mercredi 30 mars 2022

Eugene Melnyk (1959-2022)


Quand la formation musicale OneRepublic a connu son grand succès Apologize, en 2007, c'est devenu la chanson préféré de mon fils et de ses amis, je l'ai donc entendue souvent. Je restais impressionné, non impressionné n'est pas le mot, légèrement agacé,  par la présentation continuelle de la chanson, procédé qui depuis, à fait école. 

Apologize- OneRepulic featuring Timbaland

Featuring Timbaland 

Je viens de vérifier, c'est pire c'est Timbaland featuring OneRepublic!

Featuring le producteur comme il existe un producteur derrière chaque chanson depuis la nuit des temps. Je ne comprenais pas, n'aime toujours pas, voir cet exposition de l'ego qui, du point de vue du fan, semble un bruit de trop. OneRepublic est une groupe qui débutait et la notoriété du producteur était plus grande que celle de l'artiste. C'était donc l'argent qui parlait. Et quand l'argent parle par dessus l'art, je n'aime pas, non. On ne dit pas The Beatles featuring Georges Martin ou David Bowie featuring Brian Eno. U2 featuring Brian Eno et Daniel Lanois. Pourtant la production de leurs oeuvres sont historiques. 


Il en va de même pour les propriétaires de clubs sportifs. Leur support, ne serais-ce que financier, est essentiel. Mais du point de vue sportif, du point de vue du fan, quelques fois même du point de vue du joueur, on est pas tenu de savoir c'est qui et on ne s'y intéresse pas tant. On voit les soldats sur le terrain, sur et derrière le banc, et à la limite, on jette un oeil sur l'architecte du club, au deuxième étage, le directeur gérant, mais le proprio. Bah! Gagne une coupe Stanley, on saura peut-être t'es qui, mais outre à Montréal ou Toronto. On ne s'y intéresse pas trop. 


Et souvent, on, les fans, les observateurs, les joueurs, entraineurs et gérants, n'exigent d'eux aucun conseil sur le sport lui-même. Tu es le chef organisationnel, mais pas le stratège sportif. Ceux dont on entend parler, bien souvent, ce sont pour les mauvaises raisons. 

Marcel Aubut, Ronald Corey, Geoff  Molson. Parce que nous sommes au Québec et que nous respirons le hockey jusque dans nos rêves. Aubut était celui des Nordiques de Québec. Il était terrible. Le temps l'a confirmé, au civil. Il a une personnalité ridiculisable et dure à respecter. Eric Lindros n'a jamais été impressionné par sa présence et, contaminé par sa raciste de mère, Lindros a aussi levé le nez sur la population Québécoise. Quand Aubut a plaidé sa cause, au début des années 90, au maire Jean-Paul Lallier, afin d'avoir des fonds publics pour construire un plus grand aréna, Lallier, très intelligemment, a refusé de faire payer les citoyens pour une ligue qui commençait à divulguer publiquement les salaires des joueurs, et qui par le fait même, ne contrôlait plus rien de ses folles dépenses. Aubut lui disait que la flambée des salaires allait freiner, alors que le joueur le plus payé (Mario Lemieux) ne gagnait que 5 millions. Il avait tout faux. 


Aujourd'hui, Rasmus Ristolainen gagne 400 000$ de plus que ce 5 millions. (et il ne le vaut pas du tout) et ce n'est pas que de l'inflation.

Lallier avait plus que raison. L'argent dans cette Ligue est hors de contrôle, ce n'est pas aux petits marchés d'en faire les frais.

On connaît les proprios de Montréal parce que le club est notre église. On tient à en connaître les bâtisseurs de cathédrales. Ils sont parmis les saints, eux aussi, les Glorieux.  Mais voyez, même à Toronto, très peu, sinon personne, ne sait que Larry Tanenbaum en est le président.


Eugene Melnyk, on savait qu'il était proprio des Sénateurs d'Ottawa. On le savait pour les mauvaises raisons aussi. Ce qui reste un brin injuste. Il a été brillant homme d'affaires. Peu savent que ses parents sont aussi d'origine ukrainienne. Dans les années 80, il fonde une compagnie de recherche médicale qui devient multimilliardaire en 2006. Il n'est donc pas si trouffion. 


Mais pourquoi l'aurait-on trouvé si trouffion ? Pour les même raisons qui font que certains proprios restent en mémoire. Il s'était quelques fois ingéré dans les stratégies d'équipes, alors que son talent se trouvait dans les stratégies d'affaires. Il y a deux ans, il a promis une coupe Stanley d'ici 2024. Bonjour la pression sur les soldats et leurs supérieurs. C'est en 2003 qu'il a payé 130 millions de sa poche pour en être le propriétaire. Le club tombait en faillite à la mi-saison et allait quand même terminer première au classement général de la LNH. Trois ans plus tard, Ottawa éliminait les Penguins de Sidney Crosby, Evgeny Malkin et Michel Therrien, les Devils du New Jersey de Claude Julien et Martin Brodeur avant d'éliminer les Sabres de Buffalo et atteindre une finale dans une cause perdante contre les Ducks d'Anaheim.


