edmonton, les scores furent même de 10-3 et de 11-4 en faveur des Oilers. 51 à 27 au total des 8 matchs. Les Kings devaient être une proie facile pour la bande à Wayne & Sather.

Les deux premiers matchs auront lieu au Northlands Coliseum d'Edmonton, les deux suivants (le quatrième si nécessaire) au Forum de Los Angeles sur la rue Manchester en Californie et le dernier (si nécessaire) de retour à Edmonton.

Les Kings avaient une piteuse fiche de seulement 5 victoires dans toute leur saison sur la route. Comme toute les stratégies pour contrer l'offensive de Oilers avaient échouées en saison, Perry choisit alors de tenter de miser sur la vitesse de ses jeunes joueurs (Larry Murphy, Steve Bozek, Dan Bonar, Bernie Nicholls, Doug Smith, Darryl Evans)  et de tenter de tout simplement de marquer plus de buts que l'adversaire, au diable la défensive. La stratégie fonctionne étonnamment bien et les Kings subtilisent le premier match  dans un festival offensif qui reste un record des séries 10-8.

Le second match offre un pointage de 2-2 après trois périodes. Wayne Gretzky scelle l'issue du match en surtemps avec un brillant but. La série est égale avant de se rendre sur la rue Manchester. 

...mais inégale dès la première période du troisième match à Los Angeles. Les Oilers offrent une simple leçon de hockey aux pauvres Kings. Mark Messier marque le premier et Wayne Gretzky fera de même en désavantage numérique avant la fin de la première. Lee Fogolin, toujours en désavantage numérique, aidé de Gretzky à 0;43 du début de la seconde période porte le pointage à 3-0 Edmonton. Risto Siltanen, toujours assisté de Gretzky fait 4-0 5 minutes plus tard puis Wayne met le pointage à 5-0 avec 6 minutes à jouer en deuxième période en avantage numérique. 

Les Oilers se moquent des Kings ouvertement. Glenn Sather rit du banc avec arrogance. Messier, Gary Unger et Dave Semenko (qui n'a que 24 ans) y ajoutent un peu de smack talk, l'arrogance irrite le banc des Kings. Quand les Kings s'installent en avantage numérique et tente de créer un peu d'offensive, on rit ouvertement d'eux sur la glace.

Entre la seconde et la troisième période les Kings ne tentent que de sauver leur honneur et d'envoyer un message pour le 4ème match. Marcel Dionne est animé tôt en troisième et à 2:46 sert une belle passe à Jay Wells à la ligne bleue qui remarque que Dave Taylor a son cul dans la face du jeune Fhur, il dirige la rondelle au but et les Kings marquent au moins une fois.

Moins de trois minutes plus tard, les Kings ont un avantage numérique. Le défenseur Mark Hardy lance au filet et le jeune Doug Smith est juste assez bien placé pour prendre le retour qu'il place dans la lucarne, c'est 2-5. 

Moins de 7 minutes plus loin, Dean Hopkins envoie la rondelle vers Simmer devant le filet. Le défenseur Randy Gregg est trop près de Fhur et le fait tomber à la renverse dans le but. Simmer touche à la rondelle suffisamment pour la faire glisser sous Fhur tout juste derrière la ligne rouge, la foule est ressuscitée, tout le monde y croit! c'est 3-5. 

Avec moins de 5 minutes à jouer Gary Unger, qui avait joué pour les Kings la saison précédente passe son bâton au visage du défenseur Dave Lewis et le coupe. Lewis saigne. Unger écope de 5 minutes de pénalité. Le reste du match. Mark Hardy marque presque aussitôt d'un coup de golf de la ligne bleue et la foule devient hystérique. C'est 4-5. Pat Hughes des Oilers s'échappe et Mario Lessard le bloque. 

