mercredi 25 décembre 2013

Antoine Roussel

Parmi les très intéressantes surprises de la saison 2013-2014 il y a ce joueur Français, jamais repêché, et planté dans le décor le plus étatsunien qui soit.

Là où JFK y a laissé une partie de son cerveau.

Qui aurait cru que les Stars de Dallas serait à une victoire et une participation en surtemps d'une place en série à Noël?
Sans Ribeiro, Morrow, Ott, Eriksson et tout ce que le club a eu comme leader récemment.

Antoine Roussel y est pour quelque chose. Son énergie. Son cran, son arrogance, son style y est même pour beaucoup. Le gars inspire. Et son histoire est belle.

Élevé sur des patinoires de Roubaix, Deuil-la-barre, Nantes et Rouen en France, des villes qui sont autant des villes de hockey qu'Amos, Magog, Sorel ou Wabush sont des villes de soccer, Roussel quitte la France pour le Québec en 2004 où ses parents, férus de ski, choisissent de venir s'installer, au Mont-Tremblant, et y travailler. Roussel complète son passage Midget dans le AA et le AAA avec les Riverains de Charles-Lemoyne. Il obtient un étonnant 14 pts en 12 matchs mais c'est aussi sa fougue qui étonne.

Impressionné , l'entraineur des Saguenéens de Chicoutimi Richard Martel lui fait une place dans son club de la LHJMQ. Dès son second match, Roussel a un impact sur son club avec 1 but et une passe. Il est de plus choisi comme la première étoile du match. Et son énergie est contagieuse.

Non repêché par quiconque, il se joint au Royals de Reading dans la East Coast League mais n'y jouera que 5 matchs avant que le club école des Bruins de Boston ne lui offre 42 matchs. Il y fera un maigre 8 pts mais sa fougue se traduira en 88 minutes de pénalités. Il jouera pour les Wolves de Chicago et les Stars du Texas, toujours dans la ligue Américaine, où les stats ne sont pas plus impressionnantes, sinon ses passages au banc des pénalités qui lui feront passer 177 minutes au cachot et 107 minutes supplémentaires (en seulement 43 matchs!) l'année suivante. Cette année-là, les Stars de Dallas le font passer dans leur club et le garde pour 39 matchs. Le nouveau #60 des Stars, et très rare français dans la LNH, totalisera 7 buts et autant de passes et passera 85 minutes au banc des pénalités.

Il a de la gueule le jeune homme de 23 ans. Très imposant physiquement, peu importe le statut du joueur. À son tout premier match contre Phoenix il ouvre le pointage avec un premier but dans la LNH et est choisi la troisième étoile du match.

Troquant son #60 pour le 21, il choisit de dédommager de sa poche tous ceux qui avaient achetés un gilet portant son nom et son ancien numéro. Rare Français, rare geste intelligent de la part d'un multimillionnaire du hockey. Ce qu'il n'est pas encore à sa deuxième saison, et première complète, dans la LNH...

Parmi ses 39 premiers matchs, un contre Chicago, où il se fait remarquer en mettant k.o. une star des Hawks. Quand il frappe un peu trop intensément Patrick Kane plus tôt cette saisons, les Hawks en ont assez. Andrew Shaw prend les choses en main. Roussel répond très clairement à l'invitation . Le combat est d'une rage extrême.

Roussel a 15 pts, 8 buts, en 36 matchs cette saison et 94 minutes de pénalité à son actif cette saison. Certains matchs, il fait la différence à lui tout seul. Ce match contre Chicago, à Chicago, est l'un de ceux-là. où il les baise de toute les façons possible. Non seulement fonce-t-il sans se gêner sur Shaw quand il l'invite à se battre mais Chicago, mais en deuxième période, il sert un coup de coude douteux au capitaine des Hawks, Jonathan Toews. Galvanisé par l'initiative de Shaw en première et insulté par ce coup de coude, les Hawks, qui perdaient 3-0, inscrivent trois buts sans riposte afin de créer l'égalité.

