mercredi 30 novembre 2022

Börje Salming (1951-2022)

Né dans le village de Salmi, à Kurna, en Suède, son père est Samis, sa mère, suédoise. Le grand père paternel avait comme nom Saari, mais il avait légalement fait changer son nom pour le village que sa famille habitait, Salming. Le père de Börje meurt dans un accident minier quand Börje n'a que 5 ans. Se considérant autochtone comme son père, il portera toute sa vie un bracelet traditionnel le confirmant. 

Börje, un défenseur, jouera dans la Seconde Division de la Ligue de Suède de 1967 à 1970. et de 1970 à 1973, il évolue pour Brynäs, le ligue la plus importante de la Suède, avec lesquels il gagne deux championnats qui attirent l'attention des recruteurs des Maple Leafs de Toronto. Ces derniers sont supposé étudier le talent de Inge Hammarström, qui lui, jouera 5 saisons avec les Leafs. Mais c'est Salming, à la ligne bleue, qui épate davantage. Il esr signé en mai 1973, pour les Leafs. Il fait le club, dès 1973-1974. Obtenant 32 pts en 76 matchs. Il a 22 ans. Comme Rick Kehoe et Darryl Sittler, qui sera un grand ami. Et qui est le meilleur marqueur du club, déjà, à sa troisième saison dans la LNH, lui. 

Les joueurs Suédois ne sont pas considérés comme assez durs pour jouer dans la LNH, ni fait pour y endurer la violence qui en nait. Salming fait un peu mentir cette réputation. Il fait 37 pts en 60 matchs, la saison suivante, mais marque 12 buts, ce qui est pas mal pour un défenseur et il a une présence au match des étoiles pour représenter les Leafs. Il marquera 16 buts la saison suivante et obtiendra 57 pts pour une autre présence au match des étoiles. En 1976-1977, il obtient pas moins de 78 pts, marque 12 fois, et est de la première équipe d'étoiles de la LNH. Il termine la saison régulière à +45, son meilleur ratio à vie, sa meilleure saison à vie. En 9 matchs des séries, il obtient autant de points.  En 1978, il marque encore 16 buts et obtient 76 pts. Il sera bien sur du match des étoiles aussi. Il est de l'élite. En 1979 il termine la saison avec 73 pts, 17 buts, et l'année suivante, 71 pts, et 19 buts. De 1975 à 1980, il sera toujours parmi les deux premières équipes d'étoiles.

En 1976, il représente la Suède dans un tournoi international de la Coupe Canada, dans un match à Toronto. Lorsque présenté sur la glace, les gens de l'endroit lui font une ovation debout, ce qui l'émeut aux larmes. 

En 1981, il obtient 66 pts mais aussi 154 grosses minutes de pénalités. Il prend aussi alors, quelques temps, en cachette, de la cocaïne. En 1982, Il termine la saison avec 56 pts en 69 matchs, mais 170 minutes pénalités. Son club ne fait pas les séries pour la première fois de sa carrière. En 1983, il termine la saison avec 45 pts en 69 matchs et a pour la première fois, une fiche négative de -3. En 1984, il termine la saison avec 43 pts et sa pire fiche défensive avec -34. L'année suivante, il fait 39 pts, Toronto a un très mauvais club, il en est une des rares stars, avec Sittler. En 1986, il ne fait que 22 pts en 41 matchs, mais il avoue avoir consommé de la cocaïne. Après que la LNH eût considéré de le suspendre pour le reste de la saison, ce qu'ils annoncent et lui font subir (en plus de lui soutirer 500$), ils changent d'idée et le réintègre à la LNH devant sa bonne foi et ses efforts dans la communauté. 

Mais c'est une année atroce. Il tombe le visage sur le patin de Gerard Gallant et on doit lui mettre plus de 200 points de suture. Extrêmement chanceux, ses yeux sont épargnés. De 1987 à 1990, il ne fait que quelques 20 pts par saison, mais sera toujours positif (+ 17 et + 7, deux fois) dans un club épouvantable mauvais. 

Le 4 janvier 1988, Salming devient le tout premier européen à jouer 1000 matchs dans la LNH. Le 27 du même mois, on lui offre une voiture conduite par ses parents sur la patinoire. avec à bord Inge Hammarström, devenu un ami, avant un match contre les Flyers qui avaient honoré Bill Barber à peu près de la même manière. 

À 37 ans, il devient sans contrat et ce sont les Red Wings qui le signeront pour une saison. En 49 matchs, il obtiendra 19 pts. Fera surtout la rencontre d'un jeune Niklas Lidstrom à qui il donne quelques conseil et qui en sera largement inspiré. Il jouera les trois dernières saisons de sa vie dans une ligue de Suède. 

À la retraite, il lancera sa propre collection de sous vêtements et posera nu pour un artiste Suédois, Johan Wattberg. 10 avaient été vendues. Laissant 21 (son #) peintures à la ville de Toronto. 

En 2016, il épouse Pia avec laquelle, il aura 4 enfants dont la plus jeune est une Heptalthlonienne. `

L'année suivante, pour les 100 ans de la LNH, il est nommé parmi les 100 joueurs qui ont marqué la LNH depuis ses débuts

Il a très certainement ouvert la porte à tous les Européens qui viennent jouer ici.

Il cumule à vie 150 buts 637 mentions d'aides, pour 787 pts en 1148 matchs, dont 16 saisons avec les Leafs. Son #21 sera retiré par Toronto.

Il est condamné par la Sclérose Latérale Amyotrophique et en meurs la semaine dernière.

