mercredi 27 novembre 2013

Faire Un Jablonski

Il y a cette expression que l'on a entre amis de quelqu'un qui "fait un Jablonski".

C'est en raison de ce moment dans les années 90, peut-être même la fin des années 80, où le gardien Pat Jablonski des Blues de St-Louis, un gardien réserviste, avait connu une période de hockey phénoménale vis-à-vis les Canadiens de Montréal qui eux, avaient bombardé le gardien d'une bonne vingtaine de tir en une seule première période. Sans marquer. Le match étant à St-Louis, la foule était debout et lui accordait l'ovation du siècle devant cette performance surprise. Jablonski vivait le moment de sa vie. Pompé par l'adrénaline, à la fin de la période, au son du cadran, il fonçait vers le banc/vestiaire comme un attaquant l'aurait fait en échappée.
Mais se tenait sur son chemin un Darrin Kimble de 200 livres, dans sa propre équipe, qui faisait ce qu'il faisait généralement en sa qualité de goon officiel du club: il errait la tête dans les nuages. Jablonski fonçant tête première se voyant soulever le trophée Vézina ne remarqua jamais la présence du gros Kimble et fit la plus brutale des collisions qui n'ébranla en rien Kimble mais jeta violement  au sol un Jablonski dont la bulle de héros venait de crever.

Depuis ce temps, entre amis, en voyant des gens en crise d'égo se faire ramener à la dure réalité, nous parlons de "faire un Jablonski" quand on se croit au sommet mais qu'on embrasse le ridicule presqu'aussitôt.

Tukka Rask nous as donné l'an dernier un splendide Jablonski contre Montréal après une défaite en fusillade. On en a pleuré de rire. Je le ris encore. La semaine dernière, alors que Derek Roy (des Blues, justement!) le battait en fusillade donnant la victoire à l'adversaire, il répétait ses mongoleries.

Car il faut aussi le souligner, il en a le visage.
Du mongol.

Voici 10 autres bons moments de Jablonskineries que nous ont offert quelques gardiens de la LNH au travers des années.

Patrick E. Roy.
E comme dans Égo. Comme dans Épais. Comme dans Éliminés par nos ennemis de toujours grâce à mon arrogance...

Dominik Hasek.
Les gardiens sont des divas. Dominik Hasek en était insupportable. Quand il s'exprimait en entrevue et qu'on pouvait suggérer un soupçon de faiblesse dans l'une de ses performance, il partait à rire et s'exprimait comme si il n'avait aucun défaut. On le voyait aussi souvent faire de l'humour qui suggérait qu'il fallait le vénérer. Dans ce moment, impliquant encore Patrick E. Roy (E comme dans Étron), quand le défenseur du Colorado Martin Skoula pousse Kirk Maltby des Red Wings sur Casseau, Roy brûle un (autre) fusible et s'en prend au joueur des Wings. Hasek quitte sa cage à l'autre bout de la patinoire, et courageusement par derrière, il perd pied a mettant le patin sur un bâton sur la glace et provoquant un abat en glissant dans les genoux de l'actuel entraineur de l'Avalanche.

Roy est une couille
Hasek, a dick.

Curtis Joseph, alors avec les Maple Leafs de Toronto, a offert ce qui se rapprochait le plus du véritable moment de Pat Jablonski. C'était sur un but que Joseph jugeait illégal car un joueur des Sénateurs lui avait clairement causé de l'obstruction. En fonçant vers l'arbitre et le forçant à faire la planche avec lui comme deux amoureux sur le même surf, il perdait sa cause avant même de l'avoir pleinement plaidé Et nous faisait beaucoup rire.

Tukka Rask dans les mineures avec Providence. Il se pratiquait pour ses singeries dans la LNH. Arrête de frapper avec ton bâton, mongol, il ne cassera jamais.
Mon préféré, je triche il ne s'agit même pas de la LNH, mais ce pauvre gardien, Taylor, n'a pas le droit à la lumière...

Vesa Toskala a joué pour l'une des pires organisations de la LNH. Il a aussi été un des pires gardiens #1 de la LNH. "Regarde maman! je suis dans la LNH! oh...euh...ne regarde pas trop après tout..."

