mercredi 28 mai 2014

Ces 4 Villes Magiques D'Amérique...

On aura beau penser ce que l'on veut, personne ne plaçait les 4 clubs du carré d'As là où ils se trouvent en ce moment.
Chicago? oui vous les aviez vu là, mais vous pensiez qu'ils tireraient de l'arrière 3-1 contre L.A.?
Noooooooooooooooooooooon.

Étudions les 4 clubs de 4 villes majeures d'Amérique, donc 50% des clubs originaux de la LNH, et leur avenir peu importe si ils se rendent en finale cette saison.

Montréal
Toujours en vie mais pour encore deux matchs?
Si Carey Price n'avait pas été saboté par un jeune parasite, vous croyez que la situation aurait été différente? Je ne sais pas. Il avait tout de même accordé 6 buts en trois périodes. Et il faudra gagner à New York et mieux que de la manière dont Montréal l'a fait hier. Et revenir tout aussi gagnant à Montréal. Gionta et Markov montrent tous deux des signes graves d'âgisme. Toutefois Galchenyuk joue comme si il n'avait pas manqué un seul match cette saison. Gallagher est tout aussi intéressant. Les 2 Gally's ont respectivement 20 et 22 ans. Beaucoup d'années devant eux et ils font déjà la différence. Pacioretty devra montrer qu'il est tout aussi important en série qu'en saison. Subban devra montrer des signes de régularité et cesser ses multiples gestes compulsifs qui ne font mouche que lorsqu'il dirige la rondelle au but (mais encore). Il y a de très très beaux signes pour l'avenir de Montréal. Gio n'y sera plus l'an prochain. Bouillon peut-être plus, non plus. Murray? Vanek? Weaver? probablement tous ailleurs aussi. Mais Beaulieu, Tinordi, Bournival, Tokarksi cognent à la porte. Eller est à resigner aussi. Devrait-on? Eller et Markov, sans contrat lui non plus-tous deux agents libres avec restrictions, contre quelque chose de très bon? Genre Malkin. Ça serait possible? Bergevin est un grand ami de Mario Lemieux...
Qu'à cela ne tienne, Montréal aura montré de très très belles choses cette année, et pourrait continuer à le faire encore longtemps si PK ne crève pas le budget de l'équipe cet été et si Carey joue aussi brillamment qu'il ne l'a fait cette saison. Bel avenir pour les fans de Montréal. Quelques pions à jouer pour Bergevin pendant la saison morte.

New York
Quelle fabuleuse équipe pleine de caractère que nous présente Alain Vigneault en match d'après-saison cette année. Même en se débarrassant de son capitaine, Glen Sather, qui a déjà vu neiger, a bâti un club intelligent pour un entraîneur tout aussi intelligent qui demande à ses joueurs de ne pas donner accès au centre de la patinoire, forçant l'adversaire à constamment utiliser les rampes. Et le long des rampes, le format d'un Brian Boyle (6'7), Derek Dorsett (6'0 -plus goon que joueur), Chris (de)Kreider (6'3 et crotté), ou Rick Nash (6'4) favorisent les Rangers. Même Benoit Pouliot, après 9 ans dans la LNH, utilise ENFIN ses 6'3 pour neutraliser, ne serais-ce que temporairement, l'adversaire le long des rampes. Martin St-Louis, avec son agilité, son énergie (il aura 39 ans dans 21 jours quand même) redonne à cette équipe une finesse dans l'exécution des jeux mais surtout dans la lecture du déroulement d'un match que ce club n'avait pas en début de saison. Ryan McDonagh est un véritable quart arrière à la ligne bleue à seulement 24 ans et Marc Staal est tout aussi efficace au niveau défensif. Dan Girardi brille aussi en subtilité défensive devant un Henrik Lundqvist qui ne montre pas beaucoup de signe de fatigue.
John Moore, à 23 ans, est remarquable. Hagelin (25) Kreider (23), Stepan (23) y seront pour longtemps c'est certain. Les 4 lignes bien balancées peuvent à la fois marquer et briller en défensive (sauf Derek Dorsett peut-être). Ce club est brillamment équilibré et c'est peut-être ce qui explique pourquoi il est encore vivant et très en forme en séries d'après-saison. Brad Richards et Marty St-Louis ont déjà des bagues au doigt, c'est de l'inspiration pour un banc ça. Un banc qui compte Ulf Samuelsson derrière (2 coupes à Pittsburgh) et Glen Sather (5 coupes à Edmonton) à l'étage supérieur, ça fait du gagnant dans l'entourage pour les plus jeunes. Et un très bel avenir en banque. Boyle, Pouliot, Carcillo, Stralman, Diaz et Dominic Moore sont à resigner (ou pas) pour l'an prochain. Brassard, Kreider, John Moore et Mats Zuccarello aussi mais sont agents libres avec restrictions. L'urgence est donc moindre.

Il doit se trouver un peu moche, Ryan Callahan à regarder son ancienne gang paraître si bien.




