mercredi 28 août 2013

Le Russe dans la LNH, en Voie de Disparition

Au début des années 90, quand un jeune Alex Kovalev de 19 ans émerveillait l'Amérique et faisaient rêver les despisteurs de la LNH, les Russes étaient pratiquement inexistants dans le circuit.

Un Russe dans LNH? rien n'était moins certain. Voilà pourquoi 14 équipes étaient passés par dessus ce brillant talent qui allait aider les Rangers à gagner la Coupe Stanley trois ans plus tard.

Avant 1989, il fallait fuir le pays et renoncer à un retour possible en Russie pour toujours si on voulait évoluer dans le précieux circuit.

Sergei Priakin, qui ne jouera que 3 ans à Calgary, sera le tout premier joueur russe en 1989, à obtenir la premission du restrictif pays à jouer en Amérique.

Dès la fin des années 90, on approchait la barre des 70 joueurs russes. Parmi eux, les brillants Pavel Bure, Kovalev, Sergei Zubov, Valeri Kamensky, Alexei Yashin (toujours salarié celui-là...), Vyacheslav Kozlov, Alexei Zhamnov, Igor Larionov, Alexander Mogilny et un jeune Nikolai Khabibulin.

En 2001, il y avait 73 patineurs russes dans la LNH, puis il y eût la KHL, opéré par les gros sous des oligarques Russes, les mauvaises langues parlent même de Mafia, et offrant des salaires concurentiels afin de garder leurs poulains chez eux.

Ilya Kowalchuk a cette année choisi de revenir au bercail, entendant le chant des sirènes de son pays natal.
Igor Radulov a fait pire en n'honorant jamais son contrat signé à Nashville pour retourner jouer chez lui.
L'an dernier, seulement 29 Russes jouaient dans la ligue. Parmi eux, Kovalev, Kowalchuk et Bryzgalov qui ne joueront pas cette année. De toute les rondes du repêchage de juin dernier, seulement 8 Russes ont été repêchés. Parmi eux, un seul, Valery Nichushkin, peut s'attendre à un poste assuré si il le souhaite, dans le club qui l'a repêché (Dallas). Aleksander Barkov en Floride aussi mais il est finlando-russe celui-là. Evgeny Kuznetsov, premier choix des Capitals en 2010 pourrait aussi se joindre à Ovechkin, à Washinton, après les Olympiques à Sotchi.

Donc une vingtaine de Russes dans LNH pour 2013-2014.
Peut-être plus, peut-être moins.
C'est peu.
Qui sont-ils?
Étudions l'équipe hôte (potentielle) des prochaines olympiques.

Alexander Ovechkin, Simeon Varlamov, Dmitry Orlov, Washinton.
Le premier doit prouver qu'il est capable de jouer de longues saisons, et doit assoier un leadership certain dans un club souvent all over the place. Le second doit prouver qu'on peut compter sur lui comme gardien #1. Le dernier doit se tailler un poste dans le grand club (seulement 4 matchs l'an dernier).

Pavel Datsyuk, Detroit.
Grandiose joueur, de moins en moins jeune mais toujours l'un des plus grands modèles à suivre à tous les niveaux.

Alexander Semin, Anton Khudobin, Caroline.
Le premier est une siganture tardive car avec Semin, on est jamais certain si il est capable de revenir dans sa zone après une montée. Le second est une nouvelle acquisition, une police d'assurance si Cam Ward ne se remet pas des ses opérations suite à des blessures.Khudobin a hâte de prouver son talent.
 
Evgeny Malkin, Pittsburgh.
Solide et efficace. Fort. Impressionnant. Repêché tout juste arpès Ovy en 2004. Il a toutefois deux Coupes Stanley et un Connie Smythe de plus que son collègue.

Nail Yakupov, Edmonton.
Jeune bouc qu a démontré de très belles choses à sa première saison dans un club moribond qu'il pourrait rescussiter avec Hall, Nugent-Hopkins, Eberle, Gagner et Nurse.

Andrei Markov, Alexei Emelin, Montreal.
Paire de défenseur plus souvent à l'infirmerie qu'à la ligne bleue mais quand ils y sont, attention! Le premier est admirable à tous les niveaux et le second a du plomb dans l'épaule et la hanche.

Sergei Gonchar, Dallas
Vieille crôute qui a toujours été pénible en défensive. Dommage, c'est sa position. Mais pour un but de la ligne bleue, voilà votre homme. Vieil homme mais votre homme quand même.