Que se passe-t-il ensuite? Roussel a une échappée, tôt en troisème et se fait accrocher. On lui accorde un lancer de punition. Il marque. Non seulement le fait-il, mais son intensité lui fait tendre l'oreille à la foule muette des Hawks, qui voit les Stars reprendre les devants, et il lève les bars afin de leur signaler "Allez-y crier bande de singes!" Ce qui transforme la stupeur et la désolation publique en huées bien nourries.

Roussel est l'ennemi #1 à Chicago.
Dallas gagnera ce match 4-3 grâce au but de Roussel.

C'est con, mais ça force l'admiration. Il me rappelle moi quand je jouais en 1986-1987-1988.

Il a de la gueule le franchouillard.
Il s'agit d'un beau cadeau de Noël pour un club sans saveur depuis plusieurs années.

Antoine Roussel, à surveiller.
Joyeux Noël à tous!

mercredi 18 décembre 2013

Lundquist et les Rangers, un Bon Deal?

Quand Henrik Lundquist a signé son contrat de 6 ans et une potentielle 7ème année d'une valeur de 59,5 millions, Roberto Luongo a aussitôt commenté avec un ironique "really?" qui sous-entendait un "are you kidding me?"

Sur le coup, j'ai pensé que Luongo était jaloux et que de faire de Lundquist l'un des 10 joueurs les mieux payés par année (à 8,75 millions) et le seul gardien, rendait le gardien de Montréal-Nord amer. Mais par la suite je me suis demandé si Luongo ne faisait pas référence au menottes que s'infligeaient les Rangers eux-mêmes. Un peu les mêmes que les Canucks se sont infligés avec le contrat de Roberto Luongo.

Si c'était le cas, j'aurai été d'accord avec le commentaire de King 'Berto.

Henrik Lundquist n'est pas un mauvais gardien, loin de là. Il a été récipiendaire du trophée Vézina pas plus tard qu'il y a deux ans. Il y a plusieurs bons côtés à ce nouveau contrat.
-Lundquist peut cesser de répondre aux questions des journalistes sur son futur contrat et se concentrer sur la saison moyenne qu'il entamait (il n'avait alors que 8 victoires en 20 matchs)
-Il est certain qu'un club lui aurait donné ce qu'il voulait l'an prochain et New York l'aurait perdu pour rien.
-En gros, Lundquist a toujours été stable et fiable. (Avant le début de cette année...)
-Lundquist est très attaché à la ville de New York, très impliqué et pour lui, il n'a jamais été question qu'il change d'organisation. Il a signé en disant que c'est avec les Rangers qu'il voulait soulever la coupe.
-Lundquist ne le réalise pas encore complètement, mais il est protégé par le système de jeu de John Tortorella.

Plusieurs ont alors dit qu'il s'agissait de la seule option du point de vue de l'organisation des Rangers.

C'est là que je ne suis pas d'accord.

Cam Talbot, lapin sorti du chapeau d'un magicien, a offert des performances plus qu'honorables cette année avec ses 6 victoires, 2 défaites et 2 blanchissages. Voilà un gardien de 26 ans que personne n'attendait et une sorte de garantie d'avenir par un cerbère qui a tout de même 6 ans de moins que Lundquist dans le corps. De plus, par les temps qui courent, la patience a été plus que payante pour plusieurs clubs de la ligue. Cette semaine, les trois étoiles de la Ligue Nationale comprennent deux gardiens qui n'étaient pas dans les plans de l'organisation. Et qui trainaient dans l'ombre de deux grands gardiens, les deux qui étaient en nomination pour le trophée Vézina face à Lundquist en 2012. Martin Jones éblouit pendant l'absence de Jonathan Quick à LA et Carter Hutton (qui?) fait de même pendant la blessure de Pekka Rinne. Columbus gagne avec Curtis McElhinney et Josh Harding connait la saison de sa vie. Talbot était parmi ses belles surprises, voilà un talent maintenant renvoyé sur le banc.

