mercredi 30 décembre 2020

Rares Rivaux Finalistes Potentiels de la Coupe Stanley


Et improbables dans les années futures. 

Voici 10 scénarios de finales potentielles de la prochaine (encore probable) saison de 56 matchs de la LNH qui s'ouvrira dans deux semaines. 

Improbables dans les années futures parce que les divisions prochaines, lors de la saison 2021-2022, celle qui accueillera Seattle,  devraient reprendre leurs anciennes formes et ces clubs ne se rencontreraient techniquement alors plus jamais en finale.


Comme toute anticipation, il y a des millions de "si". Les blessés entre autre, éternelle facteur de variation. L'excellent joueur d'impact (Pastrnak, Kucherov,* Seguin, Matthews, Price, McDavid, Ovechkin) blessé plus de 30 matchs dans une saison de 56, ça peut changer dramatiquement la performance d'un club. L'addition d'un nouveau joueur en avril, Laine à Edmonton, Barzal à Dallas, conjectures, conjectures et qui d'autres? peut aussi changer la dynamique d'un club drastiquement. 

Restons dans la fantaisie en cette période fantasmique de Noël.  Étudions des finales potentielles.

Parce qu'on sait qu'en séries, tout tout TOUT peut arriver.   


Islanders/Leafs

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idées. John Tavares avait dit "Qu'il souhaitait rester un Islanders" lors de sa dernière saison à New York. Mais quand Toronto lui a fait une offre, il a sauté dessus. Ce type de promesse, dans le sport, est fatal et le mot "traître" nait assez rapidement par la suite. Depuis son départ, la foule réserve à JT le pire des sorts, le huant en tout temps et les Islanders ne battent pas les Leafs, ils les pulvérisent chaque fois. C'est plutôt gênant. Pire encore, les Islanders, qu'on comptaient pour morts sans Tavares, ont éliminé Pittsburgh en première ronde lors de leur première saison sans JT, et l'an dernier ont été du carré d'As. Pendant ce temps, Toronto, avec JT, se faisait éliminer en première ronde les deux fois. Une finale entre les deux clubs seraient formidables mais cette fois, Toronton aurait de bien meilleures chances. 

Il n'y aurait aucun public. Un ennemi de moins.

Bruins/Leafs


Deux clubs des 6 originaux. Ils se sont rencontrés 16 fois en séries éliminatoires depuis 1924 et une seule fois, en finale, en 1939, une finale gagnée par Boston en 5 matchs. C'est dans un match entre ses deux clubs, dans les années 30,  qu'Eddie Shore, des Leafs, a mis fin à la carrière de Ace Bailey, le confondant avec King Clancy, et le frappant vicieusement, le plongeant ainsi dans le coma 10 jours. En 1969, l'intimidateur Pat Quinn, alors défenseur des Leafs, frappait violemment Bobby Orr, dans une défaite des Leafs de 10-0, ce qui avait mené à une bagarre générale. La fin du match serait aussi ignoble. Plus dignement, c'est le 7 février 1976 que Darryl Sittler établit une marque jamais battue de 10 pts dans un même match avec ses 6 buts 4 mentions d'aide dans une victoire de 11-4 contre Don Cheevers et les Bruins. Le 30 décembre 1989, les Leafs remontaient un déficit de 1-6 vs les Bruins pour gagner 7-6. En revanche, en 2013, la honte absolue pour les Leafs qui se font rattraper dans la troisième période du dernier match contre les Bruins en première ronde de manière tellement humiliante. 5 ans plus tard on se rencontre encore en première ronde et c'est Tukka Rask, un sacrifice des Leafs dans un échange raté avec Boston, qui est devant le filet pour les éliminer encore en première ronde, en 7 matchs. C'était la troisième fois en 6 ans que Boston éliminait Toronto en 7 matchs. Inutile de dire que la rivalité est grande entre ses deux clubs qui ont un historique de 8 et 8 en 16 séries les uns contre les autres. Boston gagnant les 7 dernières.   


Bruins/Canadiens

Deux autres clubs des 6 originaux. Dans la demie finale de 1952, Rocket Richard est fendu au crâne et en commotion cérébrale mais reste dans le match, la tête bandée et saignante et marque le but gagnant contre un gardien des Bruins qui sera plein d'humilité à son égard lui faisait pratiquement la courbette royale après le match qui éliminait Boston. 177 fois les deux clubs se sont affrontés en séries, les Canadiens gagnant 106 fois. Dont 17 séries consécutives sur 50 ans, entre 1947 et 1987. La haine est réelle entre les deux clubs. Imaginez une finale entre deux ennemis du genre... 


