mercredi 30 octobre 2019

2 Matchs en 2 Soirs

Avant la saison 2012-2013, il n'y avait pas vraiment de différence si un gardien gardait deux matchs de suite, deux matchs en deux soirs.

Ce ne sont pas des lanceurs de baseball qui se torturent le bras sur 100 lancers. Ce ne sont pas des joueurs de soccer non plus, faits en papier et qui "meurent" manipulateurs sur le terrain dès qu'on les effleure. Ce sont des joueurs de hockey. Raisonnablement en mesure d'encaisser les coups. Parfois les mêmes coups qu'un boxeur. 

Le choix de reposer son meilleur gardien lors de deux matchs en autant de soir est une connerie une tendance qui a débuté autour de 2014. Quand l'étude d'un certain Eric Tulsky a montré que de reposer son meilleur donnait de meilleurs résultats au bout du compte.

Les pauses olympiques, les grèves, ont parfois condensé les calendriers et les match "back-to-back" se sont multipliés.

Mais même sans grève, sans olympiques, ce type de condensation du calendrier est resté.

Les Maple Leafs ont 4 fois deux matchs en deux soirs dans le seul mois d'octobre. Dans le premier "dos-à-dos", je vous en ai déjà parlé en détail.  On a battu Columbus avec Andersen et le lendemain, Hutchinson perdait contre Montréal.  Presque 10 jours plus loin, Toronto affrontait le Wild à domicile, puis se rendait à Washington pour y affronter les Caps, le lendemain. Étrangement, Babcock a choisi de mettre Frederik Andersen contre le faible Wild, match que Toronto a gagné en ne jouant que le deuxième période, 4-2. Le lendemain, pour reposer Freddie, on a mis son partenaire secondaire, Micheal Hutchinson contre les puissants Caps. Bien entendu, Toronto a perdu. Hutchinson a fort bien fait, rien à redire sur le pauvre bougre, mais les joueurs étaient plus fatigués et n'ont pas su l'aider mieux, Washington se poussait avec le 2 pts, gagnant 4-3, marquant tous ses buts dans le premier 40 minutes.

La semaine dernière, un premier dos-à-dos proposait Columbus lundi, à domicile, et Boston, à Boston le lendemain. Encore une fois, sous prétexte qu'Andersen est toujours meilleur dans un premier match, affrontait Columbus. Mitch Marner a, par deux fois, beaucoup aidé l'adversaire à marquer contre Andersen. Ça a suffit pour battre les Leafs.
Le lendemain, Hutchinson affrontait les Bruins. Sans être mauvais, à nouveau, les gars devant lui étaient crevés de la veille. Boston les ont battu 4-2. Boston était simplement meilleur.

Est-ce qu'on s'entend pour dire qu'un défenseur, un attaquant, est plus facile à brûler en deux soirs qu'un gardien? À moins de recevoir 40 lancers ou plus?

On aurait pu croire que les Leafs auraient eu leur leçon. Mais non, le vendredi suivant on recevait les Sharks, et le lendemain, on visitait Montréal.

ANDERSEN contre les pauvres Sharks, non seulement assez terribles en début de saison, mais aussi affaiblis par une 2 en 2 eux-mêmes, puisqu'ils avaient affronté (et battu) Montréal la veille. Bien entendu, les Leafs ont profité des vieilles jambes des Sharks et les ont battu 4-1. Andersen n'a reçu que 17 lancers.

17!

Le samedi, c'était Hutchinson qui gardait le fort à Montréal et, encore une fois, il n'a pas mal fait du tout, mais ses défenseurs ont accordé une demie tonne d'échappées et seul Kerfoot semblait avoir envie qu'il se passe quelque chose. Jake Muzzin a connu un match de marde et Montréal a battu les Leafs 5-2. 

La défaite était dans la stratégie d'asseoir son as gardien sur le banc dans des 2 matchs en 2 soirs. C'est d'un ridicule consommé. Analitics/pas analytics. Si ton meilleur n'est pas capable de faire un 2 en 2, en séries, il faudra suivre la même conne stratégie de le reposer aux deux jours. La Ligue, dans sa grande préciosité, alimente le côté douillet des gardiens en espaçant les matchs entre rivaux, en séries. d'un jour, parfois deux.