Les Flyers de Philadelphie ont probablement le pire flair pour les gardiens et ironiquement leurs deux seules conquêtes de la coupe Stanley ont principalement été l'œuvre d'un grand gardien. Antero Niitymaki entre dans la catégories des gardiens ensommeillés. Remarquez que sur le jeu, même l'arbitre doit confirmer avec le juge de but car il n'y croit pas non plus.

Il y a de ses gestes qu'on apprend à maitriser et qui forment notre style. Jaroslav Halak a parfait l'art de faire un arrêt et d'aussitôt rediriger la rondelle vivement au dessus de son épaule. Mais comme il fait FACE aux tirs et tourne le DOS au filet...qu'est-ce que vous croyez qui se passe quand il met en application son petit geste sec?

Tim Thomas is a douche.

Martin Brodeur aura été le plus grand. Quelques fois aussi, en finale de la coupe Stanley genre, une caricature...

Pour revenir à ce creton de Rask, il donne naissance à un nouveau dicton:
"Quand Rask fait des frasques, on s'esclaffe".

mercredi 20 novembre 2013

Gagnants et Perdants du Calendrier 2013-2014 de la LNH

Avec le repositionnement des divisions, Winnipeg traversant vers l'ouest, Columbus et Detroit effectuant le chemin inverse, avec la décision de faire jouer chaque club au moins deux fois contre l'adversaire peu importe la conférence (contrairement à l'an dernier où on ne jouait pas inter-conférence) et avec les olympiques qui viennent obstruer la saison, la paralysant de deux semaines, la LNH a dû faire des pieds et des mains pour concocter un calendrier qui aurait un brin d'allure.

Il y a bien entendu des gagnants et des perdants dans ce casse-tête.

Commençons par les perdants:

Les Islanders: NYI jouera 5 fois contre ses rivaux de toujours les Rangers. Il s'agit toujours d'un spectacle fort intéressant qui galvanise une énergie qu'on ne retrouve pas dans les autres matchs du calendrier pour l'équipe de John Tavares. Toutefois, un seul match sera disputé au Nassau Coliseum de Long Island car les trois autres ont lieu au (plus payant) Madison Square Garden et qu'un autre sera disputé au Yankee Stadium sur glace extérieure. De plus, 7 des 11 derniers matchs des Islanders seront la route et 17 fois joueront-ils deux soirs de suite en raison du calendrier compressé par les olympiques.

Les Devils: Vous les trouvez mauvais New Jersey depuis le début de l'année? 8 des 11 premiers matchs ont été la route et contre des adversaires coriaces comme les Canucks, les Penguins et les sales Bruins. 22 fois, NJ jouera deux matchs en deux soirs. Et si Schneider ne fait pas mieux que ses deux victoires cette saison...

Les Rangers: Mais c'est aussi un peu de leur faute. Non seulement doivent-ils s'adapter à un nouvel entraineur mais ils doivent le faire sur la route. Leur 9 premiers matchs étaient à l'étranger car le Madison Square Garden était en rénovations. NYR jouera 2 matchs au Yankee stadium, ce qui ne devrait en rien être un avantage. 

Les Bruns : Boston jouera 17 fois deux matchs en deux soirs. Ils ne rencontreront pas leurs éternels rivaux de Montréal avant le 5 décembre et pas du tout dans les 10 derniers matchs de la saison.
10 des 14 derniers matchs de Boston seront sur la route et ils n'auront seulement que deux séjours à domicile de plus de trois matchs. Pas cool pour un club qui s'ennuie pendant le calendrier régulier au point de manquer de souffle en fin de saison avant les séries.

Les Kings: LA a commencé avec 6 de leurs 8 premiers matchs à l'étranger. Ils termineront la saison avec 6 des 10 derniers aussi sur la route.

Les Oilers sont toujours poches? Vous vous demandez pourquoi? Nouvel entraineur qui ne fait pas l'unanimité + 13 des 19 premiers matchs sont sur la route. EDM fera 6 voyages de 4 matchs ou plus pendant la saison à l'étranger. Le second séjour à domicile de plus de 4 matchs pour les Oilers n'arrive qu'à la fin février.