Du fatet lengendarisk, Börje.  

mercredi 23 novembre 2022

Départs Potentiels & Nouvelles Arrivées

Le retour au jeu de Jakob Chychrun, avec les Coyotes, lundi dernier, jouant son premier match de la saison, était très suivi. Par de nombreuses équipes. Les mêmes qui sont au coeur des rumeurs de transactions le concernant depuis déjà trop longtemps. 

Je vous l'avoue, j'ai toujours confondu Jakob Chychrun et Josh Manson. Tous deux sont deux fils d'anciens défenseurs fort agressifs dans la LNH, qui démontrent, du moins en début de carrière, autant d'agressivité, mais aussi davantage de talents. Je croyais Chychrun déjà échangé, mais je le confondais avec Manson qui lui, est passé des Ducks à l'Avalanche pour y gagner une Coupe Stanley, dès son arrivée. 

Chychrun est probablement la plus grosse valeur des Coyotes à être mêlé aux rumeurs de transactions depuis 8-9 mois. Depuis Kessel. Et de plus, Chychrun qui a débuté sa carrière dès ses 18 ans, dans la LNH, n'en a encore que 24. Comme Manson, le club qui prendra Chychrun voudra le garder longtemps. 

Sur la passerelle on pouvait distinguer les présences de gens des Panthers, des Maple Leafs, des Sénateurs, des Blues, des Ducks, des BlueJackets et des Kings. Personne ne voulait se compromettre avant qu'il n'ai joué un seul match cette saison. 

On dit que les discussions comprennent toujours deux premiers choix au repêchage et un espoir d'envergure. Mais on dit que Chychrun ne serait peut-être pas l'unique défenseur qui bougerait de l'Arizona. On parade aussi Connor Timmins, acquis de l'Avalanche dans l'échange qui leur envoyait Darcy Kuemper. Le défenseur de 24 est aussi freiné par les blessures, mais son nom circule, ici et là. On le fait reprendre la forme tranquillement dans le club-école, à Tucson. Les Leafs seraient un des clubs intéressé par Timmins. Holl & Benn troublant les Leafs dans les derniers matchs et les convaincant qu'ils leur manque ou bien une paire, ou bien une chimie avec un des deux. Et ils ont trop de blessés à la bleue les feuilles bleues. 

Shayne Gostisbehere est un autre nom qui voyage. Shayne est le  meilleur pointeur chez les défenseurs des Coyotes depuis le début de la saison avec 10 pts en 17 matchs, mais un différentiel de -13. Son contrat de 6 ans à 4,5 millions ne prends pas trop de place dans un club qui veut rafler les grands honneurs. Il est aussi agent libre dès le 1er juillet prochain. Il devrait être parti d'ici mars. 

Et si c'était les Coyotes au complet qui déménageaient ? Eux aussi sont au coeur de millions de rumeurs depuis longtemps. 

Mais sortons du désert où on s'y perd et regardons les nouveaux venus, qui en mettent plein la vue, chez les recrues. (ou pas) 

Le premier choix de 2022: Juraj Slafkovsky, Montréal. Il a fait parler de lui pour ses 2 matchs de suspensions en frappant dangereusement Matt Luff, des Red Wings. Mais a moins fait parler de lui pour ses prouesses. Il n'éblouit pas, tombe beaucoup car n'est pas habitué de se faire autant frapper, et précipite souvent ces gestes. Mais il apprendra beaucoup cette saison, et son club étonne. Montréal ne joue pas comme un club qui terminera dans les 10 derniers. Presque dommage avec la qualité des joueurs disponibles au prochain repêchage 

Le 3ème choix de 2021, Mason McTavish, des Ducks d'Anaheim. Le héros canadien des dernier World Juniors, pour l'équipe Canada, nommé le joueur le plus utile du tournoi, ne brille pas tant malgré Terry & Zegras, Qui sont du même groupe d'âge que McTavish. Ces trois là pourraient avoir le même succès que la combinaison Dach/Suzuki/Caufield. Mais non. Dans ses 15 premiers matchs il n'a qu'un but et 6 mentions d'aide. 

4ème choix de 2022, Shane Wright du Kraken de Seattle. Tout le monde est maintenant familier avec son histoire, de grosses attentes mais une grosse déception. Il a d'abord été un assuré premier choix de Ligue en 2022, au 4ème choix de cette même Ligue. Tout juste hors de toute les photos. Seattle connait un remarquable début de saison avec 10 victoire en 18 matchs et 5 défaites. Mais ce nouveau succès dans la capitale du grunge exclut le jeune Wright qui n'a joué que 7 matchs et obtenu une seule mention d'aide. Seattle fait le bonne chose en le prêtant au World Junior, mais il retournera probablement dans sa Ligue Junior par la suite. 

Le second choix de la LNH en 2021, Matty Beniers, du Kraken de Seattle. Lui, au contraire, participe au succès du Kraken, se taillant un poste comme second centre, et avec 11 pts en 18 matchs. Il est encore tôt pour parler de candidats à la recrue de l'année, mais il se trouve parmi les plus inspirants du moment. Il est 4ème marqueur de son club, et à 19 ans, ne fait que promettre du meilleur encore.    

Le premier choix au repêchage de 2021, Owen Power, des Sabres de Buffalo. Il avait choisi l'an dernier de jouer un an de plus à l'Université du Michigan, ce qui s'est avéré une très sage décision. Le défenseur des États-Unis joue présentement sur la première paire de D des Sabres avec un autre premier choix de Ligue Rasmus Dahlin. Qui lui, a déjà 8 buts cette saison en 18 matchs. Dahlin est un point derrière Thompson, au premier rang des marqueurs du club. Power a marqué 8 mentions d'aide en 18 matchs. 

