mercredi 31 juillet 2013

8 Ça Suffit! Pour les Oilers

Voilà 7 ans que les Oilers d'Edmonton ratent les séries éliminatoires de la la LNH.

Ceci a eu pour effet de les faire choisir de très bons jeunes joueurs tels Jordan Eberle, Taylor Hall, Ryan Nugent-Hopkins, Nail Yakupov, Justin Schultz et cette année, le défenseur Darryl Nurse. Richard Bachman, 25 ans, devrait aussi lutter avec Devan Dubnyk, 26, afin de se tailler un poste de #1 devant le filet. Intéressant club à regarder progresser tout de même pour les fans. Ceux-ci, si tout le monde évolue bien et choisit de rester à Edmonton (problème récurrent dans cette ville), peuvent légitimement rêver à l'époque Gretzky-Messier-Kurri-Anderson-Coffey-Fhur-Moog à plus petite échelle d'ici 3 ou 4 ans.

Mais pour l'an prochain, même si on voulait instaurer le slogan Eight is enough pour la saison à venir, il y a encore de fortes chances que les joueurs des Oilers jouent au golf avant ceux de 16 autres clubs.

Pourquoi? Parce la LNH a réagencé les divisions de telle manière que les Huileux sont nettement désavantagés dans leur nouvelle division.

Les nouvelles divisions iront comme suit:
Dans l'Ouest, division Pacifique:
Anaheim
Calgary
Edmonton
Los Angeles
Phoenix
San Jose
Vancouver

Divison Centrale:
Chicago
Colorado
Dallas
Minnesota
Nashville
St-Louis
Winnipeg

Division Atlantique:
Boston
Buffalo
Detroit
Floride
Montréal
Ottawa
Tampa Bay

Division Métropolitaine:
Caroline
Columbus
New Jersey
New York Islanders
New York Rangers
Philadelphie
Pittsburgh

Concentrons-nous seulement sur les deux premières.

Chicago est parfaitement seule dans la division Centrale. Sans opposition aucune. Seulement St-Louis et le Wild, parmi les 6 autres clubs, ont fait les séries l'an dernier.

Toutefois, dans la division Pacifique, Anaheim s'est classé troisième de TOUTE LA LIGUE et tout indique que le club ne devrait que continuer de bien progresser, Los Angeles s'est hissé avec sa coupe Stanley parmi les menaces de la ligue, Phoenix, en plus de se bâtir une défensive fort enviable pour les années à venir s'est hissé dans le carré d'as il y a deux ans, San Jose est toujours une puissance menaçant d'exploser et Vancouver, toujours une force dominante.

Calgary est la seule "valeur" sure chez les équipes pratiquement assurée de ne pas faire les séries avant même le premier coup de patin.

Mais où placer l'autre équipe albertaine, les Oilers, dans tout ça?

Il faudra un encadrement et un leadership particulier autour de ce jeune club puisque même si ils font plus-que-bien pendant la saison, ils pourraient facilement lire le nom de leur équipe à l'avant-dernier rang de sa division toute l'année.

Et ainsi inconsciemment avoir l'impression de ne pas avancer et se décourager.

Je crois généralement les joueurs plus intelligents que ça, mais ensuite je vois Brad Marchand et je doute...

Il n'y a que 14 clubs dans l'ouest par rapport à 16 dans l'Est. Tout les clubs ont donc le droit de rêver, les chances sont meilleures, seulement 6 ne feront pas les séries. Cet injuste déséquilibre ne pourra durer, les joueurs voudront tous partir dans l'Ouest.

Ma proposition pour les divisions serait la suivante:
Garder un calendrier territorial qui ferait jouer les clubs contre des villes géographiquement plus près de la leur comme c'est le cas actuellement. Mais à chaque année, à ce temps-ci, disons, organiser une pige comme on le fait au Mondial de soccer afin d'aléatoirement changer les divisions chaque année. Peu importe la position géographique. Ainsi, nous pourrions peut-être un jour avoir Montréal-Boston en finale ou Chicago-St-Louis, Edmonton-Calgary, etc.

Pourquoi être très tâtillon sur les positions géographiques ailleurs que dans le calendrier?

L'intérêt et l'espoir serait regénéré chaque année.

D'ici là, pas certain que les fans d'Edmonton, malgré un nouvel entraineur, goûteront aux séries...

mercredi 24 juillet 2013

L'État des Gardiens 2013 de la LNH

Les équipes de la LNH sont elles prêtes devant le filet pour la saison 2013-2014 à venir?