Blues/Black Hawks

Séparés par seulement par 483 kilomètres, les Blues et les Hawks s'haïssent depuis l'arrivée des Bleus, en 1967. Il était très commun pour les deux clubs d'être impliqués dans des batailles générales pendant leurs matchs. Les 6 frères Sutter ont joué pour l'un des deux clubs. Brent, Duane, Darryl, pour les Hawks, Brian & Ron. Rich, pour les deux.  Dans la même division depuis 1970, ils se sont qualifiés en séries pendant 17 ans ensemble entre 1980 et 1997. Chaque championnat de division, entre 1982 et 1993, avait St-Louis ou Chicago en tête. Les deux arénas avait été construits en 1929 et ont tous deux été remplacés en 1994. Ils étaient extraordinairement bruyants. En 63 face à face en séries, Chicago a eu le meilleur avec 35 victoires. Mais St-Louis a gagné 3 des 4 dernières contre les Hawks. Cette année, ils ne seront pas de la même division.  Et maintenant avec Hoffman dans le rang des Blues. Ça va chauffer.  

Lightning/Bruins


Le Lightning jouera sans Kucherov. Les Bruins, sans Pastrnak et Marchand pendant un temps. Mais ce n'est pas fou de penser que ces deux clubs, si forts depuis quelques années, ne pourraient pas se rencontrer quand même en finale. Après tout, la saison qui compte, c'est celle des séries et Kuchi ainsi que le rat et Pastrnak seront probablement disponibles rendus là. 18 fois Tampa et Boston se sont rencontrés en séries et l'équipe Floridienne a eu le double de victoires (12) sur les Bruins (6). En 2018, Tampa Bay avait outrageusement perdu le premier match, en deuxième ronde, 6-2, mais avait gagné les 4 autres pour éliminer Boston. TB avait été du carré d'As contre Washington. L'été dernier, TB a gagné la Coupe. Il a fallu qu'ils éliminent encore ceux qui avait gagné le championnat de la saison régulière, les Bruins. TB a encore perdu le premier match, et gagné les 4 suivants. Et comme Boston perd toujours mal, il y avait du grabuge. Ce serait bien de les revoir en finale pour régler leurs différents. C'est peut-être la seule année où ce sera possible. 


Hurricanes/Capitals

Ces deux clubs ne se sont rencontrés qu'une seule fois en séries et on a eu besoin de 7 matchs pour faire un maître. Ce que j'avais retenu de cette série était la lâche bataille d'Alexander Ovechkin 33 ans, qui avait sorti de la série Andrei Svechnikov, 19 ans, d'un coup de poing. Heureusement, cette année là, il y a deux ans, c'est la Caroline qui éliminait les champions de la Coupe Stanley en 7 matchs. La mémoire est une faculté qui n'oublie parfois pas. Et la Caroline ne cesse de s'améliorer depuis 4-5 ans. Ces deux clubs aux leaders européens offriraient une finale fort intéressante. 

Stars/Avalanche


Je vous parle de l'Est mais y a l'Ouest aussi. Les Stars viennent de se rendre en finale. Ils connaissent la route et ont les ingrédients pour s'y rendre. L'Avalanche? encore plus et pourtant ils ne s'y sont pas rendus depuis longtemps. Même si ils ont, selon moi, l'un des 3 meilleurs joueurs de la LNH dans leurs rangs en Nathan MacKinnon. 5 fois les deux clubs se sont affrontés en séries. Dans le carré d'As de 1999, les Stars avaient éliminés l'Avalanche de Joe Sakic, Peter Forberg et Patrick Roy, en route vers leur unique conquête de la Coupe Stanley. L'année suivante, Dallas refaisait le coup au Colorado et perdait cette fois en finale contre New Jersey. En 2004, en première ronde, Colorado vengeait tout ça et éliminait Dallas en 5. Deux ans plus tard, même scénario, première ronde, Col en 5. L'été dernier, en deuxième ronde, Dallas prenait 7 matchs pour éliminer le Colorado et semblerait que quand ça arrive, Dallas se rend aussi en finale. Et si ces deux rivaux s'affrontaient maintenant en finale? C'est la seule année où se sera possible. 

