mercredi 9 juillet 2025

Goons

(Vous allez entendre de la  vraie vidange de commentateurs dans les hyperliens...)
Puisque les durs ont eu la côte en finale...

Revisitons depuis 50 ans qui étaient les joueurs les plus punis de la LNH. 

1975: C'est l'époque de Broad Street Bullies et des Jaros de le Beauce. Pas un mais deux joueurs des Flyers termineront meneurs dans les minutes de pénalités en fin de saison. Dave Schultz, avec 472 minutes et le défenseur Québécois André Dupont avec 276 derrière. Pour le premier ça lui faisait une moyenne d'un peu plus de 3 pénalités mineures par match pour Schultz et presque deux mineures par match (3:45). La recette portera fruit, pour la seconde fois en autant d'années, Philadelphie est le premier club qui ne soit pas des 6 originaux, gagnant la Coupe Stanley dans la LNH. Dupont marque même 21 buts de sa ligne bleue. Schultz obtient 83 minutes de punitions en séries, et Dupont 49. En 17 matchs seulement...

1976: Steve Durbano n'était pas un bon défenseur. Sa meilleure saison sera sa première dans la LNH, avec les Blues, avec 21 pts en 49 matchs. On avait des raisons de croire en lui. Mais il coûte cher en punitions. Il passe donc aux Penguins. Mais même les Penguins s'en lassent. Après 32 matchs, 161 minutes de pénalités et seulement 8 passes, on l'envoie aux Scouts de Kansas City où il jouera 37 matchs, obtiendra 12 pts donc 1 but, et 209 autres minutes de pénalités avec un triste -30 à sa fiche. Il quittait un club où il était +9. Il termine la saison avec 370 minutes de pénalités. Devant Bryan Watson des Red Wings. 

1977: Dave "Tiger" Williams n'en est qu'à sa 3e saison avec les Maple Leafs. Il n'est pas fâcheux joueur avec ses presque 30 pts à sa saison recrue (29) et ses 40 pts et ses 21 buts la saison suivante. En 1977, il termine la saison avec 338 minutes de punitions, 43 pts, et 9 pts en 9 matchs des séries. Il est important pour son équipe et marquera son époque. 

1978: Dave Schultz reprend sa couronne de plus puni avec les Kings seulement 8 matchs puis avec les Penguins, la même année. À partir de novembre. Il accumule 405 minutes de pénalités, Devant "Tiger" Williams

1979: "Tiger" Williams reprend la ceinture du plus puni avec 298 minutes, mais marque 19 buts encore, ce qu'il avait fait la saison d'avant aussi, après une saison de 18 buts et une autre de 21. Offensivement, il n'est pas à négliger. Mais Toronto étant Toronto, on ne jouera pas plus que 6 matchs. Où "Tiger" ne fait rien. Sino être assis au banc des punitions 48 minutes. 

1980: Le Québécois Jimmy Mann rafle le titre du joueur le plus puni avec les Jets de Winnipeg et 287 minutes de pénalités en 72 matchs, à sa saison recrue dans la LNH. "Tiger" Williams est au second rang, passant des Leafs aux Canucks dans un bon échange des Leafs. Jerry Butler l'accompagne à Vancouver et Bill Derlago et Rick Vaive arrivent à Toronto pour y être de la première ligne assez rapidement. 

1981: Bien que maintenant Canucks Tiger Williams, qui ne sera plus jamais Dave, même dans les livres, reprend son titre de joueur le plus chassé de la patinoire avec 343 minutes de pénalités. Paul Holmgren tient le flambeau des Broad Street Bullies au second rang avec 306 minutes de pénalités. Le Bostonais Chris Nilan des Canadiens de Montréal est au 3 rang avec 262 minutes en 57 matchs. 

1982: Paul Baxter défenseur des Penguins, devient le premier joueur en 4 ans à franchir les 400 minutes de punitions cette année là, terminant premier avec 409 minutes de punitions. Il était aussi intense avec les Nordiques, champions de la Coupe Avco dans l'AMH, en 1977, avec ses 244 minutes de punitions en 66 matchs et ses 35 en 12, pour gagner la Coupe. 

1983: Randy Holt, défenseur des Capitals de Washington devient le joueur le plus puni cette année là avec 275 minutes de punitions en 70 matchs. 