Chicago
Quel grand club pour les fans de hockey. Le simple déploiement des talents de Toews, Kane et Keith est un délice pour l'amateur. Duncan Keith a toutefois joué un match atroce à Los Angeles et très vite les Kings en ont profité. Les champions de l'an dernier ont montré des signes de fatigue et peut-être manqueront-ils de souffle pour la dernière fois ce soir. Si tel était le cas, seulement Handzus, Regin, Brookbank et Khabibulin sont libres comme l'air l'an prochain. Ce qui laisse le coeur du club encore intact et bien vivant. Avec 5 compteurs de 20 buts et plus, une défensive excessivement disciplinée et 8 joueurs de 25 ans et moins (dont Kane et Toews) les années à venir ne peuvent qu'être radieuses dans la ville des vents. L'organisation a 5 coupes Stanley dont la dernière ainsi que celle de 2010. Avant cette coupe de 2010, les Hawks n'avaient pas gagné dans les 49 dernières années, en faisant l'organisation qui avait subi la plus longue disette tout juste après...les Rangers...dont les fans ont attendus 54 ans avant que Mark Messier ne soulève enfin la coupe en 1994. Toutefois, peu de clubs, sinon les 6 originaux peuvent se vanter d'avoir duré aussi longtemps.
La dernière fois que les Hawks ont tiré de l'arrière 3-1 dans une série. C'était l'an dernier contre Détroit. Après avoir enlevé le premier match, ils avaient perdus les 3 suivants. Humiliés 9-2 au total des buts des 3 matchs. Pour ensuite gagner les trois suivants et rafler la Coupe face à Boston 2 rondes plus loin. Chicago tente cette année de devenir le premier club depuis Detroit en 97 et en 98 à gagner la Coupe Stanley 2 ans de suite. Phénomène devenu très rare avec 30 clubs. Beaucoup de travail à faire dans cette série. Bel avenir tout de même avec de grands talents.

Los Angeles
Cette série, qu'on aurait pu baptiser la série de la Route 66 qui reliait à l'époque Chicago à Los Angeles, tourne tout à l'avantage des Kings. Et c'est parce qu'ils travaillent merveilleusement bien. Darryl Sutter a passé toute sa carrière de joueur à Chicago. Jouer là-bas ne l'intimide en rien. D'ailleurs rien ne semble intimider les Kings. Même pas les avances de 3-0 dans la série pour le club adverse. Ils travaillent avec une assurance déconcertante. Et les efforts qui rapportent viennent de partout. De défenseurs reconnus comme défensifs (Jake Muzzin), de joueurs qu'on croyait finis (Marian Gaborik), de jeunes en plein essor (Tanner Pearson/Tyler Toffoli). Kopitar, Brown, Richards, Doughty, Mitchell, Stoll, Voynov, Greene, King, Martinez, Clifford, Carter, Lewis, Nolan, Quick étaient tous de l'édition de 2012 qui a rapporté la Coupe. Sutter en était déjà l'instructeur. Une saison qui avait commencée avec Terry Murray derrière le banc, limogé après 29 matchs, John Stevens qui avait assuré l'intérim pour 4 matchs avant que Sutter ne vienne prendre les rennes. Justin Williams était aussi de cette édition mais il a une seconde bague, celle de la conquête de 2006 avec la Caroline. Williams est un joueur extraordinairement précieux pour ce club sur la glace et hors glace. De la matière de Capitaine avec un grand C. C comme Champion aussi. Chicago n'est pas le genre à baisser les bras mais L.A. n'est pas le genre à vendre la peau de l'Aigle Noir avant de l'avoir tué.
Les Rois ont atteint la finale deux seules fois. En 1993 face à Montréal avec Wayne, Luc & Jari à bord, s'inclinant en 5 matchs. Ils ont vaincu les Devils en 6 matchs en 2012 pour leur seule conquête à vie. Et ce malgré des années de triple couronnes fantastiques avec le trio Marcel Dionne/Charlie Simmer et Dave Taylor à la fin des années 70/début des années 80 (le problème étant alors à la ligne bleue et surtout devant le filet). Gaborik, Mitchell et Greene sont les trois agents libres sans resctritions l'an prochain mais la relève est si bonne qu'on pourrait se permettre de les laisser filer. Dwight King est le seul agent libre avec restriction ce qui explique aussi la nomination de Dean Lombardi comme gérant de l'année dans la LNH cette saison. Titre qu'il pourrait facilement se mériter. Avec 8 réguliers de 25 ans et moins (dont Doughty), finale pas finale, l'avenir des Kings est de bonne augure.  

Montréal et ses belles femmes.
New York et son fourmillement.
Chicago et son Président.
L.A. et ses stars.

On a vraiment la crème de la crème de  l'effort collectif de la LNH sur glace en ce moment.
Un festin pour les yeux.


mercredi 21 mai 2014

Rats & Rois

On croyait que justice avait été rendue. Montréal en éliminant Boston et Los Angeles éliminant Anaheim redonnaient au hockey ses lettres de noblesse.

