mercredi 26 mai 2021

L' Art de S'Effondrer

 


Vous vous rappelez cette scène dans le film Stand By Me de 1986 où, après avoir été humilié par à peu près tout le monde, un jeune mangeur de tartes, réussit à faire vomir tout le monde, même le public venu assister au concours qui se vomira les uns sur les autres? Un barforama. 

Heureusement qu'il n'y a pas de public dans les gradins impliquant des clubs canadiens encore. Sinon le barforama serait dans les gradins des fans des Oilers. 


En 1986, année de sortie du film Stand By Me, Jari Kurri aurait gagné le trophée Rocket Richard si il avait existé avec 68 buts. Wayne Gretzky obtenait 215 pts, 52 buts, 163 mentions d'aide. Paul Coffey terminait la saison à 2 buts de devenir l'unique défenseur à en marquer 50 en une seule saison. Mark Messier, blessé, ne jouant que 63 des 80 matchs, marquait quand même 35 fois et obtenait 84 pts. Glen Anderson marquerait 54 fois. Edmonton n'irait toutefois pas aussi loin qu'ils l'auraient souhaité en séries. 10 matchs seulement, éliminés en deuxième ronde par Calgary. C'était l'année du but de Steve Smtih, 22 ans, dans son propre filet, qui donnait l'avance dans la série aux Flames 3-2. C'était non seulement le triste anniversaire de naissance de Smith, mais le but avait été accordé à un joueur des Flames, alors sur le banc (Perry Berezan), qui avait été le dernier adversaire à toucher la rondelle avant Smith. Smith se ferait narguer toute sa carrière en entendant "shoot" de la part des joueurs des Flames (et autres adversaires). Ce serait le but gagnant pour éliminer les Oilers en 6 matchs. C'était très injuste d'en vouloir au jeune Smtih. Edmonton avait près de 15 minutes en troisième pour créer l'égalité ou encore marquer deux fois. 


Le fantastique Wayne Gretzky totaliserait quand même 19 pts en 10 matchs. Il n'avait que 24 ans. Et les fans des Oilers verraient leur club favori gagner la Coupe les deux années précédentes, les deux suivantes et encore une fois, en 1990, une dernière fois, en 1990 sans Gretzky, mais avec Messier, Kurri Anderson et Smith. 

Les fans des Oilers avaient le privilège d'être aux premières loges du plus formidable déploiement de talents sur glace de leur histoire. 


Cette dernière phrase, et cette dernière phrase seulement, s'applique encore aujourd'hui. 

Connor McDavid et Leon Draisatl, 35 ans plus tard, sont ce qu'il y a de plus beau à voir se déployer sur glace de nos jours dans la LNH. McDavid surtout qui combine absolument tout ce qu'on pourrait espérer d'un joueur de hockey, la vitesse, la vision du jeu et les mains. Mr.Hockey, c'est présentement lui. 


Mais depuis 2015, année du repêchage de McDavid et du début de sa première saison dans la LNH, Connor et son équipe n'ont fait les séries que 3 fois. À sa seconde saison dans la LNH, sa première complète et sa première de 100 pts ou plus, les Oilers feraient deux rondes. Ils éliminaient San Jose en 6 matchs en première ronde et étaient éliminés en 7 par les Ducks, en deuxième ronde. McDavid obtenant 9 pts en 13 matchs. Seulement trois ans plus tard, ce club, largement construit autour de 2 joueurs seulement, atteindrait les séries, une autre fois. Pour un rapide 4 matchs et l'an dernier, pour 3 défaites. Edmonton a maintenant officiellement perdu 12 de leurs 13 derniers matchs en séries éliminatoires.


En 2007, quand Kevin Lowe, directeur gérant des Oilers, avait fait une offre hostile à Dustin Penner, des Ducks, offre qu'il avait accepté et que Brian Burke, directeur-gérant d'Anaheim, n'avait pas égalée, frustré de la tactique, Burke s'exprimait partout avec mépris que ça ne lui dérangeait pas tant que ça au final, si les Oilers s'appliquaient à devenir le pire club de la LNH, ils étaient, selon lui sur la bonne voie. 