1984: Chris Nilan des Canadiens obtient 338 minutes de punitions et sera le plus puni. On parle souvent du coup salaud de Louis Sleigher dans la bataille du vendredi saint en séries. C'est vite oublier que Chris Nilan a fait la même chose contre Randy Moller le frappant par derrière sans que Moller ne le regarde (0:29). L'ensanglantant stupidement pour partir (repartir?) tout ça. C'était aussi lâche. 

1985: C'est aussi Chris Nilan qui sera le plus puni l'année suivante, avec 358 minutes de pénalités. Devant Torrie Robertson des Whalers d'Hartford. L'année d'avant c'était devant Willi Plett, des North Stars du MInnesota.

1986: Joey Kocur de Red Wings sera le plus puni, encore devant Torrie Robertson des Whalers d'Hartford. Kocur obtient 377 minutes de pénalités

1987: Tim Hunter des Flames de Calgary obtient 361 minutes de pénalités. Deux ans avant sa Coupe Stanley. Devant Tiger Williams, alors Kings. Inépuisable. 


1988: Bob Probert des Red Wings de Detroit fait son entrée dans les truands sur glace. 398 minutes de pénalités. Devant Basil McRae, des North Stars du Minnesota.

1989:Tim Hunter est à nouveau le plus puni avec 375 minutes de pénalités mais signe son nom sur la Coupe en vengeant la défaite de 1986 contre ces mêmes Canadiens qui les avaient battus en finale, 3 ans avant. L'unique Coupe de Flames. En séries, il a 4 pts en 19 matchs et 32 minutes de pénalités. 

1990: Basil McRae, des North Stars obtient 371 minutes de pénalités, devant Alan May des Capitals, Marty McSorley des Kings et Troy Mallette des Rangers.

1991: Rob Ray des Sabres de Buffalo termine la saison avec 350 minutes de pénalités.

1992: Mike Peluso, des Black Hawks, qui avait terminé au second rang la saison d'avant, détrône Ray qui termine cette fois, second. Peluso a 408 minutes de punitions.

1993: Marty McSorley atteint la finale cette année là avec les Kings, termine premier pour les minutes de punitions avec 399, mais est aussi accessoire dans le revirement de la finale contre l'improbable Montréal. Utile perdant favorisant Montréal. 

1994: Tie Domi des Jets de Winnipeg s'impose avec 347 minutes de punitions. 

1995: Dans une saison écourtée par un conflit de travail, le Québécois Enrico Ciccone du Lightning fait pleurer sa mère en récoltant 225 minutes de punitions en 41 matchs.

1996: L'haïssable Matthew Barnaby domine la LNH avec les Sabres de Buffalo et 335 minutes de pénalités, devant Ciccone et Domi, maintenant un Maple Leafs, celui-là. 

1997: Gino Odjick des Canucks obtient 371 minutes de pénalités devant Bob Probert des Wings et Paul Laus de la Floride.

1998: Donald Brashear, aussi des Canucks, obtient 372 minutes de punitions, devant Tie Domi de Toronto et Krzystof Oliwa des Devils.

1999: Rob Ray revient avec 269 minutes de pénalités, toujours un Sabres, toujours en bedaine après ses combats. il sera une des raisons importantes du règlement voulant que les gilets soient attachés au pantalon sous peine d'une infraction supplémentaire. En Perdant tout son stock dans son combat assez rapidement, ça donnait un avantage au batailleur qui se dénudait pour mieux frapper quelqu'un de vulnérable qui allait perdre l'équilibre et bon...le spectacle, la sécurité...hyprocrisie. 

2000: Denny Lambert, des Thrashers d'Atlanta obtient 219 minutes de pénalités, devant Todd Simpson des Panthers et Tie Domi des Leafs.

2001: Matthew Barnaby joue pour deux clubs cette année-là. Avec Pittsburgh, il joue 47 matchs et obtient 167 minutes de punitions. Il est envoyé aux Lightning contre Wayne Primeau et y jouera 29 matchs, y purgeant 29 minutes de punitions pour un total de 265 minutes de punitions pour le faire terminer premier dans la catégorie des plus punis.

2002: Le Québécois Peter Worrell rafle le titre du plus puni avec les Panthers et ses 354 minutes de punitions. 

2003: Jody Shelley des Blue Jackets mérite le titre du plus puni avec 249 ,minutes de pénalités devant Reed Low des Blues.

2004: L'haïssable Sean Avery, alors Kings, domine la LNH avec 261 minutes de pénalités.

2006: Une année sans hockey n'empêche pas Sean Avery d'être encore le plus puni avec 257 minutes de pénalités.

2007: Ben Eager, des Flyers sera le plus puni avec 233 minutes de pénalités. Devant Josh Gratton des Coyotes et Chris Neil des Sénareurs.

