mercredi 31 janvier 2018

Trois Équipes Qui Montent, Trois Équipes Qui Plantent

Tout deviendra beaucoup plus sérieux à partir de maintenant dans la LNH.
Prochain objectif collectif: la qualification pour les séries.
Pour certains, l'année à venir, la profondeur en place, les valeurs à garder où à faire partir.

L'évaluation de l'état des forces à court, moyen et long terme.

En ce moment, certains clubs (Buf, Ott, Flo, Mtl, Det, Edm, Van, Ari) devraient sérieusement orienter leurs efforts sur l'an prochain et sur le futur proche. Car leur présent est trop moche.

Mais les autres, ont encore des chances et se battent pour un spot en séries. Dans l'Ouest, ce presque 8 clubs qui se font la lutte pour être du Lucky 8. On peut en compter 7 dans l'Est.

Seuls Washington, Tampa Bay, Toronto, Boston, Winnipeg, Nashville, Vegas et Saint-Louis peuvent se garantir presqu'assurément une place en séries. Reste 8 postes. Quels seront les clubs qui s'y glisseront?  En voilà 6 qui bougent dans 2 directions:

En pleine ascension:

Les Flames de Calgary.
Les Flames sont sérieux. Ce n'est pas pour rien qu'on s'est débarrassé de Jaromir Jagr. On veut de l'espace salarial pour aller chercher ce petit je-ne-sais-trop-quoi qui fera la différence dans le dernier droit et pendant plus d'une ronde, en séries. Jaromir, malgré ses admirables efforts, ne fait plus la différence. On l'a donc libéré. Et on se magasinera peut-être un joueur d'impact avec l'argent maintenant disponibles, contre quelques choix.
Les Flames, avant le duel contre Vegas hier soir, avaient gagné 6 de leurs 10 derniers matchs et perdus les 4 autres tout en récoltant un point. L'entraîneur Gulutzan a piqué une crise récemment, et ça semble avoir porté fruit. Ses joueurs se donnent davantage. Les deux gardiens, Mike Smith et David Rittich, maintiennent une excellente moyenne de 2,27 buts alloués par match (combinés) et trois des 6 défenseurs se démarquent favorablement offensivement: Giordano, Hamilton & Brodie. 

Gaudreau, Monahan, Tkachuk, Backlund & Ferland sont des allumeurs offensifs et l'absence trop longue cette saison (en raison de blessure) de Kris Versteeg (22 matchs seulement) devrait donner envie au directeur général, Brad Treviling, se magasine très certainement quelqu'un à infiltrer dans son top 6. Renvoyer Frolik sur la troisième ligne, avec Bennett et Brouwer ne serait toujours pas fâcheux.

À surveiller les Flames.

Les Penguins de Pittsburgh.
Pas plus tard que la semaine dernière, je soulevais le spectre de l'idée que les Penguins rateraient le bal de fin de saison. À la Tom Brady, Sid et ses amis se gardent pour la fin. La seule béquille reste Marty Murray et la défensive parfois douteuse des Pens. Défensive qui n'était pas meilleure les deux dernières années, et qui ne les as pas empêchés de gagner la Coupe. PIT, qui ne faisait pas les séries la semaine dernière à pareille date, les feraient demain. Maintenant la troisième position de la division métropolitaine, à égalité avec Columbus (avant le match d'hier vs Minnesota). Mais ça bouge vite dans l'Est, et deux autres clubs, les deux de New York, cognent à la porte des séries.

Selon ses propres dires, Crosby n'a pas eu une première moitié de saison méritant une place au match des étoiles. Phil Kessel oui, toutefois. Et on sait tous de quoi est capable Sid. Depuis le 1er janvier dernier, Sid a accumulé 20 pts en 11 matchs. Ce qui représente en 11 matchs, le tier de son total depuis le début de la saison. Le moteur est chaud. Evgeni Malkin a pour sa part marqué 16 pts dans ses mêmes 11 matchs. Kessel aussi. Carl Hagelin avait une saison de marde, il fait lentement changer la donne avec ses 8 pts en 11 matchs.

Reste à voir si on tentera le grand coup en allant chercher un gardien ou un général à la défense d'ici peu. Mais Pit va bien. Avec sa fiche de 7-3 dans ses 10 derniers matchs.

Les Stars de Dallas
Il y avait plusieurs raisons pour que l'on pense que Dallas puisse faire les séries cette saison. Jim Nill en était principalement la cause. Les arrivées de Radulov, Handzal, Méthot & Bishop ont tranformé le vestiaire. Le début de saison a été décevant, mais en ce moment, on a repris le tempo. 6-3-1 avant le match des étoiles.

Dallas ne sera pas que Seguin & Benn. Radulov produit. Roussel brasse. Klingberg s'allume. Le temps de possession de la rondelle des Stars est en hausse. Ils ont aussi l'un des meilleurs pourcentages de réussite dans les tirs au but, dans toute la Ligue. Ils sont de plus en plus dominants et devraient faire peur à leurs adversaires en ce moment. Leur place en série n'est pas du tout garantie et dans l'Ouest, on sera sans pitié l'un envers l'autre, on se bouscule aux portes.

Il y a aussi les clubs qui plantent, peu à peu:
Tous à quelques kilomètres l'un de l'autre.