Les gens accueillaient ses propos avec un demi sourire, Burke est un aigri de nature, il faisait un numéro intéressant pour les journaux et la télé, mais on prenait ce qu'il disait avec un grain de sel. Pourtant, le temps lui donnerait raison. Les Oilers repêcherait premier de la ligue, trois ans plus tard (Taylor Hall), premier encore l'année suivante (Ryan Nugent-Hopkins), premier encore l'année d'après (Nail Yakupov), ont repêché 7ème en 2013 (Darnell Nurse), 3ème en 2014 (Leon Draisatl) et encore tout premier en 2015 (Connor McDavid). 

Ils étaient donc très poches ou carrément les plus poches pendant presque 10 ans. 


Mais avec l'un des plus beaux talents mondiaux en hockey à bord, tous les espoirs pouvaient être permis. Les bons joueurs peuvent transformer des joueurs ordinaires en superstar momentanée. Glen Anderson avec Wayne. Warren Young, Kevin Stevens ou Rob Brown avec Mario Lemieux. James Neal ou Pascal Dupuis pour Sidney Crosby. Alexander Semin Pour Alex Ovechkin. On dit McDavid déjà à la hauteur de ses quatre là.

so alone

Gretzky pouvait compter sur un fantastique Messier derrière. Lemieux, sur un formidable Jagr. Sid, sur Evgeny qui remportera avant lui, le Conn Smtyhe. Ovy sur le fort sous estimé Nicklas Backstrom. 

Connor a aussi son joueur d'importance pour l'accompagner dans les matchs, Leon Draisatl. Les deux dernières saisons ont donné le trophée Art Ross, remis au meilleur marquer de la Ligue, à Leon et à Connor. Ils ont encore terminé cette saison 1 et 2 au classement des marqueurs. Il ne fait aucun doute, ce sont d'extraordinaires joueurs. Il n'est donc pas anormal de penser, comme fan, avoir d'extraordinaires attentes.  

Mais voilà, passé ces deux là, pas de Jari Kurri, Ron Françis, Chris Kunitz ou T.J.Oshie. 


Du raisonnable comme Tyson Barrie, qui a connu la saison de sa vie, Darnell Nurse qui a joué 70 minutes au dernier match, Nugent-Hopkins, qui n'a jamais complètement performé comme un premier choix de Ligue, une année de repêchage où les Oilers pouvaient préférer prendre Landeskog, Huberdeau, Zibanedjad, Kucherov, Couturier, Gibson ou Palat. Y avait aussi Mark Scheiffele, qui se moque d'eux en première ronde. Et Adam Larson, qu'on est finalement allé chercher aussi, envoyant Taylor Hall, gagner le trophée remis au joueur le plus utile la Ligue aux Devils. Hall se repose en ce moment, avec ses frères des Bruins, attendant leurs prochains rivaux pour la deuxième ronde. Qu'Edmonton, pourtant favoris, avec 7 victoires contre deux revers et un épouvantable Connor Helleybuck contre eux, ne connaitra pas.


A-t-on toute la misère du monde à attirer des bons joueurs dans la ville d'Edmonton? Chris Pronger, Bill Guerin, plusieurs joueurs ont fait un tort immense à la réputation de la ville en souhaitant quitter principalement la ville plus que le club. Pour dissiper le doute, on a été chercher Ken Holland, directeur-gérant étoile de la dynastie des Red Wings des années 90. 

Il a créé du miracle cette année avec Mike Smith et T.J. Brodie. Mais ni l'un ni l'autre ne marquera tellement. Ils répondent à ce qu'Holland avait promis: du renfort à l'arrière. 


De toute évidence, Edmonton a besoin du renfort à l'avant aussi. De toute urgence. Le diminutif Yamamoto, Alex Chiasson ou l'étrange Pujujarvi ne sont pas assez. 

Connor et Leon non plus. 

Edmonton rejoue, cette saison, dans un film trop connu. Enfin pas tant connu, quand on y repense.

