mercredi 26 décembre 2018

25 Ans ou Moins et Si Dominants

Les jeunes joueurs de la LNH ne sont pas simplement intéressants à voir jouer, certains d'entre eux dominent complètement la Ligue. Le temps de possession de la rondelle, le talent qui se diversifie de matchs en matchs, si on regarde les stats de leaders en ce moment, ce sont leurs noms qu'on y trouve.

10 des 11 premiers marqueurs de la Ligue ont 25 ans ou moins et si on étend jusqu'aux 20 premiers marqueurs, seulement 5 ont 30 ans et plus. Joe Sakic a gagné son trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la LNH, en 1991, à 32 ans.

Le style de la LNH évolue. Les joueurs tout autant. Dans les dernières années on a vu de plus en plus de joueurs repêchés avoir un impact direct sur leur nouvelle équipe dès la première saison. McDavid, Marner, Matthews, Laine, Barzal, n'en voilà que quelques-uns qui ont été de très brillantes recrues, mais aussi de fameux joueurs de seconde saison. Et aujourd'hui, des incontournables de leurs clubs respectifs.

La LNH actuelle est une Ligue de jeunes joueurs. Ce n'est pas dire que les joueurs plus âgés n'ont plus leur place, au contraire. Mais en ce moment, force est d'admettre que ça se passe à 25 ans ou moins pour faire briller le circuit, son club, et son sport. Ce qui veut aussi dire que la rapidité est accentuée chez les joueurs. Les batailles, beaucoup moins au menu. Un joueur rapide se distance facilement d'une brute sans talent. Et comme le sport s'accélère, il devient aussi plus difficile de tout simplement frapper son adversaire pour le contrer. Rendant les plus rapides, leaders dès le jour 1.

Dans tous les sports, les joueurs plus âgés ont dû s'adapter à la Ligue qui les avaient acceptés. Sid et Ovy en sont de beaux exemples constants, dominants la Ligue depuis presque 15 sans réels ralentissements.
Il fût une époque où les clubs les plus âgés allaient êtres les meilleurs. Ce sont maintenant les plus habiles et les plus jeunes. Ça a beaucoup changé dans le dernier 10 ans, déjà. Quand Washington a gagné la dernière Coupe, le club avait une moyenne d'âge de 26,5 ans.

Smith-Pelley, Connolly, Grubauer (qui a commencé les séries comme gardien #1), Kuznetsov, Wilson, Burakovski et Vrana avaient tous 25 ans et moi et on tous eût un impact majeur sur la conquête de la dernière Coupe. 

10 ans plus tôt, les Red Wings signaient leurs noms sur la même Coupe avec une moyenne d'âge de 31, 6 ans. Brian Rafalski, Thomas Holmstrom, Kirk Maltby, Chris Osgood, Dominik Hasek, Darren McCarty, Kris Draper, Niklas Lidstrom, Dallas Drake et Chris Chelios étaient des parts importantes de la conquête et avaient tous 31 ans ou plus.

Les Kings et les Black Hawks, récemment considérés comme des mini-dynasties avec 5 des 6 saisons entre 2010 et 2015, sont maintenant dans les pires clubs des séries et les assurés exclus des prochaines séries. Chicago a manqué les séries pour la première fois depuis 2008, l'an dernier, et les Kings ont été vite éliminés par Vegas dès la première ronde. Les deux concessions sont dans la course au premier choix du prochain repêchage. Les Hawks ont même 6 joueurs du coeur de leur talent, qui ont 30 ans ou plus: Toews, Kane, Keith et Seabrook sont de ceux-ci. Tandis que les Kings ont 9 joueurs au dessus de 30 dans leur alignement régulier.

Simple coïncidence? Pas quand Columbus, Toronto, Colorado et Calgary se retrouvent dans les clubs les plus spectaculaires de la présente saison. Entre ces 4 seuls clubs, il n'y a que 10 joueurs de plus de 30 ans! Dont la moitié à Columbus. Ces 4 clubs sont jeunes, vites, et marquent beaucoup de buts pendant que L.A. et CHI sont vieux et lents.
Avec des joueurs d'impacts comme Marner et Matthews à Toronto, Gaudreau et Monahan à Calgary, Dubois et Jones à Columbus et MacKinnon et Rantanen au Colorado, le futur est fabuleux pour les fans de ses clubs.