Les Devils du New Jersey
Leur succès en début de saison était surprenant. Mais présentement, ils ne surprennent plus. Ils ne maintiennent plus le rythme. Ils sont en plein passage à vide. 2-6-2 dans leur 10 derniers (avant hier). Ils se qualifieraient en séries si elles commençaient demain, comme équipe repêchée, mais les blessures pleuvent et affectent le club. Taylor Hall est revenu au jeu, mais aura besoin d'un peu de temps de réhabilitation. Marcus Johansson, Brian Gibbons, Mirco Mueller et leurs deux gardiens: Schneider & Kinkaid sont encore tous sur la carreau.
Vegas a prouvé que le succès pouvait passer pendant un temps sans ses 2 gardiens, mais les histoires de Cendrillon du genre sont rares. L'offensive est présentement en panne, et Nico Hischier ne pourra pas tout faire tout seul.

Manquer les séries ne serait pas le pire scénario pour les Devils. Ça resterait une excellente saison pleine de promesses pour les années à venir. Les 39 fans des Devils ont de quoi se réjouir pour l'avenir. Leur jeunesse resplendit.

Les Rangers de New York.
Aussi étrange que cela puisse paraître, alors que les Rangers semblent au plus fort de la course aux séries, des rumeurs de majeures transactions, impliquant Nash, McDonagh, Zuccarello ou les trois, sont nées. De quoi jeter un vestiaire dans la totale confusion. On a aussi parlé de locations comme Desharnais, Grabner ou Nick Holden. Mais on a aussi parlé de laisser partir Kreider. Semblerait que New York voudrait repêcher haut. Feraient-il une croix sur les séries aussi vite?

Ces rumeurs n'ont rien de bon. 4-6 dans leur 10 derniers. Inégal.
Et des rumeurs comme il en traine en ce moment, ça sent le roussi.

Les Islanders de New York.
Les Islanders montrent de très belles choses avec Beauvillier et surtout Barzal. Ils sont aussi 5-4-1 dans leur 10 derniers matchs. Mais sont aussi, 10-12-3 dans leur 25 derniers. C'est tout juste un peu mieux que les Devils et les Bluejackets sur la même période de temps.
Ce qui inquiète davantage à New York c'est la défensive. 104 buts contre depuis décembre. Les deux pires gardiens pour le taux d'efficacité. Les 104 buts sont 25 de plus que Buffalo et Arizona n'ont accordés sur la même période. Et ces deux clubs sont respectivement avant-dernier et dernier sur 31. Boychuk et De Haan sont blessés et manquent cruellement à la ligne bleue des Isles.

Peut-être que New York ira chercher un gardien dans le dernier droit. Peut-être qu'on voudra aussi tenter le grand coup avec leur capitaine qui deviendrait autonome en fin de saison (ça m'étonnerait).

Les Islanders sont l'un des pires clubs de la Ligue en ce qui concerne le temps de possession de la rondelle.

C'est nécessaire pour marquer des buts.
Et surtout empêcher l'adversaire de la faire contre nous.

Les batailles seront intéressantes jusqu'à la fin.
Les prochaines semaines sépareront les Hommes des enfants.



mercredi 24 janvier 2018

Prétendants & Aspirants

C'est un véritable tour de force ce qu'on a réussi à faire pour réinventer le match des étoiles dans la LNH et le rendre intéressant.

Un tournoi de hockey à 3 vs 3, une idée jumelée à l'intégration la même année de la surtemps de 5 minutes à 3 vs 3. On a transformé un match fameusement plate en quelque chose de très spectaculaire, excitant et amusant.

Fun for all.

Le travail sérieux dans la LNH commencera tout de suite après cette pause du match des étoiles jusqu'à la date limite des échanges, fin février.

Certains clubs seront acheteurs, d'autres vendeurs, des joueurs changeront d'uniformes, des contrats seront échangés, des talents, loués. On se préparera pour le sprint final et  16 clubs se classeront pour le grand bal 2018.

Certains clubs sont en fameuse position pour une place en séries. Ce qui est la seule chose essentielle afin de pouvoir aspirer à la précieuse Coupe: s'y tailler une place.

Tampa Bay, Nashville, St-Louis, Washington, Winnipeg, Las Vegas, oui, oui, Las Vegas, Boston, auront besoin d'affreux moments de malchance pour ne pas accéder aux séries. Leur place est quasiment déjà assurée en séries.

De l'autre côté du spectre, l'Arizona, Buffalo, Vancouver, Edmonton, Ottawa, Montréal, la Floride et Detroit auront besoin de changements de personnels ou de petits miracles afin de pouvoir espérer se trouver une niche en matchs après-saison.