Il joue déjà 23 minutes par match.    

Le 32ème choix de 2019, alors premier choix de la deuxième ronde, Shane Pinto des Sénateurs d'Ottawa. Le club ontarien a brillé en match pré-saison en laissant croire à de belles choses pour la saison à venir, mais depuis, est resté un club de bas fonds de classement, assez étonnamment. Shane Pinto n'est très certainement pas à blâmer pour quoi que ce soit, avec ses  8 buts en 18 matchs. Le plus haut total de buts, pour une recrue, cette saison, jusqu'à maintenant. 

Quelques remarques dompées dans le fond de la zone: 

-Les Devils sont sérieux avec Lindy Ruff derrière le banc. Il ne s'agit pas seulement des trois H:  Hischier, Hughes ou Hamilton, ils y sont pour beaucoup, mais c'est surtout tout le monde. Yegor Sharangovich, Miles Wood, Dawson Mercer, John Marino. Ils ont gagné 8 matchs de suite au Canada, et tout ça, sans le brillant Ondrej Palat. 16 victoires dans leurs 19 premiers matchs est un record de franchise en début de saison

-Johnny Gaudreau déçoità Columbus. Il aurait eu une maudite belle saison avec Calgary qui va très bien. Huberdeau déçoit aussi à Calgary. Parlant de Calgary, maudit beau moment samedi quand les Flames et les Panthers ont joué les uns contre les autres. Premier match depuis l'échange Tkachuk / Huberdeau/Weegar. En Floride. Huberdeau avait dit à la blague que peut-être qu'après 10 ans, là-bas et de si beaux moments, Barkov lui ferait une passe.

Lors du réchauffement d'avant match, Weegar Huberdeau et Barkov ont été respectivement les trois derniers à quitter la glace. 

Barkov a symboliquement fait une longue passe à Huberdeau de sa zone à la sienne.

Magie de la LNH

Calgary a gagné en tirs de barrage, 5-4. Huberdeau fût le premier marqueur des tirs de barrage.


mercredi 16 novembre 2022

KK

Rien n'a été bon pour Jesperi Kotkaniemi. Tout a été éronné de manière disproportionnée. 

Depuis le début.

Le #82 des Hurricanes est une erreur prolongée.

Il est victime de précocité qui lui a fait croire en un talent presqu'inexistant. 

Il n'avait fait que 10 buts et obtenu 29 pts en 57 matchs dans sa ligue de Finlande quand il a attiré l'attention pour la première fois des recruteurs du Canadien. Alors que tout le monde attendait de Montréal, qui repêchait 3ème en 2018, que l'organisation repêche Brady Tkachuk ou Filip Zadina, peut-être même Barrett Hayton, Bergevin et son équipe de recruteurs surprenaient tout le monde en prenant le jeune centre de pas encore 200 livres, derrière Rasmus Dahlin et Andrei Svechnikov. ET Tkachul ET Zadina le prendront très personnel de la part de l'entourage des Canadiens, qu'ils avaient tous deux rencontré et se serviraient de ce qu'ils avaient pris comme un affront pour se motiver à leur faire regretter de ne pas les avoir choisi. 

Dans le cas de Tkachuk, repêché 4ème, après KK, bravo, Montréal s'est peut-être trompé et aurait peut-être vraiment dû le prendre. Ça aurait drôlement changé l'ADN du club. Dans le cas de Zadina, Montréal ne s'est pas trompé. Il ne convainc encore personne. Les trois ont fait le club dès leur année de repêchage. Tkachuk a été sans voyages dans les mineures. Des saisons brillantes de 45,44, 36, 67 pts, dans un club de misère, mais surtout un impact très important dans l'uniforme des Sens, au point qu'il porte le "C" du capitaine à tout juste 22 ans. Chacune de ses présences sur la patinoire est remarquée. Souvent pour les bonnes raisons, d'autres fois parce que c'est un fouille merde. Montréal ne l'a probablement pas pris justement parce que les fouilles merdes ne dépassent généralement pas le stade Gallagher, qui reste encore très propre. Fatigant, malhabile, petit chien, mais propre. Thackuk a présentement 19 pts en 14 matchs et son club est dernier de l'Atlantique. Individuellement, il brille encore. 

Zadina, repêché par Détroit, pas même 4ème (C'était Hayton-Arizona), mais 5ème, n'a que joué que ses 9 matchs avant d'être rétrogradé dans le club-école, après avoir obtenu 1B et 2A. La saison suivante a été partagée entre le club école (où il a fait 16 pts en 21 matchs) et le grand club où il a fait 15 pts en 28 matchs. L'année de la pandémie étant rock n' roll, il a joué en République Tchèque où il a fait 14 pts en 17 matchs, avant de revenir avec les Wings pour y jouer 49 matchs et y totaliser 19 pts. L'an dernier était sa première vraie saison de régulier, jouant 74 des 82 matchs du club. Il a marqué 10 buts et obtenu 24 pts, mais surtout a terminé la saison à -24...je ne dirais pas modeste, mais principalement mauvais. En 9 matchs, au moment d'écrire ceci, il a joué 9 matchs, n'a aucun point et est-3. 