À cette époque, lorsque vous changiez de gardien de but, vous aviez droit à des tirs de réchauffement. c'était aussi une forme de temps d'arrêt déguisée. Perry change Mario Lessard pour Doug Keans afin de reposer ses joueurs avec 1:37 à jouer. Lors de l'arrêt de jeu suivant, à 1:14, Lessard revient devant le filet. On le retire avec 1 minute au cadran. Mark Hardy, Larry Murphy, Marcel Dionne, Charlie Simmer, la recrue Steve Bozek et Jim Fox sont les 6 attaquants des Kings. Les joueurs de Oilers accordent une importance particulière à Dionne, le cerveau du club et à Charlie Simmer, le lourd marqueur devant le filet. 
La rondelle est dirigée dans le coin de la patinoire par Kevin Lowe vers Wayne Gretzky mais il reçoit la rondelle dans ses patins. Ceci coincide avec l'arrivée de Jim Fox sur Gretzky, il lui soutire la rondelle et tout le monde s'attend à ce qu'il l'envoie vers le filet où il ya congestion, mais Fox la diriger plutôt vers Hardy à la ligne bleue qui lui, la dirige au but. Les oilers contrent Simmer, Dionne, Fox, pour le retour, mais néglige (Les Kings sont 6, Edmonton 4 sur le jeu) la recrue Steve Bozek qui nivelle le pointage avec 5 secondes à jouer. Le public devient fou, le banc des Kings aussi. le miracle est en voie de se réaliser.

En surtemps, les Kings provoquent pratiquement un désastre dès le début alors que Mario Lessard quitte son filet par plus de 40 pieds, et est déjoué par Glenn Anderson qui refile la rondelle vers Messier qui a une cage déserte, mais le bâton de Mark Hardy vient lui nuire et il rate la cible!

À 2:30 de la surtemps Doug Smith lance sur Fhur et celui-ci provoque la mise en jeu à sa gauche. La ligne des Kings en est une composée entièrement de recrues. Bozek à gauche, Smith au centre et Darryl Evans à droite. Mais Evans est gaucher. Quand Smith gagne sa mise au jeu contre Messier, Evans n'hésite pas et frappe la rondelle de toute ses forces, rondelle qui atteint brutalement la partie supérieure du filet au dessus de la mitaine de Grant Fhur.

Le miracle sur la rue Manchester a eu lieue.

Mais la série n'est pas terminée. Quand on rejoue le quatrième match à L.A., ce sont les Oilers qui s'accrochent et gagnent 3-2.

La série est égale 2-2 et il y aura un 5ème et dernier match à Edmonton. Exceptionnellement, les deux clubs prendront le même avion en direction d'Edmonton. Chose qu'on ne reverrait plus de nos jours. Les Oilers sont dans le fond, les arbitres, entraîneurs et journalistes au milieu et les Kings en avant. Pendant le vol, l'arrogance des Oilers transparaît encore et on leur crie des noms d'oiseaux d'en arrière. Ceci donne de l'inspiration aux Kings. 

À Edmonton, Charlie Simmer marque les deux premiers buts, Dan Bonar chargé de surveiller Wayne Gretzky, en marquera deux lui aussi, Darryl Evans le héros du match précédent marquera aussi deux fois, Bernie Nicholls marque le 7ème but et les Kings éliminent les Oilers avec une victoire de 7-4, leur 7ème seulement sur la route durant toute la saison.

Les Kings sont éliminés en 5 matchs contre les Canucks à la ronde suivante mais au moins ceux-ci se rendront jusqu'à la finale cette année-là. 

L'histoire s'était écrite dans la série d'avant.

David avait battu Goliath. 

Jamais plus un club de la LNH ne remontera un déficit de 5 buts en une seule période.

Au moment de lire ceci, les Kings de Los Angeles, champions en titre de la dernière conquête de la Coupe Stanley, sont peut-être déjà éliminés des séries éliminatoires de cette année.

('sommes à se faire griller à l'étranger, 'peux pas vérifier)








mercredi 1 avril 2015

La Course aux Séries dans L'Ouest

Si les Ducks, les Hawks, les Blues et les Predators sont assurés d'une place en séries, les 4 autres places disponibles dans l'Ouest nous donnent droit à une splendide lutte de fin de saison.

Car de 6 clubs, la saison se terminera le 11 avril pour 2 d'entre eux.

Qui tombera?

Vancouver a 5 matchs à jouer. Demain ils sont à Chicago puis samedi à Winnipeg. Les premiers sont très forts et les Jets veulent cette place en séries. Rien de facile Puis on termine avec les trois derniers à la maison: Los Angeles, Arizona et les Oilers. Les premiers veulent aussi cette place en série. Les deux autres, par simple fierté, pourraient choisir de jouer les troubles fêtes. (Miller encore blessé?)