Les choses regardaient forcément bien pour les Sénateurs qui étaient en véritable lune de miel avec leurs fans. Du vrai succès, 20-25 ans après être revenus dans la LNH. Eugene était parmi les raisons. Le restera. Même si l'aréna local des Sénateurs est atrocement situé et difficile d'accès, causant d'impensables trafic qui rebutent tout le monde, taxi inclus, dans les premières années de sa tenure comme proprio, les salles sont combles. Mais la géographie de l'aréna, ainsi que les mauvaises performances du club, l'inconsistance font en sorte que les ventes de billets dégringolent rapidement. Même en 2017, alors que sous la direction de l'entraineur Guy Boucher, on se rend au carré d'As, on ne remplit pas l'aréna. AU CANADA! Un problème encore actuel. 


En 2015,  c'est le foie de Melnyk qui fait des siennes et il fera un appel urgent à tous via les réseaux sociaux afin d'être en mesure d'avoir une greffe. Donneur anonyme à la rescousse, il sera sauvé. Ce donneur n'exige qu'une Coupe Stanley en retour. On s'y rend presque, en 2017. Melnyk devient très important philantropiste.

Même si Ottawa fait les séries, les Senateurs n'arrivent pas à remplir leur aréna. Même que lorsqu'ils le font, c'est parce que Montréal ou Toronto y joue et les fans des adversaires y sont même plus nombreux. Humiliant quand on entend sa propre foule crier en faveur du club adverse. C'est encore ainsi de nos jours. Ottawa n'est pas très loin des deux villes et les billets pour assister aux matchs sont beaucoup moins chers.


Melnyk sombre dans la franche controverse quand les vedettes commencent à quitter le navire (Alfredsson, Karlsson, entre autres) et que Melnyk menace de déménager le club si les fans ne se déplacent pas aux matchs. Une rare campagne de haine se met en marche. Des fans achètent des panneaux publicitaires afin de faire passer le fond de leur pensée. 


En 2019, il comprend qu'un nouvel emplacement pour jouer serait probablement nécessaire. Il croit avoir une entente dans le secteur de Lebreton Flats, mais le projet échoue sans élégance à coups de poursuite en cours. Melnyk a flirté un temps avec la région de Gatineau, mais n'a pas réussi à y trouver des opportunités importantes. 

Il est décédé lundi d'une maladie non révélée. À l'âge de 62 ans. 


Il a été salué par la capitaine des Senateurs, Brady Tkacuk, sur les réseaux sociaux, au nom de l'équipe.

Qui ne fera pas les séries cette saison, pour la 5ème année de suite après avoir atteint le carré d'As, en 2017.

Dans un aréna pas plein.

Il laisse dans le deuil deux filles, et un héritage estimé à 1,21 milliards.

mercredi 23 mars 2022

Rater le Train


Edmonton n'ira pas encore bien loin, en séries. Même si ils ont les deux meilleurs joueurs de la planète Hockey comme Pittsburgh avait Mario Lemieux et Jaromir Jagr en 1991.

Le 4 mars 1991, les Penguins de Pittsburgh étaient changés à jamais.


Depuis 6 ans, Mario Lemieux dominait outrageusement la LNH de son talent. Mais voilà, même si le grand Mario marque 43 buts à sa saison recrue, obtient 100 pts, en fera 48 la saison d'après et 141 pts (sans finir premier marqueur de la LNH! Wayne en avait 215 !), fera successivement 54, 70, 85, 45 buts et 107, 168, 199 et 123 pts, il n'arrive pas, avec son club à se rendre où que ce soit, en séries éliminatoires. Ils ne les ont même faits qu'une seule fois. Lors de la saison 1990-1991, Lemieux, blessé, ne joue que 26 matchs. Mais totalise 45 pts!. Domine, je vous dis. Le directeur gérant Craig Patrick veut définitivement mieux entourer son diamant brut. Quelques jours avant la date limite des transactions, il passe un sapin à son homologue des Whalers d'Hartford, Don Waddell et leur refile John Cullen, Zarley Zalapski et Jeff Parker en retour de Ron Françis, Ulf Samuelsson et Grant Jennings. 

Ils gagnent leur première Coupe quelques semaines plus tard, et leur seconde, l'année suivante. Lemieux et sacré deux fois récipiendaire du trophée Conn Smythe, les Penguins dominent encore jusqu'au milieu des années 2000. On parle parfois de la tempête parfaite afin de faire référence à un moment où la situation est grave et lie quelques évènements qui ont un impact certain. 

On avait ici, l'échange parfait.

C'est un rare coup de dés glorieux et le fantasme de tous les DG de la LNH. Ce coup que tu veux faire toutes les fois. 


