mercredi 26 janvier 2022

Clark Gillies (1954-2022)


Commencerons, peu à peu, à mourir les héros de ma jeunesse à suivre le hockey de la LNH. 

Mais 67 ans, maudit que c'est jeune pour partir.

Né et élevé à Moose Jaw, en Saskatchewan, il apprend à patiner à l'âge de 4 ans, et son père ne lui mettra jamais un bâton de hockey dans les mains avant qu'il n'ait appris à se tenir avec confiance en équilibre sur patins. Mais dans la LNH des années 70-80 tout le monde tombait (sauf les gardiens). Grand comme son père (6'3) il est poussé à imposer son physique et prend plaisir à se défendre quand le moment est venu. 


Mais à 16 ans, il est signé par les Astros de Houston, au baseball, où il évoluera comme receveur/premier but, battant pour une moyenne de .241, jusqu'à ses 19 ans. Au Canada, la tendance est souvent la même. L'hiver, on joue au hockey, l'été, au baseball. Je n'y ai pas échappé. Ceux qui se sont rendus dans la LNH et qui était ado dans les années 80, jouaient au hockey 12 mois par année. Bob Bourne, son futur coéquipier des Islanders, est coéquipier comme premier but, lui aussi, dans le même club-école et signé par les Astros. Gillies souffre du mal du pays et quitte la Virginie pour revenir au Canada et évoluer pour les Pats de Régina. Au hockey. Il a ses 6'3 et ses 210 livres. Il attire l'attention. Il obtiendra 570 minutes de pénalités en 201 matchs, avec eux. En 1974, sa dernière saison avec eux, il marque 46 buts et obtient 66 mentions d'aides. Il sera voté le plus populaire pour participer au match des étoiles et son club, avec Greg Joly à la défense, gagne la Coupe Memorial contre les Remparts de Québec qui comprennent Réal Cloutier. 

Clark Gillies impressionne, Junior. À cette époque, la LNH et l'AMH se concurrencent les joueurs professionnels. Clark sera repêché en première ronde dans les deux ligues. 7ème dans l'AMH par les Oilers d'Edmonton. 4ème dans la LNH, par les Islanders qui n'on que 2 ans d'existence dans la Ligue, derrière son coéquipier Greg Joly (Détroit), Wilfrid Paiement (Kansas City) et Rick Hampton (Californie). Vous imaginez si il avait choisi de jouer à Edmonton? Aux côtés de Greztky, Messier, Kurri?

Il aurait fait 50 buts, facilement. 


Gillies fait tout de suite le club. Pour la première fois de son histoire, les Islanders font les séries. En saison régulière, Gillies a marqué 25 buts et obtenu 22 mentions d'aides, terminant 6ème marqueur de son club. NYI élimine les Islanders en première ronde, et les Penguins, difficilement, en 7 matchs, en deuxième ronde. gagnant les 4 derniers matchs après avoir perdu les trois premiers. Rare fois que ceci se produit dans l'histoire de la LNH. La ronde de demie-finale sera contre les Flyers (qui gagneront leur première Coupe, cette année-là) et sera durement disputée. Philadelphie prendra 7 matchs pour éliminer les Islanders. Gillies s'impose physiquement et, à 20 ans, se mesure au dur Dave Schultz des Flyers. Son sang-froid séduit. 


Après une saison de 34 buts, il en marque 33 autres et est déjà nommé co-capitaine du club. Il est important sur glace comme dans le vestiaire et dans la communauté locale entourant les activités du club. Bien que dur sur glace, hors glace il est fort sympathique, aimable, et s'exprime même plutôt bien. Dès 1977, il termine 10ème dans les votes pour le trophée Hart remis au joueur le plus utile de toute la saison dans la LNH. Il ne se sent pas complètement à l'aise comme capitaine, mais performe assez merveilleusement même si le club déçoit, avec des saisons deux saisons de 35 buts. Il sera même l'ailier gauche recevant le plus de votes pour participer au match des étoiles en 1978 et en 1979.  


Avant la saison 1980, Gillies offre à Denis Potvin le plein rôle de capitaine et laisse tomber son co-capitanat. Ironie, Potvin sera tout de suite le premier Capitaine de la courte histoire des Islanders à soulever la Coupe Stanley. En effet cette saison-là, marque la première conquête, en finale, contre les Flyers. Gillies obtient 16 pts en 21 matchs, et 63 minutes de pénalités. Un fait saillant de ses séries reste plusieurs violents combats contre Terry O'Reilly, des Bruins, deuxième ronde, où Gillies a souvent le dessus sur le gros #24. Les Islanders gagnent les trois Coupes Stanley suivantes.  