 Lundquist, avec son contrat, jouera les quatre dernières années de son contrat passé 35 ans. Seulement 10 performances dans les pourcentages d'arrêt se sont tenues au dessus de .915 chez les gardiens de 35 ans et plus et 6 d'entre elles ont été faites par les mêmes boyz: Dominik Hasek, Patrick Roy et Marty Brodeur. Lundquist serait-il du même calibre?
Les performances des gardiens sont en général très volatiles. Sergei Bobrovksi a amené les Bluejackets à la porte des séries à lui tout seul l'an dernier et il a raflé le trophée du meilleur gardien dans le processus. Cette année, il peine à répéter ses exploits. Ilya Bryzgalov avait été dominant à Anaheim et quelques semaines à Philadelphie avant de devenir un poids pour son club. José Théodore avait été le joueur le plus utile de la LIGUE avant de devenir un joueur bien ordinaire et finalement un joueurnaliste sans vocabulaire mais à la masse capillaire. Offrir des contrats à long terme pour les gardien est un coup de dés par tellement payant en général. Toutefois Lundquist a été nettement stable au cours des dernières année. Mais je le répète, c'était avant le début de cette année. Depuis la signature de son contrat le 5 décembre dernier, il a une fiche de 2 victoires et de 3 défaites en 5 matchs. Moyen.
Lundquist, si le cap salarial augmente comme anticipé à 70 millions par club l'an prochain, touchera 12% à lui seul des salaires de l'organisation. C'est énorme pour un gardien. Avec 40 millions accordés à seulement 9 joueurs et Ryan Callahan, Dan Girardi et Anton Stralman à signer, l'espace de manoeuvre pour New York restera mince.

Est-ce que le groupe entourant Lundquist est suffisament bon pour que celui-ci réalise son rêve, et celui de l'organisation, de soulever la coupe dans l'uniforme des Rangers d'ici 2018 (année ou Brad Richards et Rick Nash seront vers la porte de sortie, peut-être Richards déjà parti)?

Un peu comme Luongo, j'en doute.
Tortorella pas Tortorella.
Et avec Lundquist de 33 à 40 ans.

C'est le coup de dés qu'à lancé Glen Sather à Manhattan.

RAJOUT: Coup de dé passablement réussi pour le moment avec cette présence en Finale, et ce dès la saison 1 de son contrat...



mercredi 11 décembre 2013

Les Idiots

Le hockey peut être le plus beau sport d'équipe au monde.

Mais il peut aussi être le paradis des idiots.

Je ne sais pas quel type de joueur était Shawn Thornton en Ontario, atome, pee-wee, bantam.
Mais je sais que dans la Ligue Nationale de Hockey, c'est un bête animal.

Il l'a encore prouvé, samedi dernier, en répétant geste pour geste, ce que Todd Bertuzzi (aidé de Crawford) avait fait à Steve Moore à l'époque. Un geste ignoble, lâche, piteux, minable, risible, minable et qui devrait bannir le joueur en question de la ligue à jamais.
Dans le cas de Bertuzzi, il a été sauvé par la grêve, des larmes de crocodiles et une ligue qui se complaît dans la violence et dans le DonCherrysme.

Dans le cas de Thornton on attend la sentence. Il s'est excusé comme tout compulsif qui réagit d'abord, comprend ensuite et demande à être pardonné après. Comme un animal qui jappe, mord, réalise que ce n'était pas la chose à faire, et baisse la tête, la queue basse, piteux pitou.

Si j'étais patron du comité de discipline, sa saison serait terminée mais ce sera Shanahan qui choisira. Le même qui avait donné ZÉRO match à Ryan Malone qui avait décapité Chris Campoli. Ce n'était que Chris Campoli après tout, right? C'est du hockey, c'est un sport de contact, pas un sport de filles, right?
Quand Lucic fonce sur Ryan Miller, que celui-ci aura nettement la rondelle avant Lucic et que le beanhead des Bruins décide alors de le frapper d'un coup d'épaule alors qu'il a tout à fait le temps de se tasser, là aussi, cet imbécile de Shanahan a jugé que c'était "un accident" et que ça faisait parti du hockey. Reste dans ton filet, Ryan. ZÉRO match de suspension pour le moron de bruns.

Eunuques.

Shanahan doit être le seul à ne pas savoir qu'il n'y a jamais d'accident à Boston. JAMAIS.

Il ne faudra donc pas s'attendre à ce que Thornton ait une trop grosse suspension puisqu'il est aussi de Boston et que ceux-ci intimident même le comité de discipline de la Ligue.