La date limite des transaction  dans la LNH, était lundi dernier. Parmi les clubs engrossis favorablement, le Wild, dont Bill Guerin a rapatrié son ancien coéquipier avec les Penguins, Marc-André Fleury et le défenseur gros format Jacob Middleton des Sharks. Vancouver, qui lutte pour une place en séries, ont obtenu Travis Dermott, des Leafs et se sont débarrassé du lourd contrat du vieillissant d'un autre Travis, Hamonic celui-là, envoyé à Ottawa. Montréal a été formidable. Déjà ils avaient obtenu 5 joueurs contre Tyler Toffoli (3+ potentiels 2), ils ont obtenu beaucoup pour Lekohnen, envoyé au Colorado, Chiarot, envoyé en Floride et déjà à Montréal pour le match de demain contre Montréal, Kulak, envoyé aux Oilers contre un espoir et un choix de deuxème ronde (ÉNORME pour Kulak) et Hammond, dont je n'ai jamais compris la gestion avec les Canadiens puisqu'il n'a jamais perdu et avait fort bien fait dans ses 3 matchs, lui, envoyé au NJ. On a pas paniqué avec Petry. On fêtera Arturi à la St-Jean quand même. Kent Hughes promet beaucoup de belles choses pour le Canadien. Joe Sakic, au Colorado, a amené Lekhonen (brillant), Nico Sturm, Andrew Cogliano, mais n'avait pas besoin de faire trop de changements, son club est premier de la Ligue. Il avait aussi déjà acquis gros en Josh Manson. 


Mais quelques uns ont raté le train. Washington, qui se bat pour une place en séries prend un pari risqué en ne touchant pas à son vestiaire. Mais Edmonton, selon moi, encore, se plante. 

Ken Holland est un ancien gardien de la LNH. Oh! pas un bon. Il avait été repêché par les tristes Maple Leafs dans le but qu'il garde les filets pour eux, à l'aube des années 80. Les Leafs seraient lamentables pendant 10 ans dans les années 80. Et Holland ne ferait pas le club. Il passerait au Whalers le temps d'un seul match, en 1981, où il accordait 7 buts. Après trois saisons dans la AHL, il était échangé au club école des Red Wings et ne gardera que 3 matchs avec eux., en 1984, conservant une moyenne de 4,11. Restant à Detroit, c'est toutefois comme directeur gérant qu'il connaitra de très grands succès Il était à la source de la dynastie des Red Wings des années 90-2000. Comme patron des contrats et transactions. Il était parfait. 


Ce qu'il n'est visiblement plus, avec les Oilers. Les Oilers, je le répète, on les compteurs 1 et 2 de la LNH. Connor McDavid et Leon Draisatl. 91 et 87 pts, respectivement. Leon a 41 buts. Connor, 46 mentions d'aides. Seuls Huberdeau (65) et Josi (59) le devancent à ce chapitre. Avec 5 buts de plus, seul Auston Matthews a plus de buts que Draisatl. 


Depuis 6 ans, eux aussi, sont sensationnels dans la LNH. Mais sont mal entourés. Ils sont au stade des Penguins de 1991. Holland a fait un coup de maitre en allant chercher le fatigant Zach Hyman. En 57 matchs, il a 21 buts et 41 pts. Ce n'est pas sa production offensive qui importe en ce qui le concerne. C'est la saveur qu'il apporte au club. C'est un Brendan Gallagher il y a 3 ans), un Patrick Hornqvsit (il y a 3 ans). Un Thomas Holmstrom (dans la dynastie des Wings de Holland a bien connu). Un gars qui se met le nez dans le trafic, ramasse ce qui traine devant les buts. Encaisse les mornifles, Smack talk. Dans la pot de peinture (à l'huile;) du club, quand on a brassé, il a donné une meilleure couleur que ce qu'on avait essayé avec Lucic ou Kassian. Mais dès la seconde ligne, on pas encore près de Ron Françis.


Je sais, je sais, la barre est haute. Françis avait 28 ans, aucune saison en bas de 68 pts depuis son arrivée dans la LNH, une de 101 pts avant de partir d'Hartford, 76 en 67 avant ce 4 mars 1991, et 1798 pts à la fin de sa carrière. Son équivalent de nos jours aurait été Steve Stamkos ou Jonathan Toews. Mais encore! il y a 5 ans! Vous remarquerez que dans les échanges nommés plus haut, dans les échanges "on va chercher" mais ce qui est reçu en retour est plutôt moins tangibles. Ce sont des choix au repêchage, des promesses. On échange de moins en moins de joueurs qui peuvent aider tout de suite. C'est à la fois sage et suscite l'anticipation,  en obligeant du flair, mais c'est aussi de plus en plus "affaires", need to win, now, de toutes les manières possibles. Une fois la Coupe au bout des bras, on démantèlera le navire.  


Et il est largement facile de critiquer les directeurs gérants de nos salons. On ne gère pas leur sacoche.