MAIS IL Y A DES MATCHS DOS-À-DOS!
Parfois forcés par des arénas qui étaient déjà réservés par d'autres événements depuis longtemps!

Et que font les clubs? Ils mettent leur meilleur.
Alors en quoi ça devrait être différent en saison régulière?

Toronto affronte, dans son prochain dos-à-dos, Boston et Pittsburgh. Que feront-ils?

Toronto mérite ses défaites par manque de flair. Andersen contre les meilleurs, POINT. (not that I care). Dans les quatre cas énoncés, ça n'a pas été le cas. Washington EST plus dangereux que le Wild. Boston est beaucoup plus nasty que Columbus. Montréal, même si il ne feront pas les séries, est toujours un adversaire intense pour Toronto, des rivaux éternels. Qui peuvent rivaliser même si beaucoup plus poches. Simplement par fierté. Comme les Nordiques, qui, à l'époque, avaient beau avoir des alignements de marde, étaient toujours meilleurs contre Montréal, parce qu'ils les haïssaient. San Jose avait été épuisé par Montréal la veille. Andersen n'a reçu que 17 lancers. Il pouvait garder le filet contre Montréal. Il aurait même dû. Toronto ne joue qu'un match dans les 6 prochains jours et 2 dans les 8 suivants. Andersen aurait même pu se permettre le luxe de se blesser qu'il aurait eu le temps de s'en remettre.

Le hockey a changé, oui, il est peut-être plus rapide. Mais il n'est pas plus dur qu'avant. On fonçait sans vergogne et sans subtilité sur les gardiens. On se battait avec. Chris Kreider, avant d'être mis à jour, se faisait une spécialité de liquider les gardiens qui volaient des matchs pour leur club.

Je trouve assez duchesse cette tendance de "reposer" son meilleur dans les 2 matchs en 2 soirs. Idéal pour justement partager la tâche entre deux gardiens, je le concède. Mais TOUJOURS le faire?

Con.
Certainement pas toujours payant.

mercredi 23 octobre 2019

Lady Byng

Mary Evelyn Moreton était issue de la noblesse anglaise. Papa et maman étaient originaires d'Angleterre.

Papa était contrôleur à Rideau Hall, abritant les politiciens canadiens, à Ottawa, pendant le règne du marquis de Lorne, fin 19ème, début 20ème siècle. Jeune fille, elle fait la rencontre de Julian Byng, Second vicomte de Strafford, qui sera baron en 1919 et qui deviendra vicomte de Vimy après ses exploits de guerre, lors du Premier Grand Conflit, à Vimy. Ils deviennent mari et femme quand ils ont tous les deux 40 ans.

Elle devient Lady Byng.

Le vicomte est fait Lord (tant de fucking titres!) et il devient le 12ème gouverneur du Canada en 1921. Poste qu'il gardera jusqu'en 1926.

Maintenant logés à Ottawa, ils deviennent tous deux très férus de hockey. Des Sénators d'alors plus précisément. Voulant rendre le sport moins brutal, elle écrit au président de la Ligue, Frank Calder (futur trophée lui-même), afin de savoir si elle pouvait offrir un trophée au joueur se distinguant par son talent, mais aussi par sa saine attitude, sa discipline, et de la manière la plus propre.

Elle tombe en fait sous le charme de Frank Nighbor, des Senators d'Ottawa. Elle invite le joueur de 31 ans (elle en a alors 64) et lui place le trophée dans les mains, en 1925, lui demandant si la Ligue accepterait, selon lui, ce type de trophée en lui expliquant l'objectif du trophée. Nighbor répond que oui, surement. Un peu gêné.

Elle lui dit ensuite de la garder, qu'il en serait le premier récipiendaire. À sa grande surprise. Il est encore plus gêné.

Il gagnera ce même trophée la saison suivante aussi.

