mercredi 25 mai 2016

8 Gardiens utilisés sur 4 clubs: Une Première en 36 ans

Les présentes séries sont fort intéressantes.

Des 4 entraîneurs restants,
un a déjà gagné la Coupe, mais avec un autre club, Dallas, et il y a 17 ans.
Deux ont perdus leur dernière présence en finale, l'un derrière le banc d'Ottawa et l'autre derrière le banc des mêmes Lightning et ce, dès l'an dernier.
Et l'autre a encore tout à prouver derrière un banc de la LNH en séries alors que sa seule présence en séries en tant qu'entraineur avant cette saison, n'a duré qu'une seule ronde malgré une première position de division (avec Boston).

On aura beau dire qu'un excellent gardien vous fait gagner une Coupe Stanley, les 4 clubs de cette année auront utilisé leur deux gardiens plus que régulièrement dans les présentes séries. La dernière fois qu'une chose pareille s'est produite, c'était en 1980 avec Philadelphie (Phil Myre & Pete Peeters), Minnesota (Don Beaupré & Gilles Meloche), Buffalo (Don Edwards & Bob Sauvé) et les Islanders (Chico Rech & Billy Smith).

Il faudra peut-être croire maintenant qu'on a besoin de 2 bons gardiens pour graver son club sur la Coupe.

Pittsburgh a paniqué selon moi. Marc-André Fleury a joué la meilleure saison de sa vie cette année. Une commotion l'a gardé hors des séries jusqu'au dernier match et demi avant celui d'hier des Penguins. Il n'a pas mal fait même si Pittsburgh a perdu. Il ne pouvait rien sur tous les buts. C'est encore lui qui arrêtait un lancer avec son épaule et de son plastron dans les dernières secondes de la seule conquête de la Coupe des Penguins depuis 1992 en 2009. C'est aussi lui qui est une grande part du succès des Penguins cette saison. C'est 5,25 millions US que l'on a préféré garder sur le banc hier contre Tampa Bay, avec des Penguins en mode survie. Ce n'est pas le gardien qui fera la différence cette année chez les futurs champions me direz vous et vous aurez peut-être raison. Mais ne pas l'utiliser c'est aussi lui envoyer le message qu'il était le responsable de la dernière défaite. Ou que les joueurs ne jouent pas avec confiance avec lui. C'est terrible pour le #29.

Mais ni le soleil de la Floride, ni l'absence de Fleury devant le filet n'a affecté négativement les Penguins qui ont nivelé les chances et forcé un septième match hier. Hier, de jour, il fallait voir le Lightning pratiquer en après-midi et faire les clowns. Comme si la série était terminée. Pittsburgh leur a rappelé qu'ils n'étaient pas en Floride pour y faire de la plage. Tampa Bay a perdu son match d'hier dans sa tête et ce, dès l'après-midi. On aura beau critiquer le jeu de Sidney Crosby, c'est lui qui a les trois buts gagnants des trois victoires contre Tampa Bay dans la série.

Certains joueurs signent de leur performance un potentiel départ de leur club cet été. Kris Letang montre des chiffres défensifs affreux pour les Penguins et Braydon Coburn est tout simplement épouvantable chez le Lightning.

Si du côté de Tampa Bay on a peut-être commencé à graver un trophée Connie Smythe au nom de Nikita Kucherov, du côté des Pens on peut penser qu'ils ont fait de même au nom de Phil Kessel. Kessel, en séries éliminatoires, a une meilleure moyenne de pts par match que Gordie Howe ou Jaromir Jagr n'en a jamais eu. C'est pas peu faire. Nick Bonino et Carl Hagelin n'y sont pas pour rien.

Un septième match sera nécessaire entre les deux clubs. Le finaliste de l'Est sera connu demain à Pittsburgh.

Fleury regardera du banc.