Peuvent-elles compter sur un gardien fiable?

Portrait de la question en 30 coups d'oeil.

Survol de la ligue.
Anaheim, Jonas Hiller & Viktor Fasth: Le suisse qui a délogé Jean-Sebastien Giguère et Ilya Bryzgalov a maintenant 31 ans. Il n'a jamais réédité l'exploit de sa première saison où il avait conservé une fabuleuse moyenne de 2.06 buts alloués par match. Si bien que c'est le suédois Fasth qui a eu la grosse part du gâteau aussi l'an dernier. Leur équipe a été splendide l'an dernier, avec la pression sur Hiller de se prouver comme #1 à nouveau, ce club est bien garni devant le filet.

Boston, Tukka Rask: Avec un nouveau contrat en poche et des performances remarquables à tous les niveaux l'an dernier, celui-là a vite fait oublier Tim Thomas. Les Bruins devraient remercier l'organisation des Maple Leafs à tous les jours pour expliquer leur succès.

Buffalo, Ryan Miller: Il a laissé croire qu'il ne reviendrait pas en remerciant un à un ses coéquipiers à la fin de la saison dernière mais tout indique que le brillant gardien sera de retour. À 32 ans, il peut encore en donner à ce sport. Jhonas Enroth, 25 ans, pourrait assurer une bonne relève d'ici un an ou deux.

Calgary, Karri Ramo et Joey MacDonald: oulàlà...le voilà le club qui repêchera premier l'an prochain...

Caroline, Cam Ward: Amputé par les blessures l'an dernier, son retour comme partant fiable n'est pas assuré. Les Canes sont allé chercher Anton Khudobin des Bruins afin de peut-être commencer l'année avec un tandem Khudobin/Justin Peters.

Chicago, Corey Crawford: le néo-champion de la coupe Stanley devra prouver que son succès n'est pas seulement le fruit de la bonne équipe qu'il a devant lui. Khabibulin est de retour sur le banc de l'équipe dans la ville des vents.

Colorado, Jean-Sebastien Giguère & Semyon Varlamov. Giggy a fouetté ses coéquipiers l'an dernier en blâmant leur attitude publiquement. Pas facile d'être un gagnant parmi les perdants. Toutefois ce club, maintenant équipé de trois solides centres, pourrait surprende. On mise sur le champion de la Coupe Stanley et gagnant du Connie Smythe de 36 ans ou sur le jeune de 25 ans?

Columbus, Sergei Brobovsky. Le gagnant du dernier trophée Vézina pourra-t-il faire encore des miracles et amener à lui seul son club à une victoire des séries éliminatoires?

Dallas, Kari Lehtonen & Dan Ellis. Le premier a 29 ans et n'a pas toujours répondu aux promesses, le second a 33 ans et a toujours réchauffé le banc. Maintenant que le club a transformé le visage de son attaque, est-ce que ces deux-là vont livrer la marchandise eux aussi?

Detroit, Jimmy Howard. Avec un nouveau contrat en poche et la meilleure saison de sa carrière l'an dernier, pas de problème à Détroit.

Edmonton, Richard Bachman, Devan Dubnyk & Jason Labarbera: L'arrivée du jeune Bachman (25 ans) devrait mettre un peu de pression à Dubnyk qui n'a que deux ans de plus et qui l'an dernier aurait dû faire mieux. Labarbera à 33 ans vient se rajouter au duo. Ce club a tellement de belles jeunesses en pleine progression, Bachman ou Dubnyk se doivent de les seconder efficacement. Surtout dans la division de mongol dans laquelle ils ont atteris!

Floride, Scott Clemmensen & Jacob Markstrom: Le premier a 13 ans de plus que l'autre. Tranquillement, il passera la torche au jeune espoir suédois.

Los Angeles, Jonathan Quick : Maintenant secondé de Ben Scrivens, le récipiendaire du trophée Connie Smythe de 2012 ne devrait pas inquiéter ses patrons. Surtout si il continue à être surnaturel.

Minnesota, Niklas Backstrom & Josh Harding: l'avenir est rassurant pour le Wild. Charlie Coyle, Erik Haula, Mikael Granlund, Jason Zucker et le gardien de 6'5 de 23 ans, Darcy Kuempfer. Mais pour l'instant, encore cet inébranlable tandem qui fait du bon travail au Minnesota.

Montréal, Carey Price: Si il peut une fois pour toute prendre son travail au sérieux, celui-là pourra un jour faire graver son nom ailleurs que sur les réseaux sociaux. Il peut de plus compter sur excellent gardien de soutien pour encore deux ans, le gâté-pourri.