Voilà 4 clubs qui peuvent bâtir le coeur de leur formation autour de jeunes et brillants talents pour longtemps. Et force une approche différente pour le marché des agents libres. On ne cherche plus de sauveurs, mais des supports aux talents en place. Comme Marleau avec Toronto. Et pour un gars comme Marleau, ça le rajeunit. Et le garde assez hot encore un brin. Même si il eu 39 ans en septembre dernier.

Trouver le bon équilibre entre jeune talent et expérience n'est pas un travail facile. Il y a aussi le toujours instable facteur blessure qui tient souvent du simple hasard qui est aussi un facteur 100% impondérable. Imaginez Colorado en séries, se débrouillant bien, et Rantanen, Landeskog et MacKinnon tombant tous sur la liste des blessés long terme.

Différent club.

Marleau. Nick Foligno, Carl Soderberg et Mark Giordano sont des vétérans d'une importance capitale pour leurs clubs en ce moment. Des clubs gorgés de sensationnels jeunes talents. Ces clubs se positionnent pour être de sérieux candidats pour la Coupe, et des récidives dans les années suivant une conquête grâce au bel équilibre qui se dessine dans chacun d'eux.

La LNH est devenue une Ligue d'habiles jeunes talents. Et ces jeunes talents ne sont pas que le futur.

Ils sont aussi le présent.

mercredi 19 décembre 2018

De la USHL à la LNH

Qui connaissait la United States Hockey League?

Qui la connait vraiment?

Il s'agit de l'équivalent de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec, la Ligue de Hockey de l'Ontatrio ou la Ligue de Hockey de la Côte Ouest. C'est le niveau le plus élevé au rang Junior, aux États-Unis.

Brock Boeser force le regard sur cette Ligue. À sa dernière saison avant de passer à l'équipe de l'Université du Nord Dakota, Boeser a joué 57 matchs, et totalisé 35 buts et 33 mention d'aides pour 68 pts, au sein des Black Hawks de Waterloo. Il serait repêché 23ème en 2015 par Vancouver. Et est tout simplement brillant depuis deux ans, l'an dernier avec 55 pts en 62 matchs à sa première saison recrue, ce qui lui a valu une nomination pour le titre de recrue de l'année, et cette année, avec ses 23 pts en autant de matchs.

Dans son équipe, la même année, Brandon Montour, un défenseur qui, en 17 matchs, totalisera 21 pts. Une sensation future potentielle à la ligne bleue des Ducks. L'année d'avant, Montour produisait 62 pts en 60 matchs. Il a joué 27 matchs avec les Ducks en 2016-2017, toute la saison dernière, où il a obtenu 32 pts en 80 matchs, et cette saison, il est du premier tandem de défenseur auprès de Hampus Lindholm, et de l'unique défenseur de la première unité de l'avantage numérique puisque Getzlaf patrouille la pointe à ses cotés. Montour a actuellement 19 pts en 35 matchs.

Kyle Connor a aussi brillé dans cette Ligue. Jouant respectivement 62, 56 et 56 matchs, il obtient 41, 74 et 80 pts, bénéficiant d'une année supplémentaire puisque né en décembre (les joueurs nés en octobre, novembre, décembre ont ce privilège qui égale le privilège d'accès scolaire). À sa dernière saison avec les Phantoms de Youngstown, les Jets sont épatés et le repêche au 17ème rang de la Ligue. Winnipeg se frotte les mains quand ils le voient obtenir 71 pts en 38 matchs à l'Université du Michigan l'année suivante. Connor a joué 20 fois en 2016-2017, a fait deux séjours avec les Moose du Manitoba, mais a produit 57 fois l'an dernier, marquant 31 buts, et cette année, il a 28 pts en 33 matchs.

