mercredi 28 décembre 2016

LNH 2016-2017 : Surprises & Déceptions Collectives

2016 arrive à un terme.

Chaque fin d'année propose un début de saison de hockey.
Observons les surprises collectives depuis l'automne dans la LNH.

Les Surprises:
Je ne vous dirai pas Montréal. C'était plus ou moins prévu que le club rebondisse de l'année de misère de l'an dernier.  Des blessures à Price et Gallagher l'an dernier avaient assomé Montréal. Un P.K. qui coûtait presqu'autant de buts qu'il en créait aussi. Avec les arrivées de Weber, Shaw et Radulov, les Canadiens sont là où ils devraient être. En revanche, sans Galchenyuk, Desharnais, Markov et Shaw, il faut leur accorder: ils étonnent. Je ne suis pas un grand fan de Michel Therrien, mais je dois lui accorder beaucoup de crédit pour ne pas s'être noyé encore après avoir laissé un même gardien devant le filet pour 10 buts, avoir mis son pied dans sa bouche pour une xème fois à propos de son capitaine et pour avoir survécu à la tempête potentielle du prince Price lui envoyant un tonnerre de regard, lorsque retiré du match après 4 buts contre San Jose.

Je ne suis donc pas 100% surpris de la présence de Montréal parmi les 5 meilleurs clubs de la Ligue.

En revanche, ces trois clubs m'ont beaucoup surpris:

Columbus
John Torterella avait fait patate avec les États-Unis au tournoi à la con de la Coupe du Monde. Il avait même pris une décision extrêmement douteuse en gardant Steve Dubinksy hors du match contre le Canada, Dubinsky, le meilleur joueur de la Ligue pour contrer Sidney Crosby, de l'aveu même de Sid the kid. Cette décision laissait croire que le jugement de Tort avait quitté sa tête. Mais, non, Tort avait simplement tort.

Ou comme, moi, il s'en sacrait complètement de ce tournoi et voulait protéger un joueur qui évolue quand même dans son club. Et quel club cette saison! Au moment d'écrire ceci, Columbus est tout premier de la Ligue venant de crêmer les champions de la Coupe Stanley 7-1, et étant le club avec le plus grand différentiel offensif du circuit avec +44. Seulement 4 défaites à domicile et 5 sur la route. Dont 3 où ils se sont mérités au moins un point, 4 au total. Qui avait gagé que Columbus ferait les séries cette saison? Honnêtement? Qui avait prévu qu'ils battraient la 5ème position, Montréal, 10-0 ? Au moment d'écrire ceci, Columbus a 12 victoires consécutives. Bobrovski brille en toute confiance. Sam Gagner est ressuscité. L'avantage numérique fait flèche de tout bois. Le club chauffe les Rangers, les Penguins et les Hawks. Pas les Hurricanes, les Devils ou les Islanders, Trois de plus grandes puissances des 3-4 dernières années. Qui furent des années de reconstruction pour le club de l'Ohio.
Leur avantage numérique, avec la sensationnelle recrue Zack Werenski, oscille en ce moment autour de 27,7% de succès. Un seul club a déjà terminé la saison avec un avantage numérique aussi haut et c'était les Oilers de Wayne Gretzky dans les années 80. Époque où les gardiens n'avaient pas encore saisi le concept du style papillon avec leur tout petit équipement.
Mais à 5 vs 5, les Bluejackets sont un club comme les autres. Il ne faut tout simplement pas prendre de pénalités contre Columbus. Ce que la plupart des clubs n'ont pas compris avec des fatigants comme Foligno, Prout, Jenner, Hartnell ou Dubinsky.
Bravo Bluejackets. Vous m'impressionnez grandement.*

Philadelphie
Au moment d'écrire ceci, les Flyers avaient gagné 8 de leurs 10 derniers matchs et obtenu un point dans 9 des 10 derniers. Philadelphie avait pourtant commencé la saison aussi péniblement que prévu: 4-5-1. Les défenseurs étaient aussi peu fiables dans leur zone que d'habitude et les gardiens toujours inconsistants. Mais dans ce match contre les Flames, le 27 novembre dernier. quelque chose s'est passé. Philadelphie allait devenir une équipe qui ne perdrait plus. Et qui ne regarderait plus derrière. Wayne Summonds se dirige vers une saison de plus de 40 buts, Ivan Provorov, dont on était incertain qu'il ferait le club en début de saison, devient peu à peu le défenseur #1 du club et Voracek et d'autres recrues comme Anthony Stolarz (un gardien) ou Travis Konecny font ouvrir les yeux et inspirent tout le monde.
Brayden Schenn dérange avec ses coups d'épaules, le tandem Giroux/ Voracek est encore très hot et la lutte est saine à ligne bleue entre Gostisbehere, Streit, Manning. Gudas, Provorov, Del Zotto et Andrew MacDonald, forçant tout le monde à bien jouer pour faire partie des 6 D partants. Quand Michal Neuvirth sera remis de sa blessure, il devra convaincre car le jeune Anthony Stolarz ne perd pas (en 2 matchs, dont un blanchissage).

On ne voyait pas Philadelphie parmi les 10 premiers de la Ligue fin décembre.

Faudra faire attention aux fins de saisons, terribles depuis les 4 dernières années pour Philly.

Ottawa
Je n'aime pas Guy Boucher. Je n'aime pas les Sénateurs non plus. Trop de vermines dans ce club (Neil, Stone, Phaneuf, Borowiecki, Smith). Mais je dois leur accorder. Ils livrent tous la marchandise. Au moment d'écrire ceci, ils sont 10ème de la Ligue. Et ce, sans l'apport de leur 2 gardiens, Anderson et Hammond, tous deux sur le carreau. C'est Mike Condon et Matt O'Connor qui se partagent le filet et ils le font bien. Ottawa accorde encore nettement trop de lancers à ses adversaires (c'est la méthode "attaquez-nous" que j'honnis de Boucher) et sont -2 dans les buts pour, buts contre. Mais ils n'ont que 9 clubs sur 30 devant eux au classement général. Contre Buffalo en novembre, Ottawa était 0-8 dans les lancers au but en supplémentaire avant de gagner en fusillade.
Les Sénateurs trouvent toute sorte de manière de gagner. Phaneuf a 5 buts. 8 autres joueurs en ont 7 et plus. Voilà un club qui comprend 11 Ontariens. On joue soudés serrés à Ottawa.

Garderont-ils le cap d'ici mars?
Pour l'instant, ils n'ont pas volé leur place.
Une place prévue par bien peu.


Les Déceptions:
Je ne vous dirai pas Detroit. Ils ont fait les séries par la peau du cul l'an dernier le temps de 5 courts matchs contre Tampa Bay, et ils ont accéder à l'après-saison avec une moyenne de .500. C'était la plus faible des équipes en séries, l'une des plus jeunes (coach inclus) dans la conférence la plus faible aussi. C'était beaucoup demander que de s'attendre à ce que Vanek remplisse l'espace laissé vacant par Datsyuk. Injuste, même. Si j'étais eux, je ne miserais pas nécessairement une 26ème participation en séries consécutives. Je ferais jouer, pour leur donner du millage, mes jeunes bijoux comme Larkin, Tatar, Mantha, Athanasiou, Sheahan, Marchenko, Ouellet, Bertuzzi, Mzarek et Dekeyser beaucoup plus que ce terrrrrrrrrrrrible trio Glendening/Ott/Miller, trio qui a accordé le plus de tirs au buts de toute la ligue jusqu'à maintenant, pouvant en accorder jusqu'à 10 par séquence. Détroit est inégal comme prévu.

Nashville
On aurait pensé, avec l'acquisition de P.K. Subban, et de Ryan Johansen en janvier dernier, que le moteur offensif serait en patrouille, Mais le club est plutôt en vadrouille. Arvidsson , Neal, Fisher, Johansen et Rosi sont les 5 meilleurs du club en ce moment. Ça inclut ni Subban, ni Ribeiro. P.K., pour sa défense, a été ralenti par de sournoises blessures. Il n'a pas brillé comme il/on l'aurait voulu encore. Pekka Rinne montre aussi des signes de vulnérabilité. Ribeiro ne profite pas de l'opportunité de diriger l'offensive de la seconde ligne. Les Prédateurs sont, au moment d'écrire ceci 17ème de la Ligue. On les attendait plus haut. Columbus, à qui ils ont donné Seth Jones l'an dernier, est premier. Montréal, à qui ils ont donné Shea Weber, 5ème. Ça fait mal digérer.

Floride
Il se passe quelque chose autour de Dale Tallon. Voilà un des derniers du genre à ne pas avoir été à l'école longtemps et à avoir principalement joué au hockey. Suite à sa carrière de joueur, il a été commentateur radio et analyste des matchs des Black Hawks. Avant d'en devenir directeur du personnel, puis, assistant-gérant. Quand il devient gérant. rien ne sera facile. Il commence son règne en situation de lockout. Il commet plusieurs erreurs loufoques du genre l'échange est complété, mais le fax n'a pas été envoyé à temps à la LNH. Ils offrent aussi des sommes astronomiques à Martin Lapointe, Nikolaï Kahbibulin et Adrian Aucoin qui font frémir. L'année où il sera poliment démi de ses fonctions, et remplacé par Stan Bowman, Chicago gagne la première de 3 Coupes Stanley en 6 ans. Je me rappellerai toujours de cette première Coupe, où Tallon, toujours à l'emploi des Hawks mais dans un rôle moins important, se lève pour un high five entre collègues mais ne trouve aucune main parmi 5 à 6 personnes. Ça trahissait une mise à l'écart mentale, maintenant physique. En 2010, il est engagé comme directeur gérant des Panthers et projette clairement de rebâtir le club avec des jeunes. Ce qu'il fait avec succès pendant 6 ans, l'an dernier, le club terminant premier de sa division.
Mais encore, Tallon est poliment tassé l'an dernier. On lui préfèrera Tom Rowe, alors entraineur du club-école. Et Rowe depuis, tue ce joli club. Il a congédié Gerard Gallant, qui avait fait un travail hors pair l'an dernier, et s'est installé derrière le banc. Gagnant seulement 3 de ses 11 premiers matchs, Pourtant la Floride ne joue pas mal, lançant plus souvent que son adversaire dans presque tous ses matchs.
Les brillants Panthers de l'an dernier étaient 19ème au moment d'écrire ceci.

Dallas
Les Stars son le club qui perdent le plus souvent pas un seul but. Au moment d'écrire ceci le club de Lindy Ruff avait une fiche de 1-8-4 dans ses 13 derniers matchs. Les Stars manquent aussi de chance. Ils sont premiers de la ligue avec 442 chances de marquer non concrétisées. Avec des talents comme les frères Benn. Seguin. Spezza, Hudler, Klingbergm Roussel et Ritchie, Dallas devrait faire mieux. Sharp et Hemsky sont blessés, oui, mais ils ont de bons jeunes, Faska et Shore, entre autre, qui pourrait prendre la relève. Dallas moisit au 21ème rang de la Ligue au moment de taper ceci.

Islanders
John Tavares a tout ce que Connor McDavid a. Sauf l'entourage et l'organisation. Le deuxième étage est un échec pour New York.  Les Islanders ont fait d'affreux placement durant l'été, laissant partir Okposo, Nielsen et Parenteau pour les remplacer par Andrew Ladd, Jason Chimera et Anders Lee. Ce dernier profite de l'occasion pour élever son jeu et produire un peu, mais les deux premiers sont non seulement vieux, mais affreusement coûteux pour ce qu'ils livrent. Ce n'est la faute d'aucun des joueurs. De plus, l'aréna de Brooklyn est un éteignoir notoire. une grave erreur de construction qui fait en sorte que le club n'est suivi que par 12 000 personnes en moyenne par match. Seul la Caroline fait pire. Ça doit être affreusement peu stimulant pour Tavares que de porter le gilet de NY cette saison. Et je suis persuadé qu'en Tavares, New York a l'un des 5 meilleurs attaquants du circuit.

New York est 28ème au moment d'écrire ceci.

Un talent comme Tavares mérite tellement mieux.
Passez-lui la puck, le pauvre.

La semaine prochaine: les surprises et déceptions individuelles.

* J'ai acheté pour Noël, à l'automne, des billets pour un match des Canadiens à mon fils. Je n'ai pas réussi à avoir les matchs que je voulais, je me suis rabattu sur un match pour lequel personne ne se battait: vs Columbus....hihihi...non seulement ce match a une nouvelle saveur après une défaite de 0-10 entre eux deux et une autre de 1-2 la semaine dernière, mais Columbus a tout un spectacle à offrir cette saison!

mercredi 21 décembre 2016

La LNH Internationale (pour le ca$h)

J'ai connu les bandes blanches. Noircies simplement par des éclats de rondelles. J'ai connu les pauses de publicités télés qui ne duraient que 15 secondes car le sport n'attendait pas et qu'il fallait faire vite. On pouvait manquer un but, fait dès la mise au jeu, et certainement un peu d'action si les arbitres et les joueurs étaient trop vites.

Mes parents ont connu encore plus court. Le hockey à partir de le deuxième période seulement et exclusivement le samedi, Si tous les buts se marquaient en première. ou les plus beaux matchs se jouaient la semaine, il fallait imaginer l'action en suivant à la radio. Aucune image ne nous rendrait la chose plus réelle. Et ce n'était pas tous les matchs qui étaient télévisés. Quelques uns par mois, les samedi c'était certain, mais la semaine, pas souvent.

Depuis, il y a eu renversement de pouvoir. L'argent a pris le contrôle absolu de la LNH. Les joueurs n'ont plus complètement de sentiment d'appartenance avec leur club, certains osent faire la grève sans avoir foulé la glace une seule fois, les salaires sont publics afin que l'on puisse comparer et faire monter les enchères. Chante, chante, que l'argent danse maintenant!

La LNH de nos jours n'est plus que business.

Il y aura toujours des nostalgiques et des puristes comme moi pour revivre mentalement ces années. oui plus naïves, mais aussi plus sportives, axées sur le concept d'équipe et sur le sport lui-même.

La LNH m'enthousiasme toujours, mais elle me fait aussi sacrer. Quand elle ne pense qu'à la pia$$e.

Ça ne date pas d'hier. Dès 1938, les Canadiens de Montréal (éliminés en première ronde) et les Red Wings de Détroit (qui n'avaient pas fait les séries) jouaient 9 matchs entre l'Angleterre et la France remportés par 5 victoires, 3 défaites et un match nul entre le 21 avril et le 14 mai. Les clubs s'y étaient rendus en bateau! Pendant ce temps, les Black Hawks de Bill Stewart gagnait la Coupe face aux Leafs.

L'expérience ne serait répétée que 21 ans plus tard avec cette fois, les Bruins et les Rangers. En Angleterre, en Suisse, en France, en Belgique, en Allemagne et en Autriche. Entre le 29 avril et le 24 mai, et pour 23 duels entre les mêmes clubs! (dont 9 de suite sur trois pays!) Les Rangers ont eu le meilleur avec une fiche de 11 victoires, 9 défaites et 3 nulles. Les Rangers étant très mauvais en saison régulière (et Boston 2ème derrière Mtl) les Black Hawks de Chicago leur prêterait les services de Bobby Hull, Ed Litzenberg, Eric Nesterenko et Pierre Pilote).

Après la série du siècle de 1972, les Russes deviennent d'intéressants rivaux. On les invite pour un tournoi contre 8 de nos clubs de la LNH entre le 29 décembre 1975 et le 11 janvier 1976. Deux clubs Soviétiques: le Soviet Wings et le club de l'Armée Rouge, tous deux de Moscou. Chacun 4 matchs. Les Soviets Wings en gagneront 3: 7-4 vs Pittsburgh, 4-2 vs Chicago et 2-1 vs les Islanders, mais perdront 12-6 contre Buffalo et la french connection composée de Richard Martin/Gilbert Perreault et René Robert. L'Armée Rouge, comprenant Valeri Kharlamov, considéré comme l'un des meilleurs attaquants au monde, et Vladislav Tretiak, considéré comme le meilleur gardien au monde depuis 1972, allait battre les Rangers 7-3, annuler face à Montréal 3-3, battre Boston 5-2, mais perdre 4-1 face aux champions de la Coupe Stanley les Flyers de Philadephie. L'entraineur de l'Armée Rouge allait retirer son équipe en guise de protestation en mauvais perdant, mais l'odeur de l'argent allait les ramener.

En avril de la même année, les deux pires clubs du circuit, les Capitals de Washington (11 victoires) et les Scouts de Kansas City (12) joueraient 4 matchs entre eux au Japon, entre Sapporo et Tokyo, tous gagné par Washington (5-2, 5-2, 6-2) sauf le dernier gagné par KC (4-2).

Entre le 26 décembre 1977 et le 8 janvier 1978, commence une tradition principalement russe. 2 équipes de la Tchécoslovaquie d'alors (Kladno et Tesla), ainsi qu'une équipe soviétique (le Spartak) feraient une tournée de 13 matchs. Vancouver battrait Moscou 2-0 et Montréal gagnerait aussi 5-2. Mais le Spartak aurait le meilleur sur les Rockies du Colorado (comme tout le monde) en gagnant 8-3, contre St-Louis (2-1) et contre les Flames d'Atlanta (2-1). Kladno ferait match nul (4-4) contre les Rangers, battrait Chicago (6-4) et Toronto (8-5) avant d'être surpris par les misérables Barons de Cleveland 4-3 dans une Ohio peut-être un peu trop festive la veille. Tesla serait battu 6-1 par Philadelphie, 5-4 par Detroit et 8-3 par les Islanders, mais battrait les North Stars du Minnesota 4-2.

On aura souvent des visiteurs d'Europe au temps des fêtes et les visites de la LNH en Europe se feront à l'automne.

Entre le 31 décembre 1978 et le 9 janvier 1979, les Soviet Wings reviendraient aux États-Unis gagner contre les North Stars du Minnesota 8-5 et battre les Bruins 4-1, mais perdant contre Detroit 6-5, et annulant contre Philadelphie 4-4.

Entre le 26 décembre 1979 et le 8 janvier 1980, le Dynamo de Moscou et l'équipe de l'Armée Rouge, sont en visite. 5 matchs pour l'Armée Rouge, 4 pour le Dynamo. Ceux-ci en gagnent la moitié: 7-0 contre les Jets de Winnipeg et 4-1 contre les Oilers d'Edmonton. Ils anuleront 4-4 face aux Capitals de Washington et perdront 6-2 contre Vancouver. L'Armée Rouge bat les Rangers (5-2), les Islanders (3-2) et les Nordiques (6-4), mais est pulvérisée par Buffalo 6-1 et battue par Montréal 4-2.

En septembre 1980, Washington et les North Stars iront jouer un match entre eux (gagné 4-3 par Was en seconde supplémentaire) en Suède et 4 autres contre le Djugarden et le AIK de Stockholm ( 1 match chacun contre chaque club). C'est inégal. Min gagne 8-0 contre le Djugarden et 4-3 contre le AIK, Was gagne 2-1 contre le AIK et 3-2 contre le Djugarden.

L'année suivante, en septembre toujours, les Rangers et les Capitals jouent entre la Finlande et la Suède, 9 matchs. Helsinki bat les Rangers 4-1. Le Frölunda de Gothenburg bat les Caps 7-4. Le AIK de Stockholm se venge des Caps qui les avaient battu l'année d'avant et les humilie 6-1. Les 6 dernières victoires iront à la LNH. NYR 5 Djugarden 1. NYR 4 Washington 1. Was 5 Djugarden 2. NYR 7 Frölunda de Gothenurg 1. NYR 4 AIK 1. Was 5 Oulun Kärpät 3.

Entre le 28 décembre 1982 et le 6 janvier 1983, l'équipe Nationale de Russie (USSR) jouera 6 matchs et gagnera 4 fois. Contre Québec et Montréal par blanchissage (3-0 et 5-0, respectivement) et contre les North Stars du Minnesota (6-3) et les Flyers 5-1. Ils ne gagneront pas en Alberta. Wayne, Mark, Jari viennent à bout de l'USSR par 4-3 à Edmonton et Calgary gagne 3-2

Entre le 26 décembre 1985 et le 8 janvier 1986, les Soviet Wings et le Dynamo reviennent en Amérique pour 10 matchs. Les Soviets Wings dominent gagnant 5 de leurs 6 matchs. 5-2 contre les Kings, 6-3 contre les Oilers, 6-1 contre Montréal, 4-2 contre les Blues et 4-3 en surtemps contre Minnesota. Seuls les Nordiques, les battent, les torchent même, 5-1. Le Dynamo est battu par Calgary 4-3 et annule contre Pittsburgh 3-3, puis bat à son tour Boston 6-4 et Buffalo 7-4.

Entre le 26 décembre 1988 et le 9 janvier 1989, 14 matchs seront joués entre des clubs de la LNH et les Soviets Wings et le Dynamo. Les Soviets Wings gagnent 3-2 contre NYI, 5-4 contre Bos, 5-0 contre NJ et 6-3 contre Hartford, annule contre Québec et perd en surtemps contre Buffalo 6-5 et contre Pittsburgh (et Mario Lemieux) 4-2.  

Les champions de la Coupe Stanley (les Flames de Calgary) et les Capitals de Washington traversent l'Atlantique pour 12 matchs entre Prague, en Tchécoslovaquie (encore unie) et l'URSS (encore unie) en passant par la Suède, en septembre. Calgary perd ses deux premiers matchs contre la Tchécoslovaquie, gagne les trois suivants contre des clubs de l'URSS, mais perd son dernier 2-1 contre les Soviet Wings. Washington échange une victoire et une défaite contre des clubs de Suède, bat le Spartak 8-7 en surtemps, est battu par le Dynamo 7-2 avant de gagner les deux derniers matchs contre Riga et Leningrad.

Entre le 4 décembre 1989 et le 9 janvier 1990, un record de 4 clubs russes vient nous rendre visite. 21 matchs seront joués, soit contre tous les clubs de la ligue qui ne compte que 21 clubs. Les Sovétiques ont le meilleur avec une fiche de 11-9 et 1 nulle. Les Soviets Wings, le Dynamo, Khimik et le Club de l'Armée Rouge perdront la plupart de leurs joueurs au profit de la LNH avec l'éclatement de l'URSS. Montréal gagne son match 2-1, Québec annule 4-4, tous deux contre l'Armée Rouge.

À l'automne, St-Louis et Edmonton joueront en Allemagne et en Autriche. Ce sera une honte européenne, Edmonton gagnant 2-0 et 12-3, St-Louis gagnant 3-1 puis 10-1, ce dernier match contre les Oilers en Allemagne. Le même mois de Septembre voit les North Stars et les Canadiens commencent en Suède avant de se rendre en Russie. Montréal bat Stockholm 7-1, puis un composite de 2 clubs russes 5-3. Les Canadiens battront Riga 4-2 avant de perdre ses deux derniers matchs, 4-1 contre le Dynamo et 3-2 en surtemps contre les Soviets Wings. Les North Stars ne gagnent qu'un seul de leur 4 matchs, déclassé dans leur dernier 5-0.

Entre le 3 décembre 1990 et le 15 janvier 1991, trois équipes russes (Khimik, Soviet Wings, Dynamo) jouent contre les 21 clubs de la ligue. Leur fiche sera de 12-6 et 3. Montréal et Québec perdent leurs matchs par 3 buts d'écart chacun, contre Khimik et le Dynamo respectivement.

En septembre 1992, nouvelle expérience, Montréal et Chicago joueront 2 matchs, l'un contre l'autre, en Angleterre. Montréal gagne le premier 3-2, les Black Hawks, le second 5-4 en supplémentaire.
On répète la chose avec les Rangers et les Leafs (tiens! les deux clubs les plus payants au guichet!) au même endroit, à Londres. The NHL is now sold out. Les Rangers, comme tous les clubs de la LNH depuis les années 70, et ce jusqu'à nos jours, ne font qu'une bouchée des Leafs avec deux victoires.
En 1994, les Jets (avecTeemu Sellanne & Teppo Numinnen) joueront 2 matchs en Finlande, gagnant 8-2 et 5-3 contre des clubs locaux.

En 1997, on devient fou. Anaheim et Vancouver joueront leurs 2 premiers matchs de la saison régulière devant des partisans aux yeux bridés. Connerie de la pia$$e. Vancouver gagne le premier match 3-2, Anaheim le second par le même pointage.

Un an plus tard, Buffalo et Tampa Bay sont les élus pour un tournoi en Autriche. No contest. TN gagne 4-1 contre un club local. Buffalo 5-1 contre un autre club local, avant de perdre contre TB 5-1 à son tour.

En octobre de 1998, Calgary et San Jose commence la saison...à fucking Tokyo! Si la première partie est à la hauteur de l'idée (nulle), le second va aux Flames 5-3.

En 2000, Vancouver va ridiculiser 2 club Suédois à Stockholm. La même année, Nashville et Pittsburgh débutent leur saison...au fucking Japon! Nashville gagne 3-1 le premier match, Pittsburgh gagne par le même pointage le second.

En septembre 2001, 3 matchs étaient prévus pour l'Avalanche, mais un seul sera joué en raison des attaques du 11 septembre. Ce sera à Stockholm et Col gagne par 5-3.

En 2003, Toronto va chercher la confiance là où ils peuvent en allant battre les Finlandais chez eux 5-3, et 2 clubs de Suède 9-2 et 3-0.

Un match hors concours a lieu en 2006 à Puerto Rico (WHAT?) les Rangers battent la Floride dans l'indifférence.

En 2007, après que les Kings eût battu deux clubs autrichiens 7-6 et 3-2, la saison de la LNH s'ouvre...à LONDRES! (yes, dear) L.A. bat Anaheim 4-1 et leur rend la politesse par le même pointage le lendemain. (arrangé pensez vous? ça ne me surprendrais même pas)

En 2008, 4 clubs de la LNH commencent leur saison en Europe. NYR, PIT, TB et OTT.
Les clubs de la LNH ne perdent pas un seul match contre les clubs d'Europe (ils en joueront 6) La saison commence en République Tchèque pour NYR et TB (victoire de 2-1 NY) et en Suède pour OTT et PIT (victoire de 4-3 de Pit en OT) Les Rangers gagnent encore contre TB 2-1, toujours en République Tchèque et Ottawa gagne 3-1 contre Pit, toujours en Suède.

Même scénario en 2009. Chicago, Detroit, Floride et St-Louis sont les élus. la LNH torche les clubs européens avant que les 4 clubs ne commencent leur saison les uns contre les autres.

Même calisse de scénario en 2010, 6 clubs cette fois, CAR, SJ, BOS, MIN, CBS, PHO. Autant de victoires contre les clubs de merde européens (et un 7ème que de la part de la Caroline qui s'endort contre St-Petersbourg. 6 matchs de saison régulière sont joués en Finlande, en Suède et en République Tchèque. Aucune utilité.

En 2011 est la dernière incursion en Europe, NYR, ANA, L.A. et BUF jouent 7 fois contre l'Europe, gagne 6 fois, et 4 matchs de la LNH seront joués entre la Suède, la Finlande et l'Allemagne.

On a fait jouer  patiner Gordie Howe, le temps de quelques secondes dans une ligue bidon pour un record bidon, mettant à risque sa santé (il a d'ailleurs été plaqué, ce qui l'a déstabiliser à plus de 80 ans). On fait jouer les gars de la LNH dehors, on plante des millionnaires aux olympiques parmi les adolescents sans le sou, on fait un tournoi de coupe du monde à la con et encore cette année, on confirme que l'an prochain, on irait en Chine.

Rien de tout ça au nom du sport. Au nom de la sainte pia$$e.

La sainte cali$$e de pia$$e.

Aller voir un match au Centre Bell est aujourd'hui souffrant. Le match est continuellement arrêté rendant le concept de temps d'arrête parfaitement futile et il y a une demie-tonne d'intrus qui envahissent la patinoire le temps que nous souffrions le bris de rhytme de 3 minutes de pub pour les gens à la maison. Quand ce n'est pas une voix de marketing qui nous fait jouer à des jeux imbéciles parce qu'il faut bien oublier que notre match perd son rythme, je perds complètement la tête quand on interview en direct un entraineur EN PLEIN MATCH!.

La LNH en hostie de Chine tabarnak!

J'ai envie d'appeler mon blogue "en Chine Tabarnak" pendant un an.

Mais ce serait accorder une importance à ses penseurs de marketing qui pensent moins au sport qu'aux produits dérivés.

Ouais, c'est ça, vous dérivez...

Une belle tradition du temps des fêtes, qui sont le vedettes de nos anciennes olympiques, ce sont les tournois internationaux juniors.

Ça c'est du beau sport pas encore complètement sali par la quête de ca$h.

Gâtez vous dans le temps des fêtes. Écoutez les Juniors qui commencent le 26.
Ces jeunes jouent encore pour le sport.

mercredi 14 décembre 2016

Les Maple Leafs: 21 Gardiens en 10 ans

Depuis que je suis le hockey de la LNH (1979-1980), il y a eu pratiquement une seule constante au niveau des clubs de la Ligue.

Les Maple Leafs ont toujours été misérables. À 5 saisons près, 92-93, 93-94, sous Pat Burns où les 2 fois le club a atteint le carré d'As, et en 98-99, 99-00 et 01-02, sous Pat Quinn où ils ont été tout aussi brillants.

Mais les 31 autres saisons ont été parfois très faibles, presque toujours risibles, quelques fois honteuses.

Dans les années 70, le propriétaire Harold Ballard, a été trouvé coupable de 47 des 49 chefs d'accusations de fraude qui pesaient contre lui. Lorsque sorti de prison, il faisait beaucoup d'ingérence dans la gestion de l'équipe et empêchait, entre autre, les dépisteurs des Leafs de recruter des européens. C'est lorsqu'il était en prison que les Leafs ont signé en douce, le défenseur suédois Börje Salming, qui sera l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire de l'organisation. Dans les années 80, Ballard a montré de sérieux signes de sénilité qu'il ne voulait pas reconnaître. Ce qui mené à de graves problèmes pour le club.
Des superstars comme Darryl Sittler, Lanny MacDonald ou Dave Keon se sont aliénés une organisation pour laquelle ils avaient beaucoup donné et qui était maintenant gérée par un homme qui n'avait plus toute sa tête. Disant des obscénités comme "Les femmes ne sont bonnes que dans une seule position: sur le dos", Jaloux des bannières de succès passés des Leafs sous la gouverne de Conn Smythe, il a fait enlever toutes les bannières gagnées sous son rêgne et les as vendus. Créant une atmosphère abominable dans la ville reine, et ce jusqu'à sa mort en 1990. Ironiquement, les premiers succès des Leafs depuis longtemps sont arrivés 3 ans après son départ de la planète terre et de la planète hockey.

Mais assez rapidement, Toronto a retrouvé les bas-fonds ne repêchant jamais assez bien, soit parce qu'ils perdaient patience et échangeaient trop vite ou encore parce qu'ils avaient déjà échangé leur position de choisir dans le repêchage. Seulement cette année, les fans peuvent espérer, mais encore, pour des succès collectifs qui prendront peut-être encore 4 ou 5 ans, avec de jeunes bougies d'allumage comme Matthews, Rielly, Nylander, Hyman, Marner ou Kapanen.

Depuis le départ de Ballard, il y a peu de bonnes raisons que la concession la plus riche de la LNH en soit aussi la plus risible.

Devant le filet, les Leafs ont utilisés par moins de 21 gardiens sur seulement 10 ans! C'est dire l'instabilité organisationnelle.

Antoine Bibeau est devenu ce 21ème gardien cette semaine.
Jetons un oeil sur tous ses joueurs à grosses jambières.

2006:
Ed Belfour est celui qui gardera le plus de matchs des 3 gardiens utilisés cette année-là. 49. Mais il a 40 ans! Mikael Tellqvist en gardera 25. Ce qui étonne, c'est que Jean-Sebastien Aubin garde 11 matchs et n'en perd que 2 en fusillade ou en surtemps! Toronto ne se classe pas pour les séries.

2007:
On misait sur Aubin mais en 20 matchs, il gagne peu. Mikael Tellqvist ne garde qu'un match, ne reçoit que 17 lancers, mais perd ce match. on l'envoie à Phoenix dans une échange qui amènera Yannick Perreault. Andrew Raycroft, que les Bruins voulait laisser sans protection, ce que les Leafs ignorent alors, est acquis en retour de Tukka Rask. Ouch! Raycroft garde 72 matchs avec les Leafs et égalise le record de franchise d'Ed Belfour pour le plus grand nombre de victoire en saison régulière (37) (en jouant toutefois plus de matchs)  mais les Leafs ne font toujours pas les séries.

2008:
On mise donc encore sur Raycroft pour débuter la saison mais celui-ci en arrache beaucoup. En 19 matchs, il ne gagne que 2 fois. En juin, on le libérera. Un an avant, au repêchage, San Jose avait obtenu des rangs de sélection au repêchage et envoyé Vesa Toskala (et Mark Bell) aux Leafs. Toskala sera l'homme de confiance pour 66 matchs, mais il parait souvent mal. Scott Clemmensen gardera 3 matchs. Toronto termine dernier de sa division et ne fait pas les séries.

2009:
L'entraîneur Paul Maurice a été remplacé par Ron Wilson. Wilson connait Toskala pour l'avoir côtoyé à San Jose. Wilson lui fait confiance pour 53 matchs. Pour le seconder, les Leafs ramènent Curtis Joseph, 41 ans, pour le faire garder 21 matchs. Quand la possibilité de faire les séries devient à nouveau hors de portée, on mise 12 fois sur Martin Gerber (acquis d'Ottawa) et le jeune Justin Pogge pour 7 matchs. Toronto termine dernier de sa division et 12ème sur 15 dans sa conférence.

2010:
Brian Burke est directeur gérant depuis 2008. Il a gagné la Coupe Stanley au même poste en 2007. Et avec Jean-Sebastien Giguère comme leader devant le filet. On avait commencé la saison avec Toskala, sans succès. en 26 matchs, il ne gagne que 7 fois. On misait beaucoup sur le géant suédois Jonas Gustavsson, surnommé la pieuvre et celui-ci gardera les buts 42 fois. Mais le club reste mauvais. On essaie Joey MacDonald pour 6 matchs, il ne gagne qu'une seule fois. Le 31 janvier, on envoie Jason Blake à Anaheim et on amène Giggy. Il gardera les buts 15 fois et ne perdre que 6 fois, enregistrant même 2 blanchissages. Il est déjà trop tard pour se qualifier en séries, mais on a peut-être notre gardien #1 pour l'an prochain.

2011:
On commence la saison avec Giguère et Gustavsson sur lequel on ne veut pas abandonner. Giggy garde une moyenne de .500 en 33 matchs. Toronto voudrait plus encore. On veut enfin faire les séries. Gustavsson ne livre déjà plus. Il ne gagne que 6 fois en 23 matchs. On va dans le club école à plusieurs reprises car Giggy et la pieuvre se blessent à deux occasions différentes. James Reimer devient la surprise de l'année. Il gagner 20 des 37 matchs dans lequel il est impliqué et conserve un brillante moyenne de 2,60 (C'est brillant avec un club pénible comme les Leafs). Il fait sensation, même si Toronto ne fait pas plus les séries.

2012:
Giggy n'est plus dans le décor. On mise sur Reimer et Gustavsson. Reimer commence la saison en lion avec 4 victoire et une défaite en surtemps à ses 5 premiers départs. Mais Brian Gionta entre en collision avec lui et Reimer tombe sur le rencart. Gustavsson gardera 42 matchs, obtenant 4 défaites de plus que de victoires. Reimer en gardera 34 et lui aussi aura 4 défaites de plus que de victoires, Dans les 2 cas en surtemps. Ben Scrivens est utilisé 12 fois et ne gagne que 4 fois. Jussi Rynnas accorde 7 buts en 2 matchs.   Toronto ne fera pas les séries. Burke renvoie Wilson et engage, son ami d'Anaheim, Randy Carlyle.

2013:
Avec Carlyle, les choses changent. Le club fera les séries. Mais il 'agit d'une saison de 48 matchs en raison du lock out. On mise sur le jeune tandem Reimer/Scrivens. Le premier est impliqué dans 33 matchs, le second dans 20. Reimer gagne 19 fois, Scrivens 7 fois. Jussi Rynnas gardera 10 minutes dans un seul match, en relève à un James Reimer qui ne filait pas. Toronto remonte un déficit de 1-3 dans sa série contre les Bruins et mènent 4-1 à Boston avec 10:45 à jouer en 3ème. Comme si on avait réuni toute la misère des Leafs de 2006 à nos jours, et qu'on le condenserait en 10 minutes, Boston revient dans le match et les envoie en vacances.

2014:
Les Kings envoient Jonathan Bernier aux Leafs durant l'été. Bernier inquiétera dès le départ hors glace mais livre sur glace. Il garde une fiche de .500 dans les victoires et les défaites, en 55 implications, et une moyenne de 2,70. Reimer a le succès de plus en plus modeste avec 12 victoires en 36 matchs. Drew McIntyre est impliqué dans 2 matchs. Toronto rerate les séries.

2015:
On mise toute la saison sur Bernier et Reimer. 21 victoires et 35 défaites pour Bernier, 9 v 17 d pour Reimer. Pas terrible. Toronto moisit dans les bas fonds et ne fait pas plus les séries. Son meilleur compteur (Kessel) n'aura que 61 pts.

2016:
On misera encore sur le tandem Bernier/Reimer. Jonathan ne gagne plus. 12 victoires et le double de défaites. Il n'est pas échangeable parce que personne n'en veut. Il est même envoyé le temps de 4 matchs dans les mineures. James Reimer gardera 32 matchs, gagnant seulement 11 fois, avant d'être envoyé aux Sharks. Garrett Sparks sera impliqué 17 fois. Gagnant 6 fois. Toronto ne fait bien entendu pas les séries. Refrain connu.

2017:
La saison commence avec deux nouveaux visages. Celui de Frederik Andersen. un des multiples transfuges d'Anaheim. Bernier fait le chemin inverse durant l'été. Andersen sera gardien #1 avec un généreux contrat de plusieurs années à la clé. Mais Andersen reste parfaitement inconsistant. Connait un match du tonnerre, puis laisse passer des buts faciles. Il ne fait pas penser à un gagnant du Jennings, ce qu'il a été l'an dernier, avec Gibson, à Anaheim. Il n'a pas plus de victoires qu'il n'a de défaites. Et son pourcentage d'arrêt est de .914. Jonas Enroth devait le seconder toute la saison, mais ne gagnant absolument rien en 6 matchs, Il a fallu se rendre à l'évidence qu'il devait se refaire la main avec les Marlies, le club-école.

Antoine Bibeau a joué dans la LHJMQ de 2011 à 2014. Lors de sa dernière saison Junior, avec les Foreurs de Val-d'Or, il les as aidé à obtenir la Coupe du Président en plus de se mériter le trophée Guy Lafleur du Joueur le Plus Utile des Séries Éliminatoires. Le 1er décembre 2015, quand bernier avait été envoyé dans les mineures pour 4 matchs, et que Reimer était blessé, Il était sur le banc pendant que Garret Sparks patrouillait le devant du filet pour Toronto. Mais il avait été retourné aux Marlies sans jouer ailleurs que du banc.

Bibeau a eu son premier départ dans la LNH dimanche après-midi dernier, face à l'Avalanche du Colorado. Moins de 24 heures avant, l'Avalanche avait été rudement humiliée par Montréal, se faisant démolir 10-1. Ça aurait pu être la même chose face aux Leafs qui ont lancé pas moins de 52 fois contre l'Avalanche, dont 21 fois en seule première période. Moins de 24 heures avant, Toronto gagnait de manière brillante contre Boston, réputé beaucoup plus forts, facilement 4-1.

Mais les Leafs étant les Leafs, ils ont trouvé le moyen de perdre 3-1, Bibeau n'accordant que 2 des 3 buts.

Et ne pouvant quand même pas scorer pour les boys, qui auront lancé 29 fois.

Dans le temps d'Harold Ballard, Toronto pouvait avoir une excuse pour sa misère: Harold lui-même.

Mais de nos jours...

Espérons que Bibeau aura un peu de support.

Peut-être devra-t-il faire quelques miracles comme avec Val-d'Or.

Hier, San Jose les as battu 3-2 en tirs de barrage. Honorable me diriez-vous? Mais Toronto menait 2-0 après 2 périodes.

C'était pas Bibeau, mais Andersen entre les poteaux.