mercredi 29 décembre 2021

Trois Mois de LNH

 Ligue de bouffons.

Dans le match RocketCanadiens/Lightning d'hier, Gabriel Fortier a écopé d'une pénalité en première et personne dans mon salon n'était complètement convaincu quel club était concerné. C'était un joueur des bleus ou des blancs?

Le cirque de la LNH est devenu ridicule. À Montréal, les matchs sont soit remis, soit devant zéro public, soit renvoyés chez l'adversaire. Ça défie toute logique. Montréal jouait contre Boston le 12 janvier prochain. Le match sera le seul à être remis...à l'étranger...c'était aussi celui auquel on devait assister...


Et Boston! entre vous et moi, c'est vraiment plus sécuritaire que Montréal? Y a des foules à Boston! Y a Brad Marchand qui n'arrive pas à comprendre que les Olympiques, en fucking Chine, c'est un guêpier à coronavirus, doofuss!!! C'est là qu'iront jouer les Canadiens de manière sécuritaire? Plus rien ne semble certain avec le reste de cette saison...Hier, public bien collés les uns sur les autres...EN FLORIDE!!!!! le pire endroit sur terre en ce qui concerne la gestion de la Covid. L'État qui a, en son sein, le terriblement toxique Ron DeSantis. DeSantis c'est le covidiot de gouverneur de la Floride, qui a disparu depuis l'arrivée d'Omicron. Tout le monde le soupçonne d'être atteint de quelque chose d'autre que de son ignorance. 


Puis...j'apprends, de la part des Canadiens, que mon match du 12 janvier, serait remis à une date indéterminée...qui croire?  

Voici quelques moments forts de la saison en cours, qui pourrait, justement, peut-être couper court...

Kyle Beach est John Doe I.

Sombre note pour débuter la saison. Une des histoires les plus sales de l'histoire de la LNH. Ce blogue ne contient pas assez d'espace pour accorder le respect nécessaire à toute cette histoire. Kyle Beach a été identifié comme John Doe I, victime d'agression sexuelle pendant que son équipe des Black Hawks gagnait la Coupe Stanley il y a déjà trop longtemps. Tant de gens qui ont fermé les yeux. Joel Quenneville en a perdu son job en Floride, mais son club est resté premier (ou presque) de la Ligue. Stan Bowman et quelques autres dans la haute direction ont été forcés à la démission. Les révélations d'agressions sexuelles ont secoué le hockey de la LNH jusqu'à sa racine. Ça prenait tout un courage de sa part. Après avoir surmonté une immense douleur. Dur à imaginer. Beach sera une inspiration pour quiconque vivra de telles injustices.

La Covid suce.

C'est tout. Tyler Bertuzzi, davantage. Devrait être suspendu de la Ligue. Banni jusqu'à aiguille dans le bras. 


Les jeunes D rockent.

Cale Makar, 22 ans, Adam Fox, 23, 2 des 3 meilleurs de l'an dernier, n'ont qu'un an de plus, cette saison, et sont encore meilleurs. 26 pts en 23 matchs pour le premier, 13 buts et autant de passes. 31 pts en 30 matchs pour Fox, dont 26 mentions d'aides. Victor Hedman n'est plus jeune mais domine à la ligne bleue avec ses 32 pts. Quinn Hughes, chez les décevants Canucks, a 26 pts en 30 matchs. Charlie MacAvoy, des Bruins, continue de s'imposer avec brio et s'établit de plus en plus comme quart arrière du club. Pour longtemps. Makar et Hughes sont sous contrat jusqu'en 2027. Fox et MacAvoy jusqu'en 2029 et 2030, respectivement. 

Certaines recrues brillent.


Les trois premiers mois ont été très cool pour plusieurs recrues. Lucas Raymond des Red Wings a 28 pts. Son coéquipier Moritz Seider, à la ligne bleue, 21. Tous deux en 31 matchs. Et si Detroit n'est pas aussi mauvais que prévu, c'est en partie grâce à eux. Des joueurs repêchés l'an dernier, Raymond est le troisième meilleur pointeur. 1 point derrière Alexis Lafrenière des brillants Rangers et 16 pts derrière Tim Stutzle des Sens. Trevor Zegras a aussi beaucoup épaté jusqu'à maintenant. L'ancien coéquipier de Cole Caulfield, dans l'équipe des États-Unis, au World Junior Championship, a été chois 9ème en 2019. Il a 25 pts en 30 matchs. Et sa passe magique, qui a rendu John Tortorella si jaloux, est l'un des plus scintillant faits d'armes de la première moitié de saison. Sonny Milano, qui marque ce jeu, est aussi une promesse de bel avenir. Avec Troy Terry au sommet des marqueurs du club (23 ans), devinez qui est premier de la division Pacifique? Ben oui, les Ducks, qui l'eût cru? Avec un tel futur promis, premiers, le futur d'Anaheim est donc maintenant.


Des gardiens qui redeviennent bons.

Difficile et capricieux rôle que celui de gardien. Parmi ceux qui ont gardé 10 matchs et plus, Tristan Jarry des Penguins et Fredrik Andersson sont premiers de la ligue avec leurs moyennes de 1,93 buts accordés par match. Les deux ont fait chier leur club l'an dernier. Jacob Markstrom, Canucks décevant l'an dernier, est un Flames solide au troisième rang des meilleures moyennes, aussi, à 1,94. Markstrom est 4ème pour le % d'arrêt, Jarry, 5ème, et Andersen 7ème. Jarry et Andersen sont parmi les 5 meilleurs pour les victoires et Markstrom domine la Ligue avec 5 blanchissages. Les trois n'avaient pas rencontrés les attentes l'an dernier. Seul Pittsburgh a encore cru en lui. Vancouver et Toronto laissant filer des gars qui brillent cette saison. 


Carey, Jo, Robin confessent des problèmes mentaux. 

Robin Lehner avait commencé l'an dernier. Tôt en octobre, catastrophe, Marc Bergevin pleure en conférence de presse, Carey Price ne se présentera pas avec le club tout de suite. Ce club, bâti pour que leur gardien vole 5-6 matchs par mois, n'aura aucun des 5-6 matchs. Montréal, cette année, n'aura rien. Carey révèle lutter contre des problèmes d'ordre mentaux. Ceci survient dans le même club où Jonathan Drouin se retire en fin de saison dernière, afin de lutter contre l'anxiété et l'insomnie. Voilà deux joueurs qui ont ouvert des portes tabous. Il faut applaudir leur courage. Et leur souhaiter gagner leur bataille contre leurs démons intérieurs. 