Montréal a beau critiquer son capitaine cette saison, Max Pacioretty a marqué pas moins de 30 buts l'an dernier alimenté, soit par Radulov, soit par Beaulieu, soit par Markov. Un des trois ou deux des trois. 30 buts. Aucun de ses joueurs n'est un Canadien cette saison. Le succès passe toujours par la chimie entre coéquipiers. Les astres ne s'alignent pas tout seuls. Ils doivent être pluriels. Patch est le contraire d'un leader, depuis le début de sa carrière, il a TOUJOURS fonctionné par bourrées. Comme présentement. Ceci veut dire qu'il est prompt au découragement mental. Le contraire d'un vrai leader. Il y a rien dans le vestiaire du Canadien pour partir un feu.
Dallas, en revanche, ridiculise certains adversaires avec une seule ligne composée de Benn, Seguin et Radulov. Là, on a trouvé l'étincelle. Ben Bishop, moyen jusqu'à maintenant, a toujours été fort dans le dernier droit. Dallas est en bonne position pour se tailler une place en séries dans une conférence ou pas moins de 6 clubs pourraient lutter jusqu'à la fin pour y accéder. Il les feraient demain si ça commençait.

Parmi les clubs luttant pour un poste en séries, un club gangrené par les blessures depuis le début de la saison, les Ducks d'Anaheim. Antoine Vermette, Chris Wagner et Derek Grant sont parmi les joueurs ayant joué le plus souvent pour le club (!) qui vient de ramener en uniforme son capitaine, Ryan Getzlaf. Il est fascinant de voir que les Ducks soient encore dans la course avec le nombre de blessés qu'ils ont eu.

Les Islanders sont sur respirateur artificiel. Matthew Barzal pourrait être l'élément qui ferait en sorte que Tavares, joueur autonome, voudra rester un Islanders à la fin de la saison. Barzal est nettement encourageant pour New York. Avec deux centres comme Tavares et Barzal, New York peut compter sur deux lignes offensives de bon calibre. Leur problème? Les gardiens de buts. Halak et Greiss combinent le pire taux d'efficacité en % d'arrêt de la Ligue. Jimmy Howard, Peter Mzarek, Mickal Neuvirth, Anders Nilsson, Cam Ward, Charlie Lindbergh pour venir aider le club?

Pittsburgh et Chicago représentent tous deux des surprises hors séries au moment d'écrire ceci.
Des surprises de mauvais goût pour leurs fans.

Pittsburgh a accordé une tonne de buts et semble perpétuellement sans gardien. (Pendant que Fleury vole quelques victoires dans le chandail de Vegas). Les Pen's n'ont eu l'avance dans le match que dans le quart de leurs parties depuis le début de la saison. Seuls les Sabres, les Coyotes, les Sénateurs, les Oilers et les Islanders ont fait pire qu'eux dans ce domaine. Et eux, ça surprend moins. À 5 contre 5, Pittsburgh a un différenciel de -37 dans les buts pour et buts contre. C'est terrrrrrrrrrrrible! Le club est au coeur de bien des rumeurs de transactions, mais ne voudra pas se départir de sa puissance offensive. En dormance, mais qui se réveille toujours à temps, comme depuis 2 ans. Ils sont encore les champions en titre depuis 2016. Seront-ils toujours rusés ou simplement usés pour les séries de 2018?

Verront nous Chicago manquer les séries pour la première fois depuis 9 ans? Si Pittsburgh les manquent aussi, les deux clubs mettraient un terme aux deux plus longues séquences d'années consécutives pour une organisation de la LNH en séries. Pittsburgh (11 ans) et Chicago (9) ont tous deux gagné la Coupe 3 fois pendant cette séquence.

Au Colorado, Nathan McKinnon est devenu le leader attendu et l'Avalanche peut croire à une sérieuse place dans le grand bal de fin d'année. Ils ont doublé le Wild. San Jose manquera probablement de souffle. Philadelphie, bien qu'ils aillent très bien en ce moment, à moins de mouvement de personnel, manquera aussi de ressources et les Islanders devraient les doubler. (selon moi).

Columbus, New Jersey, Toronto et Calgary travaillent intelligemment avec ce qu'ils ont et mériteraient leur place en séries. L.A. se fragilise. Pas gagné 4 fois dans leur 10-12 derniers matchs.

Ce sont le Wild, les Hurricanes et les Rangers qui devront prouver qu'ils y ont droit.

Séparer les prétendant aux aspirants n'est pas chose facile. Et la date butoir des échanges peut faire chavirer bien des pronostics.

In for sure:
Vegas, Nas, Win, Stl, TB, Was, Bos

Travaillant très bien sur la chose:
NJ, Cbs, Tor, SJ, Cal,

Auront besoin de toutes leurs ressources pour y accéder:
Phi, NYR, NYI, Pit, Car, Dal, Col, Ana, Chi, L.A., Min

Devenez donc vendeurs:
Edm, Van, Ari, Mtl, Flo, Det, Ott, Buf

Cam Ward aux Flames?
Les Sedin et/ou Emelin à Montréal?
Gustav Nyquist aux Bluejackets?
Jimmy Howard à Winnipeg?
Alex Edler en Floride?
Mike Green aux Oilers?
Evander Kane aux Kings?
Jack Johnson surement ailleurs.

On jase, on jase..

La date butoir des échanges 2018 sera le lundi 26 février.
Le (tournoi) match des étoiles et ses concours d'habiletés à partir respectivement samedi et dimanche prochain, à Tampa Bay.

mercredi 17 janvier 2018

Les Hurricanes, Chiens Dans une Allée de Quilles

Pour les 100 ans des Maple Leafs de Toronto, ceux-ci ont enfilé, le 19 décembre dernier, le gilet des Arenas, le dernier avant de Toronto avant de devenir les Maple Leafs, pour y affronter...les Hurricanes de la Caroline...