2008: Daniel Carcillo des Coyotes de Phoenix, est le plus chassé avec 324 minutes de pénalités.

2009: Avec Phoenix, Carcillo joue 54 matchs et accumule 174 minutes de pénalités. Mais échangé aux Flyers contre Scottie Upshall et Lucas Lessio et accumule 80 minutes de plus en 20 matchs pour un total de 254 minutes passées au cachot qui le font encore terminé premier à ce niveau.

2010: Zenon Kolopka du Lightning avec 265 minutes de punitions termine premier devant Colton Orr des Maple Leafs et son coéquipier Steve Downie, aussi du Lightning.

2011: Maintenant Islander, c'est encore Zenon Knopoka qui termine premier avec 307 minutes de pénalités. Devant Chris Neil des Sens et Theo Peckham des Oilers.

2012: Derek Dorsett des Blue Jackets termine premier avec 235 minutes de punitions. On atteint plus les 400 minutes depuis longtemps parce que les arbitres tolèrent davantage les saloperies de la LNH comme les "slew foot", l'obstruction et les "gars qui complètent leur mise en échec".

2013: Dans une saison de seulement 48 matchs, Colton Orr des Maple Leafs obtient 133 minutes de pénalités.

2014:Tom Sestito des Canucks de Vancouver obtient 213 minutes de pénalités.

2015: Steve Downie des Penguins de Pittsburgh se mérite 238 minutes de pénalités,

2016:Derek Dorsett, maintenant Canucks reprend son titre de plus puni avec 177 minutes.

2017: Mark Borowiecki, des Sénateurs, avec seulement 154 minutes de pénalités, sera le plus puni.

2018: Micheal Haley des Panthers obtient 212 minutes de pénalités.

2019: Evander Kane, alors Sharks, est celui qui sera le plus puni avec 153 minutes de pénalités.

2020: Dans la première saison écourtée pandémique, c'est encore Evander Kane le plus puni avec 122 minutes de pénalités en 64 matchs.

2021: La première saison "complète" pandémique de 56 matchs voit le détestable Tom Wilson des Capitals obtenir 96 minutes de pénalités. Loin devant Max Domi, alors Bluejackets, qui en avait 75.

2022: Mark Borowiecki revient au sommet des plus puni, mais cette fois, Prédateur de Nashville. Avec 151 minutes de pénalités.

2023: Patrick Maroon du Lightning a 150 minutes de punitions.

le + puni & le Conn Smtyhe
2024: Liam O'Brien de l'Arizona a 153 minutes de punitions devant l'exécrable Brady Tkachuk et le tout aussi purin Tom Wilson.

2025: Nikita Zadorov, Bruins de Boston, est le plus puni l'an dernier avec 145 minutes de punitions.

Anaheim, la Caroline, Dallas, l'Avalanche, le Wild, les Blues, Utah, bien entendu, les Devils, les Rangers, les Golden Knights, les Oilers et le Kraken sont des concessions qui n'ont jamais eu le joueur le plus puni de la saison dans leur rang. 

mercredi 2 juillet 2025

Agents Libres NHL 2025

Puisque que Mitch Marner était en direction de Vegas où les projecteurs ne seront plus constamment sur lui, ils étaient 107 à être sans contrat depuis hier et qui n'exigeraient aucune compensation de la part du club qui n'arriverait pas à les signer.

J'ai consulté mon ami Youssékssé Ktérendu-Dontwé et il m'a annoncé ceci: depuis hier, premier jour du marché des agents libres:

Nouvellement:

Canard: Mikael Granlund

Ours Brun: Tanner Jeannot, Mikey Eyssimont, Jordan Harris

Sabre: Ryan McLeod

Flame: Joel Hanley

Ouragan: Cayden Pirmeau, Mike Reilly

Aigle Noir: Dominic Toninato

Avalanche: Brock Nelson a été resigné, début juin.

Manteaux Bleus: Isac Lundestrom

Étoiles: Colin Blackwell a été resigné.