Vyacheslav Voynov, Los Angeles.
Il vient de signer un contrat de 6 ans avec les Rois de la Californie. À 23 ans, il a de belles années devant lui.

Nikolai Kulemin, Toronto.
L'organisation des Leafs n'est jamais la bonne organisation dans laquelle il fait bon faire "fleurir" un jeune talent. Voilà peut-être pourquoi le logo du club est une feuille, tombante et morte en automne (C'est faux Tor a toujours de bons départs et fait patate par la suite).


Fedor Tyutin, Artem Anisimov, Nikita Nikitin, Sergei Bobrovsky, Columbus.
Le club comprenant le plus de Russe dans la ligue est passé à quelques points de faire les séries éliminatoires l'an dernier en grande partie grâce à sa défensive, Bobrovsky, récipiendaire du trophée Vézina, en tête. Tyutin et Nikitin n'y sont pas pour rien non plus. Anisimov n'a que 25 ans, il a encore le temps de se déployer à son plein potentiel.

Valdimir Tarasenko, St-Louis.
On lui prédit la plus grande éclosion cette année, tout jeune joueur confondu. Je ne sais trop sur quoi on se base, mais c'est ce qu'on dit.

Andrei Loktionov, Anton Volchenkov, New Jersey.
Perdu Kowalchuk mais ont toujours un jeune (le premier) fort prometteur et un vétéran (le second) qui est un mur de brique à la ligne bleue.

Alexander Burmistrov, Winnipeg.
Sans grande envergure encore mais il n'a que 21 ans. Pourrait surprendre.

Dimitri Kulikov, Floride.
Devrait avoir un premier vrai départ dans le starting six des défenseurs des Panthers.

Mikhail  Grigorenko, Buffalo.
25 matchs seulement dans LNH l'an dernier, devrait lui aussi avoir un vrai départ comme régulier toute cette année.

Evgeny Nabokov, Islanders NY.
Ça fait longtemps qu'il traine celui-là, mais il est constant. Chose rare autant chez les Russes que chez les Islanders.

Anton Babchuk, Calgary.
Joueur négligeable dans un club plus négligeable encore.

Nikolai Khabibulin, Chicago.
Plus un jeune homme, mais une bonne pomme derrière Crawford.

Mais la question se pose dorénavant: un investissement russe en vaut-il la peine?

Вы не будете извлекать пользу Олимпийский.

mercredi 21 août 2013

Les Pires Déceptions du Repêchage de la LNH au Travers des Époques

À cette période de l'année, mon fils est en camp d'entrainement. Il oscille entre les catégories CC et A, dépendant des années.

C'est toujours la pire période de l'année de hockey pour un parent parce que les tractations hors glace, la politique cheap, les choix discriminatoires, les sélections injustes, les espoirs déchus, les promesses non tenues, les enveloppes brunes, les sélections parce que la mère d'untel est une belle femme que l'on veut voir dans son entourage, la pression inutile, les alliances malsaines et les coeurs brisés sont légions.

C'est un période cruelle. Mais comme je le répète souvent à mes enfants: la vie est cruell, construizez-vous une carapace!

Le hockey est un milieu sale, aussi bien le savoir tout de suite.

Mais peu importe ce qui se passe hors glace, c'est toujours SUR la glace qu'on peut avoir le dernier mot.

Dans la grande ligue, il en va de même.
Les repêchages dans la LNH n'existent que depuis 1963.

Voici 50 cas de faux espoirs qui auront déçus plus que quiconque. Quand les promesses deviennent échecs...

...ou quand ceux qui les ont choisi ont manqué de flair.

50-Claude Gauthier. En 1964, le repêchage n'a qu'un an. La race des recruteurs n'existent pas encore. On sélectionne au pif. Pif pas encore aiguisé. Gauthier, du club Midget du Comité des Jeunes de Rosemont, est choisi au premier rang par les Red Wings de Detroit et ne jouera jamais dans la LNH. Boston repêchera un certain Dryden dans la même ronde...

49-Toute la classe de 1965. Des 11 joueurs repêchés cette année-là, seulement 2 joueront dans la LNH. Et pas nécesairement des illustres, Pierre Bouchard et Michel Parizeau (pour 58 matchs celui-là).