Il reste aussi 6 matchs aux Champions en titre, les Kings. Ils reçoivent les Oilers et l'Avalanche avant de partir pour Vancouver, Edmonton et Calgary et terminer la saison à la maison contre les Sharks.

Le Wild aura bénéficié de 4 gros jours de congé quand il jouera demain contre les Rangers. Ils reçoivent Detroit et Winnipeg par la suite. Ils terminent la saison sur la route à Chicago, Nashville et St-Louis. Peut-on avoir pire comme scénario de fin de saison? Ou des clubs très forts, ou des clubs qui luttent pour la même place qu'eux en séries. 5 matchs à jouer.

Les Jets auront bénéficié de trois jours de congés quand ils joueront contre les Canucks samedi à la maison. Ils vont ensuite au Minnesota avant de revenir à la maison pour y affronter les Blues et l'Avalanche deux jours plus tard. Ils terminent la saison contre les Flames.  5 matchs à jouer.

Les Flames ont causé une belle surprise avant que les blessures ne viennent les hanter. Avec 5 matchs à jouer, ils visiteront St-Louis demain, et les Oilers samedi. Ils reçoivent les Coyotes et les Kings avant de terminer la saison à Winnipeg.

Ils ne restent aux Stars que 5 matchs, ils reçoivent St-Louis vendredi, sont à Nashville le lendemain, à San Jose, puis Anaheim par la suite et à la maison pour y reçevoir les Preds à nouveau. Fin de calendrier extrêmement exigeant pour la troupe de Lindy Ruff,



4 Clubs parmi eux rejoindront Anaheim, Nashville, Chicago et St-Louis.

Ce qui est remarquable dans cesclubs, c'est qu'ils ont tous une fin de saison tout simplement exceptionnelle!

Los Angeles avait, jusqu'aux deux derniers matchs (des défaites), 8 victoires à ses 12 derniers matchs.
Minnesota 11 à ses 14 derniers matchs.
Dallas, 9 victoires en 11 matchs.
Calgary 7 en 12.
Vancouver 7/10
Winnipeg 6 et 1 dans leur 7 derniers et 8 et 4 en mars.

Les Jets sont principalement impressionnants avec leurs 90 pts. Leur 39 victoires sont un sommet depuis le transfert d'Atlanta à Winnipeg. Ce sont non moins que les puissants Prédateurs et Pekka Rinne (gardien que le Jets n'avaient jamais battu!) qui ont été victimes de la fougue des Jets en perdant 3-1 À Nashville. Les hommes de Paul Maurice ont marqué le premier but 45 fois cette saison. Et on parle d'un vestiaire qui a connu quelques remous quand même cette année. Chapeau à toute l'organisation. Séries pas séries, les Jets donnent aux fans de Winnipeg de bonnes raisons d'être fiers de leurs boyz,

Avec Scheifele (22 ans), Lowry (22), Trouba (21), Hutchinson (25) et une chimie nouvellement parfaite entre Scheifele/Wheeler et Stafford, il y a de quoi espérer de grandes choses à Winnipeg. Parlant de grandes choses, Tyler Myers est finalement peu à peu en train de devenir le défenseur que les dépisteurs espéraient avoir repêché. 3 buts, 12 passes en 18 matchs en tant que Jet. Pas mal du tout. Et Ondrej Pavelec a été nommé première étoile de la dernière semaine, avec ses 6 victoires consécutives et ses 7 buts accordés.

Dans l'Est, Boston et Washinton seront vraisemblablement les deux As. La belle poussée des Sénateurs sera insuffisante et ils n'ont plus que 27,2% de chances d'accéder aux séries d'après saison.

Dans l'Ouest, le Wild et les Canucks sont en excellente position pour jouer passé le 11 avril. Resterait donc deux places à prendre.

Les Jets et les Flames sont tous deux à 68% de chances d'être les élus.
Les Kings sont à 65%.

C'est là que la vraie lutte se passera selon moi.

Dallas devrait penser à 2016.

Cette fin de saison sera très excitante dans l'Ouest.

Mais les séries resteront le vrai bal des champions.