Un peu étrange tout de même.

Ce n'est pas que les Hurricanes n'ont pas droit à un peu de fantaisie de la part de la LNH, mais il m'a semblé particulier de faire jouer un club fêtant son centenaire contre un club ni tellement vieux, ni tellement jeune non plus. Ça me semblait comme un hommage servi par Justin Bieber à Tony Bennett.

Mais en fouillant un peu, on découvre que les Hurricanes, depuis qu'ils ont quitté Hartford en 1997, ont souvent été des fouteurs de trouble, repoussant de potentiels grands moments de la LNH et brouillant les cartes avec des moments d'inspiration soudains.

2002:
La Caroline n'a pas encore une série de gagnée en série depuis son histoire quand elle se classe troisième de sa très faible division avec 91 pts (ce qui les placeraient 7ème si la formule des 3 premiers de chaque division automatiquement classés n'existait pas). On ne pensait pas se tromper beaucoup en se disant qu'ils se feraient surement éliminer comme ce fût le cas, sans trop de tracas en 1999, par les Bruins de Boston en 6. Mais au contraire, quelque chose se passait dans l'air de Raleigh et la Caroline se rendrait en finale. Ruinant tous les paris sportifs de l'époque.

Les Red Wings n'en feraient qu'une bouchée en 5 matchs, et bien que tout le monde aime bien les clubs surprises et sous estimés, imaginez si la Caroline n'avait pas été dans le chemin.
Deux fois, la Caroline, en ronde 2 et 3, ont éliminé des clubs originaux. Qui auraient pu faire face à un autre club original, en finale.
Arturs Irbe garderait les buts comme jamais il ne le refera plus et la ligne BBC (Battaglia/Brind'amour/Cole) ferait des étincelles.
En éliminant les Leafs dans le carré d'As, les Hurricanes empêchait Toronto d'avoir recours à une rare gloire, mais pire, ils avaient auparavant éliminé José Théodore et les Canadiens de Montréal, au 7ème match gagnant de manière brutale 8-2 À Montréal, empêchant Montréal d'affronter les Leafs en séries, ce qui n'est toujours par survenu depuis 1979.

2009:
Les Bruins sont une force majeure. Tim Thomas garde sur sa tête. Phil Kessel marque 36 fois. Marc Savard (en parfaite santé), David Krejci, Patrice Bergeron sont les 3 premiers centres du club. Zdneo Chara fait regretter à Ottawa de ne pas l'avoir resigné en 2006. Ils ont terminé second de la Ligue avec 116 pts, un maigre point derrière San Jose. Boston lave Montréal et un jeune Carey Price de 21 ans, en 4 courts matchs. Montréal ne fera jamais plus de 2 buts. Pendant ce temps, la Caroline déjoue les analystes et élimine New Jersey en 7.

En deuxième ronde, pendant que Sid et Ovy s'affrontent dans une série anthologique mettant en vedette deux clubs menés par de super vedettes, Boston hérite comme adversaire des Hurricanes de la Caroline.

Vous devinez la suite?

Quand Pittsburgh élimine Washington, au lieu de faire face aux puissants Bruins, ils affronteront les Hurricanes. Qui ont gagné 50% de leur victoire de la dernière ronde en surtemps, dont le 7ème match.

Pittsburgh les écraseront en 4 matchs, les trois derniers par les pointages de 7-4, 6-2 et 4-1. Si Pittsburgh avait eu à franchement travailler fort pour éliminer leur adversaire du carré d'As, peut-être que Detroit aurait affronté un club beaucoup plus fatigué en finale et ainsi gagner une seconde Coupe Stanley en autant d'années. Ce qui ne s'était alors pas produit depuis...Detroit justement, en 1996-1997 et 1997-1998.

2006:
Une équipe cendrillon est en générale une belle surprise. Mais la finale de 2006 offre DEUX équipes cendrillons en finale. La Caroline et les Oilers.

Edmonton tentait alors de devenir le tout premier club classé dernier pour faire les séries dans sa conférence, à gagner la précieuse Coupe (exploit qui sera finalement fait par les Kings de Los Angeles en 2012). Ils avaient déjoué tout le monde en éliminant les puissants Red Wings dès la première ronde, avant d'envoyer en vacances San Jose et Anaheim, atteignant la finale pour la première fois en 16 ans.

La Caroline n'avait pas volée sa place toutefois. Après une saison de 112 pts, ils ont terminé second de leur conférence (derrière Ottawa) et 3ème de tout la Ligue. Chez les Oilers, Chris Pronger, Dwayne Roloson et Micheal Peca étaient les bougies d'allumage. Mais la vraie surprise était Fernando Pisani, avec ses 14 buts en 24 matchs, lui qui n'en marquerait jamais plus que 18 dans une saison de 82 matchs. De plus, Edmonton avait remonté un déficit de 1-3, forçant un 7ème match. La Coupe au Canada, quoi de plus normal, non?

 Ben non.

La Caroline gagne le match ultime et créé la commotion quand elle parade la Coupe dans sa ville car personne ne comprend de quoi il s'agit en Caroline et qui sont ces gens excités sur chariots.