48-Des 18 joueurs repêchés en 1967, seulement 3 ont joué dans la LNH. les 4 premiers choix, Rock Pagnutti (Los Angeles), Steve Rexe (Pittsburgh), Ken Hicks (Seals de la Californie) et Wayne Cheesman (North Stars du Minnesota) n'ont pas foulé la glace de la LNH.

47-Ray Martyniuk. En 1970, la plupart des clubs avaient appris à repêcher. Nous n'étions qu'à un an d'une découverte à Thurso. Gilbert Perreault, Dale Tallon, Reggie Leach et Rick Macleish allaient être repêchés cette année-là. Mais Montréal allait miser sur un gardien de but au cinquième rang, l'un des deux seuls des DEUX premières rondes à ne jamais jouer dans la LNH.

46- Morris Titanic. Comme son nom le laissait présager, sa carrière à vite coulé. Selectionné douzième par Buffalo en 1973, il ne jouera que 19 matchs dans la LNH.

45-Cam Connor. Montréal le sélectionne au 5ème rang en 1974, devant Pierre Larouche, Bryan Trottier, Tiger Williams et Ron Geschner. Connor fera 31 points en 89 matchs.

44-Fred Williams. Il sera repêché par Detroit au 6ème rang tout juste avant que St-Louis ne prenne Bernie Federko. Williams jouera 44 matchs en une saison puis disparaîtra. L'autre fera plus de 1100 pts en 1000 matchs.

43-Terry Richardson. En 1973, les selections 8, 9 et 10 sont Bob Gainey, Bob Dailey et Bob Neely. Detroit n'a plus de joueur prénommé "Bob" et dont le nom de famille contenant deux syllabes et se terminant par "y" à choisir. Détroit se plante en prenant un gardien qui donnera 85 buts en seulement 20 matchs dans le circuit.

42-Pat Peake. Les deux joueurs sélectionnés tout juste après cet "illustre" marqueur de 69 pts en carrière à Washinton seront Alex Kovalev et Markus Naslund: À s'en mordre les jointures.

41-Brett Lindros. Le jeune frère d'Eric aura une carrière qui allait annoncer la fin de celle de son grand frère. Assommé par des demies-tonnes de commotion avant ses 20 ans, Brett a dû se contenter de 51 maigres matchs dans la LNH. Les Islanders n'ont jamais pu être satisfait du 9ème choix de 1994.

40-Riku Helenius. Celui-ci est l'autre gardien repêché dans la première ronde de 2006. Les deux autres sont Jonathan Bernier et Semyon Varlamov qui font bien en ce moment même. Helenius n'a gardé qu'un seul match dans la Ligue.

39-Jesse Niinimaki. 11 Ans après avoir été choisi 15ème par les Oilers, Niinimaki attend toujours de faire le saut dans la LNH. Il attend même de faire le saut dans la AHL, ligue où il a échoué de graduer...

38-A.J.Thelan. Choisi 12ème par le Wild en 2004, ce défenseur n'a jamais été signé et joue actuellement dans la ECHL.

37-Patrick Desrochers. Aucun gardien de la cuvée 1998 ne méritait une sélection de première ronde. Desrochers particuièrement qui aura accordé 33 buts en 258 lancers avec Phoenix (et la Caroline).

36-Lauri Tukonen. 36 points dans la AHL et 5 matchs avec les Kings pour ce 11ème choix de 2004. Il joue maintenant en Finlande.

35-Michael Henrich. Des 39 premiers choix de 1998, ce Oiler est le seul à jamais n'avoir joué dans la grande Ligue.

34-Jeff Heerema. Choisi 11ème par Ottawa tout juste avant Alex Tanguay et bien avant Simon Gagné, il n'aura jamais rien dévoilé comme talent ailleurs que dans la OHL.

33-Rico Fata. Repêché sixième par Calgary en 1998, il ne fera que 63 pts en 230 matchs.

32-Alexander Kharlamov. Selectionné 15ème par Washinton en 1994, il ne jouera jamais dans la LNH. Son sommet sera 32 pts dans la AHL en 1996...

31-Teemu Riihijarvi. Unique joueur à ne jamais avoir joué dans la LNH de la première ronde de 1995. Ce que les Sharks ont vu en lui reste un mystère car Riihijarvi n'avait jamais fait plus de 18 pts en une saison.

30-Jonathan Aitken. Ruslan Salei, choisi 9ème, tout juste après Aitken, était un défenseur robuste, spécialiste de la mise en échec sévere qui vous sort du match. Tout à fait le style des Bruins. Toutefois Boston choisit au 8ème rang Aitken, qui leur donnera 3 matchs dans la LNH. (et 41 aux Hawks).