Reste que les Oilers, qui ont besoin de plus que Ryan Nugent -Hopkins sur la seconde ligne pour marquer, qui ont besoin de 1 à 2 défenseurs de type Joel Edmundson ou Mark Giordano, qui ont besoin d'un vrai gardien depuis 6 ans, n'ont encore rien de tout ça au lendemain de la clôture du marché des transactions. Ce sera Stalock ?


Ne misez pas sur Edmonton en séries.

Ne misez pas non plus sur cette prédiction. J'ai écrit, à la signature d'un lucratif contrat d'Henrik Lundqvist, jadis naguère, que ce n'était pas comme si les Rangers allaient atteindre la finale prochainement. 

Ce qu'ils ont fait quelques mois plus tard.

On est jamais forcé de prendre le train fou des transactions, souvent il y a panique dans ces moments-là et coups de têtes fâcheux. Mais bon, Edm ne promet pas mieux que ce qu'ils ont offert jusqu'à maintenant. 


Parlant de rater le train. Lundi, Mtl/Bos, je suis dans la foule. Les 2 clubs ne jouent pas un grand match. 2-2, 0:27 à faire. Charlie MacAvoy obstrue extraodinairement longuement, Jake Evans le long de la rampe. Entre 6 et 7 secondes de temps. Les arbitres voient tout mais n'appellent rien. C'est Montréal quand même il faut les tricher tous les 2 matchs. La foule hurle, moi le premier, que ne voyez vous pas bandes de tricheurs ? Evans finit par en avoir assez et bouscule le tocson. Qui riposte. Et y a "embrasse camarade" sous un tonnerre de huées. Les arbitres refusent à la fois que le public ait vu la faute avant eux, et à la fois refusent de punir quelque chose d'aussi niais qui ferait (même si légitimement) perdre Boston en surtemps. 
"j'ai rien vu"

Je n'ai plus de voix depuis. Trop hué. 

Si c'est le type d'arbitrage promis en séries, le show sera zébré.

Pas en lien avec les beaux jeux, au hockey. Pas du tout même. Tricher, par jalousie, les Canadiens de Montréal, nouveau passe-temps de la LNH. 

mercredi 16 mars 2022

L'Ingrédient Mystère Qui Fait de Vous, des Aspirants Champions Sérieux


Une vingtaine de club le cherche en ce moment. Jusqu'à lundi. 

Oui, la chimie du vestiaire y est essentielle. Oui la facteur de l'épuisement est aussi à ne pas sous estimer. Quand Pittsburgh a gagné ses deux Coupes de suite, ils ont manqué de jambes au 6ème match de la deuxième ronde contre Washington, en 2018. Tampa Bay n'arrivera peut-être pas à gagner une troisième. Il n'y a pas eu autant de congés que dans les saisons précédentes, en raison de la pandémie. La première de leurs deux dernières Coupes était la plus dure à gagner. Les plus longues séries. Ils l'ont fait. L'an dernier, ils l'ont encore fait, avec peu de mois de congé. Contre un club, Montréal, qui cette année, compose avec une équipe épuisée des dernières séries. Du moins, en début de saison. L'usure semble immense sur un joueur comme Brendan Gallagher. 


Vous pouvez être certains que Jon Cooper, à Tampa Bay, cherche des moyens de faire reposer Steve Stamkos, Victor Hedman et Andrei Vasilivskiy. L'usure a fait ses preuves: Shea Weber, Carey Price en sont deux vrais exemples. En voici d'autres:

1933: les champions défendants de la Coupe sont les Maple Leafs. En première ronde, l'équipe de Conn Smythe élimine Boston, mais lors du 5ème et dernier match, on aura besoin de 6 périodes supplémentaires pour le faire. Le match se termine passé 2h du matin. On prend le train le lendemain pour être à New York vers 14h. Bien entendu, pour le match suivant contre les Rangers, Toronto est crêmé 5-1. Et se fera éliminé par eux. NYR gagne aussi la Coupe. 


1984: Quand les Islanders sont stoppés par Wayne Gretzky et Mark Messier, en 1984, après 4 Coupes Stanley, en finale, ils avaient gagné 19 séries consécutives. Un record qui tient toujours. La moitié du club jouait blessé. Alors arrivé en moitié d'homme face à Wayne, Mark, Paul ou Jari, ostie, t'es vite cuit! Edmonton gagne en 5 matchs. 


Tampa Bay pourrait facilement être ce club épuisé cette année. Les Islanders, double carré d'As dans les deux dernières années, le sont. Dans les clubs les moins épuisés se trouverait Calgary. Ils ont eu 130 jours d'absolu congé. Et vont fort bien. La Caroline et l'Avalanche ont duré deux rondes deux ans de suite, mais les deux clubs ont suffisamment de jeunes jambes pour tenir le coup. On sent que ça pourrait être leur tour. 

Les blessures à Robyn Lehner et Jack Campbell confirment qu'il y a quelque chose dans le style des gardiens contemporains qui les écarte de la compétition trop vite. Quoi? Je ne sais pas encore, je me concentre là-dessus pour les séries. Mais aura-t-on besoin d'un excellent gardien pour les séries ? Pas 100% Nécessaire. Ça ne peut pas nuire, mais je crois que ce n'est pas 100% nécessaire.