La talent et la vitesse prévaudrait toujours sur l'intimidation.

Mais voilà que comme testament, un vraiment pas beau de Bruins de Boston, allait donner raison à tous ses jeunes hockeyeurs amateurs qui veulent péter la gueule à leurs adversaires en mauvais perdants et qui leur promettent de les tuer dans la traditionnelle poignée de main.

Ce serait New York Rangers contre Montréal dans le carré d'As , quoi qu'on en dise. Et L.A. vs Chicago de l'autre côté.

Et dès le premier match, tout à l'avantage des New Yorkais, un geste d'une stupidité outrageuse, un comportement tout ce qu'il y a de plus antisportif, perpétré par une recrue qui, avec moins de 100 matchs à vie dans la LNH a déjà "collisionné "plus d'un gardien dans la LNH. Ça semble même être une spécialité. Particulièrement si ce gardien est excellent dans sa profession. Remarquer le pointage contre Ottawa et le score du match en troisième. Anderson a manqué pratiquement toute la saison et aurait facilement gagné le Vézina cette année-là.

Kreider n'a rien, rien, rien d'innocent dans ses "chutes".

Le hockey sale est revenu.
It was not a hockey play.

Avec Price hors de la série, personne ne donne cher de la peau des Canadiens qui tirent maintenant de l'arrière 2-0 dans la série demie-finale, 10-3 dans les buts, et qui sont 0 en 14 en avantage numérique face aux Blue Shirts. Mais il faut rendre à César ce qui lui appartient, les Rangers, à un coup sale près, sont tout simplement parfaits. Offensivement, défensivement, disciplinés, équilibrés sur 4 trios et nettement meilleurs que le Bleu-Blanc-Rouge. D'ailleurs ils portaient eux aussi ses trois couleurs à Montréal. Et les Canadiens n'ont jamais été de taille, ni même passé proche de gagner. 17 secondes peut-être. Entre le but de Pacioretty qui ouvrait le match de lundi et le but de Ryan McDonagh qui a rassis tout le monde au Centre Bell. McDonagh est d'ailleurs fantastique dans toutes les facettes du jeu et semble inspiré contre le club qui l'a laissé tombé...contre Scott Gomez doit-on encore le rappeler...Ce fer se rajoute aux plaies des Montréalais.

Mais bien que New York ait 50% du chemin de fait pour se rendre en finale, la troupe d'Alain Vigneault n'a pas encore son passeport pour la grande valse. 4 victoires il faudra. Vigneault connait la chanson. Ses Canucks avaient gagné tous les matchs à domicile en finale en 2011, année de la Ugly Cup, et à Boston, ça semblait une autre série complètement avec du hockey 100% différent. Des matchs extraordinairement salauds, tous à l'avantage des sales Bruins.

New York n'a pas atteint la finale depuis 1994, année de la dernière conquête de la Coupe Stanley de l'organisation (contre Vancouver justement!) et Montréal n'a pas atteint cette même finale depuis l'année d'avant, 1993, alors qu'ils battaient les Kings de Los Angeles pour une 24ème Conquête de la précieuse coupe. D'ailleurs les Kings y sont encore...et sont nettement meilleurs que Montréal...Année revanche?

Si Montréal atteint la finale, il faudra prêtez attention à tous ses étranges phénomènes relevant du drôle de hasard.
-Dernière fois qu'un seul club canadien se classe en séries éliminatoires: 1971
Improbable coupe Stanley des Canadiens alors que Boston était largement favori cette année-là.
-Dernère parution d'album de Serge Fiori? 1986.
Gagnants de la coupe cette année-là? Improbables Canadiens.
Parution d'un album de Serge Fiori cette année.
-Qui était le dernier capitaine des Canadiens à soulever la Coupe?
Guy Carbonneau #21
Qui est notre capitaine en ce moment?
Brian Gionta #21
À quand remonte la dernière Coupe de Montréal? 21 ans.
-Quel âge a eu PK Subban le 13 mai dernier? 25 ans.
Ce serait aussi la 25ème Coupe Stanley de l'organisation...

Mais encore faudra-t-il battre des Rangers impeccables en ce moment. Et très intelligemment coaché.
Sans Price.
Gracieuseté d'un rat.

Montréal est à New York demain soir.
(Thomas Vanek est peut-être lui, déjà au Minnesota dans sa tête)

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Peu importe qui se rend en finale dans l'Est, plusieurs s'entendent pour dire que la Coupe, en résidence à Chicago depuis l'an dernier, restera dans l'Ouest de toute façon.

Les experts la donnaient à Chicago, Anaheim, St-Louis, San Jose, Colorado, Los Angeles avant même de considérer Boston ou Pittsburgh. Ces deux derniers sont en vacances, alors plusieurs pensent que Montréal et les Rangers ne seront de toute façon que chair à canon en finale.

Mais le sport se joue sur la glace et tout le monde donnait aussi favori Montréal contre New York et ce sont ces derniers qui contrôlent la série en ce moment.