  
 

Pour ses 25, 26, 27 et 28 ans, Clark Gillies signe son nom sur la Coupe Stanley. Il marque 33 buts en 1981-1982 et 38 en 1982-1983.  Lors de la finale perdue contre les Oilers de 1984, 5ème finale en autant de saisons, Gillies est l'un des phares de son club avec 19 pts en 21 matchs. Dont 12 buts. Il sera les bras autour de Bryan Trottier et Mike Bossy, sur le trio qu'on appelle, le trio grande. Il hérite du surnom de "Jethro" en référence au personnage de Jethro Bodine dans la série télé The Beverly Hillbillies


Son style physique affaiblit son corps et en 1984-1985, affecté par les blessures, il ne joue que 54 matchs, marquant 15 buts et obtenant 32 pts. L'année suivante, il est largement diminué et, bien que jouant un match de plus, ne marque que 4 fois en saison régulière et une autre fois dans les trois matchs de séries éliminatoires. Il sera laissé sans protection la saison suivante. 


Les Sabres de Buffalo le signent pour deux ans. Il y joue 61 matchs, marquant 10 buts et obtenant 17 mentions d'aide. Gilbert Perreault (35 ans), Bill Hajt (34), Phil Russell (34), Don Lever (33), Gillies (32), Lee Fogolin (31) et Wilfrid Paiemant font partie des Sabres d'alors, le club n'est pas tellement jeune. Mais de tout les joueurs nommés, Clark est celui qui joue le plus de matchs. Le virage jeunesse des sabres est entamé avec Shawn Andersson (18 ans), John Tucker, Adam Creighton, Joe Reekie,Uwe Krupp, Tom Barrasso (21) Dave Andreychuck  et Phil Housley (22) Gillies n'a plus complètement envie de jouer les guides. Il ne jouera que 25 matchs la saison 1987-1988, marquant 5 buts, obtenant 2 mentions d'aide,  encore une fois lourdement affecté par les blessures. En 5 matchs des séries, il n'a qu'une mention d'aide et 25 minutes de pénalités.


Il considère qu'il est temps de se retirer. Portant le #90 à Buffalo, il avait porté le #9 avec les Islanders, ces derniers retireront son # le 7 décembre 1996. Il y a 25 ans, en décembre dernier. 

Gillies et Bob Bourne, qui a aussi gagné les 4 Coupes consécutives des Islanders, sont amis depuis si longtemps, le fils de Bob et la fille de Clark se sont épousés. Son neveu Colton Gillies a joué dans la LNH de 2008 à 2013. Trevor Gillies, bien qu'Islanders, n'a aucun lien de parenté avec eux. 

La mort a fauché ce grand gaillard fort sympathique, quadruple champions de la Coupe Stanley, à l'âge de 67 ans, vendredi dernier. 

Le monde du hockey de la LNH est en deuil de cet excellent ambassadeur de la LNH.  

mercredi 19 janvier 2022

5 Destinations pour John Klingsberg

C'est extraordinairement impossible de deviner qui fera les séries, malgré ce qui se dessine. Plusieurs clubs, (Edmonton, Boston, Caroline, Calgary, Dallas, Ottawa) ont beaucoup moins de matchs joués pour des raisons de pandémie, ce qui complique drôlement les pronostics. Anaheim a 10 matchs de plus de joué que les Sénateurs et les Islanders!!! 7 de plus que Calgary, dans leur division, qui n'a qu'à gagné deux de ses matchs en mains et d'en perdre un autre en temps supplémentaires et les Flames les rejoignent au classement. Anaheim est second de sa division, Calgary, 5ème. Edmonton, 6ème. Rien n'est fait nulle part. Surtout pas l'ordre du classement.


Dallas n'est pas un club dont on pourrait dire qu'ils manqueront assurément les séries. La minute où les Stars avaient signé Klinsberg pour 7 ans, en 2015, il était entendu que celui-ci n'avait pas fait un bon calcul et qu'il serait une aubaine dans les quelques dernières années de ce contrat. Nous y sommes. En 2022, tout est à renégocier. Et l'arrivée de l'entraineur Rick Bowness, qui ne se fait pas souvent d'amis là où il passe, derrière le banc, donne à Klinsberg de fortes envies de vouloir quitter le navire rapidement. Il viserait le double de ce qu'il gagne actuellement. Il viserait à rattraper l'argent perdu et en amasser suffisamment pour ne plus s'inquiéter de sa vie. Mais il s'agit tout de même d'un cas typique du "payez moi pour ce que j'ai déjà fait, pas pour ce que je ferai".  


Le club qui mettra la main dessus fera comme Montréal avec Weber, San Jose avec Karlsson et New Jersey avec Dougie Hamilton, on récoltera au court terme et on s'inquiétera vers la fin. 

Dallas doit resigner  (ou pas) Jason Robertson, Denis Gurianov, le gardien d'avenir Jake Oettinger. Et l'embauche de Ryan Suter pour plusieurs années (au lieu d'une seule) par le gérant Jim Nill, pousse Klingberg vers la porte de toute manière. Il le comprend et son "Je ne suis pas certain d'être apprécié à ma juste valeur" a aussi été compris comme "Get me outta here".  


Où? et surtout en retour de quoi? Le club se bat pour une place en séries.

Comme la semaine dernière avec Chychrun (qui pourrait très bien ne pas bouger) c'est la saison des fortes rumeurs, voici 5 endroits qui pourraient plaire à deux clubs dans un échange potentiel.