Oilers/Avalanche


Pour 12 matchs les deux clubs se sont rencontrés en séries. En 1997, L'Avalanche avait éliminé les Oilers en deuxième ronde, en 5 matchs. Dès la saison suivante, Edmonton se vengeait en éliminant le Colorado en 7 matchs, en première ronde. Ce serait les deux seuls fois qu'on se rencontreraient en séries, il y a 24 ans. C'était deux clubs très différents de maintenant. On sait L'Avalanche en pleine poussée de croissance. On sait les Oilers garni de deux des meilleurs joueurs de hockey de la planète. Le premier club doit prouver qu'il peut faire la grande valse de fin de saison, la seconde a tout encore à prouver. Voir jouer McDavid longtemps, ce serait donc plaisant. 

Jets/Blues


"Pourquoi les Jets, papa?" m'a dit mon fils. Pourquoi pas? Ils ont le Vézina. Et ça a été prouvé qu'avec un excellent gardien, on peut se rendre loin. Paul Maurice connait la finale pour y avoir été perdu en 2002, alors entraineur chef de la Caroline, mais deux fois depuis, une fois avec la Caroline en 2009 et une fois avec les Jets, très récemment, en 2018, son club était du carré d'As. Et beaucoup des joueurs de 2018 sont toujours avec le club. Ça pourrait enfin être l'année des Jets que personne n'attends nulle part. En ne jouant que contre des clubs canadiens, ils peuvent jouer dans la tête de tout le monde qui les sous-estimerait. Et St-Louis vient de rafler les grands honneurs, ils ont encore envie du champagne de le dernière victoire. Ils n'ont joué que 6 matchs en séries les uns contre les autres et c'était en première ronde, en 2019, où St-Louis éliminait Winnipeg en 6 matchs. Mais les jets pouvaient au moins dire qu'ils perdaient contre ceux qui battraient tous les autres, cette année là.  


Lightning/Leafs

Ces deux-là ne se sont jamais affrontés en séries. Et il serait de mauvaise foi de ne pas voir dans ses deux clubs, de jeunes machines offensives pleine de brillant potentiel. Avec l'absence de Kucherov, Johnson, Killhorn et Cirelli pourront co-habiter dans le même vestiaire. Ou pas. On sait pas encore. Tout comme on sait pas encore si Toronto a enfin l'alignement pour gagner ne serais-ce qu'une seule ronde des séries. Je suis de ceux qui pensent qu'une fois que cette série sera enfin gagnée, Toronto pourrait tout simplement cesser de perdre. Une culture de perdant, ça finit toujours par se dénaturer. Et Toronto est tellement dû. Leur Nick Robertson ajouté au talent de l'alignement en place ne pourra que faire du bien aux Leafs. 


Billy Harris, Tomas Kaberle, Micheal Ryder, Troy Brouwer, Mark Recchi, Justin Wiiliams, Andrew Raycroft, Ryan Smith, Ed Stanioswki, Anton Stralman.

Hein?

C'est quoi le rapport Jones? Qu'ont-ils en commun?

Rien. 

Sinon qu'ils ont tous, dans l'ordre de présentation, joué pour les deux clubs des combinaisons de finale rares que je vous ai proposées

Tant qu'à être dans la fantaisie...


*Maintenant le cas, il ne jouera aucun des 56 matchs.

mercredi 23 décembre 2020

Les Plus Brillants aux Mondiaux Junior


12 Spécialistes sportifs réunis sur TSN ont voté pour les dix meilleurs performeurs pendant le tournoi Junior Mondial qui débutera dans 2 jours. 

Certains extraordinaires joueurs (Messier, Crosby, McDavid) ne s'y trouvent pas pour soit ne pas y avoir joué (Messier dans la LNH à 17 ans), ou encore pour n'y avoir joué qu'un an et être passé tout de suite au grand club qui ne voulait plus les les laisser partir (Sid, Connor). 


Voici leur résultat final. Toujours débattable mais certains chiffres ne mentent pas. 

12. Carey Price (2007). CANADA. En 6 matchs seulement, dont un très long qui aura nécessité une interminable série de tirs de barrage contre les États-Unis, Carey avait tout simplement brillé. 6 victoires en autant de matchs. Une moyenne d'efficacité de .947 et une moyenne de buts accordés par match de 1,14. Déjà là, Patrick Kane, Étatsunien adversaire, dira qu'il s'agit du gardien le plus difficile à battre.  


11. Alex Ovechkin (2003-2005). RUSSIE.Sur cette période, le fils de footballeur et de double médaillée d'or olympique au Basket, qui pointera le ciel après avoir embrassé son poing en pensant à son grand frère décédé quand il avait dix ans, et qui lui avait tout appris du hockey, jouera 18 match marquant autant de buts et totalisant 25 pts. Déjà électrisant. 