Reste Chicago et Los Angeles dans l'Ouest. Facilement les deux meilleurs clubs dans leur conférence depuis le début des séries. Dans un camp comme dans l'autre, on s'est comporté en véritables Champions dans les séries respectives. Des modèles de caractère, d'éthique de travail et d'intelligence. De talent aussi. Du gardien aux dernier attaquants en passant par le 7ème défenseur et l'instructeur.

Los Angeles a réussi le fabuleux exploit de remonter une série qu'ils perdaient 3-0 contre San Jose et les humilier en effectuant le 4ème remontée du genre dans la LNH pour les envoyer en vacances. Ils ont aussi fait changer la direction des vents en revenant de l'arrière contre Anaheim qui menait la série 3-2 et en les battant plus-que-facilement lors du dernier match. JAMAIS les Kings n'ont montré en entrevue autre chose que des joueurs qui ne pensaient pas gagner, mais plutôt des joueurs qui SAVAIENT qu'ils allaient le faire. Justin Williams entre autre est une perle rare pour cette organisation. Peut-être que les joueurs sont en revanche épuisés de leurs longues séries précédentes et Jonathan Quick a une pénible fiche de 6-18-2 à vie contre les Hawks et de 2-11 dans les deux dernières années...Los Angeles a perdu en 5 l'an dernier contre ce même club, au même moment, en demie-finale. Attendront-ils 3 défaites de suite avant de démarrer? Peu de clubs ont survécu leurs séries après trois défaites consécutives. L.A. l'a fait 2 fois depuis le début des séries. De VRAIS gagnants.

Même chose à Chicago où 7 des 9 buts gagnants dans leurs séries éliminatoires de cette saison ont été marqués ou bien par Patrick Kane (3), ou bien par Jonathan Toews (4). Les deux récipiendaires du trophée Connie Smythe remis au joueur le plus utile des Séries Éliminatoires, lors des 2 dernières conquêtes du club. De vrais leaders. De grands gagnants. Chicago est aussi revenu de l'arrière dans les présentes séries alors qu'ils tiraient de l'arrière 2-0 en première ronde contre St-Louis avant de gagner les 4  rencontres suivantes. Ils se sont aussi permis le luxe de jouer sans leur as Brent Seabrook pendant 3 matchs, suspendu suite à une connerie contre David Backes de St-Louis. Et cette année, ils ont composé longtemps sans Kane, sans Toews, sans Bickell. Ils savent gagner sans des joueurs d'impacts. Ce que ses joueurs là sont, définitivement. Règleront-ils le cas de Quick qu'ils semblent avoir solutionné? Reste à voir.

Chicago mène la série 1-0 et reprend du collet contre L.A. ce soir.

L.A., NYR. MTL, CHI.
Facilement les 4 clubs les plus inspirants de la LNH.  
(Minnesota pas loin derrière)



mercredi 14 mai 2014

Septièmes Matchs entre Montréal et Boston (& Carré d'As)

(le jupon dépassera, je vous préviens)

Mtl (5) Bos (3)

Montréal et les Bruins s'affronteront ce soir dans un 9ème, septième match dans l'histoire de leur rivalité post-saison.

En 1952, les Canadiens d'Elmer Lach, Rocket Richard et la recrue "Boom Boom" Geoffrion gagnent les deux premiers match à Montréal sans opposition 5-1 et 4-0 mais perdent les trois suivants 4-1, 3-2 et 1-0. À Boston, Paul Masnick marque le but le plus important de sa carrière à la 6ème minute de la première supplémentaire et offre aux Canadiens et (aux Bruins) un match de plus. Maurice Richard reçoit un coup de genou sur la tête au début du septième match et manque l'action pendant presque trois périodes. C'est le visage ensanglanté qu'il déjouera Jim Henry pour marquer le but d'assurance dans la victoire de Montréal 3-1 qui éliminait Boston en première ronde des séries éliminatoires.

En 1971, Al Macneil, qui était le gardien des Canadiens en 1952, est maintenant l'entraineur de Montréal. Boston termine 24 pts devant Montréal au classement général et avec Bobby Orr, Phil Esposito, Johnny Bucyk, Ken Hodge, Wayne Cashman, Derek Sanderson, John MacKenzie et un incroyable tandem d'Ed Johnston et Gerry Cheevers devant le filet, Boston est donné largement favori ayant terminé premier et Montréal ayant eu accès au dernier rang des séries. Ils s'affrontent donc en première ronde. Boston gagne le premier match 3-1. Montréal marque 6 buts sans riposte à Boston au second match, remontant un score de 5-1 et remporte ce second match 7-5. Montréal gagne aussi le premier match à domicile 3-1 mais Boston créé l'égalité en gagnant le second 5-2. Boston détruit Montréal à domicile 7-2 mais Montréal fera de même au match suivant, 8-3. Montréal gagne le dernier match à Boston par le score de 4-2, éliminant les puissants Bruins et en route pour une nouvelle conquête de la Coupe Stanley. Jean Béliveau, capitaine des Canadiens, soulèvera sa dernière coupe, prenant sa retraite cette même année. Le jeune Ken Dryden sera la sensation des séries, et nommé le joueur le plus utile à la conquête de la Coupe.