29-Peter Taticek. Le choix des Panthers est le seul des 14 premiers de 2002 à avoit joué moins de 300 matchs dans la LNH. Il en a même joué 297 de moins que 300.

28-Alek Stojanov. 7 pts en 109 matchs pour ce joueur préféré par les Canucks à Brian Rolston, Alex Kovalev, Markus Naslund, Glen Murray, Martin Rucinsky et Ray Whitney en 1991.

27-Rocky Trottier. Unique joueur des 18 premiers choisis en 1982 à avoir joué moins de 200 matchs, le petit frère de Bryan n'aura pas rempli les espoirs des Devils. Chanceux, ceux-ci connaîtront au travers des années leurs plus beaux moments avec comme capitaine le 5ème choix au repêchage de cette année-là. Une légende dont le #4 est au plafond de leur arena aujourd'hui.

26-Jason Herter. 8ème choix des Canucks en 1989, il ne jouera jamais pour eux. Il signera comme agent libre avec Dallas avant d'être échangé aux Islanders avec lesquels il jouera son unique match dans LNH.

25-Terry Ryan. 8ème choix des Canadiens en 1995, Ryan jouera la plupart de sa carrière dans l'AHL. Dans la Grande Ligue ce sera 8 matchs, aucun points et 36 minutes de punitions.

24-Hugh Jessiman. Les Rangers auraient pu prendre Brent Seabrook, Dustin Brown, Zach Parise, Ryan Getzlaf, Brent Burns, Ryan Kesler, Mike Richards ou Corey Perry mais ont choisi au 12ème rang en 2003 ce joueur qui leur offria 2 matchs chez les pros.

23-Dan Woodley. 7ème choix de 1986, sélectionné par les Canucks, il aura 1200 matchs de moins et 1026 pts de moins que le multi récipiendaire du trophée Norris qui sera choisi deux rangs plus loin par les Rangers.

22-Lars Jonsson. 7ème choix des Bruins en 2000, ce sont les Flyers qui lu donneront 8 matchs en 2006-2007.

21-Steve Kelly. Edmonton a choisi Kelly au 6ème rang en 1995. Il jouera 149 matchs et obtiendra 21 pts dans la Ligue. Il avait été préféré à Shane Doan, Jarome Iginla, Jean-Sebastien Giguère et Petr Sykora.

20-Nikita Filatov. Si Columbus hésite encore à choisir des Russes, c'est en partie en raison de Filatov. Le 6ème choix de 2008 n'aura joué que 53 matchs, totalisant 14 pts.

19-Daniel Tkaczuk. Selectionné 6ème par Calgary en 1997, Tkaczuk jouera depuis dans 7 ligues différentes. Dans la LNH ça se limitera à 19 matchs. Les 5 joueurs sélectionnés tout juste avant lui brillent encore dans la LNH: Thornton, Marleau, Jokinen, Luongo et Brewer.

18-Thomas Hickey. Les 7 premiers choix de 2007 comprennent 6 brillants espoirs aux futur plein de promesses. L'autre c'est Thom Hickey, repêché 4ème par L.A., qui a été préféré à Karl Azner, Sam Gagner, Jake Voracek, Logan Couture, Ryan McDonagh et Kevin Shattenkirk.

17-Alexander Svitov. Troisième choix de 2001, Tampa Bay allait se planter avec ce colosse russe qui pêtera bien des gueules mais ne totalisera que 37 pts dans la LNH. Choisi tout juste après Kowalchuk et Spezza, on pouvait s'attendre à mieux.

16-Stanislav Chistov. Coéquipier de Svitov en Russie, Chistov sera choisi au 5ème rang, toujours en 2001, par Anaheim. Il offrira 61 pts en 196 matchs dans la Ligue avant de plier bagages.

15-Neil Brady. Qu'on fait les Devils avec le troisième choix de la première ronde de 1986? Ils ont choisi Vincent Damphousse? Brian Leetch? Craig Janney? non. Ils ont pris Neil Brady, 31 pts dans la Ligue Nationale, dont le tout premier but de la franchise moderne des Sénateurs d'Ottawa.

14-Wayne McBean. Ce défenseur, 4ème choix sélectionné par les Kings en 1987, termina une carrière assez désastreuse avec un différentiel de -72...Joe Sakic sera repêché 11 rang plus loin.