Tampa Bay a Stamkos (1er choix), Victor Hedman (2ème choix) et Jonathan Drouin (3ème choix)
Pittsburgh a Crosby (1er choix), Malkin (2ème), Fleury (1er)

Les deux clubs peuvent gagner la Coupe.
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Troy Brouwer, en 78 matchs dans la Ligue Nationale en séries éliminatoires, avait totalisé 7 buts en carrière jusqu'à maintenant. Cette année, dans les seules séries de 2016, il a marqué 8 buts. Ce joueur, qui aura toujours été un dur travailleur de troisième ligne, se comporte en absolu leader dans avec les Blues. Lorsqu'il a été échangé des Capitals de Washington, c'était entre autre parce qu'il était trop franc dans le vestiaire envers ses propres coéquipiers et ses critiques d'un Ovechkin ou d'un Backstrom passaient mal. Toutefois, quand il se comporte en leader comme il le fait présentement. un "A" devrait lui pousser sur le chandail. Son but le plus important dans les présentes séries a été celui qui a éliminé son ancien club, les Hawks. et il a eu toute la difficulté du monde à pousser la rondelle dans le fond d'un but ouvert. Il avait marqué ce but en gars de troisième ligne. Mais ces derniers buts. de puissants lancers frappés, des rondelles déviées habilement, des rondelles frappées au vol sont digne d'un véritable franc tireur.

Cette série est formidable car chaque match nous présente un nouveau club avec le vent dans les voiles. San Jose avait amplement dominé les trois premiers matchs, mais ne menaient que par 2-1 la série. Alors que Martin Jones n'accordait plus de buts depuis 6 périodes, St-Louis a explosé dans le quatrième match avec pas moins de 6 buts et un Martin Jones, brisé, qui a dû céder le filet à James Reimer. Mais À St-Louis, les Barbus ont repris le dessus ridiculisant les Blues face à leur partisans par le même pointage de 6-3. Joel Ward, un ancien Caps lui aussi, a marqué deux fois, et le capitaine Joe Pavelski l'a imité avec deux buts à des moments cruciaux du match.
Ce qui est fascinant des Sharks, c'est que voilà un très rare club (l'unique?) qui a au sein de sa formation deux anciens capitaines, démis de leurs capitanat avec ce même club dans les 10 dernières années. Le gentilhomme Patrick Marleau était capitaine entre 2004  et 2009, Joe Thornton l'a été de 2010 à 2014. Pavelski l'est depuis 2015. Cette équipe montre de très belles qualités de leadership. De leur barbu #88 aussi. D'un Paul Martin, discret offensivement, mais qui fait les petites choses juste assez bien pour placer l'offensif comme il se doit et surtout clairer sa zone défensive. D'un Logan Couture menaçant en tout temps.

San Jose a un club impressionnant qui a tout pour se rendre jusqu'au bout. Dont des joueurs choisis parmi les trois premiers choix de la Ligue lors de leur sélection au repêchage. Cette année payante aujourd'hui fût 1997, alors que Joe Thornton (repêche 1er de la Ligue par Boston) et Patrick Marleau (2ème-San Jose) sont actuellement joueurs des Sharks. La théorie d'avoir au moins un joueur parmi les trois premiers choix de la Ligue pour gagner la Coupe tient donc avec San Jose.

Mais avec les Blues, cette théorie fonctionne aussi car Jay Bouwmeester a été selectionné troisième par la Floride en 2002 (derrière Rick Nash & Kari Lehtonen éliminés tous deux cette année, pas dans leur club d'origine, eux non plus).

La force des Blues reste exceptionnelle dans l'équilibre presque parfait du club. Habituellement un retrouve un centre superstar au sien d'un club.  On peut prétendre cela de Malkin, Crosby, Johnson, Pavelski ou Thornton. Mais les Blues sont plus forts encore sur les flancs, à la ligne bleue et devant le filet. Lehtera, Stastny, Steen et Brodziak ne sont pas fâcheux, mais Schwartz, Tarasenko, Fabbri, Backes, Brouwer et Berglund font du sapré bon boulot. Shattenkirk, Pietrangelo, Bouwmeester mais surtout Colton Parayko, (une recrue!) peuvent en mettre plein la vue à la ligne bleue, le long des rampes et même au fond du filet adverse. Et en Brian Eliott et Jake Allen, les Blues ne devraient rien craindre.

Si la couverture double contre Tarasenko contre les Hawks et contre les Stars n'a pas fonctionné, celle des Sharks étouffe en ce moment toute forme d'offensive. Vlad n'a qu'un seul but lors de ses 8 derniers matchs,

Les Blues s'amènent ce soir à San Jose, avec un déficit de 2-3 dans la série quart de finale de l'Ouest et ne peuvent plus se permettre une seule défaite si ils veulent atteindre la grande finale. ce qui serait une première en 46 ans.