10. Alexander Mogilny (1987-1989). RUSSIE. Deux ans après la gênante double disqualification, la Russie gagnera le tournoi. En grande partie grâce la petite merveille qui marquera plus tard 76 buts en une seule saison avec les Sabres de Buffalo. Chez les Juniors, en 20 matchs, il marquera 19 buts, amassera 16 mentions d'aide pour 35 gros points. Mogilny sera un joueur formidable dans la LNH, un de mes préférés. Un autre qui portait mon #10 chéri.


9. Eric Lindros (1990-1992). CANADA. Et voilà un de mes plus détesté. Il a fait 31 pts en 21 matchs. Mais il a surtout marqué la LNH par sa haine des francophones avant même d'avoir donné un seul coup de patin dans la LNH.

8. Robert Reichel (1988-1990). RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. Bien qu'il ait marqué deux fois 40 buts avec les Flames, et franchit les deux fois la barre des 80 et des 90 pts, Robert a connu une carrière potable dans la LNH, mais jamais aussi remarquable que lorsqu'il était junior. Déjà impressionnant à ses 16 ans, il jouera 21 matchs, marquera 18 fois, et obtiendra pas moins de 40 pts. Il s'agit du second meilleur total de points dans ce top 12. 


7. Vladimir Krutov (1979-1980). RUSSIE. "Le tank" était considéré comme l'un des meilleurs ailiers des années 80. En 1979, il a 19 ans. Il jouera 11 matchs de tournoi et marquera 15 buts, obtiendra 10 mentions d'aide pour 25 pts. Il sera aussi l'un des premiers soviétiques à faire le saut dans la LNH, 10 ans plus tard, avec les Canucks. Dans la LNH il aura des problèmes d'adaptation et de surpoids. Il décède en 2012, à 52 ans, de saignements intérieurs et de problèmes au foie. Mais Junior, et dans un chandail soviétique, il aura été formidable. Gagnant deux médailles d'or.  


6. Markus Näslund. (1992-1993). SUÈDE. Markus a eu une superbe carrière. Ayant comme idole Hakan Loob des Flames de Calgary, il apprend son hockey mineur principalement sur des patinoires extérieures. À 14 ans, il est invité dans le club compétitif local de Angermanland. Cette équipe sera championne du tournoir des moins de 16 ans. Il recevra le trophée du joueur le plus utile. Né à 10 jours d'intervalle de Peter Forsberg, ils se connaissent très bien, d'abord comme adversaires. Mais ils seront ensemble à 15 ans pour Angermanland et ensuite pour le Modo. Ils vont à la même école secondaire et l'été, ils travailleront tous les deux ensemble dans la compagnie électrique qui engage le père de Peter et la mère de Markus. En 14 matchs junior, il marquera 21 buts et totalisera 34 pts. 


5. Jordan Eberle. (2009-2010). CANADA. Modèle de consistance il sera l'un des 4 seuls joueurs à avoir obtenu une moyenne de 1 but et 2 pts dans une carrière junior mondiale d'au moins 10 matchs. Joueur d'impact sous pression, il marquera 10 buts en 6 matchs lors de deux réveillons du jour de l'an contre les États-Unis seulement et souvent dans des moments dramatiques. Ses totaux, en 12 matchs, 14 buts et 26 pts.   


4. Wayne Gretzky. (1978-1979). CANADA. L'ado s'est présenté à la planète hockey à 16 ans, le temps d'une seule présence junior, mais performant de manière si phénoménale que personne ne pouvait déjà l'oublier. Il a marqué pas moins de 8 buts et obtenu 17 pts en seulement...6 matchs. Contre la Tchécoslovaquie seulement, il marquerait 6 pts. C'était le prélude d'un livre de records qu'il n'allait que repeupler de nouveaux chiffres. 


3. Viacheslav Fetisov. (1977-1978) RUSSIE. Viacheslav plaçait la barre très haute dès ses deux présences comme junior gagnant deux médailles d'or, gagnant deux fois le trophée du meilleur défenseur du tournoi. Personne n'a réédité depuis l'exploit. Le fameux défenseur obtient 15 pts en 15 matchs, dont 6 buts. 

2. Pavel Bure. (1989-1991). RUSSIE. La fusée russe était l'un des plus fameux coup de patin de la LNH. Junior, il était tout simplement sensationnel aussi. Un autre de mes joueurs préférés. Portant le #10 en plus. Ce seront 27 buts, oui 27 buts qu'il marquera en 21 matchs. Et 39 pts. Il était extraordinaire.