Boston: Club qui est aussi en ligne, selon moi, pour s'informer sur les services et les offres autour dede Jakob Chychrun. Chychrun a 23 ans, et EST une aubaine pour les 4 prochaines années. Mais l'Arizona le sait très bien et on demandera beaucoup plus pour Chychrun que pour Klingsberg. Tukka Rask et Patrice Bergeron sont sur leurs dernières années de contrat et pourraient aider tout de suite. Ils seront tous deux agents libres en fin de saison. MacAvoy est surutilisé et l'arrivée de Klingsberg lui ferait grand bien.


Los Angeles: Les Kings ont lancé un message comme quoi ils ne voulaient plus être considérés comme un club en reconstruction, mais comme un club qui dérangeraient jusqu'aux séries en faisant les acquisitions de Victor Arvidsson, Alexander Edler et Phillippe Danault. Et ça fonctionne, ils ont une saison pas fâcheuse du tout avec 45 pts en 39 matchs. C'est pas le pérou, mais c'est la division Pacifique, de loin, la plus faible de la LNH. Pratiquement TOUS les clubs de la division peuvent penser faire les séries ( sauf peut-être Seattle). Les Kings ont toutefois l'un des pires taux de tirs au but de la LNH, par match. Et Klingsberg lance beaucoup. Avec Doughty, qui lance beaucoup aussi, on voit un jeu de puissance qui pourrait faire mal, mais un 5 vs 5 aussi, plus dangereux. L.A. après quelques années de misère, a beaucoup de profondeur à offrir en retour. 


Minnesota: Le Wild auraient besoin de Klinsberg tout de suite. Et ça, ça pourrait plaire à John de se sentir désiré vite. Le Wild tient brillamment son bout dans la division Centrale, mais ils ont ravagés par les blessures ET les cas de Covid au sein du club. La moitié des défenseurs réguliers sont dans les estrades forcées, Le capitaine Spurgeon, Brodin et Goglioski. Spurgeon est en évaluation de blessures et pourrait revenir vite, mais l'arrivée de Klingsberg serait une valeur ajoutée sans aucun doute. Et il aurait beaucoup de glace. L'avantage numérique a d'ailleurs besoin d'un booster depuis plus d'un an. 


Les étonnants Prédateurs de Nashville: Mais quelle saison ils connaissent ceux-là! Ce club devant être vendeur à ce stade de la saison, mais non, ils sont second de la centrale et ont été largement épargnés des cas de Covid (et des blessures). Ça devient soudainement attirant pour un joueur d'être un Prédateur. L'an dernier aussi ce club devait être vendeur et en fin de saison, ils sont finalement resigné Mattias Elkhom qu'on envoyait partout ailleurs. Filip Forsberg est agent libre la saison prochaine. Il a une très forte valeur en ce moment, et on pourrait même voir un 1 vs 1 dans un échange entre Nill et David Poile. On a jamais vraiment remplacé Ryan Ellis qui bougeait fameusement la rondelle hors de sa zone.


Les Islanders de New York sont derniers de leur division, mais aussi le club (avec Ottawa) qui a le moins de matchs joués. Il ne faut jamais compter un club de Barry Trotz comme mort. Il reste aux Islanders principalement des matchs à domicile à jouer. Ce n'est pas rien, le confort de chez soi. Ils sont 6-2-2 dans leurs 10 derniers matchs. Ils ont commencé la saison avec des aspirations à la finale de la Coupe après deux saisons parmi les 4 As. Leur meilleur défenseur, Ryan Puloch, n'a pas encore joué un match en 2022, blessé/pas soignable, depuis le 12ème match. En santé, il est un atout formidable pour le club. L'avantage numérique comme le désavantage numérique. Un vrai D complet. Adam Pelech prends des bouchées doubles. Noah Dobson aussi. Klinsberg serait un merveilleux ajout. Et si Puloch peut revenir d'ici les séries, NYI, sera une puissance en D. 

Lou Lamoriello a toujours été un GM très actif à la mi-saison. 

Parenthèse sur le nouveau DG des Canadiens: Christ, un novice. C'est Gorton qui callera tous les shots. Mais bon, ça veut dire qu'on veut échanger très bientôt. Au moins. On a presqu'un club au complet à offrir ailleurs. 

mercredi 12 janvier 2022

5 Destinations pour Jakob Chychurn


Maintenant que certaines équipes s'éliminent naturellement d'une potentielle participation aux séries éliminatoires, en 2022, à moins que la pandémie ne les annule complètement, un intérêt certain se dessine envers joueurs parmi les clubs de misère, au fond au fond du classement. 

À Montréal, on dit que Jonathan Drouin, Tyler Toffoli ou Ben Chiarot seraient des appâts potentiels. Peut-être même Carey Price, si Patrick (E.) Roy se taille le poste de DG des Canadiens. Si l'histoire peut nous apprendre quelque chose, c'est que serait son style. Entrer avec un coup d'éclat. 