Aile Rouge: James Van Riemsdyk 

Huileux: Riley Stillman, Matt Tomkins

Panthère: Jeff Petry, Danil Tarasov 

Roi: Corey Perry, Brian Dumoulin, Cody Ceci, Joel Armia

Sauvage: Owen Sillinger

Canadien: Samuel Blais, Kaapo, Kakhonen 

Prédateur: Nicolas Hague

Diable: Connor Brown, Evgeny Dadonov 

Garde Forestier: Vadislave Gavrikov

Habitant de l'île: David Rittich, Ethan Bear, Jonathan Drouin, 

Sénateur: Nick Cousins, Lars Eller, 

Dépliant: Chris Dvorak, Noah Julsen, Dennis Gilbert, 

Pingouin: Justin Brazeau

Bleu: Logan Mailloux

Requin: Colin White, John Klingberg 

Monstre marin: Ryan Lindgren, Nate Schmidt, Vitek Vanecek, Alexander Kerfoot

Éclair: Pontus Holmgren

Feuille d'érable: Micheal Pezzetta

Mammouth: Kailer Yamamoto, Brandon Tanev 

Kanuk: Brock Boeser a été resigné.

Chevalier doré: Mitch Marner s'amène et Nicolas Roy quitte pour Toronto.

Capital: Martin Fehervary

Jet: Tanner Pearson

Mais ÇA, c'est juste le jour 1 du marché des joueurs agents libres. 

Entre midi et 18h39.

Ça peut encore beaucoup bouger.

Toronto, en libérant le prisonnier Marner, se libère de presque 6 millions pour signer quelqu'un. Ou deux à 3 millions chaque. Mais ils ont plus envie d'un top 6 comme Marner. Roy sera utile, mais ne fera pas 102 points. 

Outre Marner qui prend la direction de Vegas, Roy qui quitte Vegas pour Toronto, dans les échanges des derniers jours, il y aussi eu Nicolas Hague qui a quitté Vegas pour Nashville en retour de Colton Sissons, Jeremy Lauzon et un choix de 3 ronde en 2027. Noah Dobson a quitté les Islanders avant le repêchage en retour des deux premiers choix de Montréal de première ronde et d'Emil Heinneman, Pas Fâcheux échange du tout pour les deux clubs. Lundi Vladimir Tarasenko est passé des Wings au Wild en retour de con$idération$ future$. Matias Maccelli est passé d'un marché indifférent (Utah) à un marché étouffant, Toronto. En retour d'un choix de 3e ronde en 2027. Sam Lafferty quitte Buffalo pour Chicago en retour d'un choix de 6e ronde l'an prochain. Zachary Bolduc est passé des Blues au Canadien contre Logan Mailloux. Tous deux issus du même repêchage, la même année, 2021. 

Et finalement, Viktor Arvidsson quitte Los Angeles pour Boston. Qui reçoit un choix de 5e ronde, en 2027.

Je vous quitte ici, je dois aller voir mon amie Hawtdewère Skissanvien. 

Une excitée qui a déjà le goût du retour du hockey. 

mercredi 25 juin 2025

Repêchage de la LNH 2025

Dans deux jours, en soirée, aura lieu au Peacock Theater de Los Angeles, le prochain repêchage de la LNH.

Les Islanders de New York seront les premiers à choisir. Voici les 10 joueurs anticipés à être repêchés en premier.

1. Matthew Schaefer, défenseur, 6'2, 183, des Otters d'Erie de la OHL.

Sa dernière saison a été doublement écourtée, d'abord par une mononucléose en début de saison et ensuite par une clavicule de cassée dès décembre, aux tournoi des World Juniors. Mais il reste un défenseur assez complet, enregistrant entre 25 et 32 minutes par match dans la OHL, dans le club qui avait aussi eu Connor McDavid dans ses rangs. 22 pts en 22 matchs et un brillant +21 le maintiennent parmi les favoris à être sélectionné premier.

2. Caleb Desnoyers, Centre, 6'2, 183 livres, des Wildcats de Moncton de la LHJMQ.

Québécois adoré pour sa personnalité et son attitude jugée intelligente, avec de la musculation estivale, il atteindra les 200 livres pour le club qui le repêchera. Il est aussi intéressant offensivement que défensivement et est un aussi bon marqueur que passeur. Il a terminé la dernière saison avec une fiche de 35 buts, 49 mentions d'aide, en 56 matchs. Il a aussi terminé la saison à +51. En 19 matchs des séries, il a totalisé 30 pts, soit 9 buts, 21 mentions d'aide. 

3. Micheal Misa, Centre, 6'1, 184 livres, des Spirit de Saginaw de la OHL.

Misa a connu une saison fantastique avec le Spirit. Il a joué en moyenne 23 minutes par match et était utilisé dans toutes les situations. Il a gagné le championnat des marqueurs avec sa fiche de 62 buts, 72 passes et 134 pts. 10 pts devant son poursuivant. Ces 2 premières saisons l'ont fait jouer à l'aile mais son passage au centre aura été la meilleure idée pour son développement. Il pourrait aider très rapidement dans la LNH pour quiconque le choisit.