Frank Boucher, des Rangers de New York le gagne 4 fois de suite entre 1928 et 1931, Joe Primeau des Leafs le gagne en 1932, puis Boucher le gagne les trois années suivantes, ce qui reste un record pour ce trophée, le gagner 7 fois. Elle sera si séduite impressionnée par Boucher qu'elle lui donnera le trophée original, son dernier, et en fera faire un autre par la suite.

Quand elle décède en 1949, le trophée devient le Lady Bing Memorial Trophy.
Remis au meilleur gentilhomme sur glace.

Dans un incendie, en 1962, le trophée original, gagné 7 fois par Boucher, est perdu, fondu.

Wayne Gretzky le gagnera 5 fois.
3 fois avec les Kings
1 fois avec les Rangers
1 fois avec les Oilers
0 fois avec les Blues

Pavel Datsyuk des Red Wings, joueur que j'ai ADORÉ, (et rencontré), l'a gagné 4 fois. 4 fois de suite, entre 2006 et 2009.

Red Kelly l'a aussi gagné 4 fois. 3 fois comme Red Wings, et 1 fois comme Leafs.

Mike Bossy, Bobby Bauer,Alex Delvecchio, Martin St-Louis et Ron Françis l'ont tous gagné 3 fois.

Dans les 10 dernières années, Martin St-Louis l'a gagné ses trois fois, Brian Campbell, un défenseur, phénomène très rare, l'a aussi gagné avec les Panthers (seulement 2 autres l'ont déjà gagné en 94 ans-Bill Quackenbush et Red Kelly, tous deux des Red Wings) Ryan O'Reilly l'a gagné avec l'Avalanche en 2014, et pourrait le gagner à chaque année avec ses 12, 8, 10, 2 et 12 minutes de pénalités par saison. Il n'a jamais eu 10 moments au banc des pénalités dans une saison depuis ses débuts dans la LNH, en 2009.
Jiri Hudler, des Flames, avec ses 7 punitions en 2015 a gagné le trophée du gentleman. Anze Kopitar, avec ses 8 punitions, est le récipiendaire de 2016. Johnny Gaudreau, avec ses 2 punitions, en 2017, s'est mérité le trophée. William Karlsson, des Golden Knights de Vegas, avec ses 6 punitions, le gagne en 2018. Aleksander Barkov, avec ses 4 punitions, l'an dernier, gagne le trophée Lady Byng.

En 1946, Toe Blake devient le premier joueur du Canadien à gagner le trophée. Il n'obtient qu'une seule pénalité en 50 matchs aux côtés du fougeux Rocket Richard. Il est la voix de la sagesse. Voilà pourquoi il sera aussi un fameux instructeur.

En 1988, Mats Naslund devient le dernier joueur des Canadiens à gagner le trophée. Il a 7 pénalités cette saison-là.

Tomas Tatar, cette saison, à ce rythme, aurait 110 minutes de pénalités après une saison complète.

Il ne sera pas candidat pour le trophée Lady Byng cette saison.

***********

Kapanen sur Petry.
Marner en OT (7:52)

Que reste-il aux Leafs pour donner un tir de pénalité à l'adversaire cette saison?
Et le match du même coup?


mercredi 16 octobre 2019

Wow! & Peu importe

Nous ne sommes qu'à la mi-octobre d'une saison qui se terminera au printemps.

Ce qui veut dire que toutes les observations, à ce stade de la saison, sont surtout des exagérations.

Après la défaite des Canadiens contre les Wings la semaine dernière, on faisait l'autopsie du club et du club-école. Contre les Blues, au match suivant, on disait que si on pouvait battre les Champions de la Coupe avec 6 compteurs différents...

Ottawa a battu le Lightning et Yanni Gourde et Brayden Point ont tous deux trouvé pertinent de se battre et de s'assoeir 5 minutes au banc, à 0-0. On a parlé de vestiaire plein de nuages et d'araignées dans le crâne.

E-XA-GÉ-RA-TIONS

Voici quelques stats d'importance, et d'autres beaucoup moins.

Patrick Laine: 10 pts en 5 matchs.
Wow!