Toronto leur a fait regretter leur simple existence en les pulvérisant 8-1 le 19 décembre dernier, dans un étrange match présenté...en après-midi...un mardi...

Rien n'est normal autour des Hurricanes.

mercredi 10 janvier 2018

7 Records d'Équipes Durs à Battre dans la LNH

35 matchs sans défaites:

Les Flyers de 1979-1980.

La disparition des matchs nuls aidera favorablement ce record à ne jamais être battu. Entre le 14 octobre 1979 et le 6 janvier 1980, Philadelphie gagne 25 fois et annule 10 fois. Mais ne perds jamais. 5 joueurs feront plus de 30 buts (Reggie Leach-50, Bill Barber-40, Brian Propp-34, Rick MacLeish, 31 et Paul Holmgren-30). Ken Linseman termine premier marqueur du club avec 79 pts dont 57 mentions d'aides et Bobby Clarke l'égalise pour le plus grand total du club avec 57 mentions d'aide aussi. C'est agréable d'être un ailier aussi bien alimenté chez les Flyers cette année-là. Pete Peeters et Phil Myre se partagent équitablement la saison en 40 matchs chacun. Myre fait une seule série de 6 matchs et Peeters garde les 13 autres, dont la finale, perdue en surtemps contre les Islanders. Qui commençaient une dynastie. Ce sont les North Stars, dans le deuxième match en autant de soir des Flyers, qui les arrêtent le 7 janvier les battant facilement 7-1.

19 rondes éliminatoires consécutives gagnées:

Les Islanders de New York de 1980 à 1984.

Je vous parlais tout juste de dynastie. Les Islanders? oh que oui. Montréal détient le record de Coupes Stanley consécutives avec 5 en 1956 et 1960 (imbattable aussi à 31-32 clubs), mais à cette époque de 6 clubs, deux rondes étaient nécessaires pour se rendre en finale et gagner la précieuse Coupe. Entre 1976 et 1979, Montréal en gagne 4 autres, mais ne devaient aussi que gagner 12 matchs en trois rondes.
Les Islanders commencent en éliminant les Kings de Marcel Dionne en 1980 et ne perdent plus une ronde avant la finale de 1984, où ils auraient pu égaliser le record de Montréal, quand Wayne Gretzky, Mark Messier, Jari Kurri et les Oilers les freinent dans leur lancée. Les Penguins de 1992 et 1993, ainsi que les Red Wings de 1997 et 1998 n'ont pas réussi à gagner plus de 9 rondes consécutives. Les Penguins de Pittsburgh de cette année sont à 8. Nous surveillerons leurs prochaines séries, mais même en gagnant une troisième Coupe en autant d'années, Pittsburgh n'en aura gagné pas plus de 12.

Le plus haut % de pts pour un club dans une saison de 70 matchs ou plus:

Les Canadiens de Montréal de 1976-1977.

Montréal n'a pas la plus longue séquence de victoires consécutives dans cette saison de seulement 8 défaites. Ils n'ont eu que 21 matchs sans défaites. "Seulement".  Mais le club de cette année-là est indiscutablement le meilleur jamais aligné dans la LNH. Jacques Lemaire disait à la blague que chaque joueur pleure encore les 8 défaites une par une la nuit. La saison commençait en lion alors que Montréal tuait les Penguins 10-1 au Forum. 59 victoires plus loin (et 12 nulles), Montréal terminerait bien entendu premier de la Ligue (de 18 clubs) avec 132 pts (sur une possibilité de 160).  Seuls les Red Wings de Detroit ont approché ce record en 1995-1996 avec 131 pts (sur une possibilité de 164). Montréal a aussi établi un record en ne perdant qu'une seule fois sur la route en 40 matchs. Le total de buts pour et de buts contre s'est chiffré à 387 BP et 171 BC.
3 des 8 défaites des Canadiens avaient été aux mains des Bruins de Boston auxquels ils feraient face en finale, rendant le balayage en 4 matchs, encore plus savoureux pour le bleu-blanc-rouge.

264 matchs sans être blanchi:

Les Flames de Calgary de 1981 à 1985.

Les huées étaient nourries au Stampede Coral quand les Blues ont humilié les Flames à domicile le 10 novembre 1981, 7-0. Personne ne se doutait que le club ne serait plus jamais blanchi avant 4 ans. Ils battent les Nordiques de Québec 3-2 pour commencer la séquence et, ironiquement, en janvier 1985, ce sont aussi les Nordiques qui ont mis fin à la séquence, les blanchissant 4-0 au colisée.
Les Kings de Los Angeles ont bravé ce record en se rendant à 261 matchs mais ce sont les Flames eux-mêmes, fiers, qui ont fait cesser la séquence en battant L.A. 5-0 en 1989 (à L.A.). Aucun club n'a connu une saison sans connaître de blanchissage offensif, sauf les Sabres de Buffalo de 2006-2007, marquant dans les 82 matchs de la saison.

Le plus grand écart de buts dans un match: 15

Les Rangers de New York et les Red Wings de Detroit de 1944.