4. James Hagens, Centre, 5'11, 177 livres, de Boston College dans la NCAA.

En 26 matchs seulement, Hagens a obtenu 18 buts et 29 passes pour 47 gros points avant de joindre Boston College. Le centre New Yorkais, aux World Juniors, a marqué 5 fois et obtenu 4 mentions d'aide pour mener son équipe à la médaille d'or, à Ottawa. Dynamique talent offensif, il joue quelques 20 minutes par match. Et a une vision du jeu assez exceptionnelle. Il réussit parfois des passes là où personne n'avait anticipé qu'il avait vu qu'il y avait espace. Il déstabilise souvent ainsi.

5. Porter Martone, Ailier droit, 6'3, 208 livres, des Steelheads de Brampton de la OHL.

Il a le format et le style qu'un club rechercherait pour les séries. Il ne serait pas surprenant qu'il fasse ses débuts dans les séries pour la formation qui l'aurait choisit, il est particulièrement pertinent quand l'enjeu est important. Puissance et finesse. C'est souvent recherché. 37 buts et 61 passes en seulement 57 matchs. C'est définitivement un joueur d'impact. Il joue 20 minutes pas match. 

6. Anton Frondell, Centre, 6'1, 198 livres, de Djugardens, Allsvenskan, en Suède. 

Chez les moins de 18 ans, il passait régulièrement de l'aile au centre, développant sa vision du jeu avex expansion. Expert du lancer sur réception, il a obtenu 25 pts en 29 matchs cette saison, en Europe. Il revenait d'une blessure au genou qui avait nécessité une opération. Il a ce qu'il faut pour être dans le top 6 offensif d'un club de la LNH.

7. Roger McQueen, Centre, 6'5, 197 livres, des Wheat Kings de Brandon de la WHL.

Ratant la majorité de la dernière saison en raison d'une blessure au dos, son format géant et son retour a convaincu. Son coup de patin, à sa taille, est impressionnant, et il a obtenu 20 pts en 17 matchs. Il peut intéresser de très nombreux clubs.

8. Victor Eklund, Ailier Gauche, 5'11, 161 livres, de Djugardens, Allsvenskan, en Suède.

Son grand frère William est un Shark de San Jose. Il a été repêché au 7e rang du repêchage de 2021. William a fleuri l'an dernier avec sa meilleure saison, 41 pts en 77 matchs. Si Victor ajoute 20 livres comme son frère, il pourrait aussi débuter en séries pour le club qui le repêche car il brille particulièrement quand l'enjeu est grand. Il a marqué 19 fois et obtenu 12 mentions d'aide en 42 matchs l'an dernier. Coéquipier d'Anton Frondell.

9. Brady Martin, Centre, 6', 186 livres, des Greyhounds de Sault Ste-Marie de la OHL.

Le plus "cogneur" des 10 premiers choix anticipés, il se donne entièrement pour le club pour lequel il joue. 33 buts, 39 passes, c'est de la munition offensive. En 7 matchs chez les moins de 18 ans, il a marqué 3 buts et obtenu 11 pts. Il est défintivement un joueur d'équipe. 

10. Radim Mrtka, Défenseur, 6'6, 218 livres, des Thunderbirds de Seattle de la WHL.

Géant défenseur droitier, il attirera tout le monde. Il pourrait être repêché plus tôt et on pourrait choisir d'échanger pour le sélectionner plus vite. Les équipes de la LNH semblent toujours chercher ce type de défenseur à la date limite des échanges en prévision des séries, solide physiquement, voire intimidant, et capable de contribuer offensivement. Moins buteur que passeur, il a obtenu 35 pts l'an dernier, dont 3 buts, en 43 matchs. 

Défenseur comme premier chois, défenseur comme 10e. Quels sont les défenseurs passés qui ont été choisis premiers par le passé ? C'était une bonne idée ?

