mercredi 28 janvier 2015

Le Rôle du Secoueur de Puces

"I Changed the whole game, man, after that hit, we took control and we won the game"

Zac Rinaldo s'est convaincu qu'il était la première étoile du match dans la victoire des Flyers contre les Penguins.

Il a écopé de 8 matchs de suspension pour son geste contre Kristofer Letang.

Qui a raison? Le comité de discipline ou Rinaldo?

Pas évident.

Sur le jeu, Rinaldo complète une mise en échec contre un adversaire qui lui tourne le dos. Qui est coupable sur un tel jeu? Pas évident non plus. Un joueur est toujours responsable du dos qu'il tourne à l'adversaire. Mais Letang n'avait plus la rondelle depuis quelques secondes. Juste assez pour que Rinaldo ait encore légalement le droit de le frapper. Mais l'a-t-il fait légalement? Les deux pieds lèvent. Et il se donne un bon élan, On est aux frontières de l'assaut.

Comme l'agresseur était le talent réduit Rinaldo et que la victime était un candidat au match des étoiles. Rinaldo a été promptement suspendu. Le même geste commis pas Brayden Schenn contre Beau Bennett, disons, n'aurait probablement rien entraîné du tout, sinon une escarmouche. Contrairement à Letang, on peut voir sur la même séquence, Wayne Simmonds nettement anticiper l'arrivée de Steve Downie sur la rampe pour le frapper. Simmonds a fait ce que Letang a négligé de faire.

La logique de la ligue n'est pas facile à suivre dans ces dossiers. Je n'oublierai jamais le geste de Ryan Malone contre Chris Campoli en octobre 2011 en match pré-saison. Brendan Shanahan entrait en fonction en clamant haut et fort que les coups à la tête seront sévèrement punis. À 1:13 du clip, on voit très clairement que Malone atteint la tête de Campoli et qu'en plus, ses deux pattes lèvent pour y arriver. De plus, Malone y a été d'un geste désobligeant à l'égard de Campoli sur son chemin vers le banc des pénalités. Comme quoi il était aussi convaincu et fier de son coup que Rinaldo l'a été sur Letang.
Et pourtant Brendan Shanahan a donné zéro match de suspension moins un jour au grotesque Malone. Campoli était un joueur dont aucun club ne voulait et qui avait signé très tardivement dans le camps d'entrainement. C'était son premier match et il n'en jouerait pas un autre avant quelques mois en raison de la commotion subie sur ce jeu. Malone est celui qui ne joue plus aujourd'hui car personne ne veut de ce joueur brutal qui éprouve des problèmes de consommation hors de la glace.

Malone aimait bien frapper dans les dos aussi. On le voit bien en ouverture de cette séquence un an plus tard contre le même club. Les lâches aiment bien les dos. Observez bien 27 secondes plus loin comment il fait gratuitement tomber David Desharnais (#51 sur la gauche). Emelin a tout enregistré. Le geste est impuni. Montréal devra se faire justice face à ce fouteur de merde. À 0:43, il se venge. Tout aussi illégalement, mais lui, il sera puni. À 2:00, "cocaïne" Malone déploie tout ce qui lui reste de talent. Le Lighting gagnerait ce match 2-1 et son entraîneur, Guy Boucher, dirait fièrement de Malone qu'il a fait ce qu'il devait faire puisque la mise en échec d'Emelin au préalable était extrêmement dangereuse. (Mais pas les frappes dans le dos ou les dardages inutiles de Malone je présume...). Validant l'utilité de cet abruti du hockey.

Là aussi, si Malone fait le geste qu'il a commis sur Campoli, disons sur John Tavares, on a assurément un verdict de culpabilité. Et une longue suspension.

Malone et Rinaldo, vous l'aurez compris, sont des secoueurs de puces. Leur rôle est de réveiller les troupes d'un bon coup d'épaule ou encore de sécuriser le respect que l'adversaire doit tenir à votre égard. Ce n'est pas un rôle facile. C'est même très difficile. Être un joueur des Flyers ou du Lightning, j'aurais eu de la difficulté à défendre les gestes de mon propre coéquipier. Il faut une bonne dose de jugement afin de mettre en pratique ce talent physique qui PEUT se combiner à un potentiel de marqueur.

Chris Neil, Marc Staal. Alex Emelin, Niklas Kronwall, Brad Stuart, Dion Phaneuf à Calgary,  Scott Stevens ou Thomas Holmstrom sont tous, ou ont tous été à leur époque, relativement habiles pour distribuer le bons coups d'épaule aux bons moments.