En Arizona, qui ont eu leurs complications de gérance, pas mal personne n'est à l'abri non plus d'être passé ailleurs. "Papa, je pense que j'ai jamais connu Phoenix/Arizona comme un bon club depuis que je suis le hockey de la LNH" m'a dit mon fils de 22 ans, récemment. Je lui ai répondu que dans mes 22 premières année de vie, c'était Toronto qui avait ce rôle. Il est vrai que les Coyotes sont la franchise la plus vieille à ne jamais avoir atteint la finale. Les Leafs, la plus vieille à ne pas avoir REgagner la Coupe, une autre fois.


Maintenant que San Jose a mis le troublant Evander Kane aux enchères, que plusieurs clubs se montreraient intéressés, il y a aussi ce grand, robuste, jeune, talentueux et signé talent à la ligne bleue des Coyotes de l'Arizona, Jakob Chychrun qui fait jaser. Il connait une saison moyenne, mais on sait qu'il est notoirement capable de beaucoup de rudesse, et de potentiel offensif, à seulement 23 ans. 


La pause de la supposée participation aux Jeux Olympiques, participation qui n'aura pas lieue, servira à non seulement faire reprendre plusieurs matchs remis en raison de la stupide Covid, mais aussi, à plusieurs clubs de prendre le temps de réévaluer la talent en place à un bon moment de la saisons avant le sprint des séries. On parle du 4 février à une dizaine de jours plus tard. Tout juste avant la date limite des transactions, le 21 mars suivant. 


Les Black Hawks ont vendu pour pas cher Alex Nylander aux Penguins en retour de Sam Lafferty, et les deux mentions d'aide récoltées par Nylander dès son premier match avec Pittsburgh en ont inspiré quelques-uns à peut-être bouger bientôt. 

Le buzz autour de Chychrun n'a cessé de résonner, malgré sa fiche de -29. En septembre 2021, il semblait ridicule de même considérer le faire jouer ailleurs, lui qui avait dominé tous les défenseurs de la LNH, avec 18 buts, terminant même 10ème pour les votes du meilleur défenseur du circuit. Facile de maintenant penser que dans un bon club, il pourrait redevenir ce joueur. Son salaire de 4,6 millions, pour 4 autres saisons, avec de telles stats, à son âge, est une aubaine pour les preneurs.  Bill Armstrong, DG des Coyotes, en échangeant l'an dernier Ekman-Larson, Dvorak, Garland et Kuemper lançait clairement le message qu'il souhaitait rebâtir ce club et qu'il ne serait pas davantage compétitif cette saison, comme dans les dernières années. 


Les rumeurs autour de ce que voudrait Armstrong sont donc assez gourmandes avec un défenseur comme Chychrun. Que j'ai souvent confondu avec Josh Manson, autre fils d'ancien défenseur robuste de la LNH, qui surprend aussi par un meilleur talent que le paternel*. 

On dit que l'Arizona chercherait un deal du style de celui que Vegas à fait pour obtenir Jack Eichel. Donc une combination de choix de première ronde, d'espoirs de haut niveau, et de talent pouvant aider dès maintenant. 

Au moins 10 clubs auraient fait sonner le téléphone d'Armstrong. Les voici en ordre alphabétique selon les plus potentielles possibilités, ce qui n'exclut en rien la chance qu'il passe aux cinq clubs qui suivront cette liste. 


Anaheim: Josh Manson a beaucoup son style comme je vous disais. Ils pourraient bien s'entendre avec le même gilet et se jaser de leurs vies d'enfants de la balle. Anaheim est une impressionnante surprise cette saison. On savait que la Division Pacifique allait donner une chance à quelques clubs, au moins 2, de se tailler une place en séries. On pensait Calgary, Vancouver ou Edmonton. Mais les trois clubs font patate, et surtout, Los Angeles et Anaheim brillent. Troy Terry, Trevor Zegras, mais aussi John  Gibson, sont les figures de proue de cette jeune équipe belle à voir progresser. Hampus Lindholm et Josh Manson sont Agent Libre Sans Restriction en fin de saison, Chychrun serait encore plus avantageux avec 4 ans à encore servir, pour pas cher. Le problème est qu'Anaheim n'a pas encore nommé son DG remplaçant de Bob Murray, tombé dans l'affaire du scandale sexuel des Black Hawks. Et on demanderait probablement Jamie Drysdale ou Mason MacTavish (ou les deux), et on a été clair qu'on ne veut pas trop toucher aux jeunes prospects. 


Boston: Tuuka Rask a été resigné hier dans un club qui a déjà Jeremy Swayman et Linus Ullmark, qui font le travail pour les Bruins qui sont sérieux dans leur envie de conquérir la Coupe. Un des trois partira ailleurs bientôt. Chychrun a l'ADN des Bruins. Boston a perdu dans les dernières années, Chara et Krug. Avoir Chychrun dans un top 4 qui contient déjà Charlie MacAvoy serait attrayant. Es-ce que Don Sweeny oserait quelque chose comme Fabian Lysell, Johnny Beecher, Swayman et Brandon Carlo contre Chychrun? Se tromperait-il? L'Arizona est gourmande, je vous préviens, et avec 4 ans encore au compteur, seront patiens si il le faut.