Pendant ce temps, dans la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec, on s'appliquait à faire un autre oeil au beurre noir au magnifique sport que PEUT être le hockey. L'un des plus beaux fleurons Québécois, repêché au troisième rang par le Lightning de Tampa Bay l'été dernier derrière Nathan MacKinnon et Aleksander Barkov, Jonathan Drouin s'est fait vicieusement frapper par derrière par Adam Erne des Remparts de Québec. Erne a immédiatement écopé de 5 minutes de pénalités pour assaut et d'une inconduite de partie.

ADAM ERNE A ÉTÉ ÉXONÉRÉ DE TOUT BLÂME, IL NE SERA PAS SUSPENDU.

Et le plus ironique est que ces deux-là, Erne et Drouin, seront coéquipiers d'ici trois ans car ils ont tous deux été repêchés par Tampa Bay!

Erne, en plus de lâchement frapper un joueur par derrière,  un joueur qui peut franchement faire la différence dans un match ,a aussi prétendu que Drouin avait plongé.

Pour cette simple affirmation, Erne mérite entre 10 et 15 matchs de suspension.

Mais n'oublions pas! C'est aussi dans cette ligue qu'un certain Patrick E*. Roy avait aussi dit qu'il parlait aux fans... quand son olibrius de fils, répondant aux ordres de son père, est parti agresser un gardien pacifiquement tranquille.

PARTOUT ce type de comportement de voyous est criminel et un séjour en prison en plus d'une compensation financière pour les victimes, est nécessaire.

Mais pas au hockey.

Qui peut être le plus beau sport d'équipe au monde.

Mais qui était le paradis des idiots, samedi dernier.

La complaisance face à la violence au hockey tue peu à peu ce merveilleux sport.
On attend toujours le premier mort.

mercredi 4 décembre 2013

Où il Fait Bon Jouer dans la LNH

Quand Saku Koivu était revenu au Centre Bell dans son nouvel uniforme des Ducks d'Anaheim, j'y étais.

La foule allait lui réserver une splendide ovation debout avant la toute première mise au jeu du match.

Le pauvre Saku avait connu un match atroce écopant de pas moins de 4 pénalités. Puisque que c'est le public qui détermine les trois étoiles à Montréal, ce qui rend le concept 100% caduc, Koivu avait quand même été choisi la première étoile du match (!).

Daniel Alfredsson a pour sa part réussit son retour, là où il a officié pendant 13 ans, Ottawa, recevant lui aussi une belle et chaleureuse ovation et obtenant un but et une passe dans la victoire de Red Wings sur les Sénateurs 4-2, samedi dernier.

Les villes de Montréal et d'Ottawa (Toronto, Chicago, Boston, Détroit aussi) connaissent excessivement bien le hockey car ce sport est inscrit dans leurs gênes depuis tellement longtemps. Ils savent reconnaître les services rendus par des anciens capitaines (et pas juste les européens qui ont porté le #11!).

Quand la rumeur a voulu que Shea Weber, alors agent libre, soit signé par Edmonton, on a dit qu'il ne signerait jamais car les joueurs détestent jouer dans cette ville et pour cette organisation post-Gretzky.

Alors quels sont les arénas/ville où, du point de vue du joueur, il fait bon jouer?

Voici un classement tout ce qu'il y a de plus personnel des endroits les plus séduisants à mon avis:

1. Chicago. Avec deux coupes Stanley, dont la dernière, dans les 5 dernières années et de jeunes talent aussi séduisants que ceux de Toews, Kane, Keith pour n'en nommer que trois, ce club, des six clubs originaux, est probablement le plus populaire à l'heure actuelle.

2. Manhattan, New York. La ville y est pour beaucoup, car outre 1994 et 1940, cet autre club de l'origine de la LNH n'a pas une grande tradition de gagnant de la Coupe. Toutefois la ville a tant a offrir! Sexe drogue et rock'n roll aussi...

3. Boston. Que l'on aime ses agresseurs sportifs ou non, le club est depuis Chiarelli, fort bon. La ville a beaucoup, beaucoup à offrir et étant aussi des "original six" l'histoire du premier club à avoir intégré un joueur à la peau noire, est longue.