    
À voir la couverture médiatique de la formation des Maple Leafs avant que la saison ne débute, nous étions plusieurs à penser que la Ligue avait peut-être choisi ses "champions" d'avance.  Le calendrier de la saison leur était plus que favorable. Pendant la saison, plusieurs indices et décisions nous l'ont quelques fois suggéré davantage aussi. Puis, lors du second match opposant Montréal aux Leafs, Shea Weber pose un geste dans le feu de l'action qui est fait entre 12 et 13 fois par les deux équipes par match devant le filet. Il accroche le visage de Wayne Simmonds dans le processus. Il n'écope de rien sur le jeu parce que c'est justement, rien. À la fin de ce match dominé 5-1 par les Leafs. Le même Simmonds dès la mise au jeu, hache de deux mains très lâchement le mollet de Joel Edmundson, fonce ensuite au filet pour faire exactement ce qu'on reprochera à Weber quelques heures plus tard, mais très volontairement, au premier joueur en gilet blanc sur place. Son identité importe peu, même pour Simmonds, il est en mode Tom Wilson, il butera n'importe qui, n'importe où, tant qu'il démolit autrui. Mode psycho. Simmonds n'aura rien sur le jeu. Le match est presque fini, les arbitres, au gilet bleu et feuilledérabilisé ce soir-là, ont rangé leur sifflet. 


Quelques heures plus tard, le comité débilisant de projection protection des joueurs mets à l'amende...Shea Weber.  George Parros et Colin Campbell peinent à cacher leur mépris total pour Montréal.

Les réseaux sociaux se tordent de rire. Ça ne fait tellement pas sérieux.

C'est le film de cette année.      

Winnipeg, Boston, Colorado attendent de nouveaux adversaires. Edmonton, Washington et St-Louis sont en vacances. Montréal le sera demain. Toronto devrait éliminer un club qui marque 4 buts en 4 matchs. 


Les Islanders mènent 3-2 contre Pittsburgh et peuvent terminer cela ce soir. Tout comme Tampa Bay contre la Floride. Et Vegas, contre le Wild. Depuis hier, ce sont les Hurricanes qui mènent 3-2 contre Nashville grâce au bon Staal restant à l'attaque dans la LNH. 

J'ai beau appeler ceci L'Art de S'effondrer en parlant des Oilers, mais les Jets ont aussi été tout simplement formidables.

Paul Maurice, Connor Helleybuck, Jets, RESPECT.

J'aurais pu appeler cette chronique, en prenant leur angle à eux, L'Art de S'élever Au-Dessus De La Mêlée.

mercredi 19 mai 2021

Le Temps des Impatiences

 


Les premières rondes sont en cours. Cet après-midi se terminait la saison entre les Flames et les Canucks, 2 clubs éliminés. 

Ce soir, les Hurricanes (que je vois en finale), commenceront la journée en menant 1-0 dans leur série contre Nashville, l'Avalanche mènera contre St-Louis aussi 1-0, Washington & Boston, et Pittsburgh & les Islanders, Vegas & Min seront au coude à coude à 1-1. TB mènera 2-0 contre Flo et  Et parce que les Canucks et le Flames ne terminaient la saison qu'aujourd'hui, aucun des clubs qualifiés de la division Nord, Edmonton, Winnipeg, Montréal et Toronto n'aura joué mais Edmonton et Winnipeg commencent aujourd'hui et Montréal Toronto, demain, pour la première fois depuis 1979 pour Mtl et Tor. Pour la première fois depuis longtemps, deux anciens clubs de l'AMH.   


Avant de parler de ceux-là, parlons de ceux qui ont joué.

Dans ce qui s'est joué jusqu'à maintenant, une chose me saute aux yeux. L'urgence de gagner. On la sent dans toutes les séries. C'est rapide et intense. Au point, que j'ai même pensé que je n'imaginais aucun club de la division Nord en mesure de se débrouiller de la même manière aujourd'hui ou demain. Tantôt et demain répondront pour moi.