Holtby, Fleury, Korpisalo, Varlamov et Georgiev pourraient changer de camps.Peut-être moins Holtby, maintenant que Khudobin est forcé à la table d'opération. Même Georgiev je ne l'échangerait pas si j'étais NYR. Mais NYR refuse de donner un premier choix ou un jeune contre Ben Chiarot: avalez votre face, bande de rapaces!  Ben Chiarot n'accompagne pas les Canadiens contre Arizona, à domicile, considérez-le parti, quand alors. Des rumeurs font changer de camps Thomas Hertl, Claude Giroux et Andrew Copp. Josh Manson vient de renforcir le Colorado, à la ligne bleue, Landeskog (7 millions à soustraire) est adéquatement blessé jusqu'aux séries. Samuel Girard aussi (5 millions à couper de la masse). Une partie du salaire de Manson sera encore payé par Anaheim. Y aurait de la place pour Giroux. Ouch! la force de ce club par la suite! Minnesota, Toronto, Vegas, Dallas, Edmonton ou tous ceux-là pourraient viser un gardien.

Mais attention, chimie! Quand Paul Karyia et Teemu Selanne deviennent Avalanche, en 2004, ce sera une catastrophe. 36 pts pour Paul, 32 pour Teemu. 51 matchs pour Karyia mais 78, pour Teemu! Les deux ne sont plus Avs dès la saison suivante. 


La chimie est peut-être ce qui fait que Toronto n'arrive pas à gagner dans les séries depuis longtemps. Le leadership de ce club reste terne si on compte sur leur #34. Je peine à admirer Auston Matthews. je lui reconnais un excellent sens de l'opportunisme et un fameux lancer du poignet accompagné d'un bon compas dans l'oeil, mais il n'arrive pas à m'impressionner. Jamais. Ça a surement un peu à voir avec ma proverbiale mauvaise foi à l'égard des Leafs, mais je dirais que je trouve toujours davantage de raisons de ne pas l'aimer. 


Comme ce geste qu'il a posé contre le défenseur Rasmus Dahlin, des Sabres. Je concède que Dahlin ne faisait pas tellement mieux contre lui. Et je reste surpris qu'on ai suspendu Matthews 2 matchs. Mais j'ai un feeling que c'est parce que justement, il est antipathique. Marc-André Fleury fait la même chose et il a une tape sur les doigts.

Avec Montréal écarté des séries, puisque nous jasons Toronto soudainement, mon seul objectif de fin de saison pour en faire une saison satisfaisante est juvénile. 


Je souhaite Toronto éliminé en première ronde.

C'est pas de l'envie.

C'est de la cruauté. 

Et je ne le dirai jamais assez, vouloir battre Dylan Cozens après une parfaite mise en échec contre Matthews (ou quiconque) mérite la mort. Micheal Bunting, si je jouais dans la LNH, tu serais une de mes cibles. Rien n'était illégal sur ce qu'a fait Cozens. Mais bon, je suis idéaliste là-dessus, je le sais. 


Je comprends peut-être un peu les crottes sur le coeur d'Auston, ce match-là. Mais encore, un vrai leader répond autrement qu'il l'a fait. 

Le meilleur ingrédient reste encore selon moi, la chimie du vestiaire. 

Comme celle autour d'Edmunson, Danault, Weber, Price et Perry l'an dernier. Ou Hedman, Stamkos, Point, Killhorn et Gourde. Qui eux, ont gagné. 

mercredi 9 mars 2022

5 Échanges Qui Ont Eu Du Punch


Aujourd'hui, la semaine prochaine, il n'y aura rien de spécial.

Mais 5 jours plus loin, le lundi d'après, ce sera la date limite des transactions dans la LNH. 

Sans continuer à jouer à Qui Ira Où ? je vous propose un survol de 5 échanges du passé qui ont été bouleversants pour les gars impliqués.

1957: Detroit envoie Ted Lindsay et Glenn Hall aux Black Hawks de Chicago en retour de John Wilson, Forbes Kennedy, des joueurs des ligues mineures et de l'argent. 


Ce que Glenn Hall aura accompli restera à jamais remarquable. Mais c'est sur Ted Lindsay que j'ai envie de concentrer mon attention. Lindsay a aussi été fameux. Red Wings. Avec Gordie Howe et Sid Abel, c'était un trio tout à fait redoutable. Il était de l'élite de la LNH. Dans la LNH à 6 clubs, il n'y avait pas des tonnes d'échanges. Encore moins impliquant des super-vedettes. Detroit en envoyait deux aux faibles Black Hawks. La raison pour laquelle Lindsay a été échangé est trouble. Lindsay était en train de démarrer une (inexistante alors) Association des Joueurs et ne voulait pas organiser le vestiaire des Wings. Quand Lindsay quitte les Wings, il quitte un excellent club pour atterrir dans l'un des pires. Les proprios souhaitaient en quelque sorte le punir et le faire taire. Ils voulaient réduire son influence dans le vestiaire. Et ça a marché. Une fois un Hawks, ce qui commençait à être une Association s'éteint de lui-même et ne renaît que plusieurs années plus tard, avec Bobby Orr et Alan Eagleson. Ted savait que ceci affecterait sa carrière, il savait qu'il y aurait des conséquences à ses initiatives. Il n'était pas obligé de faire ce qu'il faisait, étant relativement bien payé pour l'époque, mais il se commettait généreusement pour les moins chanceux dans la LNH, les abusés par leurs clubs. 