Ils auront besoin de leur #91 à son meilleur.

mercredi 18 mai 2016

Carré D'As LNH 2016

Les Blues et les Sharks ont été de grandes déceptions dans les séries des dernières années.

Les Blues ont souvent été très forts en saison régulière, mais décevants en séries d'après-saison. L'ingrédient qui les gardaient excellents en saisons régulière ne semblait plus exister en séries.

Les Sharks pour leur part se sont rendus deux fois dans le carré d'As dans les dernières années, mais n'avaient gagné qu'un seul match dans ces deux demies-finales. Quand les Sharks ont gardé le club sensiblement intact à la date limite des transactions, on en a entendu plusieurs (moi, le premier) dire qu'ils n'iront pas plus loin cette année avec cette même bande de perdants. Excellents eux aussi en saison régulière, mais incapables de faire suivre le même succès en séries.

Forcément, des deux clubs, un baissera pavillon. Mais on sent que les deux clubs ont faim de Finale de la Coupe Stanley.

St-Louis a atteint la finale en 1968, 1969 et 1970, mais plus de finale depuis 46 ans. Cette fois, ils se sont rendus là où ils sont en se débarrassant des champions en titre de la Coupe (les Hawks) ainsi que la meilleure équipe de la conférence de l'Ouest en saison régulière. C'est pas rien.

Ce qui fascine dans cette série c'est que les deux clubs sont dans le carré d'As avec devant le filet un gardien qui n'était pas un franc gardien #1 en début de saison. Jake Allen était l'élu des Blues et c'est une blessure qui a laissé la chance à Brian Eliott de briller comme il le fait en ce moment. Du côté des Requins, Martin Jones était bien le gardien #1, mais il a mis du temps à montrer qu'il avait ce qu'il fallait pour mener le club à bien et on est allé chercher James Reimer des Leafs afin de le seconder, et de peut-être lui mettre un peu de pression pour qu'il ne se fasse pas ravir son poste. Jones a mal paru lors du premier match où les Sharks ont nettement dominé et ont été le meilleur des deux clubs, mais c'est St-Louis qui a filé avec la victoire.

Tarasenko, Lethera & Schwartz ont été réunis pour le second match. Mais ça n'a pas suffit, le meilleur club fût encore les Sharks, sauf que cette fois, Jones a repoussé les 24 tirs dirigés contre lui pour blanchir les Blues 4-0.

La série est égale 1-1 et se transportera à San Jose, mais elle semble en ce moment tout à l'avantage du club de Peter De Boer.

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Entre Pittsburgh et Tampa Bay, mon coeur est définitivement du côté des Penguins. Même si je respecte de plus en plus le Lightning, Mais déteste toujours leur instructeur. Toujours victime de quelque chose qu'il est seul à voir. Il s'est plaint du jeu sale et brutal des Wings dans la première ronde. Tabarnak! les Wings n'étaient pas agresseurs, ils répondaient à ce qu'ils recevaient comme coups. Et quand on frappe légalement le Lightning, il réplique par des coups vicieux, mais ne seraient jamais coupables de rien? Fuck you Cooper! vraiment. Il ne mérite pas ce que Drouin lui offre.

Car il est tout simplement fabuleux son Jonathan Drouin. Et le succès du Lightning est impressionnant. Tampa Bay n'a perdu que 3 matchs en autant de ronde jusqu'à maintenant. Et ce, sans la contribution d'un excellent défenseur (revenu au dernier match) Anton Stralman, d'un fantastique tireur d'élite, Steven Stamkos, et plus récemment, perte peut-être fatale, de son as gardien Ben Bishop.

