mercredi 29 août 2018

Importations Européènes à Surveiller Pour 2018-2019

Plusieurs équipes ont pigé en Europe cet été afin de combler les trous de leurs alignements pour la saison prochaine ou les saisons à venir.

Montréal a surpris tout le monde en choisissant aussi en Europe, en Finlande, son tout premier choix au repêchage, le troisième du dernier repêchage, le centre Jesperi Kotkaniemi.

L'an dernier, à pareille date, on parlait de deux Russes qui pouvaient avoir un sérieux impact sur leurs clubs respectifs. Evgeni Dadonov avait marqué 30 buts et obtenu 66 pts au sein du SKA de St-Petersbourg dans la KHL. Vadim Shipachyov avait marqué 26 fois et obtenu 76 points au sein du même club avant de signer pour les Golden Knights de Las Vegas. Dont on attendait pas grand chose.

Mais dès leur arrivée aux États-Unis, la différence entre les deux joueurs ne pouvaient pas être plus marquée.

Dadonov a tout de suite répondu aux attentes des Panthers de la Floride, avec lesquels il avait déjà joué 55 matchs entre 2009 et 2012, naviguant entre LNH et AHL, et a marqué 28 fois totalisant 65 pts, le 4ème meilleur total de points du club, jouant un rôle important parmi les 6 premiers attaquants du club, cumulant une moyenne de près de 19 minutes de jeu par match.
Shipachyov, pour sa part, a failli à la tâche de simplement faire le club de Gerard Gallant. Il s'est retrouvé dans le limbes entre la LNH et l'AHL, ne jouant que 3 matchs avec le grand club. Quand on s'apprêtait à le retourner dans les mineures, il a préféré faire ses valises et retourner jouer dans la KHL. Un vrai flop. Tout le contraire de ce qu'auront été les Golden Knights eux-mêmes pendant la saison. Et les séries. Le reléguant dans le rôle d'absolu perdant regardant passer les trains.

Mais le succès du premier et le flop du second n'ont pas freiné les clubs qui ont continué à piger en Europe pour garnir les rangs de leur club l'an prochain.

Voici 5 d'entre eux qui pourraient faire une différence dès l'an prochain.
Ou devenir de fameux flops...

Mikko Koskinen, Oilers d'Edmonton
Parmi les 5 que je vous présente, voici le seul qui a une (limitée) expérience dans la LNH. Choisi en deuxième ronde par les Islanders en 2009, il jouera 4 matchs avec eux en 2010-2011. Il a aujourd'hui 30 ans. Avec son contrat d'une seule saison, il a des chances d'avoir un impact avec les Huileux, de ses 6 pieds 7. Il s'agit d'un gardien de but et Edmonton n'est pas 100% confiant avec Cam Talbot. Moi je ne le serais pas en tout cas. Depuis 2014-2015, Koskinen maintient une moyenne de pourcentage d'arrêt de .929 et une moyenne de buts par match de 1,86.

Jan Kovar, Islanders de New York
Celui-là atterrit dans le LNH à un drôle de moment de sa carrière. Il a brûlé la Ligue Tchèque et la KHL, marquant 90 fois et totalisant 251 pts dans ses 4 premières saisons. Étrangement, l'an dernier, il plante. 7 buts seulement et 35 petits points. Un déclin de 28 pts sur sa saison précédente. Mais il a déjà beaucoup produit. Et aux Olympiques, il marquera 3 fois et obtiendra 5 pts en 6 matchs. C'était assez pour les Islanders pour signer l'attaquant de 28 ans. Les attentes ne seront pas énormes pour Kovac, mais sur un avantage numérique ou comme troisième-centre-pouvant-devenir-le-second, le pari pourrais être bon. 50 pts, les Islanders y rêvent.

Par Lindholm, Maple Leafs de Toronto
Les 4 dernières saisons de Lindholm ont été très bonnes. Les deux dernières surtout. 20 buts et 40 pts en 106 matchs en 2014-2015 et 2015-2016. Mais dans la Ligue de Suède, il termine 4ème marqueur de la Ligue avec ses 47 pts en 49 matchs l'an dernier, et avait obtenu 31 pts en 38 matchs la saison d'avant. Il pourrait être une bonne valeur au centre d'un quatrième trio, derrière Tavares, Matthews et Kadri. Lindholm joue dans les deux directions de la patinoire, ce qui ne devrait déplaire à personne.