4. San Jose. Le soleil et la bonne équipe! Ce sera peut-être (enfin) l'année des Sharks. Leur chandail été le meilleur vendeur des gilets de la LNH dans les années 90 avant que Montréal ne reprenne le titre qui était leur depuis toujours. L'entrée sur glace au travers de la gueule d'un requin reste encore spectaculaire.

5.Vancouver. La planète à découvert la ville aux Olympiques et l'opinion a été si favorable, avec leur gardien comme champion de la médaille d'or Olympique, la ville la plus près des États-Unis est une destination de choix pour de bonnes chances de rafler la Coupe. Que Tortorella a déjà gagnée par le passé...

6. Pittsburgh. Qui ne voudrait pas jouer auprès de Crosby? ou de Malkin? Et Letang à la défense qui est meilleur année après année. Le club, bientôt rebaptisé les MarioLemieux de Pittsburgh est un beau fantasme.

7. Philadelphie. Le club est affreux mais la ville de l'amour fraternel, la ville de Rocky Balboa, la ville de Bobby Clarke, Donovan McNabb, Julius Irving et Mike Schmidt n'est très certainement pas ennuyante.

8. Toronto. Même si les gens s'y couchent trop tôt, la ville est le coeur de la LNH, que l'on aime les Leafs ou non. Tous les bureaux y sont. Et l'aréna est plein en tout temps, même quand le club baigne dans la médiocrité.

9. Los Angeles. Le soleil, les stars, et cette équipe qui ose gagner la coupe Stanley sans y être trainée par un Wayne Gretzky ou un Marcel Dionne? Oui, les California Girls pourraient attirer bien des boyz.

10. Montréal. Pourquoi pas avant? Ce sont des fans FINIS de hockey! ben justement, prenant le hockey quelques fois trop à coeur, ils peuvent être trop intenses et se retourner contre leur propre club en un seul match. Et les super double taxes du Québec sont très peu bandantes pour les joueurs. De plus, il y au moins 350 coachs à Montréal et maintenant un maire. La rue St-Laurent est toutefois très courue. Parlez-en à Shayne Corson, Chris Chelios ou Ed Belfour...

11. Colorado. Avec le beau rendement de ce club cette année et la ville de Denver, le ski, il y a beaucoup às aimer de cet endroit/concession.

12. Tampa Bay. L'étonnante performance du club cette année, Steve Yzerman qui semble prendre les bonnes décisions, même les risquées comme celle de se libérer de Lecavalier de de pas chercher ailleurs un gardien expérimenté, en font une destination de choix. Intéressant club. Intéressantes plages.

13. Détroit. La ville de l'automobile est officiellement en faillite. Mais ce club! Toujours capable de beaucoup d'espoir en série et en saison. Encore plus cette année dans l'Est. Alfredsson sait qu'il a des chances d'avoir son nom sur la coupe avant la fin de sa carrière dans la LNH là-bas.

14. Anaheim. Sérieux candidats à la précieuse coupe, les Ducks ont un climat estival fort intéressant pour un hockeyeur et un club pas piqué des vers.

15. St-Louis. Cette ville de jazz (et de blues!) a beaucoup à offrir. En commençant par un super club à la défensive impeccable et au tandem de gardien fort enviable. Être repêché par ce jeune club déjà fort ne serait jamais une punition pour un jeune joueur.

16. Calgary. On entre dans la deuxième moitié de la Ligue, la moitié plus négligée. La ville de Stephen Harper offre un club à son image. Médiocre.

17. Washington. La capitale des États-Unis est peut-être à l'aube d'une première coupe. Sy Ovy tient le cap, la visite à la maison blanche ne saurait tarder.

18. New Jersey. Bientôt Martin Brodeur s'en va. Le club joue devant des gradins vides et désintéressés dans un aréna mal situé. Le proprio est radin, bien que gagnant, je doute que les joueurs souhaitent tant que ça jouer dans la ville de Tony Soprano.

19. Ottawa. Oui, j'ai bien dit que la foule connaissait son hockey, mais vous trouvez normal que celle-ci crie plus fort pour un but des Canadiens que pour un but des Sénateurs? Insultant, oui.