Detroit: L'an dernier, Steve Yzerman disait qu'il était prêt à faire de gros échanges. Mais seulement si il pouvait avoir de jeunes talents. L'acquisition de Jakub Vrana en était un bel exemple. Le vol d'Alex Nedelkovic aux Hurricanes en est un autre. Detroit impressionne cette saison. Ils ne sont qu'à 4 pts des Bruins (qui ont, en revanche 4 gros matchs en main). Peu les voyaient compétitionner aussi rapidement après l'arrivée de Steevie Y. comme directeur-gérant. Chychrun correspond aux critères du GM. Il peut déjà compter sur un brillant Lucas Raymond et un non moins splendide Moritz Seider. L'arrivée d'un Chychrun ne serait pas dépaysante ayant été un Little Ceasars dans le AAA, beaucoup plus jeune en plus de jouer pour le Sting de Sarnia. Quand un reconstructeur négocie avec un autre, il est difficile d'anticiper qui ferait quoi. Mais Detroit pourrai offrir Joe Veleno et Fillip Zadina sans trop s'affaiblir.


Floride: Chychrun est né en Floride. A joué avec les Florida Panthers Junior, enfant. La Floride est dans le groupe A de la saison en cours. Avec Aaron Ekblad et MacKenzie Weegar, si on ajoute Chychrun, wow! quel D on aurait! J'adore vraiment ce club.  Avec Gustav Forsling, je vois un top 4 de champions de la Coupe Stanley. La Floride devrait envoyer de l'argent en direction de l'Arizona, mais les Coyotes ont prouvé par le passé qu'il acceptaient les gros contrats afin de faciliter les échanges. Owen Tippett et Grigori Denisenko seraient peut-être intéressants pour les Coyotes. Qui eux, viseraient peut-être davantage l'excellent Anton Lundell. 


St-Louis: Une parenthèse d'abord sur ce que l'organisation évenementiel des Blues fait en ce moment avec ses fans. Ça relève du merveilleux. St-Louis s'y connait en merveilleux après avoir touché le fond de la ligue tout en gagnant la Coupe Stanley dans la même saison. Directeur gérant des Coyotes, Bill Armstrong. Directeur gérant des Blues, Doug Armstrong. Ils ne sont pas liés familialement. Le premier a 51 ans, l'autre, 57. Mais il pourrait y avoir connexion. Davide Perron est sans contrat en fin de saison. Ryan O'Reilly et Vladimir Tarasenko le seront à la fin de l'an prochain. Ce dernier a déjà demandé à aller jouer ailleurs. Depuis le départ de Pietrangelo, on a peiné, à St-Louis, à livrer une première paire de défenseur efficace. L'Arizona pourrait souhaiter leur soutirer Scott Perunovich. Ils pourraient aussi s'intéresser fortement à Robert Thomas et à Jordan Kyrou. Bill connait dangereusement bien les Blues, organisation dont il est issu. Et les jeunes, c'est lui qui les recrutait. Un deal par là ne serait pas étonnant.


Les 5 autres: Edmonton: Le désespoir de gagner vite est bien là. Mais Chychrun jouerait-il pour le Canada? Les Oilers ont de bons jeunes défenseurs d'avenir à offrir. 

Les Kings de Los Angeles: Outre Ottawa, L.A. est probablement le club avec le plus de jeunes intéressants à développer.  Marc Bergevin, qui s'y retrouve maintenant, était le secret le moins bien gardé. 


Ottawa justement: Si ils sont frustrés de ne pas reconstruire plus rapidement, Chychrun pourrait ajoutet du chien à cette équipe dont la capitaine en a tout plein. Mais encore, seraient-ils intéressé à jouer principalement au Canada? Et dans cet aréna de marde? 


Les Islanders seraient un bon marché pour lui. Mais ce serait du long terme plus que du court terme, NYI, comme Ott, est en voie de rater les séries.

Les Maple Leafs veulent gagner maintenant aussi, mais leur bassin de jeunes espoirs n'est plus le même depuis quelques années. 

Jakub Chychrun changera-t-il d'adresse? 

Ça reste à voir.    

L'Arizona a ce qu'il faut comme contrat pour être patient. 