Cet échange montrait jusqu'où étaient prêts à aller les proprios afin qu'une Association des Joueurs ne naissent jamais. L'influence de Lindsay sur les jeunes Hawks était indéniable. Un an après sa première retraite, les Blacks Hawks, guidés par Bobby Hull, Pierre Pilote, Glenn Hall et Stan Mikita, gagnent la Coupe Stanley. L'esprit de Lindsay s'y trouve. Celui-ci revient avec les Wings en 1964 pour une dernière saison de 69 matchs. Il se retire par la suite. 

 1967: Les Black Hawks envoient Phil Esposito, Ken Hodge et Fred Stanfield aux Bruins en retour de Pit Martin, Gilles Marotte et Jack Norris. 

Totalement mon père au même âge

Les trois Bruins acquis auront un impact majeur sur le club de Boston. Esposito sera le premier à franchir le cap des 70 buts avec les Bruins. Il sera un grand ambassadeur de son sport pour le Canada dans la série du siècle, 5 ans plus tard et la conscience canadienne autour de ce défi inter pays mémorable. Il sera sosie de mon propre père toute sa vie, ça en est renversant. Après Bobby Orr, il était le second meilleur joueur des Bruins toute sa carrière là-bas. Et un réel leader. Boston gagne la Coupe deux fois avec Phil au sein du club. Les gens disaient du tandem Orr/Esposito, "Dieu lance, Esposito marque sur le retour de lancer". La culture du club s'organise entièrement autour de lui et pour longtemps. Jusqu'en 1976. Ironiquement sa marque record du plus grand nombre de buts en saison régulière, qui a tenu jusqu'en 1982, était de 76 buts. Ken Hodge obtiendra des saisons de 43, 45 et 50 buts, ainsi que 2 saisons de 105 points, dans le gilet des Bruins de 1967 à 1976 aussi. Fred Stanfield obtient plus de 50 pts à ses trois premières saisons et plus de 70 à ses trois dernières, jouant jusqu'en 1973 avant de passer aux North Stars du Minnesota. Les 3 joueurs ont leurs noms sur les 2 Coupes Stanley des Bruins de cette période et en étaient des rouages importants. 


1988: Wayne Gretzky, Marty McSorley, Mike Kruchelnesky, passent aux Kings de Los Angeles en retour de Jimmy Carson, Martin Gélinas, 15 millions, un chois de première ronde en 1989 (échangé aux Devils), un choix de première ronde qui deviendra Martin Rucinsky, en 1991, et un choix de 3ème ronde en 1993 qui deviendra Nick Stajduhar. 


Wayne est, et était alors, l'un des joueurs les plus spectaculaires que la LNH ne verra jamais plus évoluer dans la LNH. Il avait littéralement réécrit le livres de records à lui seul avec les Oilers. Et avait soulevé la Coupe Stanley 4 fois en 5 ans avec eux. Il ne pouvait pas être échangé. Mais sa femme, Janet Jones, était actrice en Californie. Wayne a fait le choix de l'amour. Il était exceptionnel à ce point. De nos jours, quand une rumeur d'échange semble parfaitement folle et non raisonnable, il est courant de penser "Ouais mais, Wayne a été échangé aux Kings". Si Wayne ne joue pas avec les Kings, si son club ne devient pas compétitif au point de se rendre en finale en 1993 contre Montréal. Si son complice Jari Kurri ne vient pas le rejoindre après un temps, est-ce que San Jose intègre la LNH un jour? Ce marché s'éteint peut-être. Anaheim existe-il comme club de la LNH ? Au Texas ? 2 autres soleil en Floride ?

Gretzky au soleil vendait le sport à des bronzés et des tondus. Il n'a pas que changé tous les clubs où il est passé, il a changé toute la Ligue. Sur et hors glace. Il était géant à ce point. Il était King, bien avant d'être Kings, et tout autant après, sachant intelligemment se retirer à temps.  

1992: Les Nordiques échangent le grand christ d'Eric Lindros aux Flyers pour les droits de négociations sur Peter Forsberg, Ron Hextall, Chris Simon, Mike Ricci, Kerry Huffman, Steve Duchesne, un choix de première ronde en 1993 qui sera Jocelyn Thibault, un choix de première ronde en 1994 (échangé aux Leafs qui l'échangent aux Capitals) et 15 millions pour le chalet de Marcel Aubut, un chalet voisin du nôtre, au Lac St-Joseph.