Les gagnants maintenant:

Les Penguins: PIT jouera 11 des 16 derniers matchs de la saison à la maison. Si ils semblent si dominants en ce moment c'est aussi qu'ils débutent la saison contre 7 clubs qui n'ont pas fait les séries. 7 de ses premiers 10 matchs sont aussi à domicile. Et avec Sid en pleine forme...Faciiiiiiiiiiiiiiiile...

Les Red Wings: En plus de faire moins de kilométrage et de subir beaucoup moins de décalage horaire, DET joue 7 de ses 12 premiers matchs au Joe Louis Arena de Détroit. Ils ont en plus six séjours à domicile de trois matchs ou plus. La relocalisation dans l'Est leur fera le plus grand bien.

Les Black Hawks: Les champions de la coupe Stanley jouent 13 matchs à domicile dans le premier mois d'action de la LNH et ne feront cette année pas de voyages plus long que trois matchs sur la route.

Chouchou Chicago?

Avec tous ses matchs en deux soirées consécutives, avoir un second gardien de but de qualité est de plus en plus important.

mercredi 13 novembre 2013

La Vraie Cicatrice de Guy Boucher

Dans les pratiques de tirs de barrage, vous pouvez rater vos 3 premiers lancers, si vous réussissez vos 3 derniers avec brio, c'est des 3 derniers qu'on se rappellera.

Il en va de même avec vos présences sur la glace. Si vous terminez chacune de vos présences avec force et impact, on ne se rappellera pas que vous trainiez de la patte en début de présence.

L'inverse est aussi vrai.

Tout le monde se rappelle de l'arrêt miraculeux de José Théodore sur Bill Guérin en 2002 et je crois que cet arrêt à lui seul, qui a fait le tour de la planète hockey, a valu à Théo le trophée de joueur le plus utile à la LNH cette année-là. Mais tout le monde se rappelle aussi son horrible série contre les Canadiens alors qu'il défendait le filet des Capitals de Washinton quelques années plus tard quand Halak avait littéralement volé le spectacle.

Théo n'a jamais été complètement réhabilité.

Patrik Stefan a mis fin à sa carrière, déjà décevante, sur un jeu qui a fait le tour de monde.

Pierre Pagé a mis fin à sa carrière d'entraineur en un seul clip.

L'ancien entraineur-chef du Lightning de Tampa Bay Guy Boucher n'a pas de clip du genre.

Commençant sa carrière comme assistant entraineur des Redmen de McGill en 1996-1997, il allait aussi occuper le même poste avec les Huskies de Rouyn-Noranda et l'Océanic de Rimouski, club qui allait rafler le trophée du Président (le trophée des champions des séries) et le trophée Jean-Rougeau (le trophée des champions de la saison) , avec un certain Sidney Crosby parmi ses rangs.
Son premier poste d'entraineur-chef sera derrière le banc des Lions du Lac-St-Louis dans le Midget AAA avant de devenir l'entraineur-chef des Voltigeurs de Drummondville de 2006 à 2009. À sa dernière saison avec Drummondville, il a guidé le club vers sa meilleure saison à vie, raflant le trophée du Président et faisant participer le club au tournoi de la Coupe Memorial, les menant à la grande finale.

L'année suivante, les Canadiens de Montréal lui faisaient une place comme entraineur-chef des Bulldogs d'Hamilton, leur club-école dans la Ligue Américaine. Malgré le fait que ses meilleurs joueurs (Desharnais, Subban, Maxwell, Pyatt, White, Weber, Darche, Sergei Kostitsyn, Bergeron, D'agostini) allaient passer la saison à faire la navette entre Hamilton et la LNH, il a maintenu une impressionnante fiche de 52-17-11 ce qui lui a valu le trophée de l'entraineur de l'année et une présence en demi-finale pour les Bulldogs. L'année suivante allait être tout aussi brillante, le club terminant à nouveau premier et se rendant à nouveau dans le carré d'as, perdant encore honorablement en 7 matchs.

Les Bluejackets de Columbus, flairant le bon candidat lui avaient offert un contrat mais Boucher acceptera finalement l'offre du Lightning de Tampa Bay qui comptait parmi ses rangs un important ancien joueur de l'Océanic de Rimouski comme capitaine.