Entre Boston et Washington, la composante des équipes, une avec Rat Marchand et l'autre avec la brute Butt Wilson et l'orge Chara, ne pouvait qu'être agressive. L'historique, entre les deux organisations aussi. Et y a un grand escogriffe qui a joué pour Boston qui est maintenant un Capitals. Mon coeur est entièrement Bruins dans cette série. Trop à haïr à Washington. Même si j'adore Backstrom et aimerait beaucoup que Craig Anderson gagne cette série. Pour le moment, je suis simplement épaté par l'équilibre du club de Mike Sullivan, ai envie que Taylor Hall soir un jour porteur de chance pour son club et je me découvre fortement impressionné par Jeremy Lauzon, un jeune homme que mon fils a côtoyé, plus jeune. Les 4 lignes de Bruins apportent beaucoup de bien. Taylor Hall, non seulement marque au bon moment, mais fait prendre beaucoup de pénalités contre lui. Il est réel facteur positif en ce moment. Et Lauzon et Ovy sont officiellement ennemis. Et mon parti pris est clair, même si je respecte le talent du #8. Rask risque toutefois d'être (encore) la déception.


Entre Pittsburgh et les Islanders, j'ai misé sur Pittsburgh, mais serait excessivement heureux de voir NYI les éliminer. J'aime beaucoup Barry Trotz et encore plus Matthew Barzal, Dobson, Pelech & Puloch et Nick Leddy. Brock Nelson impressionne pas mal aussi et que dire de Kyle Palmieri et Jean-Gabriel Pageau qui ont été les véritables héros du premier match? Hier Pittsburgh a frappé tôt profitant d'un Varlamov amorti. C'est tout ce que ce dont ils avaient besoin. Ils ont marqué deux fois et égalisé la série 1-1. Pittsburgh joue sans Malkin. Les Islanders sans Anders Lee.  Je sens qu'aucune de ses deux équipes seraient du Carré d'As.


Entre les Hurricanes et les Prédateurs, mon jupon dépasse de partout, je favorise, jusqu'au bout l'équipe en rouge et noir. J'aime pas mal tout de cette équipe. La vitesse, la relative propreté du style de jeu, Aho, Svenchnikov, Necas, Slavin, Hamilton et Pesce. Foegele, Staal et Trochek aussi. Ce dernier avait été si insulté d'avoir été échangé par les Panthers, parions qu'il voudra les réaffronter en séries. Je ne déteste pas Rod Brind'amour non plus comme entraineur. Il ne fait aucun doute pour moi que mon coeur sera pour Caroline dans cette division.


Dans la bataille de la Floride, entre les Panthers et le Lightning, ça ne peut guère être plus électrisant. C'est une bataille au sens propre. Les arbitres ont tant perdu le contrôle du premier match que chaque arrêt de jeu, en troisième, a provoqué des esclandres. Y a de la haine entre ces deux clubs. Et ça se comprend. Tampa Bay, malgré Kuch, Steven et Victor, sont détestables à bien des niveaux. Premièrement ils sont 17 millions au dessus du maximum acceptable dans la masse salariale d'un club. Mais voilà, en séries, ces budgets ne comptent plus! Ce que j'appelais un Sundin/Niedermayer/Williams, devient de plus en plus régulier. Qu'est-ce qu'un Sundin/Niedermayer/Williams? il s'agit d'un excellent joueur d'impact qui ne joue pas la majeure partie de la saison et se pointe en pleine forme à temps pour la fin de celle-ci et/ou pour les séries. Nikitta Kucherov est ce joueur pour TB. Un joueur impossible de ne pas aimer. Mais qu'on aurait pas pu se payer avec ce qui compose le reste de l'équipe si il n'avait pas été blessé pour les 56 matchs précédents. Il s'est pointé au premier match avec 2 buts une passe et a vraiment fait la différence dans la victoire du premier match. Oh! c'est absolument légal de défoncer la plafond salarial quand les séries débutent. Mais pour l'élégance, on repassera. Et Johnson, Sergachev, Coleman, sont siiiiiiiiiii détestables. Sergachev surtout, qui, si il avait été joueur des Canadiens, aurait été ma cible de haine favorite. Sa simple face de petit baveux me donne envie de le cogner. Il faudra repenser à cette technique de garder son talent en fonction des séries (comme Kuch), loin du budget de l'équipe. C'est pas 100% propre. C'est en partie pourquoi je préfère de beaucoup la bande à Huberdeau, Ekblad et Barkov. Israël TB mène la série 2-0 depuis hier. À mon grand dam. 