Mais il n'y a pas que les choix de premières rondes qui ont été d'anciennes stars de la USHL devenue stars de la LNH. Johnny Gaudreau en est le plus criant exemple. Il est actuellement un des plus brillants talents de tout le circuit et ce, même si, avec ses 36 buts avec les Fighting Saints de Dubuque, on disait en faisant les gorges chaudes "Il est bon, mais siiiiiiiiii petit....". Il a ensuite fait successivement 44 pts, 51 pts et 80 pts, dans des saisons de jamais plus de 44 matchs avec Boston College. Avant de faire le grand saut et d'être la superstar qu'il est en ce moment. Au moment d'écrire ceci, seuls Rantanen, MacKinnon, McDavid, Kucherov et Scheifele le devancent au sommet des marqueurs de la Ligue.

Un autre joueur ayant connu de grands succès dans la USHL, et qui a même déjà une bague de la Coupe Stanley au doigt, est Jake Guentzel. Lors de la conquête de 2017, Seuls Sid, Evgeny et Phil the thrill le devançaient au sommet des marqueurs des séries quand est venu le temps de soulever la Coupe. C'était son année recrue. Beaucoup disaient alors "il est sorti de nulle part celui-là. Ils se trompaient tous. En 2012-2013, en 60 matchs avec les Musketeers de Sioux City, il cumulait 73 points en 60 matchs. Il serait meilleur encore avec l'Université d'Omaha, totalisant 34 pts en 37 matchs, 39 en 36 et 46 en 35. Il a ensuite fait le saut avec le club école où il n'a jamais joué une saison complète, graduant de l'Université la première année, et graduant dans la LNH à la seconde, buvant le champagne dans la Coupe pour la dernière victoire de la saison. C'est en troisième ronde qu'on a repêché le petit blond.

Le weekend dernier, Bobby Brink, des Musketeers de Sioux City, a été nommé le joueur le plus utile du tournoi Mondial Junior A. Les États-Unis ont gagné ce tournoi 5 des 7 dernières années. L'équipe est composée, sur ces années, exclusivement de jeunes talents de la USHL. Ironiquement, quand vient le moment de faire le repêchage, on regarde surtout les joueurs développés dans la U.S, National Team Development Program. Des joueurs qui peuvent parfois aussi être de la USHL. Mais plus souvent, pas.

Bobby Brink est le 4ème compteur de la USHL au moment d'écrire ceci, mais à 1 pt de son coéquipier Martin Pospisil (appartentant aux Flames). Les deux autre devant lui ont autant de point que lui et 33 pts en 26 matchs. Brink en a 33 aussi, mais en 19 matchs.

Brink sera peut-être le prochain Boeser.

 La USHL, y a de quoi y jeter un oeil.






mercredi 12 décembre 2018

La Bataille de l'Alberta

Les Oilers d'Edmonton deviennent un club de hockey professionnel de la WHA en 1972. Leurs 6 premières années sont sans éclats.

Mais en 1978-1979, les Racers d'Indianapolis ne joueront que 25 matchs (tous les autres clubs, 80) dilapidant leurs joueurs au travers des autres clubs du circuit concurrent de la LNH. Parmi les joueurs attérrissant à Edmonton, avec les Oilers, un jeune prodige de 17 ans, totalisant 104 pts en 72 matchs, et qui s'apprête à abattre plus de 100 records dans la LNH. Dont la plupart tiennent encore.

Les Oilers terminent premier de la Ligue qui se meurt, battent les Whalers en 7 matchs et perdent en 6 la finale face aux Jets de Winnipeg de Kent Nillson, Morris Lukowich, Peter Sullivan, Terry Ruskowski, Willy Lindstrom, Barry Long et Rich Preston. 4 Clubs de la WHA gradueront dans la LNH. Les 4 meilleurs de cette dernière saison: Québec, Winnipeg, Hartford et Edmonton.

La même année, 1980, les Flames d'Atlanta déménagent à Calgary.

Deux clubs, deux villes, à moins de 3h00 de route.

Tout comme au Québec, à New York, en Pennsylvanie, on pose la question, "lequel des deux clubs de la même région (ici l'Alberta) mérite plus que l'autre d'exister?