Cet échange est majeur. Le grand con n'a pas joué un seul match dans la LNH encore. Il boude, depuis 2 ans, raciste jusqu'au bout des dents, plaidant ne jamais vouloir jouer pour ce club au public francophone. Marcel Aubut est un tel idiot qu'il a une entente avec deux clubs: Philadelphie et les Rangers de New York. Il préfère même ce dernier échange et plaide que c'était ce dernier qu'il avait envoyé à la Ligue comme entente finale. Mais non, ducon, un juge tranche et c'est le deal avec les Flyers qui passe. Qui était meilleur de toute manière. Ça reste majeur car la LNH permet au grand bébé gâté de Lindros de bouder deux ans, ce qui reste grossier. Il sera hué le restant de l'existence des Nordiques, qui s'éteignent avant que le gros #88 ne joue son dernier match. Lindros et son club atteignent la finale en 1997 dans une cause perdante, mais sinon, collectivement, il ne gagne jamais rien. Le club reste toutefois compétitif et il fait des marqueurs de 50 buts de John LeClair et Mark Recchi. Peter Forsberg soulèvera deux fois la Coupe Stanley avec l'Avalanche. Mike Ricci et Chris Simon, une fois chacun, avec le Colorado, aussi.

1995: Les Canadiens de Montréal échangent Patrick Roy et Mike Keana à L'Avalanche du Colorado en retour de Jocelyn Thibault, Martin Rucinsky, Andrei Kovalenko et c'est tout. 


Échanger un gardien aussi fort, encore en pleine forme, qui, trois ans auparavant gagnait la Coupe et le Conn Smythe, était un choc. Garder l'entraineur journaliste émotif et sacrifier la super vedette émotive, était le choix le plus douteux qui soit. Si tout le monde avait pris un peu de tisane afin de gérer ce match contre Detroit en Hommes et non en mode panique, tout aurait pu être si différent. Les anciens Nordiques, devenus Avalanches, sont eux, littéralement transformés. Ils gagneront deux Coupes Stanley et Patrick "Raw" raflera une troisième fois le Conn Smythe. Il est l'unique joueur de la LNH à avoir réussi l'exploit. Avant Carey Price, aucun leader de la trempe de Roy n'aura guidé Montréal quelque part. 


Voyez cette année quand on ne peut plus demander au gardien de nous les voler...

On espère un gros échange d'ici le lundi 21 mars. Souvent, on espère trop. 

Mais on a toujours hâte de voir qui ira où?

Et de savoir si l'impact sur la chimie du nouveau vestiaire sera pertinent. 

Pour faire du nouveau club, un club gagnant.  


mercredi 2 mars 2022

Le Code de la LNH: S-T-U-P-I-D

C'était lors des séries de l'hiver dernier. Montréal, Leafs. Première ronde, premier match. 

Le capitaine des beaucoup-plus-forts Maple Leafs, John Tavares chute en faisant un jeu au centre de la glace, Corey Perry, qui passait derrière ne s'attends pas à le trouver là et la tête de Tavares frappe un de ses genoux.

La tête de Tavares frappe un de ses genoux. Pas Corey Perry lui frappe la tête de son genou. 

Tavares est fini pour la série que Montréal gagnera. Ils ont leur excuse pour avoir perdu une avance de 3-1 dans la série et la perdre quand même.


Mais le soir même?, stupéfiant tout le monde, probablement Perry lui-même, aussi, Nick Foligno, à la mise au jeu, laisse tomber les gants et invite Perry à se battre. Perry, après une fraction de seconde d'incompréhension avant la mise au jeu, Weber qui comprend encore moins et qui dit à Foligno quelque chose comme "what kind of sick fuck are you, dude?", semble se dire, O.K. des deux c'est pas moi qui aurai l'air con de toute manière, même si je perds le combat, et "répond au code", en jetant les gants aussi. Il n'a effectivement pas le meilleur sur Foligno, mais après le match, c'est Foligno qu'on questionne. WTF ? Perry n'a jamais fait exprès pour que la tête de Tavares fonce sur son genou. 

Foligno se justifiera en évoquant le formidablement stupide "code" de la LNH. An idiot.


Un an ou deux, avant, Paul Byron, des Canadiens, fonce sur la rondelle au fond de la zone où MacKenzie Weager, défenseur des Panthers de la Floride fonce lui aussi, en avance sur Byron. Paul place sa main dans le dos de Weager et le pousse ce qui fait planter Weager dans le bande et ruine le reste de sa saison. Byron écopera d'une suspension pour son geste

Mais au premier match suivant entre les deux clubs, dès le début du match. Weager et Byron se donnent rendez-vous, les gants tombés, parce que pour Stoopid Weager, 3 matchs, ce n'était peut-être pas assez, et pour Stoopid Byron, le code doit répondre et clore l'éléphant sur la glace. 


What the fucking fuck ? 