Evander Kane est un abruti sévère.

Il n'a pas patiné encore cette saison. En saison régulière. Suspendu les 21 premiers matchs parce que covidiot assez bête pour avoir tenté de présenter un faux passeport sanitaire, il a de plus été accusé par une ex copine d,avoir gagé à la Pete Rose sur des matchs auquel il prenait part. Il a aussi été accusé de violence domestique contre sa Femme. San Jose en a eu assez, l'a placé au ballotage, mais personne n'a voulu du crétin. Il a été envoyé dans le club-école. Il a 2 buts et 8 pts en 5 matchs avec le club de la AHL. Mais les Sharks ne le veulent pas dans leurs rangs. Ils cherchent à l'envoyer ailleurs. Il est signé jusqu'en 2025, pour 7 millions par année. Cher payé pour avoir un vestiaire aux attitudes de marde.


Suprématie du Sud-Est?

 Ok, la division Sud-Ouest n'existe plus. Mais il est difficile de ne par remarquer que les anciens clubs de cette division sont les plus formidables de la saison. Tampa Bay, la Caroline, Washington, la Floride sont parmi les 5 meilleurs, tout le temps. Sinon les 6. 

La Course...à Shane Wright.


Jamais plaisant de perdre. Mais parfois c'est dans l'intérêt d'un club. Cette année (Shane Wright) et l'an prochain (Connor Bédard/Matvei Michkov) ce pourrait être payant de finir dernier. Les prix de consolation de cette année ne sont pas mauvais du tout. On dit que si on choisit parmi les 10 premiers, lors du tout prochain repêchage, on choisira un joueur sur lequel il n'est pas fou de rebâtir sa propre concession à moyen-court terme. Matthew Savoie, Logan Cooley, Joakim Kemell, Danila Yurov, que du diamant. L'Arizona a été fameux de médiocrité avec 0-10-1 à ses 11 premiers matchs. Mais Montréal, Ottawa, Seattle et Buffalo, sont aussi des chef d'oeuvre de mauvaise formations. 

Les Penguins sont vendus au Fenway Sports Group.

Pas du hockey, de la business. 


Les officiels sont toujours épouvantables. 

Montréal/Tampa Bay hier en était un autre exemple. Match gagné 5-3 par Montréal, vous lirez plutôt une victoire de Tampa Bay 5-4. On refuse un but légal à Brendan Gallagher qui faisait 3-2 Montréal, on fait réviser, on confirme la triche, Montréal a donc un injustifiée pénalité, Tampa Bay fait 3-2. En période supplémentaire, Steve Stamkos écope d'une pénalité sur Josh Evans mais on y réfléchit jusqu'à ce que Tampa compte. 

"Thank God it's a shitty league"

Un exemple parmi tant d'autres. Et pas qu'avec Montréal. 

Cette Ligue ne vaut plus mon écoute.  

J'achève d'écrire cette chronique parce que cette Ligue de marde ne mérite probablement pas mon attention.

Je commenterai probablement bientôt, exclusivement le passé de la LNH. 

 I've seen the future baby, and it's murder. 



    

mercredi 22 décembre 2021

Plier Bagages


Le hockey est un sport inventé par le Canada (Les Anglais de la Nouvelle-Écosse), Bien que la grande majorité des joueurs de la LNH soient d'origine canadienne, les équipes canadiennes s'effondrent.

L'an dernier, dans une division toute canadienne, les Canucks ont eu la mauvaise chance de rencontrer Montréal au moins 6 fois, en début de saison et de se faire crémer presque toutes les fois par les Canadiens. Question de tourner le fer dans la plaie, Tyler Toffoli, qui portait leur uniforme la saison d'avant, connaissait pas mal tout le monde, l'aréna local, et brillait tout particulièrement contre son ancien club. Il fera 28 buts en 52 matchs et terminera premier marqueur de la formation, principalement en raison de cette série de matchs, en début de saison, contre les Canucks. Ça allait donner le ton de la saison de Vancouver, qui terminerait dernier de la division, derrière Ottawa. Qui avait davantage le profil pour finir dernier. Cette saison, ça n'allait pas tellement mieux. 


Après avoir perdu 10 de leur 13 derniers matchs, combinant un fiche de 8-15-2 en 25 matchs, on a finalement décidé de faire maison nette le 6 décembre dernier. Le directeur général Jim Benning, son assistant John Weisbord, l'entraineur Ted Green et son assistant Nolan Baumgartner, ont tous été limogés et remplacés par Stan Smyl (temporairement) comme directeur-gérant, Ryan Johnson, comme assistant gérant, Bruce Boudreau est devenu l'entraineur chef et Scott Walker, son assistant. Tous des anciens joueurs de la LNH. Le choix reste étrange. Boudreau, à 66 ans, avec une fiche de 657 victoires, 302 défaites et 115 matchs nuls, matchs perdus en tirs de barrage ou matchs perdus en période supplémentaire est parfois brillant en saison régulière. Toutefois en séries éliminatoires, il est notoirement épouvantable. En 12 saisons dans la LNH, une saison de 22 matchs et sa dernière avec le Wild, de 57, Boudreau n'a atteint avec son club le carré d'As une seule fois, avec les Ducks d'Anaheim, en 2015. Mais avec de très bons clubs comme Washington, entre 2007 et 2011, il n'a jamais réussi à leur faire passer la deuxième ronde: avec Anaheim, entre 2012 et 2016, il a raté les séries la première saison, a atteint le carré d'As en 2015, comme mentionné, mais n'a jamais fait passer son club la deuxième ronde, non plus. Avec le Wild, deux saison éliminés dès le premier tour, une saison hors de séries et 57 matchs. 

Vancouver ne feront probablement pas les séries encore cette année. Donc rien à s'inquiéter à ce niveau. Toutefois, avec les possibles réenlignements en 2022, en raison de la résurgence Covidienne, près de 25 clubs pourraient encore faire les séries. Et les division redevenir celle de l'an dernier avec des clubs tout aussi poches. Parce que si à Vancouver on a tiré des chandails sur la glace, par dégoût, à Montréal, on a fait pareil. Depuis l'arrivée de Boudreau, le club en a gagné 6 et est invaincu (dimanche).