Les Flames sont le club dominant de la première saison les opposant dans la même Ligue avec 39 victoires, 92 pts et une participation au Carré d'As. Mais dès la saison suivante, les Oilers deviennent la dynastie à vaincre.
Les Flames et les Oilers, tous deux de la division Smythe, seront les deux meilleurs équipes de la Conférence Clarence Campbell (aujourd'hui l'Ouest) pendant longtemps. Entre 1983 et 1990, l'un des deux clubs sera de la finale 8 fois (les Oilers 6 fois, les Flames 2). Durant cette période, l'Alberta gagne 6 des 8 Coupes Stanley, les Oilers en gagnant 5. Ce qu'aucun club n'a refait sur une telle période depuis. Gretzky, Kurri, Anderson, Messier, Coffey, Fhur, Sather des noms qui ont mené à ces 5 Coupes, tandis que MacDonald, Fleury, Gilmour, Nieuwendyk, MacInnis, Mullen sont les noms qui mèneront à l'unique conquête de la Coupe par les Flames, en 1989, contre les Canadiens de Pat Burns, à Montréal.

Le format des séries assuraient de multiples rencontres entre les deux villes. 8 durant la saison, puis une présence assurée pendant longtemps en première ou en deuxième ronde des séries puisque les clubs terminaient dans le deux premiers de la division 6 fois entre 1983 et 1990.

Les Oilers ont éliminé les Flames en 1983, 1984, 1988 et 1991, gagnant deux de leur 5 Coupes parmi ces années. En 1991, les deux derniers gagnants de la Coupe se croisaient en séries.  les Flames avaient terminé 20 gros points devant les Oilers. Toutefois ce serait les Oilers qui les élimineraient, en 7 matchs, sur un but d'Esa Tikkanen, en surtemps. En 1986, c'était Steve Smith qui brisait le coeur des Oilers (et le sien), à sa saison recrue, et marquait les esprits en envoyant les Flames en finale pour la première fois.

Les deux clubs étaient si bons que leurs adversaires parlaient d'un séjour à "death valley" quand ils devaient passer par les deux villes pour deux matchs, généralement dans la même semaine (ce qui est toujours le cas pour les clubs passant par l'Alberta). Devant toujours affronter deux clubs très forts.

Avec les changements apportés au calendrier, à partir de la saison 1991-1992, les Flames et les Oilers ne se rencontreraient plus aussi souvent. D'abord en saison, maintenant seulement 4 fois depuis 2016-2017. Et ne croisant plus jamais le fer en séries. Les deux clubs connaissants quelques saisons de misère.
Il faudra plus d'une décennie avant qu'un des deux clubs n'atteigne la finale : les Flames, en 2004 vs Tampa Bay. Cette année-là, Calgary devenait le tout premier club de l'ère moderne à vaincre les trois clubs champions de division pour atteindre la finale.

Deux ans plus tard, les Oilers devenaient le premier club se qualifiant au dernier rang des séries à atteindre la finale, perdant en 7 contre les Hurricanes.

Après 2007, les Oilers passent 10 ans sans même faire les séries. Mais mettent la main sur un formidable talent. Peut-être le plus beau de la LNH en ce moment. Les Flames feront les séries entre 1991 et 2009 tout le temps. Mais plus du tout les 6 ans qui suivent.

Certaines saisons, les duels étaient à sens unique. En 1983-1984, Edmonton gagne les duels de la saison entre les deux clubs 7 fois contre 1. 6 fois contre 2 les deux saisons suivantes. Les Flames ont réalise le premier balayage entre les deux villes rivales en 2009-2010 gagnant 6 fois en autant de duels. Cette même saison marquait aussi le tout premier échange entre les deux clubs (mineur): Steve Staios aux Flames en retour de Aaron Johnson. Les Flames gagnent tous les matchs contre les Oilers en 2014-2015, les Oilers font de même contre eux en 2016-2017, avec Connor à bord.

Les Flames connaissent une saison formidable, premier de la division Pacifique, et restant l'une des 5 meilleurs offensives du circuit avec les talents de Gaudreau, Monahan, Lindholm, Tkachuk, Giordano, Backlund, Hanifin et Rittich.

Les Oilers travaillent plus fort pour se faire respecter, mais ont dans leur rang trois talent de 25 ans et moins, dont Connor McDavid, l'un de plus brillants depuis longtemps, (Draisatl et Nugent-Hopkins étant les deux autres) et maintenant un entraîneur, gagnant de la Coupe Stanley, qui redresse le club petit à petit, vers les rivaux à craindre.