*Un Jeff Chychrun qui sort un Cam Neely 10 minutes (ou plus) sur 60 dans le même match, c'est toujours une victoire Chychrun peu importe l'issue du combat. 

mercredi 5 janvier 2022

Drôle de Casque, Drôle de Conn Smythe


 1981

J'ai 9 ans. Je n'aime pas le hockey de la LNH. Je le bouffe avec gourmandise. Un soir de réunion de parents à notre école primaire, mon père, qui a alors 34 ans, choisit de quitter avant la fin de la réunion pour pouvoir voir en direct la finale des Islanders de New York, dynastie naissante, qui, pour la seconde fois de suite, sera du grand bal face aux North Stars du Minnesota qui y apparaissent (en finale) pour la toute première fois. À la fin de cette réunion de parents, on annoncera aux parents, de ne pas oublier que le lendemain, c'est la photo de classe. Mon père manque alors cette information. Nous serons deux, Moi et Lemieux, qui lui n'avait même pas fait le message à sa mère qu'il y avait une réunion de parents, à ne pas être prêt du tout pour cette photo. Je serai fortement dépeigné et portant un gilet bleu d'une école de hockey qu'on me forcera à porter à l'envers. On réussira difficilement à taper mes cheveux longs couéttés. Une large peste sur la gauche trichant ma chevelure. Lemieux sera posé dans son gilet noir d'Ozzy Osbourne "Bark at the Moon".  Qui a des dessins des deux côtés, c'est donc peine perdue de faire quoi que ce soit pour lui.


Photo scolaire mémorable.

Finale intéressante aussi. En 1981, je suis largement habité du hockey de la LNH. Pour toujours. Je viens de terminer ma première collection de cartes de hockey de la LNH et mon unique complète de baseball. Avoir un père pusher de cartes, prof dans un gymnase d'école primaire m'aide beaucoup à ce niveau. J'ai les collections complètes de 1979-1980-1980-1981 et 1981-82 de la LNH. Et 3/4 de celle de 1982-1983.

Saison d'abord. 


Chez les North Stars, à l'été 1980, on repêchera Brad Palmer de Cougars de Victoria, au 16ème rang de la première ronde, et le gardien Don Beaupré, des Wolves de Sudbury en deuxième ronde. Ces deux là font le club tout de suite. Les défenseurs Étatsuniens David Jensen et Dave Richter, repêchés aussi cette année-là, feront le club quelques années plus tard. 


La saison n'est pas spectaculaire pour les North Stars, mais pas mauvaise non plus. Dans la division Adams qui comprend alors les Sabres de Buffalo, les Bruins de Boston, les Nordiques de Québec et les Maple Leafs de Toronto, Minnesota termine au beau milieu de 5 clubs dans cette ligue qui en contient alors 21. C'est donc une relative surprise de les retrouver en finale de la Coupe Stanley. Buffalo et Boston sont devant eux au classement de la division. Ils sont troisième. Enfin, Boston a le même total de point que Minnesota (87), mais Boston a deux victoires de plus ce qui leur donnera l'avantage de la glace en séries éliminatoires. Avec 80 matchs, le total de point pour faire les séries correspondait souvent à un pourcentage scolaire. Plus vous étiez près de 100 pts, plus vos chances pour faire les séries étaient bonnes. Ce n'est plus tout à fait le cas de nos jours, alors qu'entre 93 et 96 pts, vous pouvez manquer les séries.


Bobby Smith, 22 ans, termine premier marqueur du club avec 93 pts. Il sera l'unique représentant des North Stars au Match des Étoiles à Los Angeles, en février. Steve Payne sera l'unique marqueur de 30 buts. Smith en aura 29, Steve Christoff, 26, Tom Young, 25, Tom McCarthy, 23 et Al MacAdam, 21. Craig Hartsburgh est le meilleur défenseur avec ses 43 pts, il n'a que 21 ans. Le club est relativement jeune puisque que McCarthy a 20 ans, Payne, 22, Young, 25, Christoff, 22. En fait les trois seuls joueurs de plus 30 ans sont le gardien Gilles Meloche (30), et les défenseurs Fred Barrett (30) et Paul Schmyr (35), ce dernier est d'ailleurs capitaine du club de Glen Somnor.  Les North Stars terminent au 9ème rang du classement général.


Chez les Islanders, il s'agissait de leur 9ème saison dans la LNH. La saison d'avant, NY marque son histoire en remportant sa toute première Coupe de son histoire de manière spectaculaire contre Philadelphie. Bob Nystrom marquant le but rêvé de tous. C'est leur seconde participation en autant d'années, en finale. 2 de 5 consécutives. Bryan Trottier sera le premier récipiendaire du Conn Smyth.


New York termine 1er au classement général de la LNH avec 110 pts et derrière eux, dans la division Patrick il y aura alors dans l'ordre Philadelphie, Calgary, les Rangers et Washington. Mais le concept des séries éliminatoires est alors différent. Les 16 premiers clubs au classement général, se classe en séries. Ainsi, Toronto, dernier de la division Adams, se classe devant Washington, Hartford, Colorado, Detroit et Winnipeg. 1 jouera contre 16.

 


Cette saison-là, l'extraordinaire Mike Bossy marque 68 fois et obtient 119 pts, terminant au 4ème rang des pointeurs de la LNH derrière Gretzky, Dionne, et Kent Nilsson, des Flames. Personne ne marque plus de buts que lui. C'est le 24 janvier de cette année-là, contre mes Nordiques, qu'il devient le second joueur de la LNH, après Maurice Richard, à marquer 50 buts en 50 matchs. Bryan Trottier marque 31 fois et obtiendra 103 pts. Bob Bourne compte 35 fois, Clark Gillies, 33, Anders Kallur, 36, Butch Goring, 23, John Tonelli et Denis Potvin, 20 chacun.  Chico Resch et Billy Smith se partagent le filet en saison régulière, mais pour les séries, ce sera le jeune Roland Melanson, 20 ans, qui prendra la place de Resch.