1966, Barry Gibbs, non, pas pour les Bruins. 1967, Rick Pagnutti par les Kings ? oh non. 1973, Denis Potvin pour les Islanders YES!, 1974, Greg Joly par Washington, ouf! non. 1976, Rick Green encore par Washington, je dirais oui. Son nom est sur la Coupe. Et il a brillé à Washington aussi. 1979, Rob Ramage par les Rockies du Colorado, avec ce que je viens de dire je suis forcé de dire oui, il a aussi son nom sur la Coupe, mais aussi avec Calgary et Montréal. Mais pas pour le Colorado. 1982, Gord Kluzak par les Bruins est probablement aussi une erreur, Brian Bellows, machine à buts et 2 meilleurs défenseurs, Scott Stevens et Phil Housley étaient disponibles. 1982, Roman Harmlik n'aurait pas dû être un premier choix de Ligue. ¸

En 1994, 1995 et 1996, Ed Jovanovski par la Floride, Bryan Berard et Chris Phillips par Ottawa, sont de choix discutables. Il faut attendre 10 ans avant qu'on reprenne un défenseur au premier rang et ce seront les Blues qui prendront Erik Johnson. Qui sera inégal. En 2014, les Panthers font un excellent choix en Aaron Ekblad. Important dans les 2 dernière conquêtes de la Coupe Stanley. Rasmus Dahlin, en 2018 et Owen Power, en 2021, les deux fois par les Sabres de Buffalo, sont des bons choix. Ce qui pourrait encourager les Islanders qui choisiront premiers. Les 3 derniers défenseurs choisis premiers étaient de bonnes mises sur ce pari qu'est le repêchage. 

Et l'unique choisit par les Islanders a été celui qui a soulevé les 4 seules coupes de l'histoire de la concession, le premier, dans les années 80.

Qui choisira dans les 10 premiers vendredi? À moins d'échanges d'ici là:

Les Islanders de New York, suivis des Sharks de San Jose, des Mammoth d'Utah, des Predators de Nashville, des Flyers de Philadelphie, des Bruins de Boston, du Kraken de Seattle, des Sabres de Buffalo et finalement des Ducks d'Anaheim. 

Qui viennent d'échanger Trevor Zegras aux Flyers en retour de Ryan Poehling, le 45e choix du repêchage de samedi, issu d'un échange avec Columbus, et un choix de 4e ronde au repêchage de 2026. 

Historiquement, quand les Islanders ont choisi premiers, ils s'étaient trompés avec Billy Harris, en 1972, mais dans un repêchage qui allait leur donner aussi Lorne Henning, Bob Nystrom, Richard Brodeur et Gary Howatt. Ils ne se trompaient surtout pas avec Denis Potvin, la saison suivante. Ils allaient se tromper avec Rick DiPietro, surtout avec son contrat. En 2000. Ils ne se tromperaient pas avec John Tavares en 2009. Ils espèrent tomber du côté favorable dans leur 1er choix de vendredi.

D'ici dimanche prochain, y aura du mouvement, du pari, des échanges, de brassage cartes.                       

Ce ne sera pas plate.      

Vendredi la première ronde, 32 choix.

Samedi, la suite.                                                                   

mercredi 18 juin 2025

La Coupe Stanley 2025 Aux Panthers de la Floride

J'ai beau avoir traité de sales les Panthers la semaine dernière, je ne peux m'empêcher de voir en eux une superbe équipe. 3 vrais crottés, entourés de merveilleux talents. 

Jusqu'à leur 4e ligne qui bourdonnaient en 2e hier. Probablement sous estimée par l'adversaire. 

Mais il faut le dire, Lundell, Barkov, Reinhart, Verheaghe, Rodrigues, Luostarinen, font oublier les 3 attaquants crottés. Qui savent aussi jouer au hockey. Le Conn Smtyhe allait aller à Sam Bennett ou Brad Marchand. Deux des putes. La Floride avait eu sa première Coupe à la même date l'an dernier, mais pas son Conn Smtyhe. 

C'est maintenant chose faite.

Pour presque tout le monde, c'est une seconde Coupe. Même Brad Marchand qui avait gagné sa première avec Boston, en était à sa seconde. Pour Sam Reinhart hier, c'était un premier tour du chapeau en finale. Retirer le gardien avec 7 minutes à jouer, c'était presque donner la victoire à l'autre équipe. 2 chances sur 10 que ça ranime l'offensive des Oilers. 8 sur 10 que ça motive la Floride à clouer le cercueil. Paul Maurice est un entraineur intelligent. Il a mis Sam qui avait déjà deux buts et ça a donné une double mission à tout le monde. Mettre le match hors de portée et donner la rondelle à Reinhart pour qu'il s'amuse à collectionner les casquettes sur la patinoire. Mission réussie. Et nuit de sa vie quand il a marqué son 4e du match. Son second dans un filet désert du match. 