Les Flames les avaient battus le samedi 17 novembre 4-2 après avoir tiré de l'arrière 0-2. à domicile.

Dimanche dernier, Connor McDavid marque le seul but du match, Mikko Koskinen bloque les 24 tirs dirigés contre lui, et Edmonton brise la séquence de 5 victoires consécutives des Flames, les battant 1-0, à Edmonton.

Bennett, Nurse, Backlund, Draisatl, Kassian s'étaient tous brouillés au premier match.

Peluso, Lucic, Bennett, Prout brassent leurs camarades dimanche dernier.

Rivalité back on.

Si seulement ces deux clubs peuvent se croiser en séries...
Au moment d'écrire ceci, Edmonton serait à 1 pt d'en être en position.

mercredi 5 décembre 2018

10 Exploits Potentiels

C'est un autre pari, bien entendu. Ça implique la forte suggestion des blessures réduites au facteur zéro.

Et ça force tout ses joueurs à garder le rythme.

Et comme je dis à mes enfants tout le temps: "être au sommet, c'est toujours momentané, il faut toujours trouver le moyen d'y rester".  D'y durer.  Pour les gens nommés plus bas, faudra le faire pour que l'exploit s'y colle.

Alors que décembre s'ouvre en blanc (mouillé), voici 10 exemples de joueurs en voie de réussir de sérieux exploits avec de monumentaux débuts de saison. Quelques fois créant un  nouveau record, quelques fois offrant des exploits pas vu depuis 20 ans, chaque fois, impressionnant.

Si ce n'est pas sur toute la saison, sur les deux premiers mois certain, ils auront été sensationnels.

136 points?

Au sommet des marqueurs en ce moment se trouve le 10ème choix au repêchage de 2015, un joueur de 22 ans qui a fait un "discret" 84 points l'an dernier aux côtés de son centre plus productif l'an dernier. Mais pas plus lent cette année, avec la chance de faire 129 pts, au rythme où il produit. C'est que Mikko Rantanen se dirige vers une saison de 7 pts de plus que MacKinnon. Ce serait le plus prolifique tandem des 20 dernières années. Depuis Marion Lemieux et Jaromir Jagr qui avaient respectivement obtenu 161 et 149 pts avec les puissants Penguins d'alors.

72 buts?

À Winnipeg, la mentalité du "tire en premier" est bien installée. En tout cas chez leur #29 c'est certain. Patrick Laine n'a que 20 ans. Au moment d'écrire ceci, il a marqué 21 buts (et obtenu 3 passes!) en 24 matchs. Sans blessure, et sur le même beat, il ferait 72 buts (et mentions d'aide)!. La LNH n'a pas eu de marqueurs de 70 buts et plus depuis 1992-1993, alors qu'Alexander Mogilny, avec les Sabres, et la recrue (alors) Teemu Selanne des Jets, avaient marqués tous deux 76 buts. Laine est devenu le 11ème joueurs de l'histoire de la LNH a marquer 18 buts (ou plus) dans le même mois. Il a réussi trois tours du chapeau, connu un match de 5 buts en plus d'avoir obtenu pas moins de 13 buts en 5 matchs!

101 passes?

Mikko Rantanen a de la graine de MVP. Sur 82 matchs, il terminerait la saison avec 101 mentions d'aide. Le dernier joueur à atteindre le plateau des 100 passes en une saison a été nulle autre que Wayne Gretzky, qui l'a fait à maintes reprises, en 1990-1991, avec les Kings, connaissant une saison de 122 passes.

16 buts gagnants?

Bien que Rantanen et MacKinnon aient respectivement un avantage de 18 et 15 buts sur leur compagnon de trio, et capitaine, Gabriel Landeskog a déjà marqué 5 buts gagnants (MacKinnon suit avec 2, dans le club). Au même rythme, il atteindra les sommets de Phil Esposito (deux fois) et Michel Goulet pour le plus haut total de buts gagnants en une saison: 16. Mais il n'y a pas que Rantanen, Yanni Gourde, du Lightining en a aussi 5. Sur ses 9 buts. Il connait aussi une saison magique.