Les Canadiens de Montréal sont archi pénibles. Trois autres joueurs ont été rappelés du club-école ce week-end, ce qui porte le total à maintenant 10. Micheal Pezzetta a presqu'une saison complète parmi les grands. Montréal a commencé la saison sans son meilleur centre des dernière séries, son leader et imposant défenseur capitaine, son extraordinaire gardien, sans le colosse Joel Edmundson et sans le largement sous estimé Corey Perry. Aucun de ses joueurs n'a joué pour les Canadiens cette saison, et on a vite compris qu'ils étaient les plus importants leaders du vestiaire des Canadiens, qui semble 100% désorganisé et qui n'a pas l'entraineur pour donner un semblant de cohérence à ce club qui est en plus, frappé durement par les blessures. 

Un mauvais défenseur

Montréal est 31ème sur 32. Seul l'Arizona fait pire. Mais Montréal a accordé autant de buts qu'eux (dimanche toujours) 109. C'est plus de 30 de plus que les meilleures équipes de la Ligue. la fiche est de 7-21-3. La troisième pire saison de l'histoire de la LNH est celle des Nordiques de Québec de 1989-1990. 12 victoires-61 revers-7 matchs nuls, 31 pts. Après 29 matchs, Québec avait une fiche de 6-20-3 pour 15 pts. Cette saison, Montréal, après 29 matchs, avait une fiche identique de 6-20-3 pour 15 pts. On se dirige vers de l'historique dans le très mauvais sens du classement général. Rare, très très rares ont été le clubs à atteindre la finale et à rater les séries dès la saison suivante. Montréal est certaine de ne pas faire les séries. Il faudrait gagner entre 85 et 88% des matchs à venir. Mais encore, ce ne serait que pour s'approcher des 100 pts. Avec 96 pts, en 2019, ils ne les faisaient même pas. Et on parle de réorganiser le calendrier qui pourraient annuler des matchs. Même en prenant 24 clubs en séries, Montréal n'est pas près de faire les séries. Et Jeff Petry, quand on estime qu'il pourrait être notre défenseur #1, devient une horreur innommable. Au match des étoiles, personne ne se mérite une place cette année. On a limogé Marc Bergevin, un peu pour rien, son contrat arrivait à échéance en fin de saison. Ducharme est davantage un problème, selon moi. Mais encore, il fait avec ce qu'il a. Et ce club a surtout des boulets (Inégal et non-échangeable Drouin, les contrats de Price et Gallagher, inéchangeable pour cela aussi). Dans une vente de feu, Montréal ne sortirait même pas gagnant. On a aussi tiré des gilets des Canadiens sur la patinoire. Quand il y avait une foule.


À Winnipeg, Paul Maurice, la semaine dernière a remis sa démission. Nettement plus intelligent que la moyenne des entraineurs de la LNH, il a expliqué que le club avait besoin d'une nouvelle voix pour les diriger. Les Jets avaient une fiche de 13-11-5 quand Maurice a donné son poste à son assistant, Dave Lowry, qui sera entraîneur de son fils. Ça me semble une première pour moi, depuis que je suis le hockey de la LNH, en 1979-1980. Dans le hockey amateur, ça voulait aussi dire que le fils de l'entraîneur serait automatiquement le Capitaine du club. Mais Blake Wheeler le reste à Winnipeg. Ils ont subi une défaite de 5-2 contre Washington, pas le moindre des adversaires tout de même, le premier au classement général qui vient aussi de placer son capitaine au sommet des marqueurs de la LNH, une première depuis longtemps, puisqu'un joueur des Oilers tenait cette position depuis plusieurs années, dès le premier match sans Maurice. Mais on gagné celui d'après. Maurice a pris sa décision après une deuxième défaite de suite, la première contre Vancouver, puis contre Buffalo, deux clubs qu'ils auraient franchement dû battre. Des gilets des Jets avaient été lancés sur la patinoire. 


Les Maple Leafs sont notoirement inégaux. Ils sont 4ème de la Ligue, ils ne sont pas à plaindre du tout. Ils feront assurément les séries. L'intensité des fans des Leafs est reconnue et déjà on craint l'élimination en première ronde. Qui est plus-que-possible. Dans une division comprenant les deux clubs de la Floride, nettement meilleures que Toronto à tous les niveaux, on peut imaginer les Leafs terminer troisièmes de l'Atlantique. Et même si ceci n'arrive pas, leurs adversaires possibles sont soit les Panthers, formidables cette saison, les doubles champions de la Coupe Stanley de Tampa Bay ou encore Boston seront assurément leurs adversaires. À moins que les divisions ne changent. Ce qui serait tout à leur avantage. Les deux Florides et Boston peuvent tous battre Toronto dès la première ronde. Ne serais-ce que psychologiquement. Ce qui n'a jamais été la force des Leafs. Qui doivent parfois regarder le brio de Fredrik Andersen, en Caroline et se dire,  pourquoi n'était-il pas comme ça avec nous? On doit aussi refuser de jeter un oeil sur l'Avalanche du Colorado où Nazem Kadri a 38 pts en 24 matchs. Oui, oui, vous avez bien lu, il est le meilleur marqueur de son club. 8 pts devant Rantanen (dimanche). Des gilets de Mitch Marner des Leafs ont aussi été tirés sur la patinoire par dégoût. Mais il n'est pas question de plier bagages avec le club. Du moins pas avant le prochaine première ronde des séries éliminatoires. Les Leafs sont assurément l'unique club canadien assuré d'une présence en séries. Mais peut-être aussi une présence à la Bruce Boudreau. Qui a joué 7 ans, entre 1976 et 1983...avec les Leafs justement...ceci expliquant peut-être, cela...  