Mission réussie d'intimider aussi. Tkachuk, Marchand, Bennett ou Mikkola n'ont pas eu a être plus cochons que les matchs précédents. Gagner 5-1 par le talent, c'était suffisant. La sale travail, ils l'avaient fait avant. 

Bravo aux Panthers. Bravo à 4 lignes talentueuses de tous les styles. À 6 défenseurs solides. À un gardien qui n'est plus la déception des séries. Ce titre reste encore au dernier gagnant du trophée Vézina et du trophée Hart, Connor Helleybuck. Bravo à Paul Maurice et Bill Zito, qui ont posé les bons gestes au bon moments. Même que hier, après le match, après avoir dit, un peu crâneusement auparavant que les entraineurs ne devraient jamais serrer la main des joueurs parce qu'ils ne se donnaient pas sur la glace comme eux; il a marché sur sa grande gueule et est allé sur la glace serrer la main des joueurs et de l'entraineur des Oilers, Chuck Knoblauch. Bravo à Carter Verheaghe qui jouait sa 3e finale en 6 ans dans la LNH et gagnait sa seconde Coupe. Corey Perry perdait sa 5e finale des 5 dernières années, dans un 4e club différent. (C'est le prix à payer quand on signe son nom sur la Coupe à sa saison recrue). 

Le Conn Smythe a été donné a Sam Bennett, avec ses 15 buts, son championnat des compteurs et ses 13 buts sur la route. Y a pas meilleur argument de négociations pour un joueur qui sera agent libre dans 2 semaines. Parlant d'agent libre, Brad Marchand aurait aussi pu le gagner avec ce qu'il a apporté en séries. Aleksander Barkov devient le premier capitaine à gagner la Coupe Stanley deux ans de suite sur la patinoire locale de son club.

Paul Maurice, grand amant des micros, avait dit que quand ton capitaine gagne le trophée Selke (Barkov l'a gagné 3 fois depuis 2021, dont les deux derniers) ça cimente l'identité de ton club.

Nate Schmidt, après 12 ans dans la LNH, Seth Jones, après 12 ans aussi, Thomas Nosek, Vitek Vanecek, A.J.Greer, ont tous gagné leur première Coupe.

J'ai beau dire que je ne les aimais pas, je les aimais beaucoup aussi. 

Et je suis content pour la concession et pour le talent mentionné plus haut. 

Ce beau club comprenait 3 des 4 premiers choix du repêchage de 2014. Le premier, Aaron Ekblad. le second, Sam Reinhart qui avait alors été repêché par les Sabres de Buffalo, Sam Bennett, le 4e choix cette année là, alors repêché par les Flames de Calgary. 

Qui était au 3e rang du repêchage de 2014 ?

Leon Draisatl. Qui a établi un nouveau record de la LNH avec ses 4 buts en surtemps, en séries. 

Qui aurait été mon choix pour le trophée Conn Smythe si les Oilers s'étaient rendus jusqu'au bout, victorieux.

Ce n'est peut-être que partie remise... 

Moins de tristesse cette année chez les Oilers, j'en suis certain. Plus de colère.

Tout le monde pense déjà, à l'an prochain.    

mercredi 11 juin 2025

Sale Ligue Nationale

Faudra s'y faire.

Ça y a toujours été.

En 1972, glorieuse année où je suis né, qui, en septembre, offrait la fameuse Série du Siècle, mettant aux prises le meilleur du Canada contre le meilleur de l'alors URSS. La série a changé de ton, et de camp, quand Bobby Clarke, jeune vedette des brutaux Flyers de Philadelphie dans la LNH, a eu la mission du banc d'aller casser la cheville du meilleur de l'URSS, le centre Valeri Kharlamov, leur #17,. ce qu'il a réussi avec succès d'un coup de bâton vicieux. Il y en avait partout dans cette série. Les Canadiens donnaient des coups de poings et des coups de bâtons, les Soviétiques donnaient des coups de bâtons et...des coups de patins...

Mais ce qui a été principalement filmé et retenu, c'est au match #6, alors que la séries de 8 matchs est à 3-1-1, en faveur de l'Union Soviétique. Le Canada gagnera les trois suivants, contre une équipe avec un Kharlamov affaibli et plus l'ombre de lui-même au match #7, qui avait la cheville brisée, donc était tout à fragilisé et ne suivant plus le jeu, affecté par sa cheville. Au 8e match, il ne jouait pas du tout.

Le Canada était fier. de gagner la série 4-3-1. Évitant d'insister sur le geste de Bobby Clarke.