En 1979, en semi-finale, Montréal gagne les deux premiers matchs à domicile 4-2 et 5-2, mais Boston fait de même au Garden gagnant 2-1 et 4-3, Jean Ratelle marquant le but gagnant en supplémentaire dans ce dernier match. Montréal gagne à nouveau à domicile 4-1 mais Boston n'échappe pas le 6ème match au Garden gagnant facilement 5-2. Le 7ème match entre dans la mythologie de la rivalité. Boston mène 4-2 en troisième quand Montréal raccourci l'écart à un seul but. Puis Don Cherry commet une bourde qui le marquera pour toujours. Yvon Lambert joue au héros en surtemps et Montréal est en route pour une ce qui sera une 22ème conquête de la coupe Stanley, une 4ème consécutive, et une dernière saison pour Jacques Lemaire, Ken Dryden et Yvan Cournoyer dans la LNH et une dernière à Montréal pour l'entraineur Scotty Bowman.

En 1991, en deuxième ronde, ni Montréal, ni Boston ne parvient à enligner 2 victoires de suite. Boston gagne le premier match 2-1 au Garden puis Montréal gagne le second 4-3. Boston gagne le premier match à Montréal 3-2, puis, Montréal gagne le second 6-2. Boston gagne chez lui 4-1 et Montréal nivelle à domicile par le pointage de 3-2. Andy Moog et Cam Neely sont les héros du dernier match à Boston que ceux-ci gagnent 2-1, éliminant Montréal pour une première fois dans un 7ème match.

Trois ans plus tard, les deux ennemis se font face-à-face en première ronde.Les Bruins gagnent le premier match 3-2 mais Montréal gagne le second 3-2 aussi. Patrick Roy rate le troisième match en raison d'une crise d'apendicite et c'est Ron Tugnutt qui le remplace. Il n'est pas de taille et Boston gagne facilement 6-3. Roy retarde la chirurgie qui le délivrerait de son mal, revient pour le 4ème match que Montréal gagne 5-2, puis gagne aussi le suivant 2-1 à Boston. Boston survit à Montréal en gagnant 3-2 et force la tenue d'un septième match qu'il gagneront aussi 5-3, éliminant Montréal pour une 5ème fois dans les 6 derniers face-à-face en séries.

En 2004, les deux clubs se rencontrent à nouveau en première ronde. Boston gagne les deux premiers matchs 3-0 et 2-1 à domicile. Montréal gagne le troisième match 3-2 mais échappe le suivant 4-3. Boston mène la série 3-1. Toutefois le trio de Saku Koivu, Alex Kovalev et richard Zednik est flamboyant et Montréal bat Boston facilement à domicile 5-1, puis à Montréal 5-2. Le septième à Boston est âprement disputé et Zednik marque 2 fois tard dans le match pour donner la victoire à Montréal dans un Garden hostile.

En 2008, Montréal et les Bruins sont nez-à-nez en première ronde. Montréal a gagné les 11 derniers matchs contre Boston et gagnera les deux premiers 4-1 et 3-2 au Centre Bell. Boston gagne le premier à domicile 2-1. Montréal gagne le suivant 1-0. Boston revient dans la série en pulvérisant les Canadiens 5-1 devant leurs propre partisans. Boston gagne ensuite 5-4 à domicile. Les frères Kostittsyn marquent 3 des 5 buts du dernier match dans une victoire décisive de 5-0.

En 2011, année de la triste Ugly Cup, Montréal, sans Max Pacioretty, et contre un criminel de 6 pieds 9 en cavale, surprend tout le monde en remportant les deux premiers matchs à Boston 2-0, puis 3-1. Mais Boston fait de même gagnant 4-2 et 5-4 dans le déshonneur. Boston gagne 2-1 `à domicile mais Montréal fera pareil par le même pointage au Centre Bell forçant un 7ème match. Boston gagne sur un but en supplémentaire de Nathan "pigface" Horton.

Montréal et Boston s'haïssent encore ce soir pour la dernière fois sur glace cette saison.