Les Rangers de 1943-1944, Lester Patrick en tête, voulaient que la saison soir annulée. En raison de la Seconde Grande Guerre, plusieurs joueurs des Rangers étaient au front et les performances du club en étaient affectées. Mais la Ligue avait refusé. Les Wings, se sont chargé de les humilier historiquement le 23 janvier 1944. Après avoir pris les devants 2-0 en première, la deuxième période a vu Detroit prendre les devants 5 autres buts. 7-0 après 2. Mais ce n'était qu'un réchauffement pour la troisième qui verrait 8 autres buts se marquer, tous du même bord, dont 3 de la part de Syd Howe dans le dernier 8 minutes. Les Rangers ne tireraient que 7 fois au but dans tout le match. Score final 15-0. Le match aurait pu se terminer 16-0 mais le dernier but a été marqué une seconde après le son marquant la fin du match.

83 Tirs au but en un seul match:

Les Bruins de Boston de 1941, le 4 mars.

Plus de 70 ans après que les Bruins aient rendu la vie misérable à Pete LoPresti des Black Hawks de Chicago, ce record n'a jamais été approché par une autre organisation, outre les Bruins. LoPresti a été magistral bloquant 80 des 83 tirs dans une défaite honorable de 3-2.
En 1970. Boston approche le record avec 72 lancers dans une victoire de 8-2 contre Buffalo puis 73 autres fois contre les Nordiques, dans une nulle de 3-3. Seuls les Leafs de 2009 ont lancé plus de 60 fois depuis (61 fois) contre les Islanders le 23 novembre.

Le club le plus misérable de la LNH:

Les Capitals de Washington de 1974-1975.

Si Montréal n'allait perdre que 8 fois en 1976-1977, les Capitals, nouveau club d'expansion, n'allait, pour sa part, gagner eu 8 des leurs. Le club perd ses 2 premiers matchs, et annule le troisième, le match inaugural, à domicile, contre L.A. Washington bat Chicago deux soirs plus tard 4-3, ce qui leur donne un honorable 3 pts en 4 matchs. Pas trop pire pour un nouveau club de la LNH.
Mais ça prendra plus d'un mois pour qu'une nouvelle victoire se pointe, contre les Golden Seals de la Californie. On ne gagnera que contre Toronto, le 15 décembre, 3-1, avant la fin de 1974. Le gardien Michel Bellehumeur ne gagnera pas un seul match (sur 35) et Ron Low gagnera les 8 devant le filet. La fiche sur la route sera de 1-39. La pire ever, bien entendu. Quand cette victoire survient, les Caps se passent une poubelle dans le vestiaire comme si c'était une Coupe Stanley. Leur total de pts sera de 21.

Seuls les Sénateurs de 1992-1993 s'approcheront du triste record avec 24 pts. Et les Sharks de San Jose de la même année auront autant de pts. N'enregistrant que 11 victoires.


mercredi 3 janvier 2018

Du Match et du But dans la LNH

En 2017, Andrew Cogliano, des Ducks, a dépassé Craig Ramsay, anciennement des Sabres de Buffalo, au 4ème rang des joueurs de la LNH, dans toute l'histoire de la LNH, pour le nombre de matchs consécutifs joués. Il est l'homme de fer de l'heure. Et il joue dans un clubs ternis par les blessés depuis trois ans.

Jay Bouwmeester des Blues s'est rendu à 737 consécutifs, avec les Panthers, les Flames et les Blues, avant de manquer un match pour une blessure au bas du corps.

Devant Cogliano ne se trouvent que Steve Larmer (avec 884), Gary Unger (914) et Doug Jarvis (964).

Larmer l'a fait entre les Hawks et les Rangers, Doug Jarvis, entre les Canadiens et les Capitals de Washington. Le premier était indispensable car très utile offensivement. Jarvis était un modèle fameux en défensive, indispensable aussi. Cogliano est un centre de troisième ligne. Facile à mettre de côté. Son exploit, avec les Ducks et les Oilers, est remarquable.

C 'est Gary Unger qui m'a d'abord impressionné davantage car voilà un joueur qui a commencé sa séquence en février 1968, époque de la première grande expansion dans la LNH, qui passait de 6 à 12 clubs. Il l'a fait dans 4 uniformes différents, entre 1968 et 1979, avec les Maple Leafs, les Red Wings, les Blues et les Flames d'Atlanta. Quand je l'ai connu, il ne jouait jamais deux saisons de suite avec le même club (80: Atlanta, 81: Los Angeles 82: Edmonton).
Il me donnait justement l'impression d'un joueur particulièrement rejeté. Donc négligeable.  Mais il a tout de même été indispensable aux Red Wings avec ses 42 buts en 1970 et aux Blues avec ses 7 saisons de 30 buts et sa saison de 41 buts.

Jarvis, Unger, Larmer, Cogliano, Ramsay, Bouwmeester sont des joueurs admirables de forme physique. Et qui ont su se rendre utiles en temps et lieux.

Des hommes de fer en or.

En marquant son 20ème but de la saison, dans la première semaine de décembre dernier, Alex Ovechkin devenait le 20ème meilleur marqueur de l'histoire de la LNH. Il dépassait Mark Recchi avec son 578ème but. Au rythme où il marque, il a de fortes chances de terminer sa carrière parmi les 5 meilleurs de l'histoire de la LNH.

Voici les 19 autres qu'il devra devancer si il veut devenir le meilleur compteurs de buts ever.