20. New York, Long Island. Dommage que le public ne suive pas ce jeune club plein de promesses. C'est qu'ils ont tant déçu depuis les années 80...

21.Minnesota. Cette ville froide, complètement hockey peine à obtenir les succès que le club pourrait tant se mériter. Autant les Vikings au Football que le Wild au hockey ou les Twins au baseball. L'État de Bob Dylan mérite mieux!

22. Edmonton. Le club grouille de jeunes talents mais les multiples défections depuis 20 ans ont donné une sale réputation à la ville. La femme de Chris Pronger entre autre a causé des tonnes de dommages en critiquant la platitude de la ville.

23. Buffalo. Le club se battra pour le premier choix de la ligue cette année. Le choix de verbe est bien choisi puisque qu'il s'agit d'un club de brutes. Toutefois la ville de Buffalo n'est pas inintéressante et en s'y penchant comme il faut, maintenant que le ménage est fait dans l'état major, d'ici trois ans, ça pourrait être un très bon club. Surtout si ils mettent la main sur un Connor McDavid.

24. Winnipeg. À Winnipeg les nuits sont longues dit-on. La ville a toujours hérité du titre de la ville la plus plate au pays depuis toujours. Même Neil Young et Joni Mitchell ont quitté pour l'Ontario avant de se faire un nom.

25.Nashville. Pour l'amateur de musique country ou d'Elvis, c'est le paradis, mais pour le hockeyeur, en raison de ce contrat de mongol qu'ils ont été obligés de donner à Weber à cause des Flyers, la club est contractuellement menotté pour plusieurs années encore...

26. Phoenix. Le désert peut être ressourçant, le climat de la région aussi, mais les fans sont absents, parfaitement non passionnés par leur club et la ville de Glendale sera bientôt en dette car ils ont beaucoup dépensé pour s'assurer que le club ne déménage pas.

27. Caroline. La rumeur veut que quand ils ont gagné la Coupe Stanley, la police ait d'abord cru à une attaque armée quand les joueurs ont été aperçus sortir de l'aréna avec le trophée. Le club n'intéresse personne, même plus la banque qui a vendu son aréna à Raleigh.

28. Dallas. Voilà, selon moi, le club qui a le plus de chances de se retrouver à Québec d'ici 5 ans. Et ce serait tant mieux car d'ici là, ils auraient un bon club. (Et quelques francophones)

29. Floride. Quand l'aréna est rempli à pleine capacité c'est parce que les Canadiens y jouent et que les Snowbirds Québécois ont investi les lieux. Club désolant, rare club au nom de l'État et non au nom d'un ville, ils peinent vraiment à trouver des gens intéressés par les Panthers. Cet état contient aussi la ville de Miami, ville excessivement criminelle.

30. Columbus. Vous avez déjà entendu un joueur dire "I wish I could play in Colmbus!"? Moi non plus. Je n'ai jamais d'ailleurs jamais entendu une foule enjouée dans cet aréna car il y a beaucoup plus de bancs bleus dans les gradins que de talents sur la glace ou d'histoire pour ce club. Ils seront meilleurs qu'anticipé cette année mais vous croyez que ça donnera envie aux joueurs d'aller y jouer?

mercredi 27 novembre 2013

Faire Un Jablonski

Il y a cette expression que l'on a entre amis de quelqu'un qui "fait un Jablonski".

C'est en raison de ce moment dans les années 90, peut-être même la fin des années 80, où le gardien Pat Jablonski des Blues de St-Louis, un gardien réserviste, avait connu une période de hockey phénoménale vis-à-vis les Canadiens de Montréal qui eux, avaient bombardé le gardien d'une bonne vingtaine de tir en une seule première période. Sans marquer. Le match étant à St-Louis, la foule était debout et lui accordait l'ovation du siècle devant cette performance surprise. Jablonski vivait le moment de sa vie. Pompé par l'adrénaline, à la fin de la période, au son du cadran, il fonçait vers le banc/vestiaire comme un attaquant l'aurait fait en échappée.
Mais se tenait sur son chemin un Darrin Kimble de 200 livres, dans sa propre équipe, qui faisait ce qu'il faisait généralement en sa qualité de goon officiel du club: il errait la tête dans les nuages. Jablonski fonçant tête première se voyant soulever le trophée Vézina ne remarqua jamais la présence du gros Kimble et fit la plus brutale des collisions qui n'ébranla en rien Kimble mais jeta violement  au sol un Jablonski dont la bulle de héros venait de crever.