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Rangers de New York

Les Rangers auront été le premier club à s'assurer, depuis hier, d'une place parmi le carré d'As. Il s'agit de toute une surprise puisqu'ils ont non seulement remonté un déficit de 3-1 dans la série (une première dans leur longue histoire), mais ils ont aussi éliminé les Penguins À Pittsburgh, une équipe qui comprend le meilleur joueur de hockey au monde, le 87, ainsi que d'excellents James Neal, Chris Kunitz, Chris Letang, Jussi Jokinen et Evgeny Malkin. Les Rangers ont aussi éliminé les Penguins avec une absence totale de contribution offensive de leur as marqueur Rick Nash, anémique avec 5 timides passes depuis le début des séries. Henrik Lundqvist devient le premier gardien de la LNH a enligner 5 victoires de suite dans des septièmes matchs. Hier, il a été fabuleux.
Le talent des Rangers sera aussi venu des 4 trios, rassemblés autour d'un leader incontestable, le futur capitaine du club je l'espère: Martin St-Louis. Ce dernier aura vécu le deuil de sa mère en plein milieu de série et aura su canaliser des énergies positives, guidé par l'inspiration maternelle. Une inspiration qui se sera communiqué aux 20quelques autres joueurs et membres de cette organisation qui se rend dans le carré d'As pour la seconde fois depuis trois ans. Ils avaient alors été éliminés en surtemps par un but d'Adam Henrique qui envoyait New Jersey en finale contre les Kings. L'apport actuel d'un Dominic Moore, qui avaient au préalable gagné à Pittsburgh dans un septième match, dans l'uniforme des Canadiens et dans celui de Tampa Bay par le passé, n'était pas à sous-estimer. Bryan Boyle a aussi été, hier, tout simplement phénoménal. Boyle a marqué le premier but. Brad Richard, qui avait gagné tout ses matchs #7 sauf un dans sa carrière, à de nouveau gagné hier. Il a marqué le but gagnant.
Du côté de Pittsburgh, des rumeurs folles envoient déjà Malkin ailleurs, Dan Blysma a un pied dans la porte et le doute sur la constance de Marc-André Fleury est absolu.

Les Rangers sont assurés de rencontrer un des 6 clubs originaux de la LNH (comme eux)
Ou bien Montréal.
Ou bien les sales.
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Black Hawks de Chicago

Minnesota aura été tout ce qu'il y a de plus remarquable en séries éliminatoires. Mikael Granlund, Nino Niederreiter, Charlie Coyle, Jared Spurgeon, Jonas Brodin, Marco Scandella et Erik Haula auront montré de très grandes choses et AUCUN de ses joueurs n'a plus de 23 ans!. Quel avenir pour le Wild! Même devant le filet Darcy Kuempfer, 26 ans, est venu brouiller les cartes. Peut-être que le Wild n'aura bientôt plus besoin ni de Bryzgalov, ni de Backstrom, ni de Harding. Ils ont trop de gardiens en tout cas, ça c'est certain.

Mais personne ne s'étonnera de voir Chicago se qualifier dans le carré d'As. Ce club, champions défendant de la dernière conquête, est un club de véritables gagnants. Toutefois la résistance du Wild aura été plus qu'honorable. Avant la défaite d'hier, Minnesota n'avait pas perdu un seul match à domicile en présentes séries éliminatoires (Chicago non plus d'ailleurs). Faisant de son aréna et de ses fans, une véritable menace pour l'adversaire  Mais les Hawks avaient 11 victoires et 2 maigres défaites dans leurs 13 dernières séries lorsqu'en position d'éliminer l'adversaire. On compte depuis hier, avec Kane en héros en supplémentaire, une 12ème victoire. Duncan Keith, Brent Seabrook, Jonathan Toews, Marian Hossa, Patrick Kane, Andrew Shaw, Brandon Saad, Bryan Bickell, Johnny Oduya, Patrick Sharp, Niklas Hjalmarsson, Corey Crawford... non seulement ces joueurs sont d'immenses talents pour leur club mais ils ont tous déjà leurs noms sur la Coupe Stanley. La plupart déjà 2 fois malgré leur jeune âge.

Une troisième Coupe en 5 ans pour Chicago?
Les Hawks attendent ou les Ducks, ou les Kings.

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LA/ANA
(Ana mène la série 3-2)

Cette série est appelée la Freeway Face-Off Serie car entre Los Angeles et Anaheim il suffit de prendre l'interstate 5 quelques minutes et vous passez d'un aréna à l'autre. La rivalité y est très intense et dépasse ce qui se passe sur la glace. Quand les Ducks (alors les Mighty Ducks) sont entrés dans la LNH en 1993, les Kings n'étaient pas chauds à l'idée de voir leurs partisans peut-être déserter leur aréna à eux. Toutefois, Los Angeles comptait sur Wayne Gretzky et une participation à la finale de la Coupe Stanley cette même année pour garder ses loyaux partisans. Les deux clubs prennent leurs fans dans le Sud de la Californie, ce qui rend les échanges corsés sur glace et hors glace.
C'est la toute première fois que les Ducks et les Kings se rencontrent en séries d'après saison et Anaheim pourrait mettre un terme à la saison des Kings dès ce soir avec une victoire. Los Angeles, pour rester en vie, doit gagner les deux prochaines. Anaheim, si ils éliminent les Kings tard ce soir, réussirait un rare exploit d'avoir utilisé 3 gardiens, Jonas Hiller, Frederik Andersen et John Gibson. Les deux derniers étant même des recrues!

Les deux clubs s'haïssent encore ce soir, peut-être, pour la dernière fois de la saison. Sinon le 7ème match a lieu vendredi.

mercredi 7 mai 2014

La Quatrième Victoire

Au Hockey, en sports, peu importe le sport tant qu'il s'agit du meilleur dans une série 4 de 7 (4 victoires sur une possibilité maximum de 7 matchs), la quatrième et dernière victoire fait foi de tout.