On ne saura jamais si Jari Kurri aurait été aussi extraordinaire sans l'aide d'un certain #99. Mais à 19 ans, il faisait 30 pts en 33 matchs à Helsinki et 39 en 33 l'année suivante, toujours en Finlande avant que les Oilers n'en fassent un choix de 4ème ronde (repêcher en Europe restait encore rare en 1980). L'ailier droit ne connaîtra jamais de saisons de moins de 32 buts à Edmonton (10 saisons) dont des saisons de 45, 52, 71, 68, 54, 43 et 44 entre 1982 et 1989. Avant de jouer pour L.A., les Rangers, les Mighty Ducks et l'Avalanche. Il a totalisé 601 buts dans la LNH.

Dino Ciccarelli a joué 19 ans dans la LNH. 8 1/2 au Minnesota, 3 1/2 à Washington, 4 à Detroit, 1 1/2 à Tampa Bay et 1 1/2 en Floride. Il a marqué 44, 52 et 41 buts avec les North Stars. 44 entre les North Stars et les Capitals en 1988-1989. 41 avec les Caps et 41 encore avec les Red Wings. Il en fera 35 avec le Lightning, à 37 ans. Il aura totalisé 608 buts dans la LNH.

Bobby Hull aurait fait 913 buts, ce qui l'aurait placé tout premier, encore de nos jours, si il n'avait pas choisi de jouer dans l'AMH entre 1972 et 1979. Il en totalisera 610 dans la LNH en 16 saisons entre 1957 et 1980, à Chicago (50, 43, 54, 52, 44, 58, 44, 50) , Winnipeg et Hartford. Il en fera 411 autres dans l'AMH avec Winnipeg (63, 75, 78, 80, 77). 610 est son total de buts final dans la Ligue Nationale.

Joe Sakic n'aura joué que pour les Nordiques, métamorphosés en Avalanche toute sa carrière. 20 saisons. Des saisons de 48, 51, 41, buts et 54 l'année où on lui remet le trophée Hart, en 2001. Cet joueur exemplaire aura marqué 625 buts dans la LNH.

Jarome Iginla totalisera aussi 625 buts dans la LNH. Avec les Flames, 16 1/2 ans (52, 41, 50, 43) avec les Penguins, en location, il fera 30 buts comme Bruins avant de passer à l'Avalanche pour deux ans et 61 matchs et finir sa carrière à L.A. l'an dernier.

Dave Andreychuk a évolué 10 saisons 1/2 avec les Sabres (40, 41) avant de passer aux Leafs où il marquera 53 buts à sa première saison complète avec le club (il en jouera 3 avec Toronto). Il jouera aussi 3 saisons 1/2 avec les Devils, 63 matchs avec les Bruins, sera loué à l'Avalanche 14 matchs, retournera à Buffalo 74 matchs avant de jouer ses 4 dernières saisons à Tampa Bay, Capitaine, premier à soulever la Coupe Stanley, lors de l'unique conquête du Lightning en 2004. Il se retire l'année suivante, avec 640 buts dans la LNH.

Brendan Shanahan, avant d'être patron des Maple Leafs de Toronto, était un fameux marqueur. Il jouera 4 saisons comme Devils entre 1987 et 1991. 4 autres saisons comme Blues où il aura des saisons de 51 et de 52 buts. Une saison de 44 buts à Hartford et 2 matchs la saison suivante avec les Whalers avant de devenir un Red Wings où il jouera les 9 saisons suivantes (46, 41, 40). Il joue 2 ans avec les Rangers avant de terminer sa carrière de 21 saisons dans la LNH, là où il avait commencé, au New Jersey. Accumulant 656 buts dans la LNH.

Lucky Luke Robitaille avait connu une brillante saison de 45 buts lui valant le titre de recrue de l'année avant que Wayne Gretzky ne vienne joindre les rangs des Kings. Il en fera 53 avec Wayne, puis 53, 46, 52, 45, 44, 63 et 44 avant de passer aux Penguins, où un autre fameux centre l'attendait en Mario Lemieux. À Pittsburgh, il ne jouera qu'une saison, blessé pour la moitié. Il sera 2 ans un Rangers, puis redeviendra Kings pour 4 ans. Il gagne la Coupe avec les Red Wings et y joue 2 ans. Il termine sa carrière par un troisième séjour à L.A., avec 668 buts dans la LNH.

Teemu Selanne aura été une âgée recrue de 22 ans. Il commence sa carrière de 21 saisons dans la LNH en pulvérisant un record avec ses 76 buts et 132 points à Winnipeg. Il n'approchera plus jamais ces chiffres dans sa carrière. Après 3 saisons 1/2 avec les Jets, il passe aux Mighty Ducks où il évoluera 5 saisons(51, 52, 47) avant de passer aux Sharks le temps de 2 saisons 1/2. Il est un Avalanche une seule saison, puis refait 40 buts à sa première saison de retour à Anaheim. Il gagne la Coupe avec eux après une saison de 48 buts. Il sera 9 ans un Ducks avant de se retirer en 2014. Avec 684 buts dans la LNH.