Nashville, Pekka Rinne: solide et efficace. Fiable. Nashville a son Big Three défensif en Shea Weber, Seth Jones et Pekka Rinne.

New Jersey, Marty Brodeur & Cory Schneider. Quand Martin aura battu tous les records de Patrick Roy, il pourra céder entièrement son siège à Cory.

NY Islanders, Evgeny Nabokov, Kevin Poulin & Anders Nilsson: Le croulant Kazakstan de 37 ans devra éventuellement céder sa place aux deux jeunes de 23 ans. Matériel à échange en cours de saison si les deux jeunes se débrouillent bien.

NY Rangers, Henrik Lundquist. Toujours fiable.

Ottawa, Craig Anderson: N'eût été de sa blessure l'an dernier, aurait facilement raflé le trophée Vézina. Au sommet de sa forme et peut-être même au sommet de la ligue à sa position.

Philadelphie, Ray Emery & Steve Mason: Les deux ont offert de belle choses dans le passé, les deux ont aussi déçu. Lequel des visages sera présenté à ce club atroce devant les filets depuis Hextall dans les années 80. (mais encore fallait-il vivre avec ses frasques...)

Phoenix, Mike Smith: Maintenant resigné pour 6 ans, le grand gardien (6'4) a offert une belle stabilité et de beaux chiffres en séries ces dernières années. Fiable. Thomas Greiss anciennement des Sharks, le seconde cette année.

Pittsburgh, Marc-André Fleury & Tomas Vokoun: les deux se sont partagés la tâche l'an dernier. Si Pittsburgh a un beau club, c'est toutefois à la ligne bleue et devant le filet que l'on se débrouille moins bien. Pourrait-on rebrasser les cartes dès cette année à cette position?

St-Louis: Brian Eliott & Jaroslav Halak: Ils ont tous deux 28 ans et l'un des deux pourraient servir d'appât pour ce club de plus en plus beau à voir évoluer. Surtout que Jake Allen, 22 ans, pourrait venir cogner à la porte du club.

San Jose, Antti Niemi & Alex Stalock: Stalock n'a que 25 ans mais promet de très belles choses. Niemi, qui n'a pas 30 ans a pour sa part une Coupe Stanley derrière la cravate. Bon tandem. Pourrait surprendre.

Tampa Bay, Ben Bishop & Anders Lindback: On mise beaucoup sur Lindback, 25 ans. Bishop en est déjà à son troisième club, ses 6'7 sont peut-être un peu lents à déplacer devant le filet mais certainement pas en avion! Le meilleur pourrait être à venir en ce qui le concerne car il n'a que 26 ans.

Toronto, Jonathan Bernier & Jeff Reimer. Ils seront interressants à suivre ces deux-là. Les deux ont tout à prouver.

Vancouver, Roberto Luongo. Ce sera encore lui pour les 8 prochaines années.

Washinton, Braden Holtby & Michal Neuvirth. Le premier n'a que 23 ans, le second 25. Il faut construire autour de ces deux-là. Holtby a montré de belles choses en séries contre Boston il y a deux ans, les éliminant en première ronde. Neuvirth a maintenu un moyenne de 2,74 de buts alloués par match l'an dernier. Bel avenir à ce poste à Washinton.

Winnipeg, Ondrej Pavelec & Al Montoya: Les deux gardiens n'ont pas encore 30 ans, mais n'ont pas encore prouvé hors de tout doute qu'ils peuvent inspirer leur club devant le filet.

Sont sans contrat et voudraient surement aider un club mais seraient beaucoup plus près de la retraite ou d'action dans une autre ligue professionnelle:
Tim Thomas, Ilya Bryzgalov, Chris Mason, Jose Théodore, Mathieu Garon, Brian Boucher, Michael Leighton et Rick DiPietro.


mercredi 17 juillet 2013

Poignards en Ontario et Ailleurs

La réalité du hockey de la LNH a beaucoup changé depuis les temps où je l'écoutais bambin.

Il fût un temps où, n'ayant pas compris encore la nature du mot business, les bandes des patinoires étaient entièrement blanches et lors de pauses publicitaires, quand les matchs étaient présentés à la télé (car ils ne l'étaient pas tous), on ne pouvait se permettre que 15 secondes de publicités car l'action sur glace n'attendrait pas, on allait manquer du jeu. Le sport dictait le rythme et non la pub.

L'argent allait changer tout ça.