KK, à 18 ans, fait le club dès sa première année. Ce fût sa plus impressionnante. 34 pts en 79 matchs, ça pouvait être encourageant. Mais il n'a jamais été meilleur, depuis. En 36 matchs, blessé surtout, la saison suivante, il obtenait 23 pts et marquait 4 buts en 10 matchs des séries. Il jouerait aussi 13 matchs pour le Rocket de Laval, club-école des Canadiens, et y ferait 13 pts. Toujours potentiellement encourageant. Potentiellement. Mais physiquement, il ne faisait pas le poids. L'année de la pandémie, il joue 10 matchs dans une ligue d'Europe et y fait 8 pts avant de revenir avec Montréal pour 56 matchs de saison régulière et y faire 5 buts et 20 pts. En séries éliminatoires, Montréal atteint une improbable finale. KK est mis de côté au début de ces séries vs Toronto. Plutôt gâté pourri, il bougonne sur la passerelle. Et quand on le met sur la patinoire pour un match de première ronde, il donne raison au Canadien car il est fouetté et joue enragé. Il marque un but et fera le signe de 4 avec ses doigts, référence aux joueurs en santé retranchés pour le début de cette série. KK l'a dans le coeur. Tout le monde reste étonné de sa réaction. Prouves-toi le jeune et tu joueras. Ce qu'il fait ce soir-là et dans les matchs suivants, marquant un but hyper important, en période supplémentaire, qui renverse même la série. KK fera 5 buts et 3 mentions d'aide en 19 matchs des séries. Mais physiquement, il ne fera toujours pas le poids. 

Montréal fait une offre hostile à Sebastian Aho durant l'été précédent. Offre qu'Aho accepte, assez excité. Ceci irrite le directeur gérants des Hurricanes Don Waddell comme une mise en échec le ferait dans le coin de la patinoire. Mais une mise en échec, légale. Waddell accote l'offre et Aho devra rester Hurricanes. On ne le cuisinera pas longtemps sur le fait qu'il avait accepté vraiment content l'offre de Montréal. L'été suivant, nous prenant pour des imbéciles, Waddell refait le coup à Montréal et fait à son tour une offre hostile à KK, un finlandais comme Aho et Teravainen et Raanta. On lui offre 6 millions. Et 20$. En clin d'oeil et rappel du # de Aho. Et on dira ensuite que ce rien n'était revanchard. Nous-prenant-pour-des-imbéciles.

Comme Montréal n'est pas si bête, il laisse la Caroline surpayer ce jeune joueur très moyen qui a le culot de quitter Montréal , en rajoutant, en crachant sur l'organisation qui le laisse partir. Good for him. Il était malheureux, va jouer ailleurs. Mais voilà, à 6 millions pour un an, il marque 12 fois en 66 matchs et obtient 29 pts. En 14 matchs des séries, il a 2 passes. Il est de très peu d'impact. Un contraire à Tkachuk ou Svechnikov repêchés respectivement tout juste avant et après KK l'année de leur repêchage, en 2018. Pas même un Quinn Hughes, repêché 6ème cette année là. Un Zadina. Cette saison, KK a 1B 2A en 15 matchs. 

KK est un peu comme un étudiant de Harvard qui aurait quitté l'école de droit après seulement un an, et à qui on avait demandé de remettre sur pied une firme de droit dont les affaires plantaient. Ken Holland, éminence importante de la LNH derrière la dynastie des Red Wings de Detroit de la fin des années 80, années 90, 2000, et qui avait sa large part d'Européens dans son club champions, disait d'eux que si la LNH précipitaient leur développement, des années de confiance pouvaient les scléroser à jamais. 

C'est ce qui semble arriver à K.K. arrivé dans la LNH beaucoup trop vite et pas assez "poussé" encore. Il était gravement juvénile de narguer l'équipe qui vous avait choisi et de faire du boudage pour quelques matchs dans les gradins, qui, au final, vous aurons au moins fouetté. (c'était donc nécessaire de faire voir d'en haut). Il est encore plus immature que de cracher sur Montréal en direction de la Caroline. Je ne sais pas comment il a été perçu par ses propres coéquipiers à 500 000$ le but, l'an dernier. Cette année, il a accepté 8 ans de contrat pour une moyenne de 4 millions pas année. C'est encore beaucoup trop pour une production de joueur de 3ème-4ème ligne.

Il ne livre pas. Dans une bonne équipe.  Dans un match d'il y a une semaine, jour pour jour, les Hurricanes démolissaient les Oilers 7-2. Donc 21 cases possibles où son nom aurait pu apparaitre. & fois pour être plus juste. Il a brillé de 0 but, 0 passe. Mais 2 minutes de punitions. Il est d'ailleurs le joueur le plus puni du club. Pas certain que ce soit la contribution souhaitée d'un gars payé 4 millions par année. 3 maigres point depuis le début de la saison. C'est moins de points qu'Arber Xehaj, des Canadiens, que personne n'attendait. Et qui gagne 828 000$ par année pour les 4 prochaines années. 

KK n'a jamais joué dans les tournois de World Junior. N'a jamais joué pour l'équipe nationale de la Finlande non plus dans des tournois. C'est une fondation d'expérience très mince. Il a initialement été repêché dans un des marché les plus difficiles où tout serait scruté à la loupe 125 fois. Le club avait besoin de lui davantage que le contraire. Cole Caulfield joue désormais ce rôle. (Héritage Bergevin, je vous rappelle, Bergevin haters). Les caractéristiques de JK (qu'on appelle KK) en sont qui prennent du temps à se développer.