Tyler Johnson semble avoir gardé sa magie de l'an dernier en séries et Nikita Kucherov y met très certainement du sien aussi, mais les contributions du Lightining viennent de partout: Palat, Hedman, Drouin, Killorn, Fillipula, Garrison, Stralman dès son retour au jeu, Bishop avant son retrait du jeu, Tampa Bay peut mettre en danger de partout et ils ont gagné leur trois matchs cette saison contre les Penguins. Les deux à domicile dans deux festivals offensifs qui avaient offerts 9 buts dans chaque match. Ils ont gagné 4 à 2 leur dernier affrontement en saison, à Pittsburgh cette fois. Ils ont aussi enlevé le premier match de la série 3-1. Le retour d'un déficit de 0-2 lors du dernier match était brillant et démontrait une belle force de caractère, mais Sidney a choisi le bon moment pour refaire parler de lui en mettant le match du côté des Penguins en surtemps.

C'était impressionnant de voir le trio de Bonino/Kessel et Hagelin briller dans les deux premières rondes. De toute évidence, les troisièmes lignes de Washington et des Rangers ne suffisaient pas à la tâche quand venait le temps de les contenir. C'est peut-être ce qui fera la différence contre Tampa car leur troisième ligne est composée de Boyle Paquette et Brown. Si le premier se défend très bien présentement. Et ce, à tous les niveaux, les deux autres peinent à bien paraître. Paquette surtout, qui semble toujours prendre la punition de trop, au mauvais moment.

On pourrait douter de Matt Murray, autre gardien auquel personne n'aurait pensé à ce temps-ci de l'année, mais il faut lui donner qu'il est venu à bout de clubs qui avaient Braden Holtby et Henrik Lundqvist devant leur cage. Présentement, Murray affronte un gardien qui a autant d'expérience que lui en séries. Même moins.

Les clubs du carré d'As offrent 4 gardiens inattendus.

La série est égale 1-1 et les hostilités reprennent entre ces deux clubs ce soir à 20h en Floride.

Andrei Vasilevskiy fort probablement devant le filet.

Stralman en uniforme,

Stamkos...très peu certain.

Sid, Phil, Evgeny, Nick, Kris & Carl, oui.

Pas Marc-André.


mercredi 11 mai 2016

Plus que 6 Clubs (2 de Moins D'ici Jeudi)

Le Lightning est passé au carré d'As dans l'Est.

C'est un peu dommage.
Ils le méritent assez peu.

Ah les joueurs, oui! tout à fait. Mais pas l'organisation.

L'éclosion du talent de Jonathan Drouin n'a rien à voir avec leur gestion du joueur. Le succès de Drouin doit tout à l'absence de Steven Stamkos dont il a hérité du temps de glace et je vous le disais, Drouin a toujours produit énormément malgré son faible taux d'utilisation. Le succès actuel du Lightning, qui doit beaucoup au brio de Drouin, n'a rien à voir avec le flair de Tampa Bay, mais est plutôt un hasard fortuit pour ces ânes.

De toute évidence, je ne les aime pas. Mais Victor Hedman est formidable. Si Kucherov était le MVP de la première ronde, Hedman aura été le MVP de la seconde. Et la logique du joueur sélectionné parmi les trois premiers choix dans les rangs du club gagnant de la Coupe. se tient avec le Lightning. Steven Stamkos (1er et si il revient)  Victor Hedman (2ème) et Jonathan Drouin (3ème)ont tous été des trois premiers choix de leur année de sélections.

Washington a eu une saison parfaite. Meilleur club du circuit. Et de loin. Meilleur gardien. Probablement meilleur entraîneur aussi. Et un capitaine qui en vaut franchement la peine. Pittsburgh a réussi l'impossible en les poussant dans les câbles en séries et en les faisant tirer de l'arrière 1-3 dans la deuxième ronde. Hier soir, c'était pire. C'était 3-0 en faveur de Pittsburgh dans le match. C'était LE match que Washington ne devait pas perdre si il voulait continuer sa saison. Puis, les Caps ont réduit l'écart à deux buts. Puis à 1. Puis, Pittsburgh a commencé à jouer au con en envoyant la rondelle dans les estrades. 3 fois de suite. Ce fût alors 3-3. Un match épique. C'était le troisième match en supplémentaire entre les deux clubs dans la série. Chaque club avait gagné un match jusqu'à maintenant. Chaque fois dès le départ des périodes supplémentaires.