Laine a eu une saison cauchemardesque l'an dernier, selon SES standards.SES STANDARDS. Quand un joueur de 20 ans marque 36 buts à sa première saison, qu'il en marque 44 la saison suivante, mais "seulement " 30 l'année suivante, ça en dit quand même long sur son talent. Laine est si bourré de talent que si il n'est pas à la poursuite du trophée Rocket Richard, remis au meilleur buteur du circuit, il décevra. Il avait tout de même amassé 18 buts dans une séquence de 12 matchs. et il a obtenu 110 buts avant ses 21 ans. On est resté un peu déçu. On attend beaucoup du jeune.

Mais puisque qu'il y a eu nuages de Fortnite, et surtout très peu de consistance, les négociations pour un nouveau contrat cet été ont été plus ardues que prévu. Devait-on lui faire confiance? le clan Laine a déniché un intelligent contrat qui le paiera si il performe. L'obligeant à des résultats au service de son vaste potentiel.

Dans les 5 premier matchs, il a obtenu 10 pts. Nez-à-nez avec Connor McDavid. Au moment d'écrire ceci il en a 11 en 7. Il est encore loin du Art Ross et on a connu des séquences de cet ordre de sa part, ce qui ne veut pas dire non plus qu'il a exorcisé ses démons de consistance. Mais ce début de saison avec les Jets nous rappelle qu'il est un talent en or. Qu'il a des mains fameuses, qu'il n'est pas qu'un marqueur (8 passes!), et qu'il peut boire de l'alcool seulement depuis quelques mois. 
62 recrues ont débuté la saison en cours. 35 d'entre eux sont plus vieux que lui. Il lui reste une fortune de temps pour devenir un Homme.

Les Hurricanes 5-1 après 6 matchs.
Wow!

Les Jerks n'étaient pas qu'un conte de fée l'an dernier. Les tornades de l'an dernier ne sont pas que passagères, ils savent gagner proprement. Ils ont l'une des meilleures lignes bleues du circuit, améliorée par Jake Gardiner qui ne leur était pas 100% nécessaire non plus. Andrei Svechnikov déploie de très belles choses dès son jeune âge (19 ans, 1 but 7 passes en 6 matchs) et moi qui ne les mettait pas en séries trouvant qu'ils n'avaient pas de gardiens, ben...Mzarek et Reimer font du très bon boulot pour le club de Rod Brind'amour. Le club est dominant en attaque à tous ses matchs, générant le 4ème meilleur rendement de la Ligue pour les tirs tentés vers le filet, par 60 minutes.

Ce ne sont que 6 matchs mais ils confirment un notion pré-existante. Les Hurricanes étaient du carré d'As l'an dernier. Donc de très sérieux aspirants à la Coupe. Ils sont encore dans ce rôle en tout début de saison. Et leurs victimes n'étaient pas des proies faciles: Tampa Bay, Washington et les recalibrés Panthers.

Attention aux Jerks!

Sergei Bobrovsky, sa moyenne de 3,87 buts par matchs  (4) et son taux d'efficacité de .882.
Peu Importe.

Bon ce n'est très certainement pas idéal de voir son gardien de 10 millions avoir des stats aussi ronflantes. Retiré du match en première période à son troisième départ ne devrait pas non plus faire paniquer. "Bob" a TOUJOURS connu de lents départs. Frederik Andersen aussi d'ailleurs. Et Toronto, tout comme la Floride, ne devrait pas du tout s'inquiéter de leurs gardiens. Ils se replaceront. Rien à voir ici, circulez.

La fiche de 5-0 de Oilers
Peu importe

Attention aux mirages! Les Oilers ont l'un des meilleurs avantages numériques de la Ligue avec McDavid, Draisatl et James Neal qui vient briller au bon endroit, au bon moment. Mais à 5 vs 5, ils sont toujours 29ème sur 30. Sans l'indiscipline adverse, ils sont mauvais.Malgré 5 victoires, ils ont été dominé par plus de 20 lancers par l'adversaire. Et 4 des 5 victoires ont été gagnées contre des clubs n'ayant pas plus fait les séries qu'eux l'an dernier (Van/LA/NJ/NYR). Le taux de réussite en avantage numérique (autour de 40%) y est pour beaucoup. Mais attention au "reality check". Edmonton a été dominé dans toute ses victoires. Ce qui n'a jamais été prouvé au pointage final encore.