Quand les salaires sont devenus publics au début des années 90, le rapport de force a complètement changé dans la LNH. Pensez-vous que le millionaire en patins allaient vraiment respecter le sacrifiable instructeur qui gagne 140 fois moins que lui? Les organisations qui plaçaient du gros bidous sur leurs joueurs ont toujours préféré remplacer le gars qui coûte rien plutôt que d'échanger l'athlète sur lequel ils avaient investi et du coup avouer que leur stratégie d'affaires n'avait pas été la bonne. L'orgueil étant toujours très fort en sport, les athlètes sont devenus les boss de la business qu'est devenue la LNH.

Et avec les joueurs au poste de commande, on a permis aux Mario Lemieux et Eric Lindros de ce monde de se permettre de bouder la ligue qui allait les rendre riche avant même de donner un premier coup de patin dans la LNH. Afin d'honorer le premier, qui allait donner deux coupes Stanley à Pittsburgh et remporter autant de trophée Connie Smythe, quand on lui devait encore de l'argent à la fin de sa carrière, on a fini par carrément lui donner le club!

Les joueurs, comme l'a vaillamment démontré Raymond Bourque, ne se sont plus jamais montré gênés de grandir dans une organisation qui lui auront tout donné pour à la fin les plaquer et aller gagner la coupe ailleurs. Tout le monde était "content pour Raymond" quand il a gagné "sa" coupe. Moi je trouvais que le sport que j'aime le plus au monde mangeait un autre oeil au beurre noir. Et l'appartenance à une organisation? aux fans? à une ville?

Comme l'amour: aux chiottes.
Marrying today may divorce tomorrow.

Récemment,  Mikhail Grabovsky a été largué par les Leafs. Avant de joindre les Leafs en 2008, ce sont les Canadiens qui l'avaient largué. En fait, l'instructeur avait choisi de le faire regarder un match à Phoenix de la passerelle, ce que que Grabovski n'a pas digéré et il a aussitôt demandé à être échangé. Ce qui fût promptement fait. Il s'est appliqué par la suite à versé du fiel contre l'organisation comme une jeune fille jalouse du succès d'une rivale en amour.
Désagréable à tous les niveaux, Grabovski a aussi été largué cette année par les Leafs. Réaction du truffion? "Mon instructeur est un idiot". Vous croyez qu'on se bousculera pour la signer cette tarte?
Au congélateur, et vite celui-là!

Toujours en Ontario, Daniel Alfredsson a planté le plus vil poignard à une organisation qui lui a non seulement tout donné , mais pour lequel il a aussi été la bougie d'allumage pendant de nombreuses années. Il y a trois mois encore, il brillait dans toute les facettes du jeu et je ne connais pas un adversaire plus dangereux en désavantage numérique ou en fin de match quand vient le temps de niveler. Un vrai leader. Et dans un club où tous les espoirs sont permis. Ottawa a un très brillant avenir devant lui.

Mais ce sera sans Daniel qui viendra faire chier son ancien club dans l'uniforme des Red Wings. Égoistement. Si j'étais fan des Sens, je metterais sa tête à prix. J'ose croire que les Wings se feront écraser à chaque match (plus nombreux cette année) contre les Sens. Les jeunes de l'organisation, motivés par l'abandon de l'ancien capitaine blond.

Autre geste qui en dit long sur la principauté des joueurs et le manque absolu d'attachement pour une organisation et de fidélité aux fans, la retraite prématurée d'Ilya Kowalchuk.

Prématurée parce que les Devils allaient le payer pour encore 12 ans. 12 ANS!
Bien entendu il ne sera pas payé ces années à venir. Le contrat était grotesque de toute façon.
Lui, pendant le lock-out, il est allé en Russie, il a eu le mal du pays de son enfance, il a songé à quitter ceux qui l'avait rendu riche, il a joué les 48 matchs pour les Devils l'an dernier, mais sans passion. Il en avait parlé au club qui avait dit :" allez, penses-y encore un peu"

C'est maintenant tout pensé.

"Je suis riche, allez donc chier"


mercredi 10 juillet 2013

Chimies & Mouvements de Personnel

La saison morte est toujours active.
 
Patrick Roy au Colorado aurait même déjà composé ses trois premiers trios.

Lindy Ruff nouvel entraineur à Dallas qui a hérité de cadeaux des Bruins (Seguin & Peverly), Dean Eakins à Edmonton, les Rangers et les Canucks qui s'échangent leurs entraineurs...ça bouge derrière les bancs.