Regardez comment The great 8 est brillamment dynamisé par une mise en échec contre lui.

Le tempo d'un match se décide quelques fois d'un seul coup d'épaule. Donné ou reçu.

Ce qui fait la différence entre ceux qui le font bien et ceux qui le font moins bien, c'est le jugement, mais aussi souvent, le niveau d'émotion et surtout la manière de gérer ses émotions. Dans le match de Rinaldo, le niveau d'émotion était extrême. Philadelphie et Pittsburgh, c'est la bataille de la Pennsylvanie. Ils sont chiens & chats. Canadiens/Boston. Dans le match entre TB et Mtl, le manque de jugement de Malone n'est plus à prouver. Ses choix de vie parlent pour lui.

Pour exercer le rôle de secoueur de puce adéquatement et réellement changer l'allure d'un match, il faut savoir canaliser ses énergies aux bons endroits. C'est-à-dire dans ses jambes, ses poignets, ses épaules, mais surtout dans sa tête.

Et jouer "enragé" comme dirait mon fils, mais sainement.
Pour faire gagner par pour blesser.
L'un ne va jamais avec l'autre.
(Faudrait le répéter à Cheap Kreider, ça)

C'est ce qui sépare le secoueur de puces ( le good grinder) du fouteur de merde.

Qui n'a plus sa place dans la LNH si il ne peut pas produire aussi OU offensivement OU défensivement.

Les Flyers le savent, ils ne sont pas bêtes, même si ils ont un goon comme gérant et un autre comme instructeur.

Rinaldo pratique acteullement avec le club  sur les unités de désavantage numérique.

Je ne vous ai même pas parlé de batailles.
Mais plutôt de coups d'épaule.
Et d'énergie bien (ou mal) placée.

mercredi 21 janvier 2015

Bilan de Mi-Saison

À l'orée de la saison, je vous écrivais mon idée sur ce qui s'en venait.

Qui serait bon,
qui ne le serait pas,
qui se débrouillerait pas pire.



Je prévoyais trois groupes:
Les 10 bons
Anaheim
Boston
Chicago
Colorado
Detroit
Los Angeles
Minnesota
NY Rangers
Pittsburgh
St-Louis

Les 9 pas si mal
Arizona
Columbus
Dallas
Montreal
Nashville
San Jose
Tampa Bay
Toronto
Washinton

Les 11 mochetons
Buffalo
Calgary
Caroline
Edmonton
Floride
New Jersey
NY Islanders
Ottawa
Philadelphie
Vancouver
Winnipeg

Je prévoyais une saison de mochetons puisque j'en plaçais (par erreur) 11 chez les pas bons et 9 chez les pas si mal.

C'est dans le second groupe que j'allais le plus me tromper.



La réalité est la suivante:
Les 10 bons:
Anaheim
Nashville
Tampa Bay
NY Islanders
St-Louis
Detroit
Montreal
NY Rangers
Pittsburgh
Chicago

Les 10 honorables:
Winnipeg
Washinton
Vancouver
Boston
San Jose
Calgary
Los Angeles
Floride
Dallas
Colorado

Les 10 pourris
Toronto
Minnesota
Ottawa
Columbus
Philadelphie
New Jersey
Arizona
Caroline
Edmonton
Buffalo