1. Peter Forsberg. (1992-1993). SUÈDE.  Forsberg n'a peut-être que gagner l'argent deux fois, mais il a établi des standards fantastiques dans les performances individuelles. Il a obtenu une moyenne de 3 pts par match dans sa carrière de joueur de hockey junior internationale. Il a obtenu le record inégalé de 42 pts en 14 matchs. Même en retirant son match de 10 pts dans un seul match, contre le Japon,  il a encore 32 pts en 13 matchs. Dont 5 matchs de 4 pts et 31 pts dans un seul tournoi, celui de 1993. Ses 32 mentions d'aide sont toujours 10 de plus que le second plus haut total en carrière dans ce court tournoi. Et c'est aussi dans ce tournoi que le "Forsberg move" en tirs de barrage, a été inscrit dans les mémoires collectives à jamais. 

Je suis légèrement surexcité à l'idée du début de ce tournoi.

Ce sera un beau temps des fêtes pour les amateurs de hockey. 

mercredi 16 décembre 2020

Réenlignements


 Alors ce sera 56 matchs. À partir du 13 janvier 2021. 

On aura une (demie) saison qui sera une vraie saison d'une seule année.

La saison 2021. Pas la saison 2020-2021. 

Présumément. 

Afin d'éviter le fiasco du Baseball Majeur de l'été dernier, on a évité de parler finances et l'Association des Joueurs et les dirigeants de la Ligue se sont vite entendus. Les camps d'entrainements devraient durer moins de 10 jours, démarrant autour du 3 janvier. 


On a tenté, et c'est l'un des plans les plus compliqués, de limiter les déplacements en provenance du pire pays au monde en ce qui concerne la propagation et la mort en ce qui concerne la Covid. On ferme alors la frontière canadienne, si on peut. On veut limiter les déplacements inter pays. 

La proposition qui a été faite, et qui est loin d'être acceptée, est la suivante pour les nouvelles divisions qui ne seraient viables que les 56 matchs à venir.


La division dite, "canadienne": Montréal, Vancouver, Calgary, Winnipeg, Edmonton, Ottawa et Toronto. Par ordre d'amabilité. 

La division presqu'encore pacifique:  Islanders, Rangers, New Jersey, Washington, Pittsburgh, Philadelphie, Buffalo et Boston. 

La division Sud-Est des É-U: La Caroline, Columbus, Detroit, Chicago, la Floride, Tampa Bay, Minnesota, Nashville. 


Oooh..mais on triche vers le centre avec Columbus et Nashville diront certains. Les Blues surtout pourraient s'en plaindre. 

Mais en même temps, ils perdraient leurs rivaux de toujours: Chicago. 

Enfin dans la division de "L'Ouest": Vegas, L.A., San Jose, Anaheim, l'Arizona, Dallas, le Colorado et St-Louis. 

Ouin...


Y aurait des heureux. Et des malheureux. Tampa Bay serait heureux de ne pas avoir à se fatiguer contre Boston. Toronto aussi. 

Chicago sera content de se débarrasser de St-Louis. Depuis qu'on a signé de gros dollars pour Toews et Kane, le club est sur le déclin et surveille constamment son portefeuille. Saad et Crawford parti, on a avoué être en reconstruction. Mais la plus jeune équipe à faire "les séries à 24 clubs" l'an dernier, a surpris les Oilers d'Edmonton pour se qualifier en première ronde. On s'attend encore à ce que le club termine bon dernier de sa nouvelle division. 


Le Wild et les Red Wings ont la sensible même apprpoche. Pas trop de grosses embauches, surtout des jeunes à observer. Eric Staal, Jason Zucker, Mikko Koivu, Luke Kunin, Ryan Donato, Alex Galchenyuk, Devan Dubnyk, Nick Seeler ont tous quitté le Wild. Detroit, malgré Marc Staal, Jonathan Bernier, Bobby Ryan ou Robby Fabbri, ne sera pas non plus la compétition des Champions de la dernière Coupe Stanley. Alors qui dans leur division? 


Nashville? Ils ont ajouté Kunin, Mark Borowiecki, Brad Richardson, Matt Benning et Nick Cousins. Ils ont aussi perdu Kyle Turris, Craig Smith, Austin Watson et Colin Blackwell. De bons morceaux. Ils ont aussi échappé deux joueurs qu'ils convoitaient sur le marché des joueurs autonomes: Taylor Hall et Tyler Toffoli. Seront-ils vraiment meilleurs? Peut-être seulement différents.