Les Oilers d'Edmonton ont bien gagné leurs deux derniers matchs, mais ils avaient aussi perdu leurs 6 d'avant. Passant du premier range de la division au 4ème. Les Kings, qui ont un match de plus de joué, ne sont plus qu'à 3 pts d'eux. Le tandem McDavid/Draisatl, toujours parmi les trois meilleurs marqueurs de la LNH, lorsque contré, peut-être que la machine s'éteint. C'est ce que l'on dit chaque année depuis au moins trois ans. Mais cette année, l'arrivée de Zach Hyman semblait changer la donne. Au début, oui. Mais maintenant pas tant. La pause imposée de Noël ne fera peut-être que du bien , aux Huileux. La débandade a commencé à faire vraiment mal quand Edm s'est fait rosser par L.A. 5-1, devant leurs propres fans (quand il y en avait). Il y a encore bon espoir pour ce club au talent plus que certain, mais une constante reste toujours la même: on parle toujours de se trouver un bon gardien à temps pour les séries. C'est non seulement un désavoeu de ceux qui sont en place, mais aussi un pari toujours extrêmement difficile à gagner. C'est mettre une tonne de pression sur le nouveau venu, sans parler de la pression sur ceux qui sont en place, qui seront scrutés à la loupe, si on ne trouve pas un bon gardien d'ailleurs pour nous aider (genre Holtby), et très certainement pointés du doigt au moindre mauvais but. C'est présentement Stuart Skinner qui a la meilleure moyenne, à 2,70 en 10 confrontations. Mikko Koskinen est à 3,16 buts accordés par match, en 18. Il a une fiche gagnante, contrairement à Skinner qui est à 4-5, mais Koskinen a un % d'arrête de ,902. Ouch! Oui, il y a raison de parler gardiens à Edmonton. Et tant que Draisatl & McDavid font le double des points du troisième marqueur, il y a matière a encore questionner le "second scoring" au sein de l'équipe. On a aussi tiré le gilet des Oilers sur la patinoire dans la poussée de 6 défaites. 


Les Flames ont le même total de points que les Oilers, avec un match de moins et trois victoires de moins. C'est en surtemps ou en tirs de barrage qu'on arrive pas à gagner avec 6 défaites. Le pire score dans la LNH, à ce niveau. En revanche, ils sont tout à fait premier sur 32 en défensive. Sur 31, en fait, car ils ont accordé autant de buts que les Hurricanes de la Caroline (62), là aussi, avec un match de moins de joué, toutefois. On aurait pu penser qu'avec le départ de leur capitaine Mark Giordano, pour Seattle, la défensive en aurait pris un coup. Sans fanfares ni trompettes Hanafin/Andersson, Kylington/Tanev et Zadorov/Gudbranson font très bien. Sans parler de Jacob Markstrom, tout à fait brillant devant le filet avec sa moyenne de 1,94 et Daniel Vladar, comme second gardien, qui fait tout aussi bien avec une moyenne de 2,10 en 7 matchs. Depuis le 18 décembre dernier, l'organisation des Flames a confirmé pas moins de 30 cas de Covid. C'est beaucoup par eux que la Ligue s'est vu forcée de cesser suspendre ses activités. Edmonton, Toronto et Calgary sont trois réelles chances de faire les séries en ce qui concerne les équipes canadiennes. Peut-être Winnipeg aussi. Mais pas le club qui reste.


Les Sénateurs d'Ottawa sont des trois clubs, avec Vancouver et Montréal, assurés de ne pas faire les séries. Leur avenir sera plus brillant d'ici 2-3 ans. Ils ont de formidables jeunes, fort intéressants à suivre. Mais ils ne gagnent pas. Ils sont 7èmes pires pour les buts accordés dans la LNH. Ottawa est meilleur que Montréal, au classement général, mais Montréal est 31ème, Ottawa, 30ème. On a beau les trouver intéressants, de temps en temps, trouble-fêtes, ils ont toujours le même proprio mal aimé/mal aimable et leur aréna si mal placé est toujours aussi loin de tout et mal avisé géographiquement. Les chandails pleuvent aussi, certains soirs. Êtes vous si riche de lancer 250$ et plus comme ça, certains soirs? en plus de payer vos billets plus de 500$? Vous aimez flamber! Ottawa n'a que 2 victoires de plus que Montréal. C'est à la fois que le club que vous aimez haïr, car ils ont des haïssables et peuvent choisir, un soir de blanchir Tampa Bay, et à la fois le club que l'on peut admirer grâce aux Stutzle, Norris, Chabot ou Batherson. 

 Presque tous ses clubs ont vu leurs fans, dégoûtés, tirer le chandail de leur club, présumément favori, par désavoeu du spectacle qu'ils offraient. 

On a réglé le problème pour les 7 clubs canadiens. On a limogé tous les partisans. 

Et maintenant, jusqu'au 25, le spectacle.

Au moins, aucun de ces clubs ne perdra de matchs. 

Et on peut dire que parmi les clubs canadiens, seulement 3 peuvent vraiment penser plier bagages en ce qui concerne la saison actuelle. Et déjà commencer à penser 2022-2023. 


mercredi 15 décembre 2021

Savoir Se Retirer Dignement


Le 18 avril 1999, l'immense Wayne Gretzky jouait son tout dernier match dans la LNH, dans l'uniforme des Rangers de New York. Il n'avait alors 37 ans. En 21 saisons dans la LNH, il venait de connaitre son unique saison où il avait marqué moins de points qu'il n'avait joué de matchs. 62 pts en 70 matchs. Premier marqueur d'un club qui ne faisait pas les séries. Il avait annoncé que c'était sa dernière, et il s'est retiré sans qu'on puisse le connaître mauvais joueur. Vieillissant inopportun. Malaise à trainer. 


1487 matchs, 894 buts, 1963 passes, 2857 points. 382 de plus en séries, en 208 matchs. 31 trophées individuels. Un livre des recors réécrit de son talent presqu'au complet. Et dont la tenue et la durée gardera son nom jusqu'à sa mort, même si Alex Ovechkin lui offre une maudite belle course pour le plus de buts, à vie. 

Sa sortie était aussi belle que son entrée dans cette ligue qu'il a complètement transformée de son art.


Raymond Bourque, après 20 saisons et 65 matchs remarquables avec les Bruins de Boston, il demandait à aller gagner la Coupe. On a exaucé son souhait et on l'a envoyé à la déjà puissante Avalanche. Mais Raymond n'était déjà plus le même. On excusait certaines grossières erreurs coûteuses sur le compte qu'il avait été si brillant longtemps...en Bruins...mais en Avalanche, on faisait avec. Quand il a finalement réussi à soulever la Coupe, j'étais parmi les rares qui n'en était pas ému. Il avait été Bruins, et terminait sa carrière avec un arrangement cheap à mes yeux. Je l'avais mis en mots. Une émission de sports à TQS avait lu mon texte. Paul Rivard l'avait lu m'avait-on dit. Je ne l'ai pas entendu, ce sont des amis et un oncle qui m'ont demandé si c'était bien moi. (des Hunter Jones, il n'en pleut pas au Québec). Bourque a pris sa retraite en soulevant enfin la Coupe. Toujours heureux de se retirer en signant son nom sur le précieux trophée

Mais c'était déjà une sortie moins gracieuse selon moi. Empruntée, même. 