Ça pourrait venir vite. Peut-être pas.

Rasmus Dahlin 7 pts en 5 matchs
Wow!

On pourrait aussi dire la même chose de la fiche des Sabres à 4-0-1. Ils sont très beaux à voir aller cette saison. La recrue (de 24 ans) Victor Olofsson impressionne aussi, avec ses 6 premiers buts dans la LNH en supériorité numérique. Mais revenons à Dahlin, sa dominance ne devrait plus surprendre. Après tout, le premier choix de la LNH en 2018 est devenu le second meilleurs défenseur de 18 ans (après Phil Housley) à sa première saison dans la LNH avec ses 44 pts. À 19 ans, il montre des signes qu'il pourrait déjà atteindre le statut de superstar. Les Sabres le gère intelligemment, le faisant commencer le match souvent quand le club est en zone adverse, afin que son flair offensif soit toujours à "on" très tôt dans le match et on ne le mets pas souvent sur la glace contre les meilleurs du clan adverse. Quand il est sur la glace, il doit être le meilleur.
Dans les 4 premiers matchs, il n'a été sur la glace que pour 1 seul but à 5 vs 5 contre les Sabres. Et sur la jeu pour 4 buts des siens dans ses 4 matchs.
L'entraîneur anglais (d'Angleterre-phénomène rare dans la LNH) Ralph Krueger le gère intellectuellement. Il compte en faire un maître des deux zones de bouts de patinoire. Avec l'offensive actuelle de Buffalo, assez excitante, lui permet de prendre quelques risques qui seront relevés et appuyés par une offensive pleine de jeunesse et de vitesse. Dahlin contrôle déjà la rondelle comme un attaquant.

À ce rythme, son nom sera associé au Norris assez vite.

Les Canadiens qui font des buts.
Wow! et peu importe.

Ils en fait 21 en 5 matchs. Une moyenne de 4,2 par matchs.
Ils en on accordé 21 en 5 matchs. Une moyenne de 4,2 par matchs.
Ils ne sont pas blanchis.

Les Stars à 1-4-1
Peu importe

Le club a toujours plusieurs des jeunes défenseurs les plus prometteurs de la Ligue. Et quelques agressives acquisitions de Jim Nill cet été ont offert une belle variétés d'attaquants pour la saison en cours. Mais les Stars sont trop bons sur papier pour ne gagner qu'à tous les 6 matchs. Même en supposant une régression de Ben Bishop qui a connu une saison de Vézina l'an dernier, les Stars sont encore parmi les meilleurs (9ème) pour le moins de lancers accordés à l'ennemi par 60 minutes.
Oui, ils ont de la difficulté à marquer en ce moment, mais ils ont débuté la saison contre les deux meilleures défensives de l'an dernier en St-Louis et Boston. Qui étaient aussi les finalistes de la Coupe Stanley. Ils ont aussi affronté deux champions de division en Washington et Calgary.

Quand le calendrier leur offrira San Jose, Ottawa ou le Wild, Dal devrait être en mesure de faire mieux. On sait que leur défensive n'est pas un problème. Suffit maintenant de trouver le fond du filet. Deux illustres inconnus sont les deux meilleurs marqueurs du club au moment d'écrire ceci. Et le gardien Anton Kudhobin est le 9ème marqueur du club...

Comme le classement général, ça changera


 

mercredi 9 octobre 2019

Une Samedi Ne Fait Pas Une Saison

Samedi dernier, 13 matchs ont pris part dans la LNH.
26 clubs sur 31 ont joué.

La LNH ne pourrait que mettre en action 15 matchs en même temps.
Quand Seattle y sera enfin, on aura peut-être des samedis de 16 matchs.

Mais Chrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrist que c'était agréable samedi dernier avec tous ces matchs!
(et ce splendide spectacle Montréal/Toronto)

Ne manquait que la neige dans la fenêtre.
Même le match L.A./Edmonton nous as excité après.