Il y aurait pu y avoir un héros qui aurait assuré la survie des Caps.
Il y a eu un héros qui les as éliminés.
Nick Bonino a des séries magiques.
Complétant un jeu splendide à 3 avec Kessel et Hagelin.
La pénalité de Bonino avait auparavant mis le match à 3-3.
Hagelin, Bonino, Kessel. Trois rejetés d'autres formations.
Qui rejettent à leur tour.
En héros.

Pittsburgh atteint le carré d'As et atteint la finale de la Conférence de l'Est contre le Lightning.

L'Est est réglé pour la demie-finale.

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Le gardien des Stars Kari Lehtonen est venu sauver la situation contre les Blues. D'ailleurs dans cette série, les deux clubs ne peuvent prétendre avoir un véritable gardien #1. Dans les deux cas, celui qui était considéré comme le #1 (Jake Allen pour les Blues, Antti Niemi pour les Stars) n'ont pas gardé les buts dans les matchs déterminants depuis un certain temps. Niemi depuis la première ronde et Allen était blessé depuis le 3 avril dernier avant de venir en relève à Brian Eliott lors du dernier match. L'avantage de la glace n'aura pas profité aux clubs alors que les Blues et les Stars ont tous deux gagné sur la patinoire de l'adversaire leur dernier match. Est-ce que cela donne alors un avantage aux Blues qui seront à Dallas ce soir pour le 7ème match? Peut-être, car la dernière période entre les deux clubs étaient tout à l'avantage des Blues, et les Stars, dont la plupart des joueurs en sont à une première expérience, aussi loin en séries, ont parfois paru intimidé. Mais si j'avais une confiance à miser sur un des deux capitaines, je miserais sur Jamie Benn plus que sur David Backes. Le premier semble avoir un meilleur leadership que l'autre. Backes a lâché les gants contre on-ne-sait-trop-qui en fin de période lors du dernier match alors que son son club perdait 3-0. C'était idiot. Mais des deux, c'est Backes qui a marqué les gros buts en surtemps. Il en a marqué deux: un contre Chicago et un autre contre Dallas. Il est donc là quand l'enjeu est grand. Et ce soir, l'enjeu est vital.

Il sera intéressant de voir qui Ken Hitchcock utilisera pour le match de ce soir. Jake Allen ou Brian Eliott? C'est tout de même Eliott qui a mené le club dans le dernier droit et il serait assez cruel de lui préférer un gardien qui n'aura gardé que deux périodes depuis le début des présentes séries.

Du côté des Stars, le "manpower" est venu de nouvelles sources en début de match et très vite, coup-sur-coup. Vernon Fiddler qui s'est offert un cadeau d'anniversaire avec un but et Mattias Janmark avec son second des séries sont venus contribuer offensivement. Jason Spezza, qui connait de très très bonnes séries, est venu marquer ce qui allait finalement être le but gagnant.

Qui seront les héros ce soir?

Les locaux où les visiteurs?
Peu importe qui ce sera, ils ne l'auront pas volé.

Viktor Arvidsson a choisi le dernier match, en supplémentaire, pour marquer son premier but des présentes séries.Les buts du revers sont nombreux en séries cette saison et le but d'Arvisson a été un bijou de lancer du revers. Voilà un lancer surprise peu utilisé mais qui fonctionne presqu'à tout coup, justement pour ça. Parce qu'il est rare. Joe Sakic et Pavel datsyuk ont fait un art de ce lancer toute leur carrière. Nashville a gagné son second match en surtemps dans cette série, ayant aussi gagné le 5ème match en 3ème supplémentaire sur le second but du match de Mike Fisher. Nashville est toujours revenu de l'arrière dans cette série. Ils ont montré beaucoup de caractère. Je les admire pour ça. Le dernier match encore, ils n'ont jamais pris les devants, sinon en supplémentaire, revenant de pointage de 0-2 et de 2-3. Colin Wilson connait des séries du tonnerre pour les Predz et méritent amplement le titre de joueur le plus utile de son club en ce moment.
Pekka Rinne a été plus qu'inquiétant lors du dernier match, alors qu'il était nettement déconcentrable et a, à plusieurs reprises, tenter de manipuler les visions des officiels. Il avait peu raison de le faire presque chaque fois. Il semblait mentalement épuisé. Sur le troisième but entre autre où il est sorti de son demi-cercle pour toucher à un Joe Pavelski qui n'allait PAS lui toucher, qu'il a perdu l'équilibre, inutilement en tentant de peut-être faire prendre une punition au capitaine des Sharks, et ça a coûté un but qui aurait pu être le but gagnant du match n'eût été du birllant échange à trois entre Ribeiro/Neal et Wilson un peu plus tard.