La Floride? Le nouveau DG, Bill Zito a fait quitter Evgeny Dadonov, Mike Hoffman, Mike Matheson, Colton Sceviour et sont arrivés Radko Gudas, Markus Nutivaara, Carter Verhaeghe, Vinnie Hinostrosa, Alexander Weinberg et Patric Hornqvist. Ce sera suffisant pour enlever de la pression offensive à Huberdeau et Barkov? Pas complètement certain. Mais Tampa Bay n'aura pas peur d'eux. 


Columbus et la Caroline seraient les deux clubs qui pourraient les chauffer. Tortorella semble faire des miracles avec ce qu'il a, année après année. On dit qu'ils ont les yeux sur Barzal ou Cirelli, tous deux, agents libre avec restriction, et toujours pas signés. Max Domi s'amène et on est confiant de resigner Pierre-Luc Dubois avant 2021. 


La Caroline a été prudente dans ses acquisitions n'ajoutant que Jesper Fast anciennement des Rangers. On veut se garder des sous pour les agents libres de la prochain saison: Dougie Hamilton et Andrei Svechnikov. Le premier sera agent libre sans restrictions après les prochains efforts sur glace et le second sort de son contrat recrue et négociera son premier vrai gros contrat. On a signé court terme Fleury (2 ans) et Foegele (1 an), et la question des gardiens reste encore posable.


Mzarek et Reimer seraient les gars pour se rendre loin?

La Caroline pourrai remporter le titre de division mais une fois les séries en marche, Tampa restera dur à vaincre si les blessures ne viennent pas les hanter.

Ou la déveine de la saison suivant la conquête de la Coupe. 


Montréal, dans une division plutôt faible, pourrait avoir une chance de terminer dans les trois premiers. 

Ils ont un avantage mental sur plusieurs clubs, dont les Leafs. Qui sont la menace de la division canadienne. Avec les jeunes Canucks et Braden Holtby. 

Curieux de voir ce qui aura sur scène, quand on ouvrira les rideaux de la prochaine saison une fois pour toute. 

mercredi 9 décembre 2020

Comment le Kraken Croissera?


 Un peu comme la Caroline disent certains. 

Construire une équipe d'entreprise à partir de zéro est un travail de colosse. Il n'est donc pas tellement surprenant que le tout premier directeur gérant, le premier confirmé pour le futur Kraken de Seatlle, Ron Françis, ait pigé parmi les gens qui lui sont déjà familiers. Françis a été directeur gérant de Hurricanes de 2014 à 2018 et baigne dans les bureaux du club depuis 2006. 

Robert Kron, qui a joué de 1992 à 2000, à Hartford et en Caroline, donc avec Ron Françis, obtenant sa meilleure saison (22 buts, 50 pts, en 77 matchs) en 1995-1996, a été nommé le premier directeur du recrutement amateur, la pression étant pleinement sur lui, après le giga-succès des Golden Knights de Vegas. Il sera secondé par les recruteurs Mike Dawson et Tony MacDonald. Avec l'assistant directeur-gérant Rick Olczik, voilà déjà 4 noms anciennement associés aux Canes, prêts à bâtir le Kraken de Seattle.


Ses noms ne seront pas les seuls à vouloir se faire entendre pour la construction de ce nouveau club. Les autres recruteurs étant issus d'autres organisations de la LNH ou encore tout simplement nouveaux employés de la LNH, mais il sera à noter que des têtes qui se connaissent et se consultent depuis si longtemps ne seront pas à négliger lors du prochain repêchage de la LNH. Qui sera aussi rare que le dernier et celui de 2017 qui allait inclure Vegas et les envoyer tout de suite en finale. 


Que pouvons nous analyser des repêchages passés sous l'ère Françis et impliquant les noms nommés plus haut? Oui, quelques habitudes de repêchages, mais restons aussi prudents. Analyser des repêchages relève toujours de l'andouillerie. Du hasard, de chance, d'impondérables

On devine, ce qui est vrai pour tous les clubs de la Ligue, que plusieurs fois, on a repêché des joueurs parce que celui qu'on voulait vraiment avait été pris tout juste avant. Trichant les analyses de tendances de direction de repêchage. Mais il y a quand même quelques curieux cas. 


Comme le fait qu'ils ont beaucoup snobé le U.S.National Team Development Program, ne prenant que le défenseur de Boston College Noah Hanifin, très haut, au 5ème rang de toute la Ligue en 2015, et le défenseur du Michigan, Luke Martin (52ème, en 2017) en provenance des États-Unis. Peut-être simple fait non calculé.