Chez les joueurs, Jonathan Bernier à été envoyé à Toronto et Tyler Bozak et David Clarkson ont été signés/surpayés. Drôle de risque que le choix de Bernier pour la chimie du vestiaire d'un club qui a quand même agréablement surpris l'an dernier en passant à 10 minutes d'éliminer les finalistes de la coupe Stanley. Jeff Reimer et Ben Scrivens étaient les deux meilleurs amis du monde, leurs femmes aussi s'entendaient à merveille, je sais, JE SAIS, dans le monde du sport on s'en tab...du capital humain, on ne veut que du capital financier, mais l'organisation la plus riche de la LNH exigerait maintenant que Jeff Reimer accueille gentiment celui qui a envoyé son meilleur ami sur la côte ouest et celui qui lui ravira son poste de gardien #1? Une grenouille en plus?
Bernier entrera dans un vestiaire tendu...

Lecavalier maintenant à Philadelphie, excellent move de sa part. Regardez bien les zoufs le huer au Centre Bell.

Brière à Montréal: paraitraît que le H sur le gilet ne serait ni pour Hockey, ni pour Habs mais bien pour Hobbitt. L'embauche du moustachu Parros essaie de faire oublier cette drôle d'embauche. Pas de talent celui-là, mais du poing.

Agents Libres "d'intérêt" cherchant toujours un terrain de jeu au moment d'écrire ceci:

Tim Thomas: Reviendra-t-il ce gorille? Et si oui? où? Et avec quelle attitude?

Rick DiPietro: Pourrait-il finalement livrer?

Ilza Bryzgalov: Contrat difficile à faire subir à son budget d'équipe. Calgary? Tampa Bay? Zont besoin de gardiens en tout cas. Buffalo si Miller se retire.

Damien Brunner: Pourquoi personne ne s'intéresse à cet excellent joueur de 27 ans? Efficace à Détroit dans un bon club, le serait-il ailleurs?

Jaromir Jagr: À Montréal? non, merci. Le gars est fini. Des gars coûteux finis on en a assez, la barque est pleine, on passe svp.

Teemu Selanne: Son vieil ami Saku a signé, les Ducks offiront-ils la même chose au quarantenaire? Ils devraient. Les Ducks étaient fameux l'an dernier. Entre autre grâce à Saku & Teemu.

Brendan Morrow: De moins en moins jeune, coûteux, et il n'a rien prouvé en séries avec Pittsburgh, sinon qu'il importait de moins en moins.

Simon Gagné: Philadelphie chercherait de l'espace salarial pour celui qui ne voudrait que terminer ses jours avec le club qui l'avait repêché. Vaut-il encore ce qu'il demande?

Dustin Penner: Extrêmement utile comme gros Danois devant le filet. Deux coupes Stanley aussi. Et un sérieux bout-en-train dans le vestiaire. Quel vestiaire?

Alexander Semin: Depuis 2007, il existe une discussion sur le net intitulée Alexander Semin Sucks. La discussion continue.

Dan Cleary: L'un des rares newfies de la LNH (Carbonear près de Harbour Grace à Terre-Neuve) peine à convaincre à 34 ans. 15 pts l'an dernier en jouant tous les matchs des Wings. Faible.

Mason Raymond:Un joueur plûtot intéressant à 27 ans. Peu redynamiser tous les trios. Mais est quelques fois trop léger quand ça cogne.

Nik Antropov: Déception depuis toujours, qui veut du géant plate?

Guillaume Latendresse: Autre déception depuis sa surprise au camp d'entrainement en 2006.

Manny Malhotra: 7ème choix de ligue en 1998, il n'a jamais joué comme le leader qu'il aurait pu être. les blessures ne l'ont pas épargné. À 33 ans, qui en a besoin?

Lubomir Visnovsky: Il y a des chances que celui-là termine sa carrière en Slovaquie, il n'est plus très jeune.

Ron Hainsey: Ce premier choix de Montréal en 2000 a beaucoup tarder à s'imposer dans la LNH mais il semble maintenant un choix mature pour un club en besoin d'un défenseur d'expérience.

Ryan Whitney: Peut-il encore suivre la parade? et aider? vraiment?

Les clubs ont cette fâcheuse tendance, maintenant passée aux instructeurs chez les jeunes amateurs, de vouloir tenter d'avoir une idée parfaite de leurs clubs, 4 mois avant le premier match de la saison.

Peu importe les mouvements de cet été, laissons aux camps d'entrainement de la fin août quelques éléments de spontanéité et de surprises potentielles.

Sinon pourquoi les tenir ces camps?
Vraiment.