Voici 5 autres cas qui m'ont marqué par leur mauvaise fin. De pourtant grands joueurs. 


Marcel Dionne

Dionne, qui avait établi tous les records dans la OHL (alors OHA) est repêché deuxième, derrière Guy Lafleur, au repêchage de 1971. Ce sont les alors pauvres Red Wings qui en font l'acquisition. Les agents de joueurs sont une nouvelle tendance alors. Toute neuve. Bobby Orr introduit Alan Eagleson, geste qu'il regrettera quand il sera devenu évident qu'Eagleson vole tout le monde, comme presqu'unique agent des joueurs de certains bons joueurs de la LNH. Dionne sera de ceux-là. Il connaît quatre formidables saisons, de 77 pts, 90 pts (dont 40 buts), 78 pts en 74, et pas moins de 121 pts, 47 buts, et une troisième place derrière Phil Esposito et Bobby Orr au championnat des marqueurs. Dionne est une superstar. Et il se morfond dans un club terrible qui ne va nulle part. Eagleson le force à demander davantage d'argent. La business du point des vue des joueurs pointe sa tête dans la LNH. 


Le proprio des Kings de Los Angeles lui offre 300 000$ par année. Detroit trouve un arrangement, acquiert Terry Harper, Dan Maloney, de l'argent et des choix au repêchage et envoie Dionne aux Kings. Personnellement, je sais l'appât du gain, très mauvaise conseillère. Dionne, en compagnie de Charlie Simmer et du jeune Dave Taylor sera le centre de la ligne qu'on qualifiera de triple couronne. Ils seront tous les trois splendides entre 1976 et 1983.  Dionne marque 40 buts et plus 7 fois, 50 buts et plus 6 fois, 36 buts en 70 matchs l'autre fois. Connait des saisons de 122, 130, 137, 135, 117, 107,126 pts. Gagne le Lady Bing deux fois, le Lester B.Pearson 2 fois aussi, le championnat des marqueurs avec Wayne Gretzky en 1980 (Mais Dionne a plus de buts). Il est définitivement candidat au temple de la renommée un jour. Mais L.A. est terrible en séries éliminatoires. Ne passe jamais la deuxième ronde. 


Bien que brillant mentor des jeunes Luc Robitaille, Steve Duchesne, Jimmy Carson, il ne veut pas faire partie d'un club en reconstruction et demande de jouer dans un club qui pourrait gagner la Coupe. Il est envoyé aux Rangers en retour de Tom Laidlaw et Bobby Carpenter. Ironiquement, les Kings qu'il quittait, pusiqu'ils n'étaient pas partis pour faire les séries...les feront. En 14 matchs, en fin de saison 86-87, il totalise 10 pts en 14 matchs. Il ne jouera que 6 matchs avec eux en séries. Il compile 65 pts en 67 matchs la saison suivante. Le club ne fera pas les séries. Il fait 16 pts en 37 matchs à sa dernière saison. Et joue ses 9 derniers matchs...DANS LES MINEURES.

Ouch! Grand joueur, fin pénible. Il se retire en 1989, à 38 ans. Légèrement humiliant.  

Guy Lafleur


Je n'ai jamais été un fan de Guy Lafleur. Mais mon # préféré est 10. Principalement en raison des formes linéaire et rondes placées une à côté de l'autre, que je trouves esthétiques. Rien ne m'insultait plus que de me faire dire que je devais être un fan de Guy Lafleur pour aimer...NON! J'ai commencé à m'intéresser sérieusement au hockey de la LNH en 1979-1980. J'avais 8 ans. J'avais bien, sur une carte de hockey qui me disait que Lafleur et Larouche avaient marqués 50 buts l'année d'avant. On me disait qu'il était bon. Mais les Nordiques arrivaient au même moment dans la LNH, j'en était mordu fan, il étai du club ennemi et ce que je voyais de lui, c'était un gars qui pouvait monter avec la rondelle et snaper vers le but contre des gardiens qui ne voulaient pas tomber par terre parce que c'était trop dur de se relever. Et surtout, 4 ans plus tard, l'entraineur Jacques Lemaire qui le gardait au banc pour ses carences en défensive, ça ne me convainquait pas de son utilité. Dans le club ennemi anyway. Gardé sur le banc par son ami Lemaire semblait une traitrise à l'époque, mais je me rappelle aussi que je me disais, "mais qu'il nous prouve qu'il est si bon si il est supposé être une superstar". Il ne m'était qu'agaçant.  Lafleur aura été néanmoins extraordinaire. Et de 1980 à 1985, il marquera encore trois fois de suite 27 buts, suivi d'une dernière saison de 30 et accumulera toujours entre 70 et 84 pts. Lafleur demande à être échangé si Lemaire reste, ce qui est refusé par Serge Savard. Il choisit donc de se retirer après 19 matchs et seulement 5 pts, et après une saison de -14, son unique dans le négatif avec les Canadiens. Il a 32 ans.


Mais Montréal gagne une très surprenante Coupe la saison suivante avec une demie-tonne de recrues. Et bientôt, les salaires seront rendus publics (ce qui n'avait jamais été le cas et n'aurais jamais dû l'être). Lafleur n'a jamais gagné autant qu'il aurait pu. Ce n'est pas que pour ça, mais aussi par amour pour son sport et parce qu'il ne considérait pas avoir une sortie aussi digne que l'inspiration qu'il avait été si longtemps, il revient en essai, en 1988, à 35 ans, dans un match hors concours, en camps d'entrainement, face aux Oilers, dans l'uniforme des Rangers. Il impressionne le directeur gérant et ancien adversaire Phil Esposito qui l'engage un an, contre 1 million de dollars. Hm...un peu pute, mais qui cracherait sur un million? ne soyons pas si catholique. Il marque 18 buts en 67 matchs, obtient 45 pts et 2 de ses buts sont à son premier match contre Montréal, au Forum, qui lui réserve une belle ovation et scande "Guy Guy Guy". Michel Bergeron, entraineur des Rangers, deviendra son grand ami. Après tant d'années de rivalités. 