Le fait que les anciens Whalers devenus simplement des "déménagés" en Caroline, contrairement aux prochains Kraken qui s'établiront dans une ville où faudra peut-être expliquer quelques règlements reste toutefois pas complètement anormal pour les 5 anciens Canes. Même en Caroline, il faut expliquer aux fans qui sont les joueurs et comment le sport se joue...


Le hockey, arrivant là-bas, loin derrière: le baseball, le football, la NBA, le Nascar et même...LE GOLF!

La majorité des joueurs repêchés sont issus de la Finlande, de la LHJMQ et de la WHL. Andrei Svechnikov est bien issu de la OHL (Barrie via la Russie) mais Jake Bean, Julien Gauthier, Morgan Geekie et Nicolas Roy étaient tous issus de la LHJMQ ou de la WHL. 


En Finlande, on a trouvé de l'or en choisissant Sebastian Aho comme futur centre #1. Ce qu'il est bravement maintenant. Et même pas en première ronde! en deuxième! Il a été un des 6 finlandais que la Caroline a repêché entre 2014 et 2018, un groupe incluant Janne Kuokkanen devenu Devil le temps d'un match et étant retourné en Europe, depuis.  


Les Canes avaient repêchés quelques fois de la US Hockey League, le circuit junior des États-Unis, comme Hanifin et Martin, mais ont aussi repêché Jack Drury et Matt Filipe. Prenant même trois jeunes des American Prep School en 2015 et un gardien de la North American Hockey League, Jack LaFontaine. Le circuit Étatsunien de hockey junior a été l'un des rares à offrir une saison digne de mention lors de la dernière, et on a pu les voir évoluer beaucoup avec les pauses inopinées de la LNH. On était ravis en Caroline. Le sera-t-on de la même manière à Seattle avec les mêmes têtes pensantes? Auront-ils le même flair?

Le Kraken n'aura pas bénéficié d'une saison tout à fait normale, parfois pas de saison du tout, pour étudier les talents d'ailleurs, mais tous les clubs sont dans le même bateau là-dessus, on ne les entendra pas s'en plaindre. Françis n'a jamais été du type plaignard.

Seattle, comme Vegas en 2017, aura la troisième meilleure chance de repêché premier lors du prochain repêchage. Vegas avait alors repêché 6ème, prenant Cody Glass de Portland dans la WHL. 


Prenons pour acquis, pour le simple but de l'exercice que Seattle repêche 3ème en 2021. Les espoirs pour ce repêchage sont importants en défenseurs dans les premiers rangs et Owen Power, de l'Université du Michigan, pourrait être celui qui serait le choix Seattlien. Brandt Clarke de Barrie, dans la OHL, et Luke Hughes, de la U.S.National Team sont deux autres défenseurs possibles auxquels ils pourraient être intéressés. À l'attaque, Kent Johnson ou Matt Biniers, du Michigan pourraient aussi être un bon choix. Johnson surtout, puisqu'originaire de la Colombie-Britannique, tout juste au-dessus.


Mais on pourrait conjecturer longtemps comme ça. Dylan Guenther, Carson Lambos, Aatu Raty, la direction d'un repêchage n'est jamais prévisible. Pas plus que la garantie sur la mise.

Martin Necas, repêché en première ronde en 2017 par la Caroline, ne correspondait pas aux profils des Cannes, et pourtant, il a été fort brillant pour le club. 


Quand le Kraken se pointera pour parler, l'an prochain, toute la planète hockey sera toutes ouïes.

Et y aura de l'électricité dans l'air.  

mercredi 2 décembre 2020

Anguilles Sous Puck

 Le temps passe et la LNH n'annonce toujours rien. 

Sinon du "goumet" entre Ryan Reaves et Evander Kane. Du trash talk de lutteur de la WWE. Du juvénile.

La LNH devait recommencer ses activités en janvier non? C'est moi qui ai rêvé? la LNH annonce toujours le début de la saison pour le premier janvier 2021. Sans calendrier précisé Sans même de divisions précises. 

Je soupçonne qu'ils soient très très très nombreux à NE PAS vouloir que la saison ne débute.