Dans le groupe qui se mériterait un A pour "À prendre au sérieux" les présences des Ducks, des Blues, des Penguins et des Hawks ne sont aucunement des surprises. Les alignements et les performances des dernières années menaient là. Montréal et les Rangers, les deux meilleurs clubs de l'Est l'an dernier, ne devraient pas étonner non plus. Nashville est une surprise. Ils ont changé trois de leurs centres qui sont tout de même le coeur de leur trio. C'est une chimie qui peut ne pas fonctionner du tout si personne n'épouse le même style. Mais Peter Laviolette a fait un travail admirable et aidé d'une défensive fort intéressante, d'un gardien hors pair et d'un James Neal qui ne produit pas, mais qui apporte une forme de leadership intéressante dans le vestiaire, de Ribeiro qui joue à la hauteur de son talent; Nashville est très sérieux dans ses chances pour la coupe. Tampa Bay est tout simplement impressionnant pour les mêmes raisons. Ils ont drastiquement changé leur groupe de leader sur les 24 derniers mois et ce sont les jeunes (Johnson, Hedman, Palat, Etc.) et un Ben Bishop aussi imposant physiquement qu'efficace devant le filet qui mènent ce groupe vers d'importants succès. L'entraîneur Jon Cooper est toujours oublié pour le titre d'entraîneur de l'année, mais personnellement, il a mon vote. Jack Capuano à New York est aussi brillant avec ses Islanders. Tavares a atteint une maturité qu'il communique à ses coéquipiers en gagnant naturel. Halak brille devant le filet. Le DG Garth Snow a été lumineux en changeant avec aplomb le visage de sa défensive et obtenant Boychuk et Leddy en début de saison. Les Islanders sont excellents et probablement pour longtemps. Les Wings sont une organisation qui ne cessera jamais de m'étonner. Ils se permettent de perdre des talents comme Lidstrom ou du poids comme Bertuzzi, ils ne transigent pas tellement et sortent toujours des lapins de leurs chapeaux. Tatar? Nyqvist? Andersson? Glendening? Jurco? Pulkkinen? Sheahan? Dekeyser? McCollum? Mrazek? d'où ça sort?  De leur masters repêcheurs, les mêmes qui avaient repêchés les perles Datsyuk, Zetterberg ou Howard. Détroit est brillant encore cette anéée.

Dans le groupe qui se mériteraient un B pour "Bien Bons" j'avais vu juste pour L.A., Dallas (qui me déçoit un peu toutefois), San Jose et Washinton. Mais les présences de Boston et du Colorado sont des déceptions. Boston, il ne faudrait pas trop s'inquiéter car ils ont l'habitude dans les matchs de revenir fort en fin de rencontre. Ils peuvent le faire aussi pour la fin de saison. Ils ont le talent pour le faire. Toutefois l'an dernier, ils ont manqué de souffle en fin de calendrier. Et une place en série n'est pas garantie dans ce groupe du milieu. Personnellement, je ne doute pas trop qu'ils seront de la grand valse des séries, mais bon, ils ont encore à prouver la validité de leur présence. L'Avalanche est toute dernière dans ce groupe du milieu. Donc très très près d'être parmi les mochetons. Après la saison du tonnerre de l'an dernier, qui n'aura peut-être été qu'une simple surprise, on attendait mieux de ce club tout de même jeune. On parle maintenant d'échanger Ryan O'Reilly. Un tel talent déjà ailleurs? Wow! La Floride est surprenante. L'effet Luongo se fait sentir. Et Ekblad à la défense est une véritable inspiration pour toute cette jeunesse qui pullule sous le soleil. Rien n'est garanti pour les séries, mais pour l'avenir du club, il y a de l'espoir. Même si leur aréna est vide et que leurs fans ne méritent pas une concession. J'étais peut-être un brin sévère avec Vancouver et la simple addition de Radim Vrbata semble avoir gardé le premier trio, armé des talentueux jumeaux, aussi électrique qu'il l'a toujours été. Miller fait le boulot devant le filet et Willie Desjardins fait de l'excellent travail avec les joueurs qu'il a sous la main. Bravo Canucks, je ne vous voyais pas là. Winnipeg et Calgary sont le deux vraies surprises et si les séries commençaient demain, les deux clubs en seraient. Paul Maurice et Bob Hartley font du travail admirable dans les deux villes canadiennes. Et avec des bouts de ficelle. Pas facile de nommer trois attaquants de valeur chez les Jets et pourtant, ils produisent. Mathieu Perreault est très inspiré cette saison. Le capitaine Ladd aussi. Little, Byfuglien et Wheeler à ne pas négliger non plus. Maurice a donné du chien à ce club un peu mou depuis quelques années. À Calgary le défi était encore plus de taille et l'éclosion de talents comme celui du diminutif Johnny Gaudreau mais surtout du défenseur Mark Giordano, le meilleur défenseur à tous les niveaux cette saison sont de fort intéressantes surprises pour les fans des Flames. Calgary jouera peut-être encore à la mi-avril.