L'année suivante, ce même Michel Bergeron fait un retour derrière le banc des Nordiques. Il amène avec lui Guy. Immense fan des Nordiques que je suis, je n'arrive pas à m'y faire. Lafleur en Nordiques? Une ancienne gloire des Canadiens dans notre vestiaire? La saison sera historiquement catastrophique. Je n'arrive pas à voir autre chose qu'une sorte de coup de marketing. Cette année-là Martin Madden plume le club en donnant Peter Stastny et Michel Goulet. Québec utilise 7 gardiens, gagne 12 fois en 80 matchs. Fameusement médiocres. Lafleur joue 39 fois, mais a désormais un mauvais genou. Il obtient 34 pts, ce qui n'est pas rien. Mais christ de saison de cabochons collectifs. Après la gloire ultime, il est maintenant à jamais associé à la pire des minableries. Il jouera une dernière saison avec les tristes Nordiques, qui n'en gagneront que 4 de plus. Il jouera 20 matchs de plus que la saison d'avant, et met un terme à sa carrière avec 12 buts, 16 mentions d'aide et 28 pts, à 38 ans. Connaissant deux saisons dans le négatif.

La sortie restait encore peu scintillante malgré l'immense joueur.

Glenn Anderson


Quand Anderson commence sa carrière dans la LNH, il atterrit chez Wayne, Mark, Kevin, Grant & Jari, à Edmonton, et marque tout de suite 30 buts à sa saison recrue, en 1980-1981. Il en fera 38 la saison suivante, 48 la saison d'après, et accumule respectivement 105 et 104 pts. Il sera formidable en séries éliminatoires quand son club se rend une première fois en finale, en 1982-1983, dans une cause perdante contre les Islanders, avec 20 pts en 16 matchs dont 10 buts. La saison suivante, Edmonton prend sa revanche contre ces mêmes Islanders , en finale, gagne leur premère, et freinent les multiples conquêtes de New York les empêchant d'égaliser la marque des Canadiens de Montréal de l'avoir gagnée 5 fois de suite (2 fois). Anderson obtient 17 pts en 19 matchs. Cette saison-là, il franchissait la barre de 50 buts pour la première fois avec 54. Il termine aussi la saison avec 99 pts. Son style agressif le met souvent aux prises avec le gardien Billy Smith. Des saisons de 81 pts, 102 (encore 54 buts), 73, 88, 64,72 et 55 suivront. Trop agressif son style de jeu attire les représailles et il se blesse de plus en plus régulièrement mais quand il joue, il produit beaucoup. De ses 11 saison avec Edmonton, il en connaît 9 de 30 buts et plus. C'est pas rien. "money player" il marquait aussi souvent sous pression. 5 fois il compte le but en supplémentaire en séries. Il a beaucoup mon style de jeu à moi aussi, donc je le remarque davantage. Dans la conquête de la Coupe de 1984-1985 (il aura 5 bagues au final), il obtient pas moins de 16 mentions d'aide, en 18 matchs et 26 pts. Deux ans plus tard, 27 pts en 21 matchs. Puis 25 en 19 la conquête d'après. Lors de la conquête de 1990, il obtient 22 pts en autant de matchs et sera l'un des 7 joueurs des Oilers à avoir gagné toutes les Coupes de l'histoire de la concession*.  

Il sera inclus dans un massif échange visant à rajeunir le club passant aux Maple Leafs, avec Grant Fhur et Craig Berube, en retour de Vincente Damphousse, Peter Ing, Scott Thornton et Luke Richardson. Comme Leafs, alors, on ne peut espérer gros. Mais 1993 est une splendide virée en séries éliminatoires. Ils seront du carré d'As. Et Anderson y est pour quelque chose avec ses 18 pts en 21 matchs. Toronto ne fait pas les séries l'autre saison où il s'y trouve où il fait encore 57 pts dans un club pénible. Il combine deux saison de 20 buts et plus et y obtient son 1000ème point. À la date limite des transactions, en 1994, il passe aux Rangers en retour de Mike Gartner. Il ira se chercher une dernière bague de la Coupe avec les Rangers, il a 32 ans. Facile de dire tout ça après, mais c'est là que mettre un terme à sa carrière aurait pu être une digne sortie. Au sommet.


Il est signé avec les Blues pour 36 des 49 matchs de la saison suivante. Il ne porte plus le 9 ou ses dérivés depuis Toronto, mais un # de réserviste, 36. Il jouera le reste de la saison, en Allemagne et en Finlande. Il parait maintenant usé. Comme Lindros en fin de carrière dont le style agressif attirait la même chose, il se blesse plus facilement. À 34 ans, il joue pour l'équipe nationale Canadienne. Les Oilers lui tendent à nouveau la main, et lui font jouer 17 matchs. Il y fera 10 pts avant de retourner aux Blues pour 15 matchs. Et 4 pts...Ne voulant pas quitter son sport, il jouera deux maths en Italie et 23 en Suisse avant d'accrocher ses patins. Son souvenir talentueux étant devenu pas mal lointain.

Comme Lafleur et Dionne, j'ai tendance à l'associer à ses trois- quatre dernières années de trop.  

Martin Brodeur 


Martin Brodeur est le plus grand gardien de l'histoire de la LNH. Le meilleur buteur aussi.  Récipiendaire du trophée Calder, du trophée Jennings 5 fois, du Vézina, 4 autres fois, champion de la Coupe Stanley 3 fois, en maintenant une moyenne de buts accordés par match de 2,24, en 22 saisons dans la LNH, il en a joué 21 avec les Devils du New Jersey. Détenteurs de multiples records comme le plus grand nombre de victoires (691), il en avait un facilement à sa portée si il avait joué une 22ème saison avec les Devils. Mais non. Il a choisi de tester le marché des agents libres. 


Il a alors fait un mauvais calcul. Je ne parlerai pas des mauvais calculs de sa vie privée, ça ne nous regarde pas et il faut être deux pour valser. Mais les mauvais calculs (en double, cette fois) étaient aussi au rendez-vous. 