Le Colorado devrait aussi être en mesure de sortir de sa division. Je les favorise face aux Blues et face aux Golden Knights. Mais  je saute une ronde! Vegas devra éliminer le Wild. À la fin de leur unique match, gagné 4-1 par Col, une échafourée de simples frustrés à eu lieue. Jordan Binnington, qui a prouvé son côté frustré cette saison de manière assez infantile, est un joueur dont la gloire a brillé assez tard dans sa carrière sait qu'il sera toujours plus difficile de se rendre jusqu'à la Coupe, année après année. À 25 ans, recrue, il la gagnait. Et l'urgence de répéter l'exploit lui brûle les sens. Il n'a que 27 ans et chez les gardiens, on peut jouer loin passé 35 ans, mais sa réaction en fin de partie, de défier Phillip Grubauer (29 ans) pour se battre avec relève aussi de cette urgence de gagner. De ne pas perdre. Ce avec quoi Jordan compose visiblement mal. Il veut y retourner à cette finale.


Passons maintenant au Nord. Bien que les deux séries m'intéressent beaucoup, je crains que ce soit 4 équipes si faibles qu'on ne produira de cette division que de la chaire à canon pour le Carré d'As. Il s'agit de la seule division où je ne me fais pas une tête sur qui sera cet As. On dirait que c'est parce que je me dis que ça importe peu, on sera juste heureux d'avoir gagné deux rondes et on ne sera pas de taille par la suite. Je crois plus fermement qu'Edmonton pourrait se rendre jusqu'au Carré d'As, en partie parce que leur capitaine n'a jamais été meilleur et peu inspirer la ligue le club au complet. Avec ses seules mentions d'aide cette saison, il aurait terminé deuxième meilleur marqueur de la Ligue, derrière son tout aussi brillant coéquipier, Leon. Après, je vois davantage Winnipeg que Toronto en mesure de sortir de la Division. Même si Helleybuck, avec son terrible taux d'efficacité de .877 face aux Huileux cette saison devra être exorcisé. Les Leafs ont une réelle culture de perdants et sous la pression, je n'y crois pas longtemps. Ils ont eu une excellente saison, mais n'ont jamais affronté de clubs aussi imposants que les 4 de l'Est, 3 de la centrale et autant de l'Ouest.  Winnipeg a été minable contre les Oilers cette saison avec une fiche de 2-7 et existe-il plus impatient qu'un fan des Leafs pour de belles performances hors saison?. Les Jets peuvent aussi bien être encore meilleurs en séries ayant un meilleur top 8 chez les attaquants. Surtout si Ehlers revient. Il a manqué plusieurs duels contre les Oilers cette saison. Montréal? ils sont chanceux d'être en séries. Ils gagneront peut-être la première ronde, mais le rôle de l'entraineur recrue pourrait être beaucoup plus lourd que prévu. Romanov, Kotkaniemi et Caulfield dans les gradins au premier match? Ouch! Plus que tout autre club, l'impatience doit être au rendez-vous. Si Staal continue d'être inutile, si Weber, Chiarot sont toujours aussi lourds, si Merill est une tronche, il n'y a plus d'espace pour la patience dès le match 2.

Celui qu'on pourrait perdre 8-2. 

mercredi 12 mai 2021

Séries NHL 2021

 Étrange, mais excitant. Ça se termine le 19, mais aussi commence le 15.


Pour penser pouvoir conquérir la belle du bal, il faut d'abord accéder au bal. 

Voilà qui est fait. Les 16 clubs aspirant à soulever la Coupe Stanley cette année sont connus. On est face, pandémie et matchs remis obligent, à l'absurde situation où la saison se terminera le 19 mai, mais les séries débuteront le 15. Samedi, Boston et Washington débuteront le bal.


Une fois en séries, tout tout tout peut arriver. Parlez-en aux Oilers de 2006. Unique formation à se classer dernier à faire les séries et à atteindre la Finale. Prenant 7 matchs, le maximum avant de s'incliner face aux Hurricanes d'Eric Staal qui gagnaient alors, leur unique