Du côté des Requins, l'entraîneur Peter De Boer n'a en carrière (8 saisons) qu'une seule autre présence en séries éliminatoires et il avait mené ses Devils en finale contre Los Angeles. L'entraîneur originaire de Dunnville en Ontario a connu beaucoup de succès dans le junior en remportant la Coupe Memorial de 2003, alors entraîneur des Rangers de Kitchener qui comprenaient alors aussi Mike Richards, David Clarkson, André Benoit et Derek Roy dans leurs rangs.  La dernière défaite à moralement dû faire très mal à sa troupe et on verra si les Sharks se dégonflent à nouveau, à domicile, lors du match de ce soir. Laviolette l'a déjà gagné lui, la Coupe.

Mon coeur reste avec les jaunes.

Deux clubs vont rejoindre Washington en vacances d'ici jeudi.

Les Blues sont à Dallas ce soir, les Predators sont à San Jose jeudi.



mercredi 4 mai 2016

Deuxième Ronde Des Séries de la LNH 2016

Quel sera le carré d'As 2016?

PENGUINS/CAPITALS
Ovechby VS Croskin
La série est actuellement à l'avantage des Penguins qui mènent 2-1. Durant la dernière saison, les deux clubs s'étaient affrontés 5 fois. Pittsburgh avait gagné 3 fois et Washington les deux autres fois. Les Caps se sont garnis les rangs cette saison de trois anciens gagnants de la Coupe. Justin Williams (double gagnant), Mike Richards (double gagnant) et Brooks Orpik. Ce dernier, lorsqu'il a gagné sa seule Coupe, portait d'ailleurs les couleurs des Penguins en 2009. Washington a eu une saison de rêve. Avec probablement à bord, l'instructeur de l'année et le gardien de l'année, ils continuent de jouer un plan de match excessivement physique et le club reste étonamment sans blessés majeurs. Le jeune gardien des Penguins de 23 ans Matt Murray est en ce moment en train de réécrire les projets défensifs de la saison prochaine. Aura-t-on encore besoin de Marc-André Fleury? Fleury vient de connaitre la meilleure saison de sa vie en ce qui concerne la moyenne de buts accordés par match (2,29). Et il chauffe le banc en ce moment. C'est ce qui s'appelle avoir une certaine profondeur.

Ce qui avantage Pittsburgh en ce moment, c'est que Justin Williams joue blessé, que Nate Schmidt joue affreusement mal et que Marcus Johansson est parfaitement inégal. Même Evgeny Knuznetsov semble cacher une blessure. Mon coeur se trouve avec Pittsburgh car ils réussissent à gagner sans le support majeur de Sidney Crosby ou d'Evgeny Malkin.  Nick Bonino est actuellement le joueur le plus intéressant à suivre avec les Pens. Il est de toute les situations. Offensives comme défensives. Kris Letang est aussi excessivement dérangeant pour le club adverse. Capable défensivement des pires erreurs, mais aussi capable de sortir l'adversaire autant mentalement qu'avec des beaux jeux.

Voilà une série excessivement physique qui ne saurait pas ralentir à cadence à ce niveau puisque, avec la saison que les Caps viennent de connaître, l'orgueil les fait taper du pied (et du bâton, et de l'épaule) face à leurs récents insuccès contre la bande à Crosby.

Je favorise PIT pour l'As de Carreau.