Il a été un Blues pendant 7 matchs. Avec une fiche de 3-3 et un % d'efficacité de .899. Il a choisi de se retirer quand Brian Eliott est revenu de sa blessure et que Jake Allen brillait de tous ses feux. Brodeur tombait 3ème gardien. Il avait 42 ans. Il ne voulait pas être la mère de ses premiers enfants la troisième roue du carrosse. Ce n'est pas pleinement le souvenir qu'il faudrait en garder de lui. Il est toujours au sommet des meilleurs gardiens de l'histoire de la LNH.


J'ai pensé à ces sorties, légèrement ternies, quand j'ai entendu John Tortorella dire que la passe magique de Trevor Zegras était de la totale connerie.

De la jalousie, oui.

Il faisait pitié de vouloir tenter d'attirer l'attention ainsi,Tort. 


Et confirmait qu'il ne coacherait plus jamais sérieusement dans la LNH. 

Son style est d'une autre époque. 

Tortorella est maintenant étron. 

Professionnel. 

*Randy Gregg, Kevin Lowe, Grant Fhur, Charlie Huddy, Jari Kurri et Mark Messier sont les 6 autres


mercredi 8 décembre 2021

Norris et Ses Prétendants


 James E.Norris était un homme d'affaires et le propriétaire des Red Wings de Detroit de 1932 à 1952. Bien que né à Montréal, il avait aussi la nationalité Étatsunienne. Il était si impliqué dans la LNH, qu'il avait aussi investi dans les 3 autres clubs des États-Unis, les Rangers, les Black Hawks et les Bruins. Voilà pourquoi qu'à sa mort, il avait une condition rare du coeur qui l'empêchait de voir les matchs, en décembre 1952, on a tout de suite pensé à lui rendre hommage d'une quelconque manière. 

C'est en 1954 qu'on décerne le premier trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH. Il sera remis à Red Kelly des Red Wings de Detroit. Ses Red Wings de Detroit. Le nom du trophée au complet est d'ailleurs le James Norris Memorial Trophy. Deux joueurs seulement ont gagné à la fois le trophée Norris et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la saison. Bobby Orr, des Bruins, l'a gagné trois fois de suite en 1970, 1971 et 1972. Chris Pronger, des Blues de St-Louis, les as aussi gagnés en 2000. 


6 défenseurs ont gagné le trophée Hart avant que le Norris n'existe. On peut supposer qu'ils auraient aussi gagner le Norris, puisque jamais la situation inverse ne s'est produite. Herb Gardiner des Canadiens de Montréal, en 1927, Eddie Shore des Bruins de Boston en 1933, 1935, 1936 et 1938, Babe Siebert des Canadiens, en 1937, Ebbie Goodfellow des Red Wings, en 1940, Tommy Anderson des Americans de Brooklyn, en 1942 et Babe Pratt des Maple Leafs de Toronto, en 1944.

Doug Harvey, des Canadiens, gagne le trophée, après Kelly, pendant 4 ans de suite. Tom Johnson, aussi des Canadiens de Montréal, Harvey gagne ensuite trois autres fois de suite. Pierre Pilote, brillant Québécois des Black Hawks de Chicago le gagne ensuite deux fois consécutivement. Jacques Laperrière, des Canadiens de Montréal gagne le trophée, en 1966. Harry Howell, des Rangers de New York, rafle le trophée en 1967. 

Commence ensuite le règne de la légende Bobby Orr.  


La première fois, à 19 ans seulement, et la toute première saison à 12 clubs dans la LNH. La saison suivante, avec 64 pts en 67 matchs. La saison d'après, avec 120 pts, dont 87 mentions d'aide, ce qui veut donc dire 33 buts, un championnat des marqueurs, ce qui ne s'est jamais plus produit pour un défenseur autre que lui dans la LNH, gagne la Coupe Stanley et le trophée Conn Smythe remis au joueur le plus utiles des séries éliminatoires. En 1971, il totalise à la fin de la saison 139 pts, dépasse la marque des 100 passes avec 102, et marque 37 buts. L'année de ma naissance, il marque encore 37 fois, obtient 117 pts, gagne la Coupe Stanley à nouveau, et le Conn Smythe, aussi. En 1973, en 63 matchs, il obtient 101 points. En 1974, il obtient 122 pts, dont 90 mentions d'aide. En 1975, un dernier championnat des marqueurs de la LNH, avec 135 pts, 46 buts et 89 passes. Il va de soi que pendant 8 ans, il gagne le Norris facilement. 


Denis Potvin, des Islanders de New York met fin à sa succession de gain du trophée et le gagne trois fois en quatre ans. Larry Robinson des Canadiens de Montréal, le gagne en 1977 et le regagne en 1980. Randy Carlyle le gagne en 1981 avec 83 pts pour les Penguins de Pittsburgh et 136 grosses minutes de punitions. Doug Wilson, des Black Hawks de Chicago, marque 39 fois et obtient 85 points et le gagne, en 1982. Rod Langway, capitaine de Capitals de Washington, le gagne ensuite deux ans de suite, dans des années fort intéressantes où on valorise vraiment le défenseur défensif. À ce niveau, Rod est impressionnant. Jamais plus ce ne sera vraiment le défenseur défensif qui gagnera. Scott Stevens, Mark Tinordi, Derian Hatcher, Ryan Ellis, Jacob Slavin resteront toujours relativement sans honneurs du même genre. Même que des horreurs en défensive (Coffey, Leetch, Chara, Subban, Doughty) pourront se le mériter tant qu'ils ont un important impact offensif. On a pourtant boudé Phil Housley du trophée toute sa carrière alors qu'il est le défenseur ayant récolté le plus de points en carrière à ce poste. Il était rapide comme c'est interdit de l'être, ce qui le rendait dangereux en zone adverse, mais oubliait souvent la sienne. Ce qu'on pouvait aussi reprocher aux 5 entre parenthèses plus haut. 