Boston, ne serait-ce qu'eux, n'aura pas les services de Brad Marchand ni de David Pastrnak avant mars. Alors pourquoi se presser? Tampa Bay, qui est l'un des deux clubs ayant eu le moins de repos depuis la dernière Coupe, ne doit pas se sentir pressé de remettre son titre en jeu. Après tout, c'était les plus longues séries éliminatoires à gagner à vie dans l'histoire de la LNH. Ça prend de gros efforts pour la gagner la Coupe, et de bonnes vacances bien méritées ensuite. 
De plus, Tampa pourrait tirer profit du facteur d'oubli autour de Tyler Johnson ou d'Alex Kilhorn, si on ne se rappelle que leurs bons coups de jadis naguère, et le Ligthning pourrait les échanger de manière surévaluée, si il les échangent seulement à la fin janvier 2021. 


Un calendrier de 50 matchs, répartis sur 6 mois, de la mi janvier à la mi-juin, avec remise de la Coupe le 1er août. C'est pensable. Et les recrues ne frapperaient pas le mur du 4ème/5ème mois si le calendrier de jeu en contient 2 de moins. 

Je soupçonne aussi que très peu de clubs aient fait leurs frais lors de dernière saison. Et que l'idée de payer leurs millionnaires mais ne rien recevoir ou presque en retour n'excitent pas tant les propriétaires. Annuler une saison pourrait être moins coûteux pour des marchés au seuil de la faillite comme la Floride, l'Arizona, le Caroline, les Islanders, les Sénateurs, et combien d'autres?  Ce sont 94 millions qu'ont perdu Ottawa dans les années Melnyk. Avant que St-Louis ne gagne la Coupe de 2018, les finances du club étaient mourantes. Ils n'ont fait que se regaillardir après un bon coup d'électrodes de réanimation. Mais ils ne sont très certainement pas riches riches si ils doivent se débarrasser de Pietrangelo et se contenter de Krug. 

Je crois aussi que des clubs comme Winnipeg ou Edmonton ne le disent pas très fort mais que leurs comptes soient en souffrance. 

Annuler la saison donne une raison aux proprios de ne PAS payer, un an, leurs multimilionnaires. 
 
Et si la saison commence pour vrai le premier janvier, on est le 2 décembre, pourquoi les camps d'entraînements ne sont-ils pas déjà en marche? Ça devait être commencé depuis le 17 novembre. Mais Oups! des cas de Covid à Ottawa... oups! Cole Caulfield, choix #1 du Canadien il y a un an: Covid. Oups! l'équipe canadienne de hockey Junior se préparant pour le tournoi du temps des fêtes!...et ainsi de suite. 


Aux États-Unis, la situation, abandonnée par le président qui ne veut pas sortir comme du monde, est pire qu'elle ne l'a jamais été. Bien que la majorité des joueurs de la LNH soient d'origine canadienne, la plupart, surtout si ils n'ont joué que dans un club des États-Unis toute leur carrière, ont leur pied à terre avec leur famille, aux intoxiqués États-Unis. Jonathan Toews, Sidney Crosby, Alex Ovechkin, Victor Hedman, Sergei Bobrovski, Nathan MacKinnon, voilà quelques exemples qui ont de bonnes raisons d'avoir une maison aux États-Unis et d'y vivre. Même si d'une autre nationalité d'origine. Ces gars jouent dans des clubs des É-U. La LNH elle-même doit craindre ce qu'un party boy comme Evander Kane ou un animal comme Tom Wilson pourrait importer comme virus sur glace. 


De plus, on annonce de jour en jour des vaccins à 90, 95 et maintenant 100% efficaces contre la Covid. C'est très encourageant. Et si les foules pouvaient remplir les coffres des propriétaires? Peut-on attendre encore un peu? doivent suggérer bien des proprios. 

We ma start the next season in a Covid free world! doivent-ils plaider. Et souhaiter lourdement que l'argent viennent dans leurs poches et n'ont qu'il ne fasse qu'en sortir pour payer ses joueurs. 


Detroit sait qu'ils seront légèrement meilleurs que l'an dernier. Mais ils savent aussi qu'ils ne feront probablement pas les séries. Perdre, ok. Se ruiner financièrement encore une fois...surement pas envie.

Il y anguille sous puck. Je crois qu'il y a davantage de clubs voulant des arénas pleins pour partir la prochaine saison, que de clubs pressés de recommencer. 


De là l'absence de direction sur une saison qui devrait commencer dans 27 jours.

Et qui ne fera quand même pas de camps d'entraînements entre Noël et le jour de l'an. 

My two cents. 

Rajout: La LNH a annoncé que la saison serait de 56 matchs et débuterait entre le 13 et 15 janvier prochain 6 jours après ma publication.