Boucher y sera entraineur-chef pendant deux ans et demi. La toute première sera sa meilleure. Avec sa seule participation aux séries éliminatoires, Tampa Bay perdant en 7 matchs contre Boston en demi-finale à un but de la grande finale. La saison suivante sera déjà une catastrophe avec une absence des séries éliminatoires. Puis la suivante, de septembre à mars, une horreur, le club étant bon dernier de la conférence avant qu'on ne lui montre la porte.

Je disais qu'aucun clip ne pouvait vraiment faire de dommage à la suite de la carrière de Boucher mais c'est faux. Le souvenir gardé par sa dernière saison en est un d'un système 1-3-1 qui ne faisait pas l'unanimité autant chez les joueurs que dans le public, qu'auprès des arbitres. Martin St-Louis a tout de même remporté le championnat des marqueurs dans cette saison écourtée l'an dernier.

Boucher s'est tenu discret depuis mars 2013, souhaitant ne revenir QUE dans la LNH. Entretemps, Dallas, Edmonton, New York, Vancouver, Colorado, Philadelphie et maintenant la Floride ont changé d'entraineur. Ne considérant pas Boucher. Peut-être l'ont-ils interviewé, mais là-dessus, Boucher reste secret.

Ce qui est affreusement dommageable pour lui cette saison est que le club, maintenant dirigé par Jon Cooper, a un excellent début de saison, et ce, malgré la perte de Vincent Lecavalier, dont le salaire ne cadrait plus dans le budget de la concession. Vous direz que Lecavalier ne casse rien (sinon sa gueule) à Philadelphie cette année mais les problèmes des Flyers ne peuvent pas être placés simplement sur ses épaules. La ligne bleue, les gardiens, bref la défensive en général, serait le vrai cancer à Philadelphie.

Cet excellent début de saison du Lightning laisse croire que Boucher faisait peut-être parti du problème de l'an dernier. Le Lightning est même au sommet du classement dans toute la conférence de l'Est.

La question se pose: Existe-t-il un avenir dans la LNH pour Boucher?

Mon opinion: oui.
Pas prochainement, après tout il est encore payé par Tampa Bay toute cette année, il a toute les raisons de se faire oublier.
Et Montréal, avec cette règle morale stupide de prioriser un entraineur francophone avant n'importe quel autre, lui réservera surement une place si Therrien fait patate d'ici un an ou deux.

À moins qu'un autre club ne lui fasse une offre.

Mais cette saison-ci ne fait pas bien paraitre Boucher.

Alors aussi bien oublier un retour hâtif pour ce gars capable de beaucoup de bien.

Il l'a prouvé dans le passé.

mercredi 6 novembre 2013

Se Battre Dans la LNH

Je vous le dis tout de suite, quand une bataille prend part au hockey je suis le premier à me lever et à souhaiter que l'issue du combat soit en faveur de mon favori.

Une bataille au hockey, dans le feu de l'action, ça peut se comprendre. On dit d'ailleurs que deux joueurs se disputant la rondelle bagarrent le long de la rampe. Dans les disputes, il y a quelques fois des bagarres. Avec l'adrénaline d'un match, la testostérone dans le tapis, se bousculant quand l'enjeu est grand, il est parfaitement possible que deux gars en viennent à vouloir se taper dessus à poings nus.
Ça ne m'est jamais arrivé quand j'étais joueur et pourtant ça aurait pu. J'étais fatigant. Le type de joueur qui faisait perdre la tête aux autres de l'autre côté. Sans jamais jeter les gants (de toute façon nous avions des grilles...). Mais si un joueur avait vraiment voulu blesser un de mes coéquipiers avec un geste répréhensible, je n'aurais jamais hésité à m'attaquer à lui d'une quelconque façon.

Dans la LNH, l'horrible club des Sabres a commis un geste fort honorable il y a deux jours. Ils ont soumis au ballotage celui qui a été suspendu quatre matchs en 2011 pour un coup de tête à l’endroit de Jakub Voracek  (ce qui était sa troisième infraction du genre.) qui a écopé de cinq matchs pour une mise en échec par derrière sur Brad Richards en mars 2013 et de dix matchs il y a quelques semaines pour un coup à la tête de Jack Johnson: Patrick Kaleta.