En 1985 et en 1986, Paul Coffey, avec les Oilers d'Edmonton, rafle le trophée. Le premier avec 121 pts dont 84 mentions d'aide, le second, se rapprochant le plus du championnat des marqueurs, terminant 3 pts derrière Mario Lemieux, avec 138, et marquant 48 buts, battant Orr de 2 buts, pour le record du plus buts marqués par un défenseur en une seule saison, mais terminant 1 pt derrière pour le record de point en une seule saison. Raymond Bourque gagne 1987 et 1988. Chris Chelios, Canadien de Montréal, le gagne en 1989, avec 73 pts, 15 buts et 58 passes. Étrangement, il le regagnera, mais cette fois comme Black Hawks de Chicago, en 1993, avec l'exacte même fiche. Entretemps Raymond Bourque le gagne deux autres fois de suite, et Brian Leetch, des Rangers de New York, une fois en 1992.  Raymond Bourque gagne son 5ème en 1994, Paul Coffey, maintenant Red Wings, le gagne en 1995. Dans une saison écourtée, de 45 matchs, il totalise un impressionnant 58 pts. 

Deux Étatsuniens l'ayant déjà gagné au moins une fois se le méritent en 1996 et 1997. Chris Chelios gagne son troisième grâce à une saison de 72 pts, où il a magiquement toujours 58 passes. Mais cette fois, un but de moins. Brian Leetch gagne son second, en 1997. Malgré son 4ème meilleur rendement offensif à vie, alors, mais son plus impressionnant total de + et - à vie, avec +31. Dès la saison suivante, ce même joueur sera -38. 


Rob Blake, des Kings de Los Angeles le gagne en 1998, Al MacInnis des Blues de St-Louis et son coéquipier Chris Pronger, l'année suivante gagnent tour à tour les trophées Norris suivants. Niklas Lidstrom, des Red Wings de Detroit gagnera 6 des 7 remises suivantes. Scott Niedermayer, des Devils du New Jersey gagne la remise de 2004. Zdeno Chara, des Bruins de Boston et Duncan Keith, des Black Hawks de Chicago, rafle les trophées des saisons 2008-2009 et 2009-2010 avant que Lidstrom ne gagne une 7ème fois. Restant le défenseur se rapprochant le plus du nombre de mérites de ce trophées de Bobby Orr (8). 


Erik Karlsson impressionne à Ottawa et gagne son premier en 2012. P.K. Subban gagne l'édition de 2013. Principalement parce qu'il est spectaculaire, car il n'est que +12. Duncan Keith, des Black Hawks en gagne un second, puis Erik Karlsson, des Sens fait de même l'année suivante. Drew Doughty, des Kings de Los Angeles, se mérite le trophée en 2016. Son ami tout aussi édenté Brent Burns, des Sharks de San Jose le gagne l'année suivante. Victor Hedman, réel défenseur complet, encore majeur dans son rôle dans la LNH, et fort probable prochain capitaine après Stamkos, le gagne il y a trois ans. Mark Giordano, des Flames de Calgary, se le mérite amplement en 2019, avec ses 74 pts. Roman Josi, capitaine des Prédateurs de Nashville le gagne avec 65 pts en 69 matchs, en 2020, et à la fin de la dernière saison, on a donné le trophée à Adam Fox, des Rangers de New York, qui se le méritait complètement, avec ses 45 pts en 55 matchs. à seulement 22 ans. 


Et qui sont les présentis pour cette saison?

Cale Makar de l'Avalanche du Colorado est l'un des plus impressionnants à seulement 22 ans, lui aussi. En 22 matchs, il a 22 pts. 11 buts et autant de passes! Sans la présence de Nathan MacKinnon en raison d'une blessure, tôt en saison, il a assuré un réel leadership de quart arrière, ne se compromettant jamais et semblant toujours prendre la bonne décision, au bon moment. Si la saison se terminait demain, il serait un très sérieux candidat. Il n'est toutefois que +2. Il avait aussi été blessé ce qui lui a fait manquer 3 matchs. 


John Carlson a la chance de jouer dans un formidable club offensif. Ce qui lui a fait faire 24 pts en 26 matchs. Il n'avait pas toujours brillé en défensive, mais cet aspect a habilement été travaillé depuis quelques années, et on passe difficilement aux côtés du colosse pour se rendre au gardien. Il est l'un des meilleurs pour soutirer la rondelle à l'adversaire et relancer aussitôt l'attaque et semble savoir davantage mieux utiliser son avantage physique contre l'adversaire. 


Aaron Ekblad performe au sein de la meilleure formation du circuit et en est une des principales raisons. En deux matchs presqu'identiques la semaine dernière, les Panthers perdaient 4-1 contre l'adversaire avant de gagner les matchs 5-4 et 7-4. Respectivement contre Washington et Buffalo. Dans le premier match, Ekblad a obtenu 3 mentions d'aide sur les 4 buts ralliant à la victoire. Dans le second, il a obtenu 2 buts une passe dans les 6 buts ralliant à la victoire. Parlez-moi d'un vrai leader. 1er choix de la LNH en 2014, il se comporte définitivement ainsi, présentement avec sa fiche de 8 buts 15 passes, 23 pts en 24 matchs.


Victor Hedman, si les blessures le préservent, est presqu'une valeur sure pour au minimum recevoir une nomination au trophée. Finaliste lors de 4 dernières années et gagnant au moins une fois, il domine encore sa position. Aussi dangereux offensivement qu'il est efficace en défensive, il peut être utilisé à toutes les occasions tellement il est fiable. En fin de match pour marquer le but égalisateur ou encore dans cette même fin de match pour étouffer la menace adverse et protéger une avance en contrant l'adversaire, il est l'homme de la situation. 


Adam Fox, sans surprises, continue, là où il a laissé, l'an dernier, au sein de surprenants Rangers, parmi les 10 meilleurs clubs de la LNH actuellement. Comme Makar, et pratiquement au même âge (Fox est un an plus âgé), il offre sensiblement les mêmes statistiques. Il sort davantage la rondelle de sa propre zone que le défenseur de l'Avalanche, et quand Fox n'est pas sur le jeu, statistiquement, les Rangers marquent 10 fois moins. Les Rangers ne seraient pas là où ils sont actuellement (5ème, hier)sans Adam Fox. Qui pourrait gagner un second trophée Norris en autant d'années, si il continue, au même rythme qu'actuellement.  

Considérations intéressantes: Seth Jones (Chi), Roman Josi (Nas), Quinn Hughes (Van), Charlie MacAvoy (Bos) Zach Werenski (Cbs) Ben Chiarot...ben non pas Ben Chiarot.. je vous dis pas pour qui il joue, faites vos recherches!