 


1 jouera contre 16, donc NYI vs Tor. La première ronde est alors des 3 de 5. NYI sera expéditif. Ils ne font qu'une bouchée des tristes Leafs 9-2 lors du premier match, Bossy et Trottier marquant 2 fois chacun, Trottier obtenant même 5 pts dans le match. Jiri Crha garde deux périodes, Michel Laroque garde la dernière. Roland Melanson garde le dernier 6 minutes du match devenu trop agressif pour un Billy Smith qui aimerait trop ça. Al Arbour, entraîneur des Islanders est brillant. Le match suivant est tout aussi facile, gagné 5-1 avec trois buts de Trottier et autant de passes de Bossy. À Toronto, pour le dernier match, on ne fera pas de quartiers. NYI humilie Tor 6-1. Les forçant pour un troisième match de suite à utiliser ses 2 gardiens. 


Pendant ce temps, 8 jouera contre 9. Minnesota vs Boston, justement les deux clubs à 87 pts. Plusieurs recrues ont fait leur place dans l'alignement des Stars. Palmer, Beaupré mais aussi Dino Ciccarelli, Kevin Maxwell et Neal Broten.  Le premier match à Boston est âprement disputé et après trois périodes réglementaires, c'est 4-4. C'est Jack Carlson, une inspiration pour les frères Henson du film Slap Shot, qui fera le but égalisateur en troisième. Après s'être battu avec l'infâme Mike Milbury. Steve Payne complète son tour du chapeau à 3:34 de la période supplémentaire et Min prend les devants dans la série. Rogatien Vachon et Gilles Meloche avaient gardé le premier matchs pour Boston et Minnesota, respectivement. Vachon commence le second mais accorde 6 buts. Marco Baron terminera la match de fou que sera le second. Pas moins de 15 buts!!! Don Beaupré garde tout le match pour les North Stars qui le gagnent aussi 9-6.  Tim Young a 1 but 5 mentions d'aides. Payne 2B 2A. Ciccarelli 1B 3A. Dans le dernier match, qui sera au Minnesota, Palmer, MacAdam, Ciccarelli et Payne marquent en première période contre Vachon et le match est déjà hors de portée.  

NYI et MIN balaient leur adversaires de première ronde en 3 matchs. Trottier, Bossy, Payne ont tous 10 pts en 3 matchs.

Buffalo a balayé Vancouver et Edmonton a mis Montréal dans sa petite poche d'en arrière de la même manière. Buffalo fera face aux North Stars, un autre club de leur division finalement. NYI fera face à Wayne et sa gang. 


Steve Payne joue encore aux héros, à Buffalo, avec 2 buts dont celui à 22 secondes de la période supplémentaire qui donne les devants aux North Stars 1-0 dans le 4 de 7 de la deuxième ronde. Toujours à Buffalo, 2 buts de Steve Christoff en deuxième et deux autres de Ciccarelli, dont celui dans le filet désert, donnent une autre victoire, de 5-2, celle-là. Min mène la série 2-0 et retourne à Bloomingdale, devant ses partisans. Trois buts en 6 minutes en première forceront Buffalo à remonter 3-3, après 2 périodes. Les recrues Kevn Maxwell et Neal Broten marquent chacun une fois, pour faire 5-3, Derek Smith retrécit l'écart à un but mais Tim Young complète dans un filet désert. MIN accule Buf au pied du mur. Au match suivant c'est le scénario inverse. Jean-François Sauvé, Gilbert Perreault et Alan Haworth font 3-0. Tous des Québécois. Mais Ciccarelli, Christoff et Payne font 3-3. John Van Boxmeer donne les devant 4-3 en troisième, mais Bobby Smith, avec moins de 2 minutes à jouer, fait 4-4. En surtemps, Craig Ramsay sauve l'honneur des Sabres. C'est à Buffalo que les North Stars mettent un terme à la série en marquant 4 buts après que  Jean-François Sauvé eût encore ouvert la marque ne première. C'est asez pour gagner 4-3 au final et éliminer BUf en 5 matchs.


NYI affronte Wayne Gretzky. Butch Goring sera chargé d'en être son ombre et de le contrer. Le premier match est une insulte aux Oilers. Non seulement New York le gagne 8-2, mais Gretzky est menotté par Goring habilement et celui-ci fait en plus trois points. Wayne a besoin d'un avantage numérique pour faire son unique point. Clark Gillies marque aussi 2 fois.  Le second match est aussi gagné par New York à domicile. 6-3. Goring brille encore. Gretzky n'a qu'un point, Goring, 2. Le premier match à Edmonton sera en revanche l'affaire de Wayne qui obtient un tour du chapeau dans une victoire de 5-2. Après 3 périodes du 4ème match, c'est 4-4, à Edmonton. Une victoire des Oilers nivelle la série à 2-2, mais c'est Ken Morrow qui met un terme au suspense en supplémentaire. NYI mène la série 3-1.  De retour à Long Island, Défensivement Goring fait de l'excellent travail contre le #99 même si celui=ci obtient deux passes dans la victoire des Oilers 4-3. On retourne à Edmonton pour un sixième match. Alors que c'est 3-2 NY en troisième, Duane Sutter et Mike McEwen viennent clouer le cercueil des Oilers, éliminés en 6 matchs.