Trois vedettes, trois tentatives graves de blessure par un gars sans grand talent réèl sinon un format (comme John Scott dans le même club). Bonne nouvelle les 29 autres club ne l'ont pas repris. Personne n'a voulu de ce type de merde dans son club. Les Sabres ont bravement annoncé qu'ils enverraient Kaleta dans la Ligue Américaine aussi longtemps qu'il ne changera pas son comportement.

Bravo.

De l'autre côté du spectre, Brian Burke, homme de hockey comme il devrait s'en trouver moins, a signé une colonne dans le USA Today se portant à la défense des batailles dans la LNH. Je suis en partie d'accord avec ce qu'il raconte. La bataille ne sera jamais complètement enrayée. Y en-a-t-il moins? je ne crois pas. Sont-elles plus dangereuses qu'avant? oui. Les bagarreurs ne sont plus Bobby Orr, Gordie Howe ou Brendan Shanahan. Ils ne sont même plus complètement des joueurs de hockey. Ils ne sont QUE bagarreurs. On l'a encore vu la semaine dernière avec les Canadiens, George Parros ne sait pas jouer au hockey. Il ne sait que se battre. Il n'a joué que 12 minutes avec les Canadiens cette année et à trouvé le moyen d'être -4. En plus de coûter un but à son propre coéquipier pour une bagarre inutile et perdue contre St-Louis.

À 30 équipes de professionnels dans la LNH, il existe l'équivalent de 3 à 4 équipes complètes de gars qui n'auraient jamais dû essuyé un seul coup de patin dans la LNH. Parmi eux, beaucoup de ce que l'on appelle des goons.

Depuis longtemps j'ai une idée toute simple sur le sujet qui me semble faire beaucoup de sens. Dans le feu de l'action, alors qu'un joueur vient d'en frapper un autre de manière illégale, brutale, trop intense, alors qu'on s'est trop rapproché du gardien ou peu importe, quand il y a eu un minimum de semblant de hockey au préalable, une bagarre peut bien se produire.
Toutefois, quand deux gars se confessent à la mise au jeu qu'ils vont s'en prendre l'un à l'autre (bien souvent deux jambons) dans ce qu'on appelle un appointment fight, là, je sortirais les deux gars du match.

Ça ce n'est plus du hockey, c'est du freak show.

Contrairement à ce que raconte Burke, les appointment fight existaient peu dans les années 70, 80 et au début des années 90. Il est donc impossible que le nombre de batailles ait diminué. La plupart des gars qui jetaient les gants avaient un minimum de hockey dans le corps. Il n'avaient pas le choix il y avait entre 16 et 21 clubs, fallait avoir du talent pour se rendre jouer parmi les grands.

Plus complètement maintenant.

Suffit d'avoir la taille et l'impact du poing bien placé pour se tailler un poste comme justicier sportif.

Ce que des gars comme Kaleta ne sont plus invités à faire parce trop limité niveau hockey et niveau jugement.
Mais que Brian Burke tente de circonscrire à des gens-qui-savent-mieux-que-quiconque-puisqu'ils-ont-joué-la-game, c'est de la merde.

J'ai aussi joué la game, la plupart des journalistes aussi.
Du Novice à la LNH, l'intensité change et pas toujours pour le mieux.
Bantam, Midget, oui, la testostérone fait faire bien des conneries.
Le niveau de frustrations se mêle à toute sorte de déception et la marmite explose.
Mais c'est aussi dans la LNH, parfois dans le Junior, souvent dans la Ligue Américaine que ça se gâte le plus.

Parce que les batailles y sont permises.
À tous les autres niveaux, elle amène des suspensions automatiques.

Si on expulse deux gladiateurs qui ne s'y trouvent que pour une seule mise au jeu et une bataille d'une minute, peut-être réaliseront-nous que ces gars-là ne sont plus complètement utiles. D'ailleurs ils le sont déjà que quand ça compte, en séries éliminatoires, ils disparaissent si ils ne savent pas contribuer à l'offensive.

Peut-être qu'un jour, les deux autres gars du 4ème trio ne seront plus puni de jouer avec des Patrick Kaleta ou des John Scott.

Si on fait le ménage dans les appointment fights.
Ce serait déjà un petit bout de chemin.