13-Dave Chyzowski. Le grand défenseur a été choisi au deuxième rang en 1989, derrière Mats Sundin, mais ne jouera que 126 matchs totalisant principalement des statistiques de pugilistes. Stu Barnes, Bill Guerin, Niklas Lidstrom et Olaf Kolzig était encore éligibles.

12-Doug Wickenheiser. Si fort dans la ligue de l'Ontario, si rien dans LNH. Montréal l'aura préféré à Denis Savard, Paul Coffey, Jari Kurri, Larry Murphy, Bernie Nicholls et Steve Larmer en 1980.

11-Ryan Sittler. Philadelphie en fait la 7ème sélection de la LNH en 1992. Le fils du grand Darryl ne jouera jamais dans la LNH changeant de carrière à 25 ans.

10-Brian Finley. Le gardien gaucher choisit 6ème en 1999 par Nashville n'aura joué que 4 matchs accordant 13 buts.

9-Alexander Volchkov. Washinton a quelque peu gaspillé le 4ème choix de 1996 sur ce joueur qui ne jouera que 3 matchs dans la LNH. Il aura été impressionnant dans la OHL mais pas ailleurs.

8-Jason Bonsignore. 4ème choix de 1994 par Edmonton, Bonsignore ne totalisera que 16 pts en carrière en 79 matchs. Radek Bonk choisit tout juste avant lui, et Jeff O'Neill, choisit tout juste après, joueront tous deux plus de 800 matchs dans la LNH.

7-Scott Scissons. Darryl Sydor, Darien Hatcher, Keith Tkaczuk, Martin Brodeur et Doug Weight étaient tous disponibles quand les islanders ont choisi Scissons qui leur donnera 2 matchs dans la LNH.

6-Rick DiPietro. Aaaaah ces Islanders...Peu de gardiens sélectionnés au tout premier rang ont été à la hauteur des attentes. De Michel Plasse à Marc-André Fleury, on a toujours trouvé des faiblesses qui les empêchaient d'être les super-héros auquel on rêvait. Je ne sais pas si Dany Heatley, Marian Gaborik, Scott Hartnell ou Ilya Bryzglov, qui ont tous aussi été relativement décevants, auraient pu faire mieux.

5-Patrik Stefan. 188 pts en 455 matchs. Et un souvenir lamentable à Dallas. Atlanta, qui l'avait repêché au tout premier rang du circuit, n'a plus d'organisation non plus.

4-Pavel Brendl. 4ème choix de 1999, Brendl avait une telle valeur qu'il était la pièce maitresse de l'échange des Flyers au Rangers. Philadephie envoyait Lindros à New York contre Brendl (entre autres joueurs). On ne dit plus "faire patate" à Philadelphie, on dit "faire Pavel". Heureusement, Philadelphie a réussi à refiler Brendl ailleurs en retour du polyvalent Sami Kapanen avant que l'on ne réalise que Brendl n'avait plus rien à offrir à quiconque.

3-Alexandre Daigle. Il avait tout. Le patin, le contrôle de la rondelle...ah! non...il n'avait pas la tête qui doit compléter l'indispensable triumvirat du succès de la LNH. Imposteur jusqu'au bout.

2-Daniel Doré. 5ème choix sélectionné par les défunts Nordiques en 1988, Doré ne jouera que 17 matchs, le temps de se faire pêter la gueule par le père de Jared.

1-Brian Lawton. Tout le monde connait l'effet qu'a eu Steve Yzerman sur l'ensemble de la concession des Red Wings de Detroit et sur le hockey en général. Yzerman a été choisi deuxième en 1983, derrière Brian Lawton sélectionné par les North Stars. Lou Nanne a dû en faire des cauchemars. Ironiquement, Steve Yzerman est à sa retraite devenu directeur-gérant du Lign tinh de Tampa Bay, un poste qu'occupait avant lui...Brian Lawton...décidément...

mercredi 14 août 2013

Tyler Seguin et la "menace" Gay

Vous savez comment c'est.

Vous êtes assis dans votre lit, il est tard la nuit, vous écoutez un morceau de musique joué et composé par un ami. Un morceau qu'il vous as envoyé et que vous avez placé sur votre Ipod. Vous l'écoutez pour la première fois. Vous trouvez le morceau exceptionnel. Vous en avez même des frissons.

Alors vous tweeter vos impressions.

Toutefois...