Il est grand et élancé, il a besoin de muscle et de poids. 6'02, il ne fait que 202 livres. Il a une longue portée et un long coup de patin qui le fait paraitre plus lent qu'il ne l'est réellement. Il a de très belles qualités de finesse, et un certain flair offensif, dans le trafic. Il peine toutefois à se servir de son grand corps afin de créer de l'espace entre l'adversaire et la rondelle. Ce qui devrait être plus facile pour les longues portées. 

Ce que les gens oublient parfois, c'est que tous les clubs de la LNH ont des dizaines et des dizaines de joueurs qui attendent en ligne afin de jouer dans le grand club portant le fameux filet de l'organisation qui les as repêchés. Si la carrière de l'un (Carey Price disons) pars à la dérive, un autre en profitera (Sam Montembault, cette, saison, disons wow! ).  Les mauvais choix entre 18 et 22 ans peuvent être dévastateurs pour la carrière d'un joueur de la LNH. 

Une grande erreur commune est de penser que d'atteindre la LNH (et ensuite gagner la Coupe) est le but ultime. Mais le vrai but, est d'atteindre la LNH, ET D'Y RESTER. Pour ainsi penser pouvoir gagner la Coupe. 

KK, de la manière qu'il joue, semble une erreur de la part de la Caroline qui a misé sur lui. 

Il est davantage Zadina que Tkachuk. 

Son moment de gloire cette année se résume à un coup de poing, "ganté" contre le gars qui a été repêché deux rangs devant lui, en 2018. Mais qui lui au moins, a un impact sur son club. 

Du moins, pour le moment. 

mercredi 9 novembre 2022

8 Québécois Leaders de Franchises de la LNH

Je le répète souvent, le Québec est un petit miracle francophone. Ce n'était pas obligé de l'être, ce n'était ni forcément le cas car bien des Québécois sont aussi anglophones, mais 8 joueurs et/ou anciens joueurs Québécois francophones, évoluant pour la même concession (au moment d'écrire ceci) sont actuellement les meilleurs de l'histoire de cette organisation en ce qui concerne les points dans le même uniforme. 

Vous sauriez trouver ces joueurs sans recherches ? 

Je vous offre la chance de les deviner d'abord, sans lire le reste. Je vous donnes les clubs:

Boston

Buffalo

Floride

Los Angeles

Montréal

Rangers

Pittsburgh

Vegas

Zavez deviné avant de lire plus bas? 

Vous êtes déjà surpris n'est-ce pas ? Y en a eu des immenses Québécois à Chicago, Tampa Bay ou avec les Islanders, et je vous ai induit en erreur en entête avec une photo ou trois, mais les deux meilleurs pointeurs sont autres dans l'histoire de ces trois clubs. 

Et pour le bien de la recherche, l'histoire de l'Avalanche contient celle des Nordiques, l'histoire des Jets, celle des Thrashers, l'histoire des Hurricanes, celle des Whalers, celle de deux Flames (Calgary et Atlanta 1972-1980) sont ensemble, celle des North Stars, celle des Stars, et celle des Devils, celle des Rockies.

En prime je vous donnerai les meilleurs de chaque autre concession de la LNH. Mais l'accent sera mis sur les leaders Québécois. On est pas si nombreux, mais maudit qu'on a des raisons d'être fiers parfois.

Anaheim: Ryan Getzlaf (1019 pts)

Arizona: Shane Doan (972 pts)

Boston: Raymond Bourque (1506 pts)

Le petit gars de Ville Saint-Laurent a totalisé 1506 pts en 1518 matchs. Repêché 8ème en 1979, par les Bruins, il sera recrue de la saison suivante dans la LNH. Il impressionne dès son adolescence dans la LNH. Dès sa première saison, 17 buts, 65 pts et 80 matchs, match d'étoiles, trophée Calder et 4ème pour le trophée Norris remis au meilleur défenseur qu'il gagnera tout de même 5 fois par la suite. En 1991-1992, il gagne le trophée King Clancy Memorial remis au joueur ayant le mieux contribué à la Ligue et hors glace, dans des causes humanitaires. Ce seront 18 ans qu'il jouera avec Boston ne réussissant jamais à signer son nom sur la Coupe malgré deux finales. Si bien qu'après 18 saisons, il a demandé à aller la gagner ailleurs, ce qu'il aura fait 2 ans plus tard dans les hauteurs de Denver. Mais Bourque sera toujours tatoué Bruins. Le vrai visage de ce club, ce n'est pas la brute épaisse Cam Neely qui venait tout juste, la semaine dernière, de signer Mitch Miller avant de plier devant le tollé de ses propres joueurs et de la LNH et de changer d'idée. Neely c'est la côté sombre du hockey, à Boston. C'est le hockey sale. Rien n'était plus propre que Raymond Bourque.   

 En séries éliminatoires, il a marqué 161 pts. À 23 ans, en 1983-1984, il fera pas moins de 31 buts et totalisera 96 pts. Il fera 90 pts et plus 4 fois, 80 pts et plus, 10 fois. 9 fois il fera 20 buts ou plus, 9 autres fois, il fera 15 buts ou plus. Il aura la classe d'aller féliciter en plein match le gardien Ron Tugnutt, complètement abandonné par ses Nordiques dans un match où Tugnutt doit faire face à 73 lancers, dont le boulet de Ray Bourque 19 fois. À la retraite depuis juin 2001, il sera au Temple de la Renommée 3 ans plus tard. 