91 pts par un défenseur?

Erik Karlsson a établi la meilleure marque des Sénateurs à ce niveau, en 2015-2016, avec 82 pts. Qui anticipait que Thomas Chabot ferait oublier la sensation suédoise? Le jeune défenseur de 21 ans, à sa seconde saison, première complète, est (au moment d'écrire ceci) le meilleur pointeur chez les défenseurs de la Ligue, un point devant Morgan Reilly, aussi en mesure d'établir la marque des 91 pts. Cett marque n'a été atteint la dernière fois qu'en 1993-1994, par Raymond Bourque, à Boston, et on reste encore loin du record de Bobby Orr, toujours à Boston, avec ses 139 pts, mais ça reste fort impressionnant. Pour un D qui ne faisait pas l'équipe il y a deux ans.

33 buts par un défenseur?

On aurait peut-être attendu le nom de Brent Burns ici, mais non. C'est plutôt Matt Dumba, que j'ai toujours cru ailier, avec le Wild, qui se dirige vers cette marque. Kevin Hatcher, des Capitals, en 1992-1993, a été le dernier a marqué plus de 33 buts (34) de la ligne bleue. Encore loin de Paul Coffey et son record de 48 buts en 1985-1986, mais ça reste formidable. Et matchdesétoilable.

34 buts en avantage numérique?

Tim Kerr, le colosse des Flyers de 1985-1986, qui n'avait qu'à se stationner le poids devant le filet dans un avantage numérique, détient cette marque. Il était tout simplement indélogeable. Un orignal sur la ligne médiane de l'autoroute. Laine pourrait atteindre la marque. Le plus près de l'atteindre depuis Kerr aura été Ilya Kovalchuk, avec Atlanta, avec 27, en 2005-2006. Laine pourrait faire 34 si il continue comme ça.

14 buts en désavantage numérique?

Mario Lemieux a établi la marque de 13 buts en 1988-1989, on a d'abord cru que ce record tiendrait longtemps puisque celui qui s'en est rapproché le plus depuis aura été Brian Rolston, avec les Bruins de 2001-2002, avec...9! Michael Grabner, l'un des plus rapides patineurs de la Ligue, a déjà 4 des 10 buts de son équipe, quand celle-ci a moins de joueurs que l'adversaire sur la patinoire. Les Coyotes seraient donc plus dangereux à 4 vs 5 ? un avantage ?

44 victoires pour un gardien?

Un gardien de la LNH a gagné 44 fois en une seule saison 15 fois dans son histoire. 11 de ces fois auront été depuis 2006-2007. Andrei Vasilevskiy de Tampa Bay et Connor Helleybuck des Jets, l'ont tous deux réussi l'an dernier, sans gagner le Vézina (remis à Rinne). Le record appartient conjointement à Martin Brodeur et Braden Holtby avec 48. Frederik Andersen est parti pour garder pratiquement tous les matchs. Et comme Toronto va bien. Et que Nylander revient...il s'enligne sur 44, au même rythme.

15 blanchissages?

Depuis longtemps n'avions pas eu une saison si offensive. Mais pas contre Vegas. Pittsburgh doit se ronger les ongles jusqu'aux ongles puisque Marc-André Fleury se surpasse depuis deux ans. Prenant le départ de 23 des 27 matchs des Chevaliers Dorés il a déjà obtenu le tiers de l'objectif: 5 blancs. À ce rythme, il atteint 15. La dernière fois que ça c'est produit, c'était une recrue, Tony Esposito, frère de Phil, en 1969-1979, avec les Black Hawks de Chicago, qui établissait la marque de 15 blanchissages. En 1997-1998, Domink Hasek, avec les Sabres, en obtenait 13. Martin Brodeur, en 2006-2007 obtenait aussi 13 blanchissages.
Mais le record absolu sera dur à battre, 22, George Hainsworth, avec Montréal, en 1928-1929...22 blancs en 44 matchs! Il ne se marquait pas beaucoup de buts dans les années 20 puisque trois autres gardiens obtenaient des saisons de 15 blanchissages dans les années 20. Fleury pourrait atteindre le 15 cette année.

Si tout le monde reste en santé.