Un match ne fait pas une saison. Une semaine pas plus.

Mais dans la défaite de samedi dernier des Devils, P.K. Subban, sur le dernier et 7ème but des Sabres, à domicile, le but de Sam Reinhardt, qui mettait la marque à 7-2 en faveur de Buffalo, le #76 nous as rappelé à tous pourquoi il est si échangeable. Capable de tant de magie sur glace et hors glace, (Même au match précédent)et toujours capable du pire revirement possible à sa propre ligne bleue. Faut voir le but pour entendre un collectif public penser "chrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrist P.K.!"

Dans le match des Oilers face aux Kings, Edmonton misait sur Mike Smith, un gardien qui débute une première saison avec les Huileux. Chrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrist! qu'il avait le don de rendre le public des Oilers 100% muet.
ET INQUIET!
Bien que Connor ait livré sa magie dans le première minute, Smith a complètement donné le second but du match, celui des Kings qui créait l'égalité, dans une sortie de son filet fort mal avisée.
Edmonton
Quelques minutes plus loin, Mike Smith allait bloquer la rondelle le long de la rampe derrière son propre filet, rater la relance du jeu, la rondelle frappant les jambières du joueur des Kings qui fonçait, lui soutirait la rondelle, et la dirigeait devant le filet où Trevor Lewis avait un filet désert à sa portée, 2-1 Kings, avec un Mike Smith ébahi derrière son propre filet. Et une foule toujours plus muette au point que l'organiste local a vite été obligé de combler le lourd silence par quelques notes improvisées. Deuxième point pour le magicien McDavid sur le but en avantage numérique de James Neal, l'égalité est créée. L'ancien capitaine des Kings, Dustin Brown, remet la rondelle au nouveau, Anze Kopitar, qui fonce vers le filet, toujours en première période, et celui-ci passe un sapin entre les jambes de Mike Smith, la foule échappe un lourd cri de déception. Ostie! Il va tu en arrêter une seule! 7 lancers, 3 buts. Pas encore 20 minutes de jouées. L'orgue est encore en vedette, trop de silence dans le building.
En deuxième McDavid performe encore sa magie, fait mal paraître Drew Doughty, Draisatl est bien placé, redirige la passe de McDavid à Kassian qui colle au poteau 3-3.
En troisième Amadio saisit une rondelle au vol et replace le silence dans la boîte. 4-3 Kings. Smith est profond dans son but. Confiance? Entre 0 et 10%. L'orgue vit son jour de gloire. l'autre #10, celui des Oilers, une recrue lui aussim Nygard, nivelle à 4-4. Au 23ème lancer, Drew Doughty marque le 5ème but des Kings qui reprennent encore les devants. Si Smith pouvait être derrière son propre filet, ce qu'il a fait sur les deux premiers buts, il le ferait encore. Il garde les buts sur sa ligne rouge. Confiance? entre 0 et 5 %. Mais Darryl Nurse réveille le building et nivelle à 5-5. Le #3 Roy, à la défense des Kings connaît un match difficile. Il sera aussi sur la glace pour le but gagnant des Oilers, qui aura encore comme architecte, le meilleur joueur dans la LNH selon moi, Connor McDavid.

Qui joue toutefois pour le club ayant le gardien #1 le moins fiable dans la première semaine du calendrier en Mike Smith.

Confiance des fans pour faire enfin les séries cette saison? Entre 0 et 5%.