Buffalo: Gilbert Perreault (1326 pts)

La fierté de Victoriaville, où mon père aura été entraineur de son frère au début des années 70, avec les Vulkins. La même année, 1970, Gilbert est fait premier choix de la LNH et premier choix de l'histoire de cette nouvelle franchise après une saison de 121 pts en 54 matchs chez les Juniors. Il gagne lui aussi le Calder avec 72 pts en 1970-1971, dont 38 buts. Il ne fera pas moins dans les 10 années suivantes sauf une fois, 51 pts en 55 matchs, une année où il est blessé. Des saisons de 74, 88, 51, 96, 113, 95, 89, 85, 106 pts avant d'en faire 59 en 56 matchs, une année où il est encore blessé. Il totalisera encore de précieux 73, 76, 90. 83 et 60 pts avant de ne jouer que 20 matchs, en 1986-1987, affaibli par les blessures et récoltant encore quand même, 16 pts. Il ne fera jamais 50 buts, mais 40 et plus 3 fois, et 30 et plus 10 fois. Il est de l'équipe Canada qui battra la Russie dans la série du siècle, mais très brièvement. Il gagnera, en 1972-1973, le trophée Lady Bing remis au joueur jugé le plus gentilhomme sur la glace, avec 5 punitions en 78 matchs. 
Il jouera ses 17 saisons de la LNH pour les Sabres. Terminant 3ème marqueur de la LNH en 1976, derrière Guy Lafleur et Bobby Clarke. Il atteint la finale de la Coupe Stanley une seule fois, en 1975, contre les Flyers, finale perdue en 6 matchs, et totalisera 8 pts en 14 matchs. Avec René Robert à droite et Richard Martin à gauche, deux ailiers qu'il aidera à faire marquer 40 buts deux fois et plus de 30 buts deux autres fois au premier, et plus de 50 buts 2 fois, plus de 40, 3 autres fois et plus de 30 autres fois, le second, il était le centre de la ligne qu'on appelait "The French Connection".  Son #11 a bien entendu été retiré. Il sera un des meilleurs joueurs de la LNH à na jamais gagner la Coupe Stanley.


Calgary: Jarome Iginla (1095 pts)

Caroline: Ron Françis (1175 pts)

Chicago: Stan Mikita (1467 pts)

Colorado: Joe Sakic (1641 pts)

Columbus: Rick Nash (547 pts)

Dallas: Mike Modano (1359 pts)

Detroit: Gordie Howe (1809 pts)

Edmonton: Wayne Gretzky (1669 pts)

Floride: Jonathan Huberdeau (613 pts)

Toujours actif dans la LNH, le natif de St-Jerôme, l'est pour la toute première fois, ailleurs que dans le club qui l'avait repêché, à Calgary. 3ème choix de la LNH au repêchage de 2011, derrière Ryan Nugent-Hopkins et Gabriel Landeskog, il jouera ses 10 premières saisons, de 2012 à 2022, avec les Panthers. Il marque 14 fois à sa première saison, et ne joue que 69 matchs, la saison suivante, incommodé par les blessures. Mais à partir de 2014, il cummule deux saisons de suite de plus de 50 pts. Blessé suffisamment pour ne jouer que 31 matchs, en 2016-2017, il totalise quand même 26 pts. 

Par la suite, il n'aura jamais plus en bas de 60 pts. 69 en 2018, 92 en 2019, 78 en 2020 (et 69 matchs!), 61 en 2021 (et 55 matchs!), 115 l'an dernier en faisant le second pointeur de la LNH, derrière Connor McDavid et un nommé au trophée Hart remis au joueur le plus utile de la LNH. Toutefois, Alexander Barkov n'est que 60 pts derrière et sera Panthers encore toute la saison. Devrait, du moins. Il devrait aussi, sans blessures, battre la marque d'Huberdeau dans l'ancien club de Roberto Luongo.

Los Angeles: Marcel Dionne (1307 pts)

2ème choix du repêchage de 1971 derrière Guy Lafleur, alors repêché par les Red Wings, il venait tout juste de cumuler des saisons de 100, 132 et 134 pts, en 48, 54 et 46 matchs, respectivement, avec les Black Hawks de St-Catharines dans la OHA. Échangé (à sa demande) après des saisons de 77, 90, 78, et pas moins de 121 pts, terminant au troisième rang des marqueurs derrière Orr et Esposito, il passe aux Kings, avec Bret Crashley en retour de Terry Harper, Dan Maloney et d'un choix de deuxième ronde de 1976 qui deviendra Jim Roberts. Il fait 94 pts à sa première saison sur la côte Ouest. Il en fait 122 la saison suivante défonçant les 50 buts (53) pour la première fois. Il termine derrière Guy Lafleur à la conquête du trophée Art Ross.Mais il gagne pour la seconde fois le trophée Lady bing remis au joueur le plus gentilhomme. En 1978, il marque 79 pts en 70 matchs. Et totalise 59 buts l'année suivante et 130 pts. Le gardant toujours second à la conquête du trophée Art Ross, derrière Bryan Trottier, cette fois. 