Et reste TOUJOURS la plus difficile à obtenir.

Seulement 4 équipes dans toute l'histoire de la LNH ont réussi l'exploit de revenir de l'arrière dans une série, alors qu'ils tiraient de l'arrière par 3-0 pour gagner au final la série en 7 matchs et éliminer l'adversaire.

Mauvaise chance, mauvaise préparation mentale de la part de l'instructeur, confort mental et relâchement de la part des joueurs, panique. Tout ça. Peut-être. À ceux qui ont été témoins de ces splendides déconfitures de juger. Voici l'histoire des 4 seuls séries à avoir connu cette courbe dramatique.

Sensationnelle et pleine de caractère pour les fans et joueurs des équipes gagnantes.
Catastrophique pour les équipes qui se sont fait surprendre.

1942:
Les Maple Leafs de Toronto ont déjà brillants. Difficile à croire, mais oui, en plein seconde guerre mondiale, ils ont réussi l'exploit de revenir dans la série et de surprendre les Red Wings de Detroit (pré-Gordie Howe). Et en finale de la Coupe Stanley, rien de moins! La première surprise fût celle de la présence des Wings en finale. Si Toronto avait terminé second (sur 7) au classement final, Détroit avait terminé 5ème! Mais les Wings avaient le mythique Jack Adams comme entraîneur qui sera leur inspiration...mais aussi celui par qui la chute commencera...
Le tout premier match à Toronto a vu Detroit gagner 2-1 sur des buts de Don Grosso et Sid Abel. La réplique des Leafs est venue de John McCreedy. Grosso remet ça au match suivant avec 2 buts, Detroit gagne 4-2 et revient chez lui avec une avance de 2-0 dans la série. Lorne Carr marque deux fois pour Toronto tôt dans le troisième match, mais Detroit fait 2-2 avant la fin du premier engagement. Tôt en deuxième, Pat McReary marque pour Detroit et Toronto ne rattrapera jamais cette avance. Victoire de 5-2, Detroit mène la finale de la Coupe Stanley 3-0 et n'est qu'à une victoire de sabrer le champagne dans la coupe. "Happy" Day , intructeur des Leafs, joue le tout pour le tout et après avoir utilisé ses deux gardiens dans le trois premiers matchs les retirent de l'alignement tous les deux pour les remplacer par deux autres.

Mud Bruneteau et Sid Abel donnent les devants aux Wings 2-0, mais avant la fin de la deuxième période, Lorne Carr et Bob Davidson créent l'égalité pour les Leafs. Carl Liscombe place les Wings en avance 3-2 en troisième mais Syl Apps ramène les deux clubs à 3-3. Avec 7 minutes à jouer, Nick Metz joue aux héros en marquant le butb gagnant pour les Leafs. Jack Adams pète un plomb et à la fin du match. Eddie Wares des Wings écope d'une inconduite de partie mais refuse de quitter la glace. L'arbitre met la rondelle au jeu et donne aussitôt une pénalité pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire à Détroit. Adams voit rouge. Don Grosso des Wings veut se battre avec l'arbitre, Adams pour sa part réussi à empoigner l'arbitre et à lui donner un coup de poing au visage. Adams sera suspendu indéfiniment.
Et la chute commence...
Le 5ème match est à Toronto et les Leafs massacrent les Wings 9-3.
Le 6ème est à Détroit, mais le momentum est du côté des Leafs. Turk Broda est splendide devant le filet et Toronto vole le match 3-0. Un fan des Wings, lance une perche sur la glace en fin de partie (Ancêtre de la pieuvre, j'imagine...)
Le dernier match est à Toronto. Detroit menait 1-0 en troisième quand Sweeney Shriner créé l'égalité. Toronto gagne en rythme et lancera 16 fois (contre 7) sur le pauvre gardien adverse. Pete Langelle marque deux minutes plus tard pour donner les devants 2-1 aux Leafs, puis moins de trois minutes avant la fin, Sweeeny Shriner enfile le but d'assurance: les Leafs rafle leur seconde coupe Stanley, 10 ans après la première.

À la dure...