À Toronto, l'arrogance des Leafs, qui jouaient deux matchs en autant de soir, fait garder les buts à leur gardien #1 le vendredi contre Columbus*. Bonne décision, les Leafs battent facilement les Bluejackets 4-1. Le match de samedi les mettra aux prises face à une proie plus facile: Les Canadiens. Un club "sans offensive". Le gardien #2, Micheal Hutchinson, une fiche de 1-3-1 à domicile l'an dernier, commencera le match. Avant le premier deux minutes, Gallagher y va d'une brillante passe par la bande loin dans la seconde moitié de la patinoire, provoquant un 2 vs 1 où Lekhonen sert une passe parfaite à Domi qui rend la foule des Leafs muette. Mais l'extase suivra. Nate Thompson erre dans sa propre zone, Cale Fleury jongle un peu avec la rondelle, Nylander en profite, Auston Matthews créé l'égalité. Trevor Moore, le meilleur Leaf ce soir là, fera très mal paraître Suzuki, le pire joueur des Habs ce soir là, et servira à Kerfoot la passe qui fera 2-1 Leafs. En deuxième, Trevor Moore (encore lui) prend Cale Fleury (encore lui) hors position et dans un 2 vs 1, choisit de tirer. Toronto mènera 3-1 à la fin de la deuxième. La troisième sera bar ouvert.
En avantage numérique, Nylander met le pointage à 4-1. Toutes les décisions sont bonnes. La meilleur équipe gagne. Trevor Moore est toujours sur la glace. 11 seconde plus loin Jonathan Drouin tente une passe qui trouve son chemin derrière Hutchinson. On est pas morts. 2-4. Danault gagne une mise au jeu importante en zone offensive, Brandon Gallagher, qui d'autre? increvable travailleur, pioche un but qui met le pointage à 3-4. Kasperi Kapanen prend la pire décision de sa jeune carrière et lance son bâton brisé en direction de Jeff Petry qui avait la rondelle, à la ligne bleue d'un avantage numérique qui n'allait nulle part et auquel il ne restait que 11 secondes. Lancer de punition automatique. Petry, duquel il est difficile de ne pas tomber amoureux depuis un an, ne manquera pas sa chance de faire 4-4.
Danault gagne encore une mise au jeu importante en zone offensive, Weber redirige encore la rondelle au but, c'est cette fois Danault qui marque dans le brouhaha devant le filet. 5-4 Montréal, moins de 5 minutes à jouer. Tavares, Marner, Ceci, Rielly, Kapanen, tous -2. Mais Montréal PROTÈGE son avance, chose à ne JAMAIS faire, TOUJOURS JOUER POUR PRENDRE ENCORE PLUS LES DEVANTS. Matthews aime ces situations. Il fait 5-5 avec 1:15 à jouer. L'OT ne fait pas de vainqueurs, on ira en tirs de barrage.

Seul Paul Byron marquera. Matthews est arrêté. Marner et Tavares connaissaient un très mauvais match. Ils ne font pas mieux en tirs de barrage.

Les Leafs seront mentalement meilleurs cette saison? Les fans de Toronto le souhaitent.

On ne pense pas séries à Toronto, on pense Coupe. D'ici les deux prochaines années. Sinon sans Andersen devant le filet.

Une soirée ne fait pas une saison.
Une semaine non plus.
Pas plus qu'un mois.

Ni même trois.

Demandez aux Blues.

*les gardiens sont rendus si princesses afin de ne plus être en mesure de garder deux matchs en autant de soir? Pleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeease!

mercredi 2 octobre 2019

5 Des Meilleures Défensives du Circuit

Garder les buts est techniquement de la défensive. Des attaquants font aussi du fameux travail en défensive.

Mais ceux dont c'est principalement le travail, les défenseurs, ceux dont c'est la mission de protéger le gardien, d'empêcher l'adversaire de bien s'organiser dans notre zone, de sortir la rondelle de cette zone et de la garder en possession de son propre club,; tout ça c'est le travail principal du défenseur. Si il produit offensivement, c'est comme le bon dessert d'un bon repas.

La vraie défensive, c'est d'abord eux.

Et les bonnes limitent les chances de marquer ou même de tirer au but contre son propre gardien.

Voici 5 clubs largement bien garnis en défensive.

LES PRÉDATORS de NASHVILLE

Même sans P.K. Subban, inconsistant de toute manière, ont l'une des plus enviables défensive du circuit. Roma Josi et Ryan Ellis sont une des paires les plus formidables à la ligne bleue. Matthias Ekholm est le troisième morceau de ce "Big Three". La recrue Dante Fabbro aura la chance, dans les semaines à venir de se tailler une place parmi les 2 premières paires. Il est en fait l'une des raisons qui ont permis ua gérant David Poile de se permettre de se débarrasser de P.K..
la perte de Subban pourrait affecter le club (il n'a pas que des défauts le #76), et leur gardien #1 aura tout de même 37 ans dans quelques semaines, mais Nashville est encore solide comme le rock en défensive.