Depuis ce temps, entre amis, en voyant des gens en crise d'égo se faire ramener à la dure réalité, nous parlons de "faire un Jablonski" quand on se croit au sommet mais qu'on embrasse le ridicule presqu'aussitôt.

Tukka Rask nous as donné l'an dernier un splendide Jablonski contre Montréal après une défaite en fusillade. On en a pleuré de rire. Je le ris encore. La semaine dernière, alors que Derek Roy (des Blues, justement!) le battait en fusillade donnant la victoire à l'adversaire, il répétait ses mongoleries.

Car il faut aussi le souligner, il en a le visage.
Du mongol.

Voici 10 autres bons moments de Jablonskineries que nous ont offert quelques gardiens de la LNH au travers des années.

Patrick E. Roy.
E comme dans Égo. Comme dans Épais. Comme dans Éliminés par nos ennemis de toujours grâce à mon arrogance...

Dominik Hasek.
Les gardiens sont des divas. Dominik Hasek en était insupportable. Quand il s'exprimait en entrevue et qu'on pouvait suggérer un soupçon de faiblesse dans l'une de ses performance, il partait à rire et s'exprimait comme si il n'avait aucun défaut. On le voyait aussi souvent faire de l'humour qui suggérait qu'il fallait le vénérer. Dans ce moment, impliquant encore Patrick E. Roy (E comme dans Étron), quand le défenseur du Colorado Martin Skoula pousse Kirk Maltby des Red Wings sur Casseau, Roy brûle un (autre) fusible et s'en prend au joueur des Wings. Hasek quitte sa cage à l'autre bout de la patinoire, et courageusement par derrière, il perd pied a mettant le patin sur un bâton sur la glace et provoquant un abat en glissant dans les genoux de l'actuel entraineur de l'Avalanche.

Roy est une couille
Hasek, a dick.

Curtis Joseph, alors avec les Maple Leafs de Toronto, a offert ce qui se rapprochait le plus du véritable moment de Pat Jablonski. C'était sur un but que Joseph jugeait illégal car un joueur des Sénateurs lui avait clairement causé de l'obstruction. En fonçant vers l'arbitre et le forçant à faire la planche avec lui comme deux amoureux sur le même surf, il perdait sa cause avant même de l'avoir pleinement plaidé Et nous faisait beaucoup rire.

Tukka Rask dans les mineures avec Providence. Il se pratiquait pour ses singeries dans la LNH. Arrête de frapper avec ton bâton, mongol, il ne cassera jamais.
Mon préféré, je triche il ne s'agit même pas de la LNH, mais ce pauvre gardien, Taylor, n'a pas le droit à la lumière...

Vesa Toskala a joué pour l'une des pires organisations de la LNH. Il a aussi été un des pires gardiens #1 de la LNH. "Regarde maman! je suis dans la LNH! oh...euh...ne regarde pas trop après tout..."

Les Flyers de Philadelphie ont probablement le pire flair pour les gardiens et ironiquement leurs deux seules conquêtes de la coupe Stanley ont principalement été l'œuvre d'un grand gardien. Antero Niitymaki entre dans la catégories des gardiens ensommeillés. Remarquez que sur le jeu, même l'arbitre doit confirmer avec le juge de but car il n'y croit pas non plus.

Il y a de ses gestes qu'on apprend à maitriser et qui forment notre style. Jaroslav Halak a parfait l'art de faire un arrêt et d'aussitôt rediriger la rondelle vivement au dessus de son épaule. Mais comme il fait FACE aux tirs et tourne le DOS au filet...qu'est-ce que vous croyez qui se passe quand il met en application son petit geste sec?

Tim Thomas is a douche.

Martin Brodeur aura été le plus grand. Quelques fois aussi, en finale de la coupe Stanley genre, une caricature...

Pour revenir à ce creton de Rask, il donne naissance à un nouveau dicton:
"Quand Rask fait des frasques, on s'esclaffe".