Saku Maenalanen, Hurricanes de la Caroline
Lors des trois dernières saisons, Maenalanen s'est hissé comme la plus sérieuse menace offensive de la Ligue de Hockey Finlandaise. À sa première saison, il marque 16 pts en 46 matchs. Il marque 11 fois la saison suivante et obtient 21 pts. L'an dernier? 46 pts, dont 17 buts, en 59 matchs. En 2013, Nahsville en avait fait un choix de cinquième ronde, 125ème choix de cette année-là. Il était alors un joueur junior assez spectaculaire. Mais deux saisons moyennes ont ensuite fait perdre confiance aux Predators qui ne lui ont jamais rien fait signer. À 24 ans, la Caroline lui a tendu un contrat. Considérant le fait que la Caroline manque de profondeur à l'attaque, il aura toutes les chances de faire une première bonne impression. Les Canes le souhaitent. Les présences de Sebastien Aho et Teuvo Teravainen, dans ce même club, ne sont pas fâcheuses non plus. Les club aurait sa Finnish line.

Igor Ozhiganov, Maple Leafs de Toronto
Dans le but de rendre leur ligne bleue plus dangereuses, les Leafs ont misé sur le défenseur de 25 ans, 6 pieds 2 et 210 livres. Il ne fera pas 15 buts, mais il frappe comme un jeune Alexei Emelin, son lancer frappé frise les 100 km/h. Il a d,ailleurs gagné le concours de lancé frappé dans la KHL, au match des étoiles, l'an dernier. Tout le monde le voit seconder Nikita Zaitsev.

Les camps d'entraînement débutent dans quelques jours. Ces 5 joueurs devraient s'y trouver.

Peut-être jusqu'en octobre.

mercredi 22 août 2018

Stan Mikita (1940-2018)

Stan Mikita est né Stanislav Guoth, dans une communauté fermière de Sokolce en République Tchécoslovaque. Il y sera élevé jusqu'à ses 8 ans. Ensuite, il est placé en adoption et ce sont Anna & Joe Mikita, de St-Catharines, en Ontario qui l'adopteront et le feront jouer au hockey.

Agressif, mais fort habile, le joueur de centre jouera trois ans Junior avec les Teepees de St-Catharines, alors club-école des Black Hawks de Chicago. Il y obtient 47 pts en 52 matchs, 78 en 52 matchs, puis 97 en 45 matchs.

Chicago ne peut que le faire joueur pour eux. Il fera 3 matchs (1 passe) avec eux, en 1959. Il a 18 ans. Tout juste un an plus vieux que lui, portant alors le #16, un ailier droit assez flamboyant, Bobby Hull. Avec lequel Stan a joué deux ans avec les Teepees. Hull en est à sa seconde saison avec les Black Hawks, la première, Hull obtient 47 pts en 70 matchs, ce qui n'est pas mal pour une recrue, et 50 pts, en 70 matchs, la saison où Mikita joue trois matchs.

À la première saison complète de Mikita avec les Hawks, il obtient 26 pts en 67 matchs. Hull est le meilleur attaquant du club avec ses 81 pts. 26 de plus que le second marqueur du club. À sa seconde saison avec les Hawks, on le paire avec Ken Wharram et  Ab McDonald ou Doug Mohns et on baptise leur excellente ligne la scooter line. IL fera 53 pts en 66 matchs. Chicago surprend Montréal en première ronde des séries, les blanchissant dans leurs deux derniers matchs et les éliminant en 6. Ils battront aussi les Red Wings de Gordie Howe et Alec Delvecchio en finale, aussi en 6 matchs, gagnant la Coupe, servi par le brio de Glen Hall devant le filet, mais aussi par un bel équilibre offensif/défensif dans le club. Mikita inspire beaucoup. Il joue effectivement dans les deux sens de la patinoire avec beaucoup d'intelligence et d'intensité.
Il innove entre autre en courbant son bâton. Ce qui ne se faisait pas vraiment encore. Et gagne ainsi presque toutes ses mises au jeu. Il découvre cette technique par pur hasard. Son hockey se coince dans l'embrasure de la porte du banc, sa palette de hockey se tord, et se courbe par erreur, mais il se découvre meilleur avec. Bien vite, il exige une torche des gérants d'équipement afin de courber ses bâtons volontairement. Hull l'imitera. La Ligue doit alors imposer une nouvelle règle, interdit de faire une courbe de plus de 1/2 pouces. L'avantage pour les joueurs est jugé trop grand.

On le paire à Bobby Hull qui fera 50 buts la saison suivante.Il deviendra dur de les séparer. Stan fera 77 pts en 70 matchs et 21 autres en 12 matchs en séries, mais Chicago perd en finale quand les Leafs les battent en 6 matchs. Chicago est maintenant une force avec laquelle composer avec leurs talents de 22 ans (Hull) et de 21 ans (Mikita). Et ce, même si ils terminent en milieu de classement. Hull est premier marqueur de la Ligue et Mikita troisième, à égalité avec Gordie Howe. Mikita fait 76 pts en 65 matchs et termine 3ème marqueur de la Ligue encore, la saison suivante (devant Hull). Mikita gagne le premier des ses 4 championnats des compteurs en 1963-1964 avec 89 pts. Il en gagne un autre dès la saison suivante avec 87 pts. Chicago élimine les puissants Red Wings en 7 matchs, en première ronde, mais perd en 7 en finale contre Montréal.

En 1965, la fille de Mikita dit à sa mère "pourquoi papa passe-t-il tant de temps assis sur le banc?". En effet, Mikita franchit ou effleure le cap des 100 minutes de pénalités 5 de 6 premières saisons. Il n'a 69 minutes de pénalités en 1962-1963, parce qu'il est blessé. Il change drastiquement son style de jeu et devient l'un des joueurs les plus disciplinés sur glace. Un exemple à suivre même car il gagnera le trophée du joueur le plus gentilhomme deux fois de suite, en 1967 et en 1968. 

Bobby Hull établit un record avec ses 97 pts en 1966 comme premier marqueur de la Ligue. Mikita est second marqueur avec 78 pts.  Mikita égalise la marque de Hull la saison d'après avec 97 pts aussi (Phil Esposito, ancien coéquipier des deux, efface tout ça, de Boston, en 1969) pour son troisième championnat des marqueurs. Chicago termine premier de la Ligue mais perd en première ronde contre Toronto (qui gagnera sa dernière Coupe). Cette saison-là, une rondelle dévie et lui arrache une partie de l'oreille. À partir de décembre 1967, il devient l'un des premiers joueurs à porter un casque à temps plein.

Mikita gagne son dernier championnat des marqueurs avec 87 pts en 1967-1968. Un Black Hawks ne gagnera plus ce championnat des marqueurs avant Patrick Kane il y a deux ans.

En 1969, il répète l'exploit des 97 pts, mais c'est aussi l'année où Phil Esposito explose avec 126 pts. Mikita termine même 4ème marqueur de la Ligue derrière Esposito, Hull et Howe. Mémorable compagnie.
Dans les années 70, il y a maintenant beaucoup plus de clubs et Chicago ne gagnera plus de Coupe Stanley avant 2009. Mais ils atteignent la finale deux fois, en 1971 et en 1973, les deux fois contre Montréal, perdant en 7 matchs la première fois et en 6 matchs la seconde. Mikita cumulera des saisons de 86 pts, 72, 65, 83, 80, 86, 57, 49, 59 et 55 dans les années 70. Il est fait capitaine de 1975 à 1977. Des problèmes de dos l'accablent.

Inspiré d'un ami dont l'enfant souffre de surdité, il s'implique beaucoup dans la cause, pour la recherche et le développement. Il fonde une école de hockey pour sourds et muets.

En 1979-1980, il ne joue que 17 matchs, ses problèmes de dos devenant trop lourds. Il prend alors sa retraite.

Quand il se retire, seuls Gordie Howe et Phil Esposito ont plus de points en carrière dans la LNH que lui.

Stan Mikita a bouleversé le monde de la LNH à plusieurs niveaux.

Mike Myers fait un clin d'oeil à Mikita (et à Tim Horton) dans son film Wayne's World.

On lui découvre un cancer buccal en 2011. On lui découvre de la démence 4 ans plus tard et il ne se rappelle plus de son ancienne vie dès juin 2015.

Il est décédé le 7 août dernier à l'âge de 78 ans.

Plus personne n'a porté son #21 depuis 1980.

Mon père adorait Stan Mikita. 

(et se mariait aujourd'hui il y a 48 ans)

mercredi 15 août 2018

Les 16 Qui Devraient Faire Les Séries L'an Prochain

Avec les changements estivaux, risquons nous à tenter d'évaluer les forces à venir pour la saison 2018-2019 de la LNH.

La semaine dernière, les 15 pires clubs, selon moi.
Cette semaine, les équipes qui composeraient le programme des séries éliminatoires.

Les 16 meilleurs clubs avant que ça ne commence pour vrai:

Les Flames.
Avec l'ajout de Noah Hanifin et d'Elias Lindholm, de Derek Ryan et de James Neal, et ne perdant en somme, que Micheal Ferland et Dougie Hamilton, on a ajouté beaucoup de potentiel offensif. Faudra toutefois que la défensive tienne le coup. J'ai confiance aux Flames.

Les Panthers.
La Floride a enrichi ses rangs de Mike Hoffman. Il brillera aux côtés de Barkov. Owen Tippett devrait faire le club. Henrik Borgstrom aussi. Des jeunes qui ont beaucoup à offrir. Si King Berto, à 39 ans, reste solide, ce club fera très bien devant des bancs vides.

Les Kings.
Avant la dernière saison, John Stevens disait qu'il voulait que son club ait une meilleure moyenne de buts marqués que de buts accordés. Mission accomplie. Buts marqués: 2,89 par match. Buts accordés: 2,43. Mais ils sont vieux et lents. On ne peut ignorer qu'ils sont le club ayant accordé le moins de buts l'an dernier (202) mais leur plus grosse prise de l'été, Ilya Kovalchuk, aura 36 ans quand débuteront les séries. Il aura encore du jus? Je crois que oui. Il a tout à (re) prouver. Ils ont l'un des meilleurs gardiens du circuit. Sous-estimé en ce moment.

Les Flyers.
Philadelphie a ramené leur premier choix au repêchage de 2007, le deuxième de la Ligue derrière Patrick Kane, James Van Riemsdyk. Pas méchant comme pari. Ils sont si certains de leur deuxième rendez-vous avec JVR qu'ils l'ont signé pour 7 ans! Philadelphie est sérieux et a ce qu'il faut pour faire mal.

Les Ducks.
Anaheim pourrait être un club qui étonnera l'an prochain. Getzlaf et Perry ont toutefois maintenant 33 ans chacun et Kesler aussi. Mais John Gibson est en pleine ascencion devant le filet, Rickard Rackell, Jakob Silfverberg, la recrue Sam Steel et Jacob Larsen à la ligne bleue sont tous des forces en pleine montée aussi. Anaheim pourra surprendre.

Les Bluejackets.
Je ne cesse de vous dire comment j'aime ce club. Jones et Werenski sont l'une des meilleures paires de défenseur de la Ligue. Pierre-Luc Dubois est devenu le centre souhaité l'an dernier. Bobrovski a été fameux et le restera probablement. Les buts peuvent venir de partout dans ce délicieux club. Mais faudra régler le problème Panarin avant octobre. Il ne veut plus jouer dans ce marché. Et faudra surtout avoir gros en retour.

Les Sharks.
San Jose a eu une saison de plus de 100 pts, de bonnes séries, et ont réussi à signer l'enfant terrible, mais si bon sur la côte Ouest, Evander Kane. Le coeur du club n'est pas jeune, mais Timo Meier se joindra à eux. Ça fera un fort intéressant club à surveiller.

Les Blues.
Je vous en ai parlé y a pas longtemps. À surveiller.

Les Golden Knights.
Bon. Ce que Vegas a accompli la saison dernière n'est rien de moins que spectaculaire pour un club à sa toute première saison dans la LNH. Ils seront toujours les finalistes de la Coupe Stanley 2018 dans tous les registres. Et les Golden Misfits seront encore impressionnants. Ils en ont l'espace salarial. Ça pourrait attirer Karlsson. Erik. Pour le moment, c'est Karlsson, William, qui a eu le gros lot. Ils auront Paul Stastny avec eux également. Fort intéressant...

Les Bruins.
Marchand/Bergeron/Pastrnak étaient le meilleur trio l'an dernier. Charlie McAvoy devrait obtenir une seconde saison encore meilleure que sa première complète. La défensive des Bruins, la meilleure de la Ligue l'an dernier à ce niveau, bloque tout simplement tous les lancers ne se rendant pas à Rask. À toutes les positions, y a de quoi espérer de Bruins. En série, encore plus.

Les Penguins.
Avant de montrer des signes d'âgisme, les seuls noms de Crosby et Malkin offrent une grande crédibilité aux Penguins quand à leurs chances de gagner une nouvelle Coupe. Leur jeu de puissance est brutal. Leur capacité de contrôler la rondelle (5ème de la Ligue l'an dernier) et Matt Murray qui voudra efface sa mauvaise saison de l'an dernier laisse croire que Pit sera encore dangereux.

Les Maple Leafs.
Tavares, Matthews, Kadri, Marner, Nylander, Marleau, Reilly, voilà un club extraordinairement intéressant qui éveille plein de promesses. Ne reste qu'à s'assurer qu'Andersen soit un bon gardien, stable et régulier, pouvant se classer dans les 10 meilleurs de la Ligue. Donc meilleur ou aussi bon que Price, Bobrovski, Quick, Rinne, Holtby, Fleury, Rask, Dubnyk, Vassilevski ou Hellebuck.

Les Capitals.
Finalement les Caps l'ont soulevé la Coupe. Ils ont resigné Carlson. Gros move. Kuznetsov s'est confirmé comme l'important leader qu'on croyait deviner en lui. Oshie a été une importante addition au club déjà bien servie en talent. Wilson a été indispensable à tous les niveaux. Holtby, fameux comme toujours. Et d'une rare concentration intelligente. Le club sera encore fort. Même si il est l'un des deux qui a joué le plus longtemps l'an dernier, et celui qui fêté le plus fort, plus longtemps.

Les Prédators.
À la ligne bleue, Nashville est en train de briser la tradition du Big Three et imposer le Fab 4. Subban, Ellis, Josi et Ekholm font l'envie de tous les entraîneurs. Dan Hamhuis, vient se joindre à eux, un excellent défenseur défensif, devant le gagnant du dernier trophée Vézina. Que du bon par là bas.

Le Lightning.
Oh qu'ils sont tous près de la gagner cette seconde Coupe. Ils ont une attaque formidable, une défensive enviable si Ryan McDonagh trouve son X. Un gardien très près de son Vézina aussi. Et le dernier récipiendaire du Trophée Norris. Sur papier, c'est le meilleur club de la Ligue. Et il est permis de croire que Brayden Point et Mikhail Sergachev seront encore meilleurs l'an prochain. Tampa Bay sera parmi les favoris pour la Coupe. Encore. Rien de moins.

Les Jets.
Mon rêve de l'an prochain serait une finale Columbus/Winnipeg. Deux clubs que j'adore. Ils ont perdu un gros morceau en Stastny, et leur défensive est sous estimée. Ils ont le meilleur club des moins de 25 ans (avec Columbus) et un de ses moins de 25 ans est un des meilleurs gardiens de la Ligue en Connor Hellebuck. De plus, les Jets ont l'espace salarial pour amener un Artem Panarin.

Oh je me tromperai...Mais y aura du beau et du vrai quand même.

'Hâte que ça commence...

mercredi 8 août 2018

Les 15 Qui Ne Devraient Pas Faire Les Séries L'an Prochain

Avec les changements estivaux, risquons nous à tenter d'évaluer les forces à venir pour la saison 2018-2019 de la LNH.

Cette semaine les 15 pires pour la saison à venir, selon moi.
La semaine prochaine, les 16 qui devraient faire les séries, selon moi.

Les derniers de classe:

Les Red Wings.
Detroit a une horrible défensive et une large partie de leur offensive est soit trop âgée et régressive, ou trop jeune et sous performante. Bien que beaucoup de leurs joueurs ont des clauses de non-échange, les Wings devraient tout de même tenter d'échanger quelques uns de leurs talents, pendant qu'ils ont encore une ombre de réputation. Gustav Nyqvist est l'un de ceux-là.

Les Canadiens.
Il ne fait aucun doute que Montréal, avec l'alignement actuel sera terrible. Bergevin cherche son centre #1, beaucoup trop tard, et Shea Weber sera absent jusqu'en décembre, peut-être jusqu'en 2019. Pacioretty jouera bien, seulement pour que d'autres club en veuille. Carey devra sauver tous les matchs. Comme ça ne se fait plus depuis les années de Dominik Hasek. Ils choisiraient encore dans les 5 premiers je crois bien, l'an prochain.

Les Sénateurs.
Ottawa est devenu un club dysfonctionnel. En moins d'un an, il s'est brouillé avec ses meilleurs éléments: Kyle Turris, Derrick Brassard, Mike Hoffman et maintenant Erik Karlsson. On dit même que pour échanger Karlsson, il faudrait aussi accepter de prendre Bobby Ryan. Craig Anderson aurait aussi été marchandé un peu partout. Qui restera-t-il à aimer à Ottawa? Ça deviendra le club où personne ne veut aller. Si ce ne l'est pas déjà.

Les Canucks.
L'après Sedin sera un dur lendemain de veille. Vancouver a signé quelques vétérans simplement pour garder la tête hors de l'eau. Bo Horvat, Brock Boeser et Elias Petersson sont excitants et pleins de belles promesses, mais ne pourront tout faire, si jeunes. Vancouver est peut-être le pire club de l'Ouest sur papier en ce moment.

Les Coyotes.
On bâtit à pas de bébé dans le désert. Galchenyuk s'amène là où il aurait toujours dû jouer: au centre. Clayton Keller, Christian Dvorak, Dylan Strome et Jakub Chychrun sont pleins d'espoir et collectivement, ils pourraient beaucoup impressionner. Antti Raanta semble un légitime gardien #1, mais la marche sera haute dans l'Ouest.

Les Sabres.
Le club est nettement meilleur avec Rasmus Dahlin et maintenant Jeff Skinner. Casey Mittlestadt progresse très bien. Conor Sheary était aussi une très bonne acquisition.Carter Hutton sera le gardien #1. Buffalo sera meilleur, mais pas assez pour faire les séries selon moi. Peut-être le meilleur club de ceux qui ne feront pas les séries. Ce qui serait déjà fameux.

Les Islanders.
Sans Tavares. sans Calvin de Haan, sans gardien #1, on demandera beaucoup à Matthew Barzal. Quelques vétérans devraient les garder quelques fois vivants, mais plus souvent, ils devraient être une proie facile pour les clubs adverses. Le pire club pour annuler un avantage numérique l'an dernier aura fort à faire si il veut simplement garder la tête haute dans cette Ligue qui lui paraîtra souvent trop forte.

Les Hurricanes.
La Caroline fait déjà tout pour viser le premier choix de l'an prochain. Ils se sont débarrassé de leur meilleur attaquant, de leur meilleur gardien et maintenant ils cherchent à se débarrasser de leur meilleur défenseur après avoir presque donné Noah Hanifin. Ils n'auront pas une vilaine défensive, mais aucune offensive. Sinon Aho et peut-être Andrei Svechnikov. Scott Darling devra faire mieux que l'an dernier devant le filet.

L'Avalanche.
Oh qu'il était beau à voir jouer Nathan MacKinnon l'an dernier, mais après lui, zéro profondeur. L'an dernier, Jared Bednar a fait de petits miracles avec des riens. Mais cette saison reste assez imprévisible pour le Colorado. Je ne les vois pas en séries.

Les Black Hawks
Fallait s'attendre, avec tant de talents à bord, à ce que le club devienne un marchandeur de salaire. Comme Pittsburgh pourrait le devenir d'ici deux ou trois ans. Ça brise la chimie d'un vestiaire. Chicago voudra gagner rapidement et sera assurément meilleur que l'an dernier (c'est dur de faire pire) si il reste en santé. L'ajout de Cam Ward, afin de palier aux incertitudes quand à la santé de Crawford, n'est pas une fâcheuse idée. Mais le club pourrait encore rater les séries.

Les Stars.
Ils sont intrigants. Benn. Radulov et Seguin devront encore drainer 95% de l'attaque. Klinsberg devra jouer mieux que l'an dernier. Miro Heiskanen et Valeri Nichuskin s'amènent, peut-être que voilà un peu d'offensive supplémentaire, mais Dallas n'a pas joué un seul match de séries depuis 2016. Ce ne serait pas pour 2019 non plus.

Les Oilers.
Connor McDavid a les habiletés de traîner le club à lui tout seul. Mais l'an dernier Leon Draisatl a aussi montré beaucoup d'adresse. Mais Peter Chiarelli n'a attiré personne à Edmonton pour rendre le club meilleur que l'an dernier. Faudra non seulement échanger The Nuge, mais aussi obtenir du bon en retour. Ce que Chiarelli n'arrive pas à faire depuis son arrivée à Edmonton.

Le Wild.
Voilà un groupe déterminé à faire les séries mais auquel manque un joueur d'impact (comme l'aurait été Skinner) pour non seulement faire les séries, mais aussi se rendre loin. Les lourds contrats de Parise et Suter aident peu si les deux joueurs sont bléssés toute la saison. Le Wild peut être bon. Leur manque un bon attaquant de plus. Qu'ils n'ont pas encore.

Les Devils.
Ils ont beau avoir eu le MVP dans leur rang l'an dernier, cet été, ils ont erré. Ils ont perdu Grabner, Moore, Gibbons et Maroon. Et n'ont pas signé grand chose. Hall devra faire plus encore.

Les Rangers.
New York a été le 4ème club a accorder le plus de buts l'an dernier. Malgré Lundqvist. Ils ont lancé la serviette dès février. Ce qui pourrait, au bout du compte, ne pas être une fâcheuse idée. J'y reviendrai surement. Ils seront intéressants à suivre. Mais on voudra se départir de Kreider et Zibanedjad avant Mars.

Ça vaut ce que ça vaut.

L'an dernier je vous plaçais Las Vegas dans cette gang.

Je me tromperai encore cette année.

mercredi 1 août 2018

Du Changement de Numéro, Tout Jeune

Quand Jack Eichel a été repêché par les Sabres, second de la ligue en 2015, derrière Connor McDavid, il a tout de suite fait le saut, trois mois et demi plus tard, dans la LNH.

Pour sa saison recrue, il n'aurait pas été celui qui aurait fait du caprice pour choisir son numéro. On lui a alors donné le #15. Son numéro des 4 dernières années. Mais maintenant qu'il a gagné en momentum, qu'Evander Kane n'est plus un Sabres portant le #9 et qu'il est définitivement le leader du club, il jouera la prochaine saison, et les suivantes, avec le 9 dans le dos.

À l'Université de Boston, où il a brillé avec 71 pts en 40 matchs en 2014-2015, il portait le #9. Aux championnats du monde junior aussi, pour les États-Unis. Alors qu'il en était capitaine.

Eichel est loin d'être le seul à avoir changé de numéro après quelques bonnes saisons dans la LNH. Voici 7 autres joueurs qui ont fait de même par le passé. Et dont la carrière n'est pas à négliger.

Joe Thornton
Eichel a grandi à Boston. Et s'est peut-être un peu inconsciemment inspiré de Jumbo Joe. Quand le premier choix de la LNH de 1997 a commencé sa carrière avec les Bruins trois mois et demi plus tard, il voulait le #19, mais Rob DiMaio le portait déjà. Pendant trois saisons, à 18, 19 et 20 ans, Thornton a été...moyen...avec des saisons de 7 pts, 41 pts et 60 pts. Mais dès qu'il est passé au #19, pour la saison 2000-2001, il a marqué 37 buts et obtenu 71 pts. Ce changement lui a fait du bien.

Patrick Marleau
Étrangement, le second choix de 1997, et coéquipier de longue date de Thornton à San Jose, est aussi passé par le même manège. Bien que ce soit difficile de l'imaginer sans son #12, il n'a pas commencé sa carrière en portant ce choix qui aurait été le sien. Il a joué ses 4 premières saisons portant le #14. Il aurait choisi de changer un an avant de le porter si les Sharks n'avaient pas été chercher Bill Lindsay pour le porter en 2000-2001. L'année ou Jumbo Joe changeait aussi.

Teemu Selanne
Avant Joe et Patrick, il y a eu Teemu. Il était même connu sous deux # différents, mais dans le même club, avant même que Thornton ou Marleau ne patinent dans la LNH. En 1992, il a débuté sa carrière avec le #13, établissant des records inégalés à ce jour pour une recrue tout en flirtant avec le trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la saison de la LNH. Après une seconde saison un peu plus décevante, il a donc choisi, pour la troisième, de passer au 8. Qu'il portera pour le reste de sa carrière, sauf une seule saison.

Joe Sakic
Avant tout ce monde, ayant pour idole Wayne Gretzky, Joe, plus jeune a toujours visé un numéro contenant le 9 dans ses gilets d'équipe. Ça lui a plus souvent qu'autrement valu le #19. Quand les Nordiques l'ont repêché 15ème en 1987, le #9 était porté par Marc Fortier. le #29 par Steven Finn, passé 39, t'es réserviste. Sa première saison avec les Nords sera celle de 1988-1989. Alain Côté porte déjà le #19. On donnera à Joe le #88, puisque la saison débute en 1988. Toutefois, Côté prend sa retraite dès l'été suivant. Joe prend alors un gilet qu'il sera le seul à ne plus jamais porter entre les concessions de Québec et du Colorado puisqu'on le retire à la fin de sa brillante carrière.

Tyler Seguin
Ce cas est plus particulier. Seguin changeait de club et le club dans lequel il atterrissait avait retiré son numéro dans sa nouvelle ville d'adoption. Et même pas dans la même ville! Seguin aimait le #19 qu'il avait à Boston. Il avait gagné la Coupe à sa toute première saison, à 19 ans, portant le 19. Ça lui portait chance, croyait-il. Mais les North Stars du Minnesota, concession qui avait maintenant déménagé à Dallas, et accueillait Seguin en 2013, avaient retiré le #19 en hommage à Bill Masterton qui ouvert les yeux sur le port du casque dans la LNH, étant le premier joueur à décéder des suites d'une chute sur la glace, sans casque. À 29 ans. Seguin a alors choisi d'inverser les chiffres, et d'arborer depuis le #91. Connaissant beaucoup de succès dans ce chandail.

Dustin Byfuglien
Non seulement Dustin est souvent passé de l'attaque à la défense et vice versa, mais il a aussi trompé se fans dès le départ. À sa première saison à Chicago il a ébloui tout le monde en marquant 19 fois et en obtenant 36 points. On s'est alors rué à Chicago pour acheter la #52 de cette sympathique personnalité. Mais non, le con. Après sa quatrième saison, même si il le portait depuis trois saisons entre la LNH et les mineures, il a changé pour le #33. Comme ça. Il n'a jamais porté autre chose depuis. À Chi, Atlanta, et Wini.

Ryan O'Reilly
Fermez vos yeux et imaginez Ryan O'Reilly avec l'Avalanche ou les Sabres. #90 non? Et pourtant, celui qui n'a que 6 saisons dans le corps dans la LNH a joué la moitié de sa carrière avec le #37. Maintenant un Blues, je ne sais trop si il portera à nouveau le #90.

Max Domi portera le #13 à Montréal, la saison prochaine. Il avait le 16 en Arizona. Mais à Montréal. Henri Richard est le dernier à avoir porté ce gilet #16. Maintenant suspendu pour l'éternité au plafond de l'aréna qui accueille nos Canadiens. En l'honneur du Pocket Rocket.