Pendant ce temps, le Carré d'As s'est dessiné. Les Rangers ont éliminé St-Louis en 6 matchs. Affronteront l'autre New York. Calgary a pour sa part pris 7 matchs pour vaincre Philadelphie. Minnesota est prêt pour eux. 

Les Islanders ne font qu'une bouchée des Rangers les balayant 5-2 (Tonelli 2 buts),  7-3 (Goring, Bossy 2 buts), 5-1 et 5-2 (Bossy, 2 buts). NYI passe en finale.

À Calgary, les North Stars arrachent le premier match 4-1. Tim Young 1B 2A. Mais le second est gagné par les Flames 3-2, Pat Riggin repoussant 31 lancers. À domicile, les North Stars ouvrent la machine offensive, Ils gagnent les matchs 3 et 4 par des pointages de 6-4 et de 7-4. Dans le premier match Bobby Smith marque 2 fois et obtient 3 pts sur une possibilité de 6. Dans le second, Dino Ciccarelli ne cesse d'épater avec un tour du chapeau. Mais Calgary ne se laisse pas abattre, Bob MacMillan marque 2 fois et les Flames gagnent à domicile 3-1. Dans le dernier match, MacAdam, Ciccarelli, Payne, et Palmer 2 fois mettent un terme à la série  en 6 matchs, avec une victoire de 5-3. On passe en finale contre les Islanders.


Anders Kallur et Wayne Merrick marquent deux fois dans le premier match gagné 6-3 par la plus âgée, mais plus profonde équipe que sont les Islanders. Les North Stars ont 16 joueurs de 25 ans et moins sur 20. Ils paraissent plus intimidés de se retrouver là où ils sont. Le second match se termine par le même pointage. Cette fois ce sont Denis Potvin et Mike Bossy qui marquent 2 fois chacun. Une sérieuse option est prise sur la Coupe au troisième match qui sera un festival offensif terminé par la marque de 7-5 a la faveur des Islanders. Butch Goring, qui connaît de superbes séries en défensive, contrant les meilleurs éléments adverses, y va cette fois d'un important tour du chapeau qui met la série presqu'hors de portée pour Minnesota. Bossy marque aussi deux fois. Mais les North Stars ne veulent pas perdre la Coupe à domicile et se préservent de cette humiliation en gagnant 4-2 le match suivant. Hatrsburgh, MacAdam, Payne et Smith étant les marqueurs. 


Dans le dernier match, celui qui fera gagné aux Islanders leur seconde Coupe Stanley de leur histoire, leur deuxième de suite, et la seconde de 4 consécutives, Butch Goring marque deux fois et NYI torpillent Don Beaupré de 33 lancers pour gagner 5-1.


Alors qu'on s'attend à ce que Mike Bossy avec 35 gros points en 18 matchs gagne le Conn Smythe, remis au joueur le plus utile des séries, ou encore que ce soit Trottier et ses 29 pts en 18, ou Potvin avec ses 25 en 18, peut-être même Steve Payne qui aura aussi 29 pts en 19 matchs, ou Dino Ciccarelli, recrue qui établit un record des séries avec 21 pts, dont 14 buts, record qui tiendra jusqu'à ce que Vile Leino le batte en 2010, on donnera plutôt le Conn Smythe à Butch Goring.


Avec son drôle de casque. Brillant en défensive et en offensive avec ses 10 buts 10 passes. Bossy sera le récipiendaire de ce même trophée la saison/conquête suivante. Billy Smith, le dernier gagnant du Conn Smythe de l'histoire des Islanders en 1983. 

J'ai pensé à Goring en voyant ses lumineux casques de cette saison, des casques presqu'illégaux tellement ils pourraient être aveuglants pour l'adversaire, ceux des Kings et des Golden Knights. 


 Goring gagne les 4 coupes des Islanders, perds avec eux la finale de 1984. Joue 29 matchs en 1984-1985 avant de terminer sa carrière avec 39 match chez les Bruins, en 1985. 


Ce joueur a réussi le rare exploit de connaître une saison de 78 matchs, en 1979-1980, obtenant 0 minute de pénalité. Et ne gagnant même pas le trophée Lady Bing remis au meilleur gentilhomme de la LNH. Remis à Wayne Gretzky, cette année-là.. Qui avait lui,  obtenu 21 minutes de pénalités, Donc au moins un 5 minutes. (Goring l'a toutefois gagné deux ans avant, avec les Kings et son unique punition en 80 matchs.)  

Drôle de Ligue.