ISLANDERS/LIGHTNING
Les tours H (Hamonic & Hedman)
Le Lightning est en deuxième ronde pour la seconde année de suite et la troisième fois dans les 6 dernières années. L'an dernier, ils ont carrément atteint la finale. Les Islanders n'avaient pas franchi la première ronde depuis 1993. Cette année-là, ils avaient rendu un fier service aux Canadiens de Montréal en éliminant le club de Mario Lemieux, Jaromir Jagr et Ron Françis, probablement épuisés de leur deux dernières conquêtes consécutives, qui leur faisaient jouer du hockey pour un 28ème mois sur les derniers 32. John Tavares avait alors 3 ans. Les Insulaires ont gagné 2 des 3 matchs contre Tampa Bay cette saison, chaque fois avec Thomas Greiss devant le filet. Ce dernier fait aussi réévaluer les choix de son gérant Garth Snow (ancien gardien lui-même): as-ton encore besoin de Jaroslav Halak? C'est le charme des séries. Des héros inattendus, pointent toujours leurs talents lorsque les matchs sont plus importants. Oui le capitaine Tavares a pris les choses en main pour en venir à bout des Panthers en première ronde, mais s'attendait-on à autant de contribution de Casey Cizikas, Shane Prince et Alan Quine? Ce dernier n'était pas dans les plans du club le 7 avril dernier et maintenant il est indispensable!
Du côté du Lightning, bien que j'aime beaucoup Killorn, Kucherov, Palat, Hedman et surtout Drouin qui joue à la hauteur de son talent, je déteste viscéralement Jon Cooper, Tyler Johnson et dans une moindre mesure Ben Bishop. Ça me suffit pour me faire préferer NYI. Cooper voit des injustices partout et reste convaincu que la Ligue favorise Montréal, peu importe les circonstances et je n'aime pas du tout la gestion que lui et Yzerman ont fait de Jonathan Drouin. Les succès de Drouin en ce moment le prouve. Il hérite du temps de glace qu'aurait eu un Stamkos en santé et ça rapporte à tout le monde.  Johnson a le tempéramment d'un joueur de soccer. Il joue la comédie quand il sent que ça peut lui servir. Je lui casserais les deux jambes, simplement pour qu'il se plaignent une vraie fois. Je méprise souverainement les comédiens du genre. Bishop, c'est parce qu'il a le sang chaud qu'il m'énerve. Je lui reconnaît le talent qu'il a (Johnson aussi d'ailleurs) mais je me ferais un plaisir de le faire sortir de ses gonds le plus souvent possible à chaque match si je l'affrontais. He's got a short fuse.

Si les Islanders, duquel je vénère Tavares et Travis Hamonic, causent la surprise et viennent à éliminer le Lightning je serait un homme heureux.

TB a gagné a un spectaculaire match à Brooklyn hier grâce à un Drouin phénoménal et mène la série 2-1

Je vote quand même pour la surprise et pour les Islanders pour l'As de Coeur.

SHARKS/PREDATORS
À la recherche de nouvelles proies
Cette saison Nashville avait gagné les deux premiers matchs contre San Jose avant que ceux-ci ne gagnent le dernier match, tard en avril, en tirs de barrage. James Reimer était alors devant le filet. En séries, Martin Jones accomplit un travail remarquable devant la cage des Sharks. La défensive au grand complet, de Roman Polak qui essuie des tirs bloqués avec ses dents, jusqu'à Chewbacca Burns qui est aussi dangereux offensivement qu'il est dur sur la rampe, la défensive, le poids et la vitesse des Sharks est en train de couper l'herbe sous le pied de Predators qui avaient le vent dans les voiles. Pekka Rinne prouve encore, qu'il soit nommé pour le Vézina ou non, qu'il est l'un des meilleurs gardiens de cette ligue. Colin Wilson des Predators épatent grandement aussi. Il était, avant le match d'hier le meilleur marqueur du club. Mais ce club se doit de percer le mystère Jones car il ne marque pas assez. Les Sharks ont beaucoup de munitions pour produire de l'offensive. San Jose n'a pas atteint le carré d'As depuis 2011 alors qu'ils avaient perdu en 5 matchs contre Vancouver.
Cette série à elle seule, prouve que le poste d'entraîneur n'est pas à prendre à la légère à cette période de l'année. Oui, les joueurs y mettent tout du leur, mais Peter De Boer a été tout simplement brillant en séries à sa seule participation avant maintenant, soit avec les Devils, qu'il a amené en finale contre toute attente en 2012. Maintenant, il fait un travail admirable avec une bande de joueurs traditionnellement associés aux ballounes qui se dégonflent. De l'autre côté du banc, Peter Laviolette a non seulement gagné la Coupe en 2006 comme entraîneur des improbables Hurricanes de la Caroline, mais 4 ans plus tard, il amenait les tout aussi improbables Flyers de Philadelphie en finale contre les Hawks de Chicago.