2 ans plus tard, les Flyers de Philadelphie gagnent leur toute première Coupe Stanley avec ce style hyper agressif de battailleurs/joueurs cochons. 1770 minutes de pénalités dans toute la saison de 78 matchs. Dominent la Ligue à ce niveau. Une moyenne de 22 minutes de pénalités par match.  On brutalisait les particulièrement sales aussi Bruins de Boston, en 6 matchs. 

Philadelphie avait comme capitaine l'enfant chéri Bobby Clarke. L'année suivante, on répétait la chose avec le même style, 1967 minutes de pénalités en saison, on se surpasse, une moyenne de 25 minutes par match, donc au moins une bataille de 5 minutes ou un coup assez salaud pour se mériter un 5. On gagne la seconde (et dernière) Coupe Stanley de l'histoire de la concession, la première concession à gagner une Coupe qui ne soit pas issue des 6 clubs originaux. La LNH compte désormais 16 clubs et c'est aussi la première finale mettant aux prises 2 clubs qui n'étaient pas des 6 originaux. Les Sabres de Buffalo sont les brutalisés et perdent aussi en 6 matchs, cette finale. 

Philadelphie est brutal et on critique le style qui est contraire au hockey selon plusieurs. Mais ça intimide tant que ça fonctionne, et en 1976, pour la 3e fois de suite, les Flyers atteignent la finale. Les Canadiens de Montréal sont les adversaires. On dit ouvertement que le beau hockey doit gagner. Et non le hockey sale. Montréal balaiera les Flyers en 4 matchs. Des matchs très serrés de 4-3, 2-1, 3-2 et 5-3. Ça rassure naïvement. 

En 1995, dans une saison écourtée par un lockout de 48 matchs, 16 équipes se qualifient pour un tournoi et la finale opposera les Devils du New Jersey aux Red Wings de Detroit. Martin Brodeur, mais aussi Claude Lemieux, avec 13 buts en 20 matchs, gagnent la première des 3 Coupes de l'histoire de leur concession. Lemieux aura son nom sur la Coupe avec le même club, 5 ans plus tard, pour leur 2e. 

Il a aussi gagné la Coupe avec l'Avalanche et avec les Canadiens, à sa saison recrue. 

Lemieux était une de plus crapuleuse star de la LNH, maitre du coup vicieux. Certains parleraient aussi de Scott Stevens, mais je ne suis pas toujours d'accord qu'il était salaud. Il cognait plus souvent très légalement. Au bon moment. Conn Smythe en 2000. 

En 2011, la Ugly Cup parle d'elle-même. Zdeno Chara commet un Bertuzzi contre Max Pacioretty et comme Bertuzzi, devrait être suspendu indéfiniment. Mais non, le papa d'un des joueurs des Bruins est le responsable des suspensions et blâme même Max Pacioretty de l'avoir cherché de cette petite poussée dans le dos d'il y a 2 mois.Chara n'aurait plus dû jouer, il soulèvera la Coupe, contre des Canucks qui sont brutalisés en 7 matchs. Brad Marchand est parmi les rats en chef de Boston.

Ce même Marchand fait passer Barry Zito pour un génie qui a réussi à le louer contre seulement un  choix de 2e ronde conditionnel en 2027, aux Bruins. Boston a aussi payé 50% du reste de son salaire en fin de saison. 

Marchand est un véritable rat. Mais domine cette série en importance. Marquant 2 buts magiques dans le match de vendredi, dont celui les faisant gagner en seconde période supplémentaire. Encore lundi, il ouvre le pointage avec 56 secondes de jouées. 8e but. 4e en finale.

Il domine, mais pas autant que Sam Bennett qui est premier marqueur de la LNH au moment d'écrire ceci. En plus de faire la différence en blessant le gardien des Maple Leafs dans la seconde ronde, tentant de blesser celui des Oilers tout en se faisant féliciter par MaTrump Tkachuk (really?). Dans cette victoire de vendredi, il a poussé illégalement le bâton du défenseur Erhoff pour faciliter le 1er but du match qui était déjà son 13e, dont 12 sur la route, un record de Ligue. Il a aussi marqué en Floride lundi dans la victoire de 6-1 qui leur donne une avance de 2-1 dans la série.

Si la Floride gagne la finale, le sale Sam Bennett gagnerait probablement le trophée Conn Smythe. Son style de marde à fait la différence. Sinon, ça pourrait être Brad Marchand pour les mêmes raisons.

Bravo LNH, belle direction... 

Mais ce ne serait pas 100% anormal. Ça y a toujours été.