...vous vous dites que votre buddy, un garçon de 21 ans comme vous, qui vous donne des frissons dans votre lit, ça pourrait avoir l'air gay. Alors pour dissiper les doutes vous rajoutez dans votre tweet "no homo", ce qui devrait ainsi dissiper toute confusion.

...ou peut-être pas, parce qu'au fond, chrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrist que c'est moron. Et il n'en manque pas chez les Bruins de Boston.

C'est une leçon qu'a apprise Tyler Seguin en avril dernier quand il a retweeté la dite chanson à un autre "ami" avant de l'effacer, mais il était déjà trop tard.

Pour les non-initiés, le terme "no homo" existe depuis le début des années 90, soit quand moi, j'avais son âge. Principalement dans les clans testostéronés, (cachant souvent quelques gays eux-mêmes) tels les gangs de hip hop, l'armée ou les vestiaires de hockey. Comme déjà expliqué, placer les mots "no homo" à la fin d'un énoncé signifie qu'il n'y avait pas de sous-texte homosexuel de planifier dans ce qui vient d'être prononcé.

Ça implique que ce que vous venez de dire pourrait porter à confusion mais surtout qu'être gay serait une véritable malédiction. Un cancer. La phrase ponctuée des mots No homo implique aussi qu'il existe une nette distinction entre homosexual (wach!) et hétérosexuel (acceptable). C'est d'une immaturité exemplaire et ça expose une peur infantile d'être perçu comme un gay attendant de sortir du placard.

No homo est parfaitement homophobe. Excusable quand vous avez 12-13 ans, mais quand le jugement a été formé et les placards vidés, adulte donc, plus difficile à rendre acceptable. Seguin le savait car aussitôt tweeté, il l'a tout de suite retiré. Il a du coup envoyé un mot d'excuses.

Quelques semaines plus tard, hasard ou lien de cause à effet?, l'organisation des Bruins de Boston se débarrasser de cet excellent joueur de hockey de 21 jeunes printemps, et l'envoyait à Dallas. Dans le sud au Texas, là où être gay et passible de lapidation publique.

Le bon côté de la chose est que Séguin a fourni aux 30 clubs de la ligue matière à reflexion sur la gestion du comportement de la recrue et de la gestion des conneries potentielles sur les réseaux sociaux.

Tout comme le gardien #1 devrait quelquefois sentir une pression de la part du gardien #2 afin qu'il carbure à la peur et sente le besoin de mériter son poste chaque soir, les adversaires de Seguin devraient lui rappeller à chaque match, à chaque mise-en-échec, qu'ils le croient gay.

Puisque c'est de cela qu'il a peur.

mercredi 7 août 2013

7 Raisons Pour Lesquelles John Tortorella a Été Sorti de New York

Certains disent que les jambes d'Henrik Lundquist ont poussé depuis quelques semaines, depuis que Tortorella a été remplacé par Alain Vigneault comme entraineur-chef des Rangers de New York.

Tortorella avait parlé l'an dernier que son équipe avait fait un pas de côté à la fin d'une autre saison ordinaire de la part des Blue Shirts. Lundquist avait plutôt parlé d'un pas en arrière, confirmant que l'entraineur-chef et le roi avec un grand R de New York, ne voyaient pas nécéssairement la chose de la même manière.

Lunquist n'a peut-être rien à voir avec le congédiement de Tortorella, mais son contrat arrive effectivement à échéance à la fin de la prochaine saison. On imagine bien que la décision de continuer à long terme, ce qu'il souhaite, avait peut-être comme condition que Torto soit ailleurs.

Glen Sather, directeur-gérant a été avares de commentaires sur les raisons du départ du coloré J.T.
Voici quand même 7 signes qu'il n'en avait plus pour longtemps en tant que Rangers en chef de New York.

7-La gestion de Chris Kreider.
Vrai, c'était une saison écourtée. Vrai, la patience est alors tout aussi rétrécie face aux recrues et surtout face aux erreurs de recrue. Tortorella n'a jamais été reconnu comme un homme terriblement patient. Kreider a du talent, mais il a 21 ans. Et après seulement 23 matchs, Torto a en eu assez et l'a retrogradé dans les mineures, minant du coup la confiance du jeune athlète. Kreider, une recrue je le répète, n'a pas eu la chance d'un camp d'entrainement habituel. Il fallait au contraire être patient. La preuve, quand on l'a rappelé pour les séries contre Boston lors de le deuxième ronde, il a fort bien fait. Il a marqué le but gagnant en surtemps lors du 4ème match, avait connu untrès bon match tout juste auparavant et un meilleur encore au 5ème et dernier de la série les éliminant. Sous les ordres d'un nouvel entraineur moins intimidant, peut-être gagnera-t-il encore plus d'élan.