1975:
 Les Islanders ont montré énormément de caractère à leur troisième saison dans la LNH en réussissant l'exploit pratiquement 2 fois et dans deux séries consécutives. En deuxième ronde, des Islanders que personne n'avait imaginé éliminer les Rangers de Rod Gilbert, Jean Ratelle, Brad Park et Derek Sanderson allaient affronter les Penguins de Pittsburgh, un club que New York n'avait jamais battu à vie...Les Penguins ont continué leur domination des Islanders en les battant dans les trois premiers matchs, 5-4, 3-1 et 6-4.
Au quatrième match, l'entraineur Al Arbour garde Billy Smith au banc et envoie Chico Resch devant le filet. Il dit à ses joueurs "que si un d,entre vous croit qu'il ne peut pas gagner cette série, qu'il quitte tout de suite". Ce que personne ne fît.
Bien qu'encore largement dominés par Pittsburgh au niveau des lancers, New York gagne les trois matchs suivants 3-1, 4-2 et 4-1. Il faudra attendre la 14ème minute de la troisième période pour voir le capitaine Ed Westfall marquer le seul but à Pittsburgh dans le septième match qui allait éliminer les Penguins.
New York allait alors affronter les Champions défendants de la Coupe les Flyers de Philadelphie dans le carré d'As. Ceux-ci ne leur feront pas de cadeaux, les battant 4-0, 5-4 en surtemps et 1-0 à New York. Al Arbour démontre beaucoup d'esprit en disant "Ça y est, nous les tenons, là où nous le voulions"
Les Islanders raflent les 4ème match en supplémentaire 4-3, le 5ème à Philadephie 5-1 puis à New York ils gagnent 2-1 devant une foule parfaitement hystérique, intimidante pour les intimidants Flyers. Toutefois les Flyers ramènent leur chanteuse chanceuse pour l'hymne national, Kate Smith, qui chantera directement dans la zone de Choc Resch, lui brisant sa routine et après seulement 19 secondes c'est 1-0 Philadelphie. Le match se terminera 4-1 pour les Flyers en route vers leur seconde Coupe Stanley en deux ans.

Mais ils ont eu chaud...Et la dynastie des Islanders n'était qu'à quelques années de prendre de l'ampleur.

2010:
Il s'agissait de la première fois depuis 1978 que Boston et Philadelphie se rencontraient en séries d'après-saison alors que les Bruins avaient éliminé les Flyers 4-1 pour atteindre la finale. Tout ça se passe en deuxième ronde. Le premier match est à Boston et c'est Marc Savard qui joue au héros en marquant en surtemps. Le seconde match, toujours à Boston, Milan Lucic marque tard en troisième et les Bruins filent avec le match en gagnant 3-2.Tukka Rask est exceptionnel et Boston gagne le premier match facilement 4-1 à Philadelphie. Boston mène la ronde 3-0 mais vient de perdre le centre David Krejci, bléssé pour le reste des séries.
En revanche, Simon Gagné des Flyers est de retour pour le quatrième match et c'est justement lui qui marquen en surtemps lors du quatrième match, offrant aux Flyers une chance de survie. À Philadelphie, le club et les fans ne font aucune concession aux Bruins, Mike Leighton devant le filet est le lapin sorti du chapeau des Flyers et ceux-ci battent facilement Boston 4-0. La série est maintenant 3-2 en faveur de Boston. Le match suivant, à Philadelphie, est extrêmement sérré. Mike Richards marque en première, Daniel Brière en deuxième. Milan Lucic fait de même en troisième mais ce ne sera pas suffisant. Les deux clubs sont à égalité 3-3 dans la série.
À Boston, les Bruins, galvanisés par leurs partisans, prennent les devants 3-0 dans le match sur des buts de Michael Ryder, et de Milan Lucic (deux fois celui-là). Mais James Van Riemsdyk marque tard en fin de première, c'est 3-1 Boston. Scott Hartnell et Daniel Brière créent l'égalité en deuxième. C'est encore Simon Gagné qui fait taire le Garden de Boston et humilie Tukka Rask et les Bruins. Claude Julien écope sur le but gagnant d'une pénalité de banc pour avoir eu trop de joueurs sur la glace. Un leitmotiv honteux à Boston...

2014:
Tout le monde est d'accord pour dire que les Sharks de San Jose est un club tout ce qu'il y a de plus puissant en saison régulière. Toutefois tout le monde est aussi d'accord pour dire que San Jose est un club de moindre importance en séries éliminatoires. Cette année, les choses semblaient vouloir changer. Les trois premiers matchs contre leurs voisins les Kings, étaient non seulement des victoires, c'étaient des massacres. Du moins les deux premiers matchs. San Jose gagne à domicile 6-3 puis 7-2. Puis Patrick Marleau place les requins à un seul match d'un balayage en marquant en supplémentaire lors du troisième match. Mais les Kings n'ont pas dit leur dernier mots. Ils ont déjà gagné, eux. Ils étouffent San Jose 6-3 à leur tour lors du quatrième match. Ils les blanchissent ensuite à San Jose 3-0. Puis tout semble facile dans les victoires de 4-1 et 5-1 qui suivront. Je l'ai dit à maintes et maintes reprise: Joe Thornton n'est pas un gagnant. (Jason Spezza non plus) Et San Jose est incapable d'accomplissements en matchs hors saison.

Donc si votre équipe préférée est dans le trouble, sachez que rien n'est terminé.
Les remontées sont rares mais elles sont possibles.
Tant qu'on a du caractère et de la confiance dans le vestiaire.
Tant qu'on a pas signé la quatrième victoire, ça c'est certain.

En deuxième ronde:
Montréal mène la série 2-1 contre Boston.
Pittsburgh mène 2-1 face aux Rangers.
L.A. Mène 2-0 contre Anaheim
Chicago mène 2-1 face au Wild du Minnesota...

...mais...