Le WILD du MINNESOTA

Le Wild n'a jamais pu utiliser sa domination en défensive pour une place en séries l'an dernier. Ils étaient un des pires clubs offensivement, mais l'un des trois meilleurs en défensive. Grâce, en partie, à la teneur de leur gardien Devan Dubnyk. Le club a été remarquable considérant que Matt Dumba a manqué les 50 derniers matchs en raisons de blessures.

Minnesota était le meilleur club pour freiner les chances de marquer à 5 vs 5, ils étaient aussi l'un des meilleurs dans la prévention des lancers, dans l'écoulement des pénalités sans accorder de buts, et ce, sans les éléments clés de leur top 4 en défense pour une bonne partie de la saison.
Le défenseur au coeur de cheval de 34 ans Ryan Suter a mené toute la Ligue au niveau du temps de glace. Jared Spurgeon et Jonas Brodin sont aussi très fiables. Avec Dumba de retour et en santé, on ne parle plus d'un "Big Three", mais de 4 As.

Les FLAMES de CALGARY

Le dernier gagnant du Norris, Mark Giordano et T.J.Brodie sont le meilleur tandem aux yeux de bien des spécialistes du hockey. La profondeur des Flames en défensive est impressionnante. Giordano, bientôt 36 ans, aura toutefois de la difficulté à reproduire son exceptionnelle saison de 74 points, l'an dernier.

Aucun club de la LNH n'a accordé moins de buts que les Flames l'an dernier. Et le club peut légitimement se considérer comme l'élite de la LNH en ce moment.

Noah Hanifin, Travis Hamonic, sont une seconde paire que tous les clubs voudraient. Micheal Stone (grand frère de Mark) devrait compenser la perte de Juuso Valimaki, dont les muscles déchirés le garderont à l'écart un bon moment. Les jeunes Oliver Kylington et Rasmus Andersson pourraient combler le dernier poste de partant.

Bien que le premier duo pourrait légitimement avoir une baisse de production, les Flames sont encore redoutables en défensive.

Les BRUINS de BOSTON

Il est vieux et de plus en plus lent le grand escogriffe de Zdeno Chara, mais Charlie McAvoy, Torey Krug et Brandon Carlo sont formidables autour de lui.

Les finalistes de la dernière Coupe Stanley peuvent compter sur un tandem finlandais de gardien parfait avec Rask et Halak.  Mais leur succès individuel, aux deux, est en partie explicable de par la qualité des défenseurs devant eux. Seul le Wild ont été meilleurs qu'eux l'an dernier dans la prévention des chances de marquer de la part de l'adversaire. Ils ont ensuite capitaliser sur ce talent pour se frayer un chemin jusqu'en finale. Dans une cause perdante, mais en finale quand même.

Les contributions toutes vertes de Connor Clifton et de Matt Grzelcyk assurent un bel avenir à ce club pour encore longtemps.

Les BLUES de ST-LOUIS

Le vieil adage que les meilleures défensives gagnent les Coupes a sonné vrai l'an dernier avec St-Louis. Ils se sont rendus à la Coupe avec les 6 mêmes défenseurs avec lesquels ils avaient commencé la saison il y a un an. Ils recommenceront la saison 2019-2020 aurait pu les voir utiliser les 6 mêmes encore:
Pietrangelo, Parayko, Bouwmeester, Gunnarsson, Bortuzzo et Dunn.
Mais ils viennent de se renforcir davantage avec l'acquistion de Steven Faulk.

Ils ont, selon moi, la meilleure défensive de la Ligue en début de saison.

Des mentions honorables à la Caroline, les Sharks, les Golden Knights et les Islanders.

La saison 2019-2020 de la LNH débute ce soir.

Bonne saison aux amateurs de hockey!