6-La stratégie du lancer bloqué.
Tortorella est un fort partisan du lancer bloqué. Il demande et exige de ses joueurs qu'ils bloquent le plus de lancers possible. Il s'agit d'une bonne stratégie quand vous avez un gardien de moyen calibre (lire Carey Price) mais quand vous avez un bon gardien comme Lundquist ce n'est pas toujours nécessaire. Oui, ça lui donne un break et ne l'oblige pas à voler tous les matchs pour son club, mais ça oblige aussi les joueurs des Rangers à se placer hors position et à potentiellement dévier un lancer dont la trajectoire trompera l'attention du gardien étoile. Un gardien étoile fait le travail. Pas de pression sur les glissades à la ligne bleue.

5-La gestion de Brad Richards.
La relation Richards-Tortorella a un passé de champions de la Coupe Stanley. Le premier a été nommé MVP de l'unique conquête du Lightning de Tampa Bay, l'autre en était l'entraineur-chef. Si Richards a obtenu 60 millions pour 9 ans en 2011, c'est beaucoup grâce à Torto. Toutefois, Richards, comme bien (trop)d'autres, avec le contrat en poche, a été plus-que-misérable. Et Tortorella a refusé de le voir pendant longtemps. Ça n'a pas seulement coûté cher à son directeur-gérant, mais au club aussi. Ce n'est qu'au 11ème match des séries éliminatoires que Richards a mérité de regarder un match de la passerelle. Ça aurait pu être avant.

4-L'anémique jeu de puissance.
La présence de Richards, justement y était pour beaucoup. Mais le manque de créativité ou de solutions de la part de l'entraineur a coûté plusieurs matchs. Même en séries éliminatoires ou New York aurait dû faire mieux (4 en 44!). Prendre une punition contre les Rangers, plus un problème. Vous croyez que les Bruins se sont freinés dans leurs saletés habituelles contre New York en séries avant de les éliminer?

3-L'égo.
Torto en a un gros. Ça fait les délices des journalistes et moi, juste pour ça, je le voudrais à Montréal, afin qu'il ferme la gueule aux multiples coachs improvisés avec un micro dans le vestiare. Et idéalement dans la langue de Shakespeare pour les écraser comme ils le méritent parfois. Mais si cet égo est aussi méprisant dans le vestiaire, peut-être que certains joueurs s'en trouvaient affaiblis parce qu'intimidés avant même un face-à-face avec Steve Ott, Zdeno Chara ou Chris Neil.

2-Trop peu de résultats de ses six premiers attaquants.
C'est connu, les 6 premiers attaquants doivent produirent. Nash, Callahan, Stepan, Hagelin, Richards, n'ont pas livré en séries. Gaborik a été échangé contre Derick Brassard qui lui, n'a pas mal fait générant au moins un peu de créativité offensive. Mais personne ne complétait! Les 5 autres ont un total de 11 buts (à 5!) dans les séries. Deux des ses attaquants ont des lettres de (supposés) leaders sur leur chandail! Les Rangers avaient une moyenne de 2,17 buts par matchs en séries. Faible quand on a des gars qui peuvent faire tellement mieux. Du moins qui l'on déjà fait.

1-La Faute à Torto.
La plus belle qualité de Tortorella est de toujours faire face à la musique et de prendre souvent, presque tout le temps, quelques coups pour l'équipe. Ce sera presque toujours de sa faute ou il lancera des phrases suffisament colorées pour détourner l'attention sur ses poulains et placer la pression sur lui-même. À ce niveau, il est brillant et je l'aime beaucoup pour ça. Mais en admettant ses fautes, on devient aussi facilement un cible. Et Tortorella a été sacrifié en grande partie pour ça. Pour mener son cirque ailleurs.

Moi je l'aurais pris à Montréal.
Mais il fera son show à Vancouver.
Chez les Canucks canadiens qu'il aime tant*.

*Il est Étatsunien et a souvent cassé du sucre sur l'attention surdimensionnée qu'accordent les journalistes sportifs du Canada au hockey ainsi que sur leurs pseudos-connaissances de salon.