Byron en mange une telle tabarnak que non seulement il faut se mettre à quelques uns pour le transporter, mais c'est maintenant à son tour de manquer une large partie de la saison en cours. Il ne sera d'ailleurs jamais complètement le même, par la suite.  Jamais aussi bon qu'avant ce moment. Quand Weager réalise qu'il a quasi tué Byron, il se sent aussitôt très mal sur le banc des punitions, se passe la main dans les cheveux et on sent qu'il veut se tenir la tête, désolé de tout ça. 

Mais le code, le stupide code !  


Quand Tavares a commencé à saigner des yeux, j'en ai eu les larmes aux yeux. Je croyais voir un mort en direct. Je n'étais pas le seul. Les rivaux de toujours, Canadiens et Maple Leafs, ont tous gardé un moment solennel. Tout le monde était unanimement inquiet. Foule inclus. Personne ne parlait. Laissons-le récupérer. Les deux bancs étaient debout. Tous les ennemis ne l'étaient plus, et toute la force du monde était canalisée dans des regards de partout voulant le bien de John Tavares. Dans la laideur du moment, y avait beaucoup de beau. 

Jusqu'à ce que Foligno viennent jouer fucking faux. So goddamned fucking wrong


D'un joueur qui a remporté le trophée remis au joueur de la LNH ayant le plus fait pour sa communauté, hors-glace. Comme honorer "le code" au besoin ?

C'est une logique de sportifs. Tu fais quelque chose de mauvais, je prends ton #, je me vengerai. C'est une chose comprise et généralement connue. C'est aussi majoritairement stupide. Comme Foligno. Qui a vu quelque chose de mauvais, où il n'y en avait pas et qui est devenu lui-même, la mauvaise chose. 


Plus je vieillis, plus m'enrage contre ceux qui sautent sur un joueur ayant commis une belle mise en échec légale, et veulent se battre avec. Scott Stevens n'était pas un batailleur d'emblée. Mais il devait se défendre parce qu'il connait merveilleusement bien. Alexander Romanov est forcé de faire la même chose. Beaucoup trop souvent. Toujours parce qu'il vient de renverser, très très légalement, un adversaire d'un coup d'épaule. Ridicule. Nick Suzuki a donné le plus sublime coup d'épaule au beaucoup plus grand Justin Holl. Holl prend la plus brute des renverses. Jason Spezza agresse Suzuki d'un double échec, puis d'un deuxième et d'un troisième. Holl se relève et veut dévisser la tête de Suzuki. Un moton de joueur motonne. Holl et Spezza seront 2 sur Suzuki qui n'a rien commis d'illégal. Mais qui héritera d'un bien incompréhensible 2 minutes. Pour avoir été battu j'imagine. Aucun des deux joueurs de Leafs, pour avoir été le troisième homme dans un chamaillage à deux, ne sera expulsé. 

Stupidité en gros plan. 


En séries l'an dernier. Montréal fait face aux Jets de Winnipeg. Jake Evans connaît de splendides séries et dans ce premier match, il est particulièrement fameux. Montréal mène avec peu de temps à faire au match. Mark Scheifele, des Jets, cherche le trouble depuis au moins la deuxième période. Il veut en découdre avec quelqu'un. Il joue extraordinairement frustré. On a tous vu mille fois la suite. Un assault. Scheifele arrache la tête, en partant d'à l'autre bout de la patinoire à un Jake Evans, trop souvent sans défense, qui marque un but dans un filet désert et mets le match hors de portée. Ce que Scheifele sait depuis son premier coup de patin frustré en direction de Evans qui cloue le cercueil.


Pendant que Scheifele ouvre un autre cercueil. Celui du code qui sera probablement honoré. Même si Scheifele a été suspendu pour le reste de la courte série. C'est que Scheifele n'a jamais vu de mauvais dans ce qu'il avait fait. Il s'est comporté en totale victime. Et en brave homme courageux, a dit du match d'hier, que si il devait se battre avec Jake Evans (Really, asshole?) il était prêt (à honorer le stupide code).


Mais Jake Evans n'est surtout PAS un batailleur. Sinon un poids mouche. Scheifele ne brille pas d'intelligence avec une telle citation. D'ailleurs, avec le retour de Joel Armia, Mike Pezzeta était rayé de l'alignement, ce qui éliminait pas mal le seul qui aurait pu s'en prendre aux poings avec l'affreux #55 qui ne se reproche rien. Ben Chiarot ne se battrait pas, il est un ancien Jets, les connait tous, Il ne se battrait pas contre un probable ami.  

"Libarté!!!"

Mais vous savez ce code que je trouve si stupide. Ben hier, j'aurais aimé qu'il s'applique. 

Parce qui si lui ne se reproche rien, moi je lui reproche une parfaite idiotie. 

Comme son coéquipier Paul Stastny qui lui, a versé 1000$ au convoi de l'imbécilité. 

Je leur aurais dévissé la tête tous les deux. Avant que le match ne commence. 

Pour que l'on puisse ensuite jouer au hockey.