Mario Lemieux aura été aux années 90, ce que Wayne fût aux années 80, Bobby Orr et Guy Lafleur aux années 70. Jean Béliveau et Bobby Hull aux années 60 et Gordie Howe et Maurice Richard aux années 50. Penguins toute sa rocambolesque vie, à une époque où l'accrochage faisait rage, Lemieux combine des saisons de 43, 48, 54, 70, 85, 45, 44, 69, 69, 50, buts en 12 saisons (3 saisons sacrifiées aux blessures) avant de revenir 5 saisons avec de remarquables stats (76 pts en 43 matchs, 31 en 24, 91 en 67), mais un corps qui ne peut survivre 82 matchs. Ce sont 690 buts qu'il marquera dans la LNH. Manquant l'équivalent de 5 saisons complètes en raison de ses maux de dos. Imaginez si ils les avaient jouées!

Steve Yzerman aura été meilleur en chiffres que celui pour lequel il portait le #19, son idole, Bryan Trottier. Red Wings pendant 22 saisons, il aura des saisons de 50, 65, 62, 51, 45, 58, buts et toujours plus de 100 pts entre 1987 et 1993. Il totalisera 692 buts à la fin de sa carrière.

Mark Messier aura été un fameux leader avec les Oilers, les Rangers et les Canucks. Sur 25 ans, capitaine de ces 3 clubs, 6 bagues de la Coupe aux doigts, il termine sa brillante carrière avec 694 buts dans la LNH.

Mike Gartner aura été un des fameux marqueurs rarement dans les clubs qui iraient loin. Il évolue 9 ans 1/2 à Washington où il a des saisons de 48, 40, 50, 41 et 48 buts. Il passe aux North Stars (contre Ciccarelli, entre autre joueurs), le temps d'une saison 1/2. Il joue 4 ans 1/2 avec les Rangers, avec de belles saisons de 49, 40 et 45 buts mais est échangé aux Maple Leafs tout juste avant que les Rangers ne gagnent la Coupe. Il joue 2 ans et 1/2 à Toronto et ses deux dernières années en tant que Coyotes. Avec 708 buts derrière la moustache.

Phil Esposito jouera 19 saisons dans la LNH. Exclusivement dans des clubs du original six. Toutes des États-Unis. Chicago, Boston et les Rangers. Il jouera 4 ans comme Hawks entre 1963 et 1967. De 1968 à 1976 il est fameux Bruins (49, 43, 76, 66, 55, 68, 61) avant de passer aux Rangers où il marquera 42 fois en 1978-1979. Il se retire, après une extraordinaire carrière, et 717 buts dans la LNH.

Marcel Dionne a connu 18 saisons dans la LNH. Il a connu l'étrange courbe de terminer sa carrière...dans la Ligue Américaine. Après 4 saisons avec les Red Wings (40, 47 buts), mais surtout 11 saisons 1/2 avec les Kings (40, 53, 59, 53, 58, 50, 56, 46), il passe aux Rangers où il se retire dans une certaine honte, avec les Rangers de Denver, mais avec 731 buts dans la LNH.

Entre les Flames, les Blues, les Stars, les Red Wings et les Coyotes, Brett Hull, fils de Bobby, aura eu le même talent du bâton. Un plomb devant lequel il faut vraiment se tasser. Gagnant de 2 Coupes Stanley, il a l'honneur de marquer le but rêvé de tout joueur de hockey. Calgary l'envoie aux Blues et même si Rick Wamsley et Rob Ramage gagnent la Coupe Stanley quelques années plus tard, Brett y connaîtra la gloire avec des saisons de 41, 72, 86, 70, 54, 57, 43, 42 buts). Il se retire en 2006 avec 741 buts dans la LNH. Près de 525 assistés d'Adam Oates 😜

Jaromir Jagr joue fort probablement sa dernière saison avec Calgary cette année. Mais voyez vous, c'est peut-être la 5ème saison de suite qu'on dit ça, alors...Mais Jaro, comme Penguin, Capitals, Rangers, Flyers, Stars, Bruins, Devils, Panthers ou Flames, aura totalisé des saisons, à Pittsburgh, de 62 47, 44, 42, 52 buts, et à New York, une saison de 54 buts. Ce qui reste fameux, c'est que comme troisième meilleur buteurs ever, il a aussi choisi de jouer 4 ans 1/2 en Europe où il y a marqué 137 buts, ce qui l'aurait placé bon premier de l'histoire de la LNH avec 903 buts. Jaro pourra rattraper le second si il fait encore plus de 35 buts dans la LNH. Peu probable selon moi. Il a 766 buts dans la LNH. La plupart avec un fameux mulet sous le casque masquant son nom dans le dos.

Mr Hockey est bien entendu au deuxième rang de la LNH avec 801 buts. Gordie Howe n'a pourtant jamais marqué 50 buts (43, 47, 49, 44, 44). Il a aussi marqué 174 buts dans l'AMH.

Qui d'autre que Wayne Gretzky devrait trôner au sommet des meilleurs buteurs de la LNH? Ses 12 premières saisons dans la LNH avec Edmonton et L.A. lui font marquer plus de 40 buts! (51, 55, 92, 71, 87, 73, 52, 62, 40, 54, 40, 41). Ses 8 premières ce sera plus de 50 buts! Imbattable Wayne. 894 buts dans la LNH.