Peu importe le club de l'Ouest qui se rend en finale au bout du compte, on aura droit à du sang neuf. Jamais, depuis que je suis le hockey en 1979, je n'ai vu San Jose passer le carré d'As. Jamais Nashville ne s'y est rendu.

Mon coeur balance entre les deux clubs, mais je crois préférer Pekka Rinne, Shea Weber et Colin Wilson à Joe Thornton. Thomas Hertl et Danius Zubrus. Nashville pour l'As de pique. Même si on est pas convaincu que Ribeiro soit une nuisance ou un atout dans un club de gagnant.

Les Prédateurs ont réduit l'écart hier en gagnant à Nashville, la série est 2-1 en faveur des Sharks.

STARS/BLUES
Effluves de 1999
Il y a 17 ans, Lindy Ruff se trouvait derrière le banc des Sabres de Buffalo et affrontait en finale, l'organisation qu'il dirige maintenant, qui avait derrière son banc Ken Hitchcock, qui donnerait à Dallas sa seule Coupe Stanley à vie. Hitch allait amener son club en finale à nouveau la saison suivante, mais perdrait face aux Devils. Hitch est aujourd'hui entraîneur des Blues. Et il a aussi la tâche de faire d'une organisation qui fait trop souvent patate en séries. une bande de gagnants. St-Louis a gagné 4 des 5 matchs contre Dallas cette saison. deux en surtemps et un autre en tirs de barrage. Chaque club a gagné un match 3-0. Mais Jake Allen était alors le gardien de trois de ces victoires. Brian Elliott fait du bon boulot, mais sera-t-il encore aussi solide si Tyler Seguin revient dans la série? Dallas a connu une saison formidable, mais a parmi ses rangs une bombe à retardement équivalente à Steve Ott des Blues. Le genre de joueur qui prend la mauvaise punition qui fera perdre le club en fin de match: Antoine Roussel. Son geste sur Tarasenko lors de la défaite en supplémentaire dans le second match était d'une stupidité abyssale et a coûté ce match aux Stars. Mais Roussel est aussi un joueur tellement intéressant à voir jouer. Une fougue rare. Il est le seul joueur cette saison dans la ligue à avoir mené son club, un club qui a connu une saison formidable, dans les buts gagnants ET les minutes de punitions accumulées. Avec la saison que les Stars ont offert à leurs partisans, on s'attend à grand du côté de Dallas.
Du côté des Blues, Colton Parayko ne cesse de m'impressionner à la ligne bleue. Il joue comme un parfait vétéran et il est absolument recrue. Si j'étais partisan des Blues, je serais content qu'il ne soit pas considéré comme candidat pour la recrue de l'année. Le secret sur son talent se garderait plus longtemps. Les 4 lignes peuvent produire pour St-Louis. Scottie Upshall et Robby Fabbri ont largement contribué dans la première ronde, Troy Bouwer montre pourquoi il a une bague de la Coupe au doigt (en tant que Hawks)  Backes et Tarasenko sont des menaces constantes sur deux lignes différentes. La défensive des Blues présente un équilibre encore plus impressionnant avec 4 terreurs en Bouwmeester, Parayko, Shattenkirk et Pietrangelo. Mais Dallas a 4 bagues de la Coupe Stanley au sein de son club (Niemi, Sharp, Oduya (2 fois)) et je les favorise dans cette série.

Si St-Louis passe, je serait toutefois un fan des Blues car je les respecte grandement aussi. Les Blues n'ont fait qu'une bouchée des Stars, hier soir en 2ème, et mènent la série 2-1.

Dallas n'a pas atteint la finale depuis 2000, et les Blues depuis 1970. Dans les deux cas, dans des causes perdantes. Contre  NJ et BOS respectivement. St-Louis offrant alors au monde du hockey une photo légendaire dont ils auraient préféré inverser les rôles.

Les deux entraîneurs ont aussi perdu leurs dernières présences en Finale.

La seule pour Lindy Ruff.

Laviolette, Hitchcock, DeBoer, Cooper et Ruff veulent venger leur dernier passage en finale.

Trotz, Sullivan et Capuano veulent y goûter pour la première fois.