Dans le groupe qui se mériteraient un C comme dans "Chrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrist qui sont pwuoches" pour la plupart, on le savait déjà. La Caroline a vu le retour de Cam Ward mais a été amputée des deux Staal et de Skinner pendant trop longtemps, tous bléssés. De plus Semin est affreux. Un cas de ligue mineure. Toronto a un net problème d'attitude du vestiaire à la glace. Leurs leaders semblent corrosifs, Maintenant qu'ils sont remplacé les cravates à l'étage et derrière le banc, ils sont dû pour un gros échange, Ne serais-ce que pour freiner la crise de cynisme des fans. Minnesota est archi décevant. Vanek n'a pas eu l'impact souhaité. La frappe offensive est parmi les plus faible de la ligue. Il faudra du mouvement de personnel pour sortir du trou. Ottawa, New Jersey, Edmonton et Buffalo ne promettaient rien et ne livrent rien non plus. Ils sont selon moi, avec la caroline, les 5 plus sérieux candidats au premier choix de l'an prochain. L'Arizona est une vraie catastrophe cette saison et on déjà lancé la serviette. Ils ont été le premier club à annoncer qu'ils seraient vendeurs lors de la saison des transactions qui s'amorcera bientôt. Philadelphie est pénible et le mal Pensylvannien est plus profond que certains pourraient penser. Ce sera le sujet d'une autre chronique. Columbus aurait dû, et PEUT, faire mieux. Ils ont les ressources qu'il faut à toutes les positions. Il leur manque peut-être un capitaine finalement.

Si les séries commençaient demain nous aurions ceux-ci de qualifiés:
EST
TB
DET
MTL
NYI
PIT
NYR
WAS
BOS




OUEST
NAS
STL
CHI
ANA
VAN
SJ
WIN
CAL

Les autres joueraient au golf.

mercredi 14 janvier 2015

Tendances de Toronto

Maple Losers.

C'est comme ça que les Maple Leafs haters les ont appelés au cours des dernières années.

Même leurs propres fans.

Il y a eu des tendances au cours des années qui se sont installé au Maple Leafs Garden.

Les années Ballard entre 1972 et 1990 ont habitué les fans des Leafs à des années de misère.

Puis, dans les années 90, quelques lueurs, au moins deux fois parmi le carré d'as. 

En 2002, une autre surprise, dans une année surprise avec une présence de 7 matchs dans le carré d'As vis-à-vis les Hurricanes de la Caroline. Martin Gélinas brisant le rêve en surtemps À Toronto, ne serais-ce que pour faire souffrir les fans davantage qui vivaient de tous les espoirs grâce à Mats Sundin qui avait joué au héros à 21 secondes de la fin.

Mais par la suite s'est inscrite la sale tradition de connaître d'excellents débuts de saison, suivis d'effondrement majeur faisant rater les séries au club.

Une seule fois les Leafs se sont qualifiés pour les séries depuis 2004 (Les années de brutes Quinn/Burke ne rapportant rien) et c'était en 2013, face aux Bruins de Boston. le temps d'avoir l'air totalement ridicule lors du septième match. 

Après avoir tiré de l'arrière 3-1 dans la série, Toronto comble ses fans et revient avec deux victoires coup sur coup, nivelant la série à 3 de chaque côté. Lors du septième match, à Boston. Toronto mène 4-1 avec 15 minutes à jouer au dernier match de la série. La suite ne sera qu'humiliante.

C'est le dernier souvenir des Leafs en séries.

Mentalement les Leafs ont prouvé plusieurs fois dans les années récentes qu'ils étaient toujours prêt à un affaissement déplorable.  

L'an dernier, il sont obtenus 4 maigres points dans les 26 derniers jours du calendrier, se faisant devancer par 8 clubs différents au classement général. Perdant 12 de leur 14 derniers matchs. 
Dans la catégorie comment décevoir son monde, ils sont définitivement les champions.

Cette saison ne faisait pas exception. Après un autre début de saison canon, s'est installé une inconsistance qui les as fait planter au classement. Il n'y a pas que Jonathan Bernier qui eût été perdu. Le trio de Van Riemsdyk/Bozak et Kessel est passé de pas mal bien à triste à mourir. Kessel surtout. Lupul avait de bons chiffres offensifs mais il fallait faire fi de ses chiffres en défensive. Puis, il s'est blessé. Les Leafs, dans le système de jeu de Randy Carlyle, n'arrivaient tout simplement pas à garder la rondelle en leur possession. Et pourtant Kadri, Kessel, Van Riemsdyk ne sont pas reconnus comme de grands passeurs. Le système de jeu de l'entraîneur encourageait l'absence de possession de rondelle alors qu'on favorisait le lancer dans le fond de la zone, afin de mieux contre-attaquer, Si la première étape se passait facilement, la seconde n'arrivait jamais à temps. 

À la mi-saison, Dave Nonis, probablement encouragé par Brendan Shanahan et son entourage, a choisi de remplacer Carlyle, à qui il reste encore deux ans de salaire à payer. Peter Horacek le remplace jusqu'à la fin de la saison et peut-être encore la saison prochaine et un peu de la suivante. Ne serais-ce que pour couvrir les frais de dépenses. Horacek était déjà sur le payroll comme assistant entraîneur, ce n'est pas un nouvel investissement. Mais les frais de dépenses ne sont pas un problème pour les Leafs qui sont toujours le club le plus riche duc circuit Bettman et la seule franchise de la LNH parmi les 50 premières (la 26ème) organisations sportives les plus payantes au monde.

Le contrat affreux offert à David Clarkson l'an dernier a gardé Toronto parmi les risées de la ligue, mais ils ont semblé passer le flambeau des mauvaises décisions à ce niveau en ne resignant pas Dave Bolland, qui a été signer un contrat tout aussi absurde en Floride. 27,5 millions sur 5 ans, lui qui n'a dépassé 40 pts qu'une seule fois, n'a jamais marqué 20 buts et n'avait que 7 passes et autant de points le 11 janvier dernier.  

Toronto n'est pas éliminé de la course aux séries à la mi-saison. Sous Horacek, ils ont une fiche de 1-2. Qui pourraient à moyen et à long terme prendre la place d'Horacek? 

Voici 5 idées.

Tout le monde voudrait travailler pour les plus riches. Bon club ou non, Toronto is the place to be, Bien que des rumeurs veuillent que Mike Babcock soit près d'une entente avec les Wings, il avait d'abord refuser d'en signer une auparavant. C'est le signe qu'il voudrait peut-être changer d'air. À 51 ans, il a accumulé de brillants chiffres sur 12 saisons dont une Coupe Stanley à Détroit. Il a aussi coaché Anaheim. Deux fois il a obtenu des médailles d'Or olympiques.

Dan Bylsma a été instructeur pendant 6 ans à Pittsburgh malgré ses jeunes 44 ans. Il a aussi un Coupe en 2009 et fût nommé instructeur de l'année deux ans plus tard. Voilà un gagnant.

Dale Hunter a le même âge qu'Horacek, 54 ans. Il n'a été instructeur dans la LNH que par intérim à Washinton où il a gardé une fiche neutre de 30-23-7 et mené les Capitals à une deuxième ronde en séries. Il est un partisan de la défensive solide. Il a eu beaucoup de succès comme entraîneur dans la OHL, son frère Mark est aussi directeur du personnel chez les Leafs.

Dallas Eakins a 47 ans. Il n'aura fait que passer à Edmonton, mais il était assistant chez les Leafs et entraîneur des Marlies à leurs meilleures années. Il n'est pas étranger à la ville reine. Mais peut-être abonné à la défaite depuis Edmonton. (Où il a gardé une fiche de 36-34-14 en deux demies-saisons).

Doug Gilmour....WUT?
Oui. Doug est probablement le dernier joueur ADORÉ par les fans des Leafs. Peut-être aussi l'un des plus aimé de l'HISTOIRE des Leafs. Kessel n'a pas l'once du charme, ni le tiers du leadership que Gilmour pouvait avoir. Il avait du chien sur la glace, il pourrait en donner derrière le banc. Toutefois, il n'a jamais été instructeur de sa vie ailleurs que dans la OHL avec les Frontenacs de Kitchener, puis directeur gérant de ce même club. Il n'avait alors jamais obtenus de saisons à la fiche gagnante. Il a aussi brièvement été assistant entraîneur des Marlies en 2009. 

Les Leafs doivent changer de tendance. 
Les fans n'auront pas toujours cette patience.

Et ils ont tout à fait les moyens pour se rendre bons.
Et constants.

Amenez leurs des gagnants.

mercredi 7 janvier 2015

Rater sa Retraite

Ryne Sandberg joueur de deuxième but des Cubs de Chicago était une superstar dans la baseball majeur des années 80 et 90. Il prend sa retraite en 1994, la seule année des 10 dernières où il ne fait pas partie du match des étoiles du baseball majeur et où il ne rafle pas le gant doré comme le meilleur joueur à sa position, principalement car il est blessé et ne joue que 57 matchs. Il quitte le sport où il a brillé la tête haute.

Toutefois, en 1995, il passe toute l'année auprès de sa femme, habituée depuis 1979 à vivre pratiquement seule la majeure partie de l'année. Il est dans le chemin de son quotidien. Les deux êtres ne se connaissent plus vraiment. Ils apprennent même à se tomber sur les nerfs sur 12 mois et ils se séparent. Sandberg, ne sachant plus quoi faire de ses 10 doigts depuis trop longtemps, choisit de revenir au jeu. Il est moyen, sinon mauvais deux ans encore et REPREND sa retraite.

Dans un certain déshonneur.
On se rappelle de Sandberg, divorcé et mauvais, au lieu de la star.

Réussir sa retraite, pas simplement dans le sport, n'est pas chose facile.

Raymond Bourque des Bruins a joué TOUTE sa carrière à Boston. 20 saisons et 65 matchs d'une 21ème. Il atteint a finale en 1988 mais perd les 4 matchs contre les Oilers de Wayne, Jari et Mark. Deux ans plus tard, il atteint encore la finale mais ne gagne qu'un seul match, toujours face aux Oilers de Mark, Jari, Glenn et Esa, cette fois. Lui et son club atteignent le carré d'As les deux saisons suivantes. Dans sa carrière de hockeyeur, il a accumulé le trophée Calder remis à la recrue de l'année, 5 fois le trophée Norris remis au meilleur défenseur, et une fois le trophée King Clancy remis au joueur le plus investi dans sa communauté.
Une communauté à laquelle il tourne le dos en 2000 quand il demande à son gérant de l'échanger afin qu'il ait une chance de gagner la Coupe Stanley en fin de carrière. Ce que le club accepte en l'échangeant au Colorado. Il ne réussit pas du premier coup, il est même très mauvais n'ayant jamais appris à jouer ailleurs qu'à Boston et pas dans les hauteurs de Denver. La saison suivante, la chance lui sourit, bien qu'il soit encore clairement en fin de parcours et plus gauche qu'impressionnant, il réussit enfin à soulever une Coupe Stanley cheap, en compagnie de coéquipiers qu'il ne connait que depuis 120 matchs, et la soulevant devant une foule qui l'a connu principalement dans un gilet noir et blanc. Plusieurs y ont vu une Coupe Stanley de justice envers un joueur qui avait tout donné pour son sport. Moi j'y ai vu une injustice face aux fans et aux coéquipiers de Boston. Ils se retire la bague au doigt, mais selon moi c'est aussi une sortie ratée.

Marcel Dionne a été une superstar du hockey. 8 Saisons de plus de 100 points. 12 de plus de 90 pts, un championnat des compteurs. 2 trophée Lady Bing remis au joueur le plus gentilhomme, 2 trophées Lester B. Pearson remis au joueur voté par l'association des joueurs jugé le plus utile à la Ligue Nationale. Pourtant, Après un brillant passage avec les Kings de Los Angeles, il est échangé aux Rangers où il ne sera jamais très brillant. Au point où il termine sa carrière avec le club école de New York. Quand il se retire, il est le troisième meilleur pointeur de toute l'histoire de la ligue derrière Wayne et Gordie. Dans les mineures...la honte...

Pendant une saison à New York, Dionne joue en compagnie d'une autre fleur fanée. Guy Lafleur quitte le hockey en 1985 après n'avoir joué que 19 matchs avec les Canadiens de Montréal, où il aura été rien de moins qu'un demi-dieu depuis 1971. S'ennuyant, et conscient que les années pour faire de l,argent dans la LNH n'étaient pas les siennes, il revient avec les Rangers de New York 4 ans après sa retraite pour 67 matchs (ordinaires) de saison régulière et 4 courts matchs en séries. Il joue les deux saisons suivantes, plus ou moins utilement. dans les pires années des moribonds Nordiques avant de se retirer une seconde fois pour vrai. Comme joueur moyen,

Dans ceux qui réussissent leur retraite on peu compter les noms de Joe Sakic, Steve Yzerman, Trevor Linden, Patrick Roy, Dave Andreychuk, Wayne Gretzky, Pavel Bure ou Jean Béliveau. Dans l'honneur absolu avant que l'on ne puisse réaliser qu'ils peuvent aussi trahir leu âge avancé. Ils se sont retirés encore très forts et au sommet de leur sport.

Jaromir Jagr n'a pas de quoi rougir non plus, il est impressionnant pour ses 42 ans. Toutefois il aura joué dans la LNH on s'en souviendra en Penguins, Capitals, Rangers, Flyers, Stars, Bruins ou Devils?

Martin Brodeur jouant le troisième violon à St-Louis m'a fait penser à tout ça cette semaine.