Avec Dave Taylor sur une aile, et Charlie Simmer sur l'autre, ils font des malheurs. Dionne gagne enfin son championnat des marqueurs, puisqu'il a deux buts de plus (53) qu'un nouveau venu du nom de Wayne Gretzky, qui a autant de points que lui, 137. Dionne, Taylor et Simmer feront plus de 100 pts, en 1980-1981, devant le trois premiers compagnons de trio à la faire dans la LNH. Dionne obtient 58 buts, 77 mentions d'aide, 135 pts et termine second marqueur de la LNH derrière vous savez qui, Taylor obtient 47 buts, 65 mentions d'aide et 122 pts et Simmer, 56 buts, 49 passes et 105 pts. En 1982 et 1983, Dionne termine chaque saison avec plus de 50 buts (50 et 56) et plus de 100 pts (117 et 107). En 1983-1984, avec seulement 66 matchs en raison d'une blessure, il totalise quand même 92 pts. En 1984-1985, il accumule 126 pts mais termine quand même 4ème marqueur de la LNH, derrière Dale Hawerchuk qui en a 4 de plus avec les Jets, Jari Kurri et Wayne Gretzky.  Dans ses deux dernières saisons comme Kings (Il en jouera 12), le petit gars (5'08) de Drummondville totalisera successivement 94 pts et 74 pts en 67 matchs, avant de passer aux Rangers, avec Jeff Crossman et un choix de 3ème ronde de 1989 qui deviendra Murray Garbutt en retour de Tom Laidlaw et Bobby Carpenter. Il gagnera aussi le trophée Lester B.Pearson remis au meilleur joueur tel que voté par l'Association des joueurs de la LNH en 1979 et en 1980. Il est intronisé au Temple de la Renommée en 1992. Il est assurément parmi les meilleurs joueurs de la LNH aussi, à ne jamais gagner la Coupe Stanley. 

Minnesota: Mikko Koivu (709 pts)

Guy Lafleur (1246 pts)

Nashville: David Legwand (566 pts) Mais Roman Josi est tout juste 24 pts derrière, sera battu cette année.

New Jersey: Patrick Elias (1025 pts)

NY Islanders: Bryan Trottier (1353 pts)

NY Rangers: Rod Gilbert (1021 pts)

L'attendiez pas hein, lui ? Gilbert a été un héros obscur de la conquête du Canada dans la Série du Siècle. Les Rangers sont un de ses clubs, où les joueurs ne restent pas si longtemps et ne sont que de passages. Trouver des joueurs qui y ont joué plus de 10 ans est assez rare. Chris Kreider est ce joueur actuellement, jouant sa 10ème année comme Rangers, mais restant à 588 points de Gilbert. Ce dernier jouera 18 saisons comme Rangers, à partir de ses 19 ans, en 1960. Il ne sera pas régulier avant 1962. où il fait 31 points en 70 matchs, à 21 ans. Il double la production la saison suivante et obtient 36 pts la saison d'après. Mais il se blesse de manière importante et ne joue que 34 matchs en 1965-1966. Il sera opéré au dos. Il fréquentera amoureusement l'actrice Dominique Michel, un temps. Il fait 46 points en 1966-1967 et deux fois 77 pts, de suite. Marquant jusqu'alors 20 buts ou plus, 5 fois en 9 ans. En 1970, il obtient 53 pts. La saison suivante sera sa première de 30 buts. Mais à la fin de la saison de 1972, il aura marqué 43 buts, et totalisé 97 pts. Terminant 5ème marqueur du circuit, derrière ses coéquipiers Jean Ratelle et Vic Hadfield, pourtant tous deux peu utilisés dans la Série du Siècle. Les trois ensemble se feront appeler la GAG line (Goal A Game). En séries éliminatoires, il est au sommet de son art avec 15 pts en 16 matchs, mais les Bruins battent les Rangers en 6 matchs, en finale. Durant la saison, autre époque, 1972, le trio Ratelle/Hadfield/Gilbert devient le premier où les 3 obtiennent 40 pts ou plus. 

Il obtient 84 pts la saison suivante puis trois saisons de suite de 36 buts et de 77, 97 et 86 pts. Il obtient 75 pts en 77 matchs en 1977 et termine sa carière en 1978, n'y jouant que 19 matchs et freiné par un dos fragile. Passant toute sa carrière avec les Rangers, phénomène rare dans ce marché volatile, il battra 20 records de concessions lors de son passage, en plus de participer à 8 matchs des étoiles représentant son club et gagnant le trophée Bill Masterton remis au joueur ayant montré le plus de qualité de persévérance et d'esprit d'équipe, en 1976.  Non # 7 est retiré en 1979 et il est intronisé au temple de la renommée trois ans plus tard. Il est décédé en août 2021, à Manhattan, à 80 ans. Il était né, à Montréal. Fût naturalisé Étatsunien, aussi.  

Ottawa: Daniel Alfredsson (1108 pts)

Philadelphie: Bobby Clarke (1210 pts)

Pittsburgh: Mario Lemieux (1723 pts)

Le Magnifique joyau de Ville-Émard a d'abord dominé le hockey junior avant de s'imposer de la même manière de la LNH. Aussi héritier d'un dos fragilisé, le grand Mario ne jouera que 915 matchs dans la LNH, ce qui rend ses chiffres, magistraux. Avec les Voisins de Laval, se sont des saisons de 96 pts, 184 pts et 282 pts qu'il enregistre. 84 buts, 100 mentions d'aide en 66 matchs, son avant dernière saison junior, 133 buts, 149 passes, sa dernière. Il est le naturel premier choix au repêchage de 1984. Il se bat à son match d'ouverture à domicile et signe sa saison de 100 pts dès sa première. Il obtient le trophée Calder.  Sa seconde saison est phénoménale avec 141 pts. Il passe de 19 à 20 ans en début de saison. Il termine second marqueur de la LNH, 74 points derrière Gretzky. À la fin de 1987, il aura été blessé, ne jouant que 63 matchs, mais totalisant quand même 107 pts et obtenant sa première saison de 50 buts (54). Il en marque 70 la saison suivante et obtient 168 pts, raflant son premier Trophée Art Ross. Il est plus spectaculaire encore la saison suivante avec ses 85 buts, 199 points, et son second championnat des marqueurs. 

En 1990, son dos lui cause de sérieux maux et il ne joue que 59 matchs, mais accumule123 points, dont 45 buts. Bien qu'il ne joue que 26 matchs en saison régulière (et obtient 45 pts), il répond présent en séries et joue les 23 matchs totalisant 44 points en 23 matchs, devenant le premier capitaine des Penguins à soulever la Coupe et raflant aussi un premier trophée Conn Smythe. Même scénario l'année suivante. Il ne joue que 64 matchs mais obtient tout de même 131 pts, dont 44 buts. En séries, deuxième conquête, deuxième Conn Smythe, 34 points en 15 matchs. Il marquera 69 buts en 60 matchs, la saison suivante et gagne un autre trophée Art Ross avec ces 160 pts. Il ne jouera que 22 matchs la saison d'après totalisant 37 points avant d'en rejouer 70 totalisant 161 pts, marquant encore 69 buts. Il gagne un autre championnat des marqueurs de la LNH. Jouant 76 matchs, ce qu'il n'a pas fait depuis 8 ans, il réussit 122 points, marque 50 buts et choisit de se retirer afin de soigner son dos. Il ne joue pas pendant 3 ans. Il est magistral.

Mais quand il revient, c'est principalement pour en mettre plein la vue à son fils qui n'avait jamais pris conscience du talent de son magnifique père. Son retour est hollywoodien. En 43 matchs, il fera 35 buts et aura 76 pts. Il ne joue que 24 matchs la saison suivante mais obtient 31 pts. En 67 matchs, il obtient 91 pts, en 2002-2003. Il ne joue que 10 fois l'année suivante (9 pts) et 26 fois, sa dernière saison, obtenant 22 pts. La légende se retire avec deux bagues de la Coupe Stanley, autant de trophée Conn Smythe, 6 championnats des marqueurs, 3 trophées Hart, 4 Lester B.Pearson, le Calder, et incapable de pleinement le payer, on lui donne le club avec lequel il ira chercher trois autres Coupe Stanley. Il aura été immense pour la LNH.

San Jose: Patrick Marleau (1111 pts)

Seattle: Jared McCann (50 pts)

St-Louis: Bernie Federko (1073 pts)

Tampa Bay: Steve Stamkos (972 pts)

Toronto: Mats Sundin (987 pts)

Vancouver: Henrik Sedin (1070 pts)

Vegas: Jonathan Marchessault (301 pts)

J'ai un immense respect pour les Martin St-Louis, Arber Xehkaj, Mark Giordano et autres Jonathan Marchessault sur lesquels peu avaient investi sinon presque personne. Le petit gars de Cap-Rouge, non seulement personne ne l'a jamais repêché, mais une fois qu'il a fait sa route quand même, a toujours dû prouver que tous les dépisteurs se trompaient sur lui. Columbus lui fait faire un essai de 2 matchs, ce ne sera pas convaincant pour eux ce petit centre de 5'09. Dans le club école, il fait flèche de tout bois. Il fait partie des matchs des étoiles. Il a une réelle valeur. Columbus l'échange donc au Lightning, avec Dalton Smith, en retour de Dana Tyrell et Matt Taormina. Quand Jonathan Drouin est malade, c'est Marchessault qui est rappelé pour jouer. Quand Ryan Callahan doit se faire faire une opération, c'est aussi Jon qui se fait rappeler. En séries, contre Montréal, il est du match gagné par TB 4-1 contre Montréal, qui élimine les Canadiens. Je le remarque pour la première fois. Il a du chien. Je l'aime beaucoup. Tout le monde devrait. Mais pas le Lightning. Devenu agent libre après trois ans à Tampa Bay, on ne se lui fait plus d'offres. Il a pourtant fait 18 pts en 45 matchs sur une troisième, parfois 4ème ligne. Son utilisation était rare, mais il donnait vraiment tout ce qu'il pouvait. Son coeur trainait presque sur la glace. L'autre club de la Floride le choisit donc pour un contrat de deux ans, en 2016. 

Marchessault ne fera pas moins de 30 buts avec les Panthers. Il est 3ème marqueur du club. Derrière Barkov et Trocheck. 3 pts derrière ce dernier et 1 pt sous Barkov. Personne du club n'est meilleur que lui pour faire des buts. Mais la Floride commet l'erreur de ne pas le protéger quand les Golden Knigts font leur entrée dans la LNH. Vegas sait ce qu'il fait en prenant Jonathan. Il va chercher un fort travaillant. Avec Vegas, il répète son excellente saison précédente mais obtient cette fois, 75 pts en 77 matchs. Le club de rejetés de la LNH se rend en finale dès sa première année d'existence, en partie grâce à des grands coeurs comme lui. En 20 matchs de séries, dans une cause perdante, il obtient 21 gros points. Sa valeur est indispensable. Son unique saison complète sera la suivante. On lui greffera un "A" d'assistant capitaine, au gilet, tellement ce rejeté est important. Il connait des saisons des 47 et de 44 points où il sera affecté par les blessures. L'an dernier, en 76 matchs, il obtient 66 points. Il refait, entre autre, 30 buts. Cette saison, il a 10 pts en 13 matchs(au moment d'écrire ceci)et est encore leader de son club. Il mérite son A. Jonathan ne fera que bonifier son leadership comme meilleur pointeur de la jeune histoire de la franchise, encore cette année. 

Washington: Alex Ovechkin (1410 pts)

Winnipeg: Blake Wheeler (757 pts)

Au Québec, on nait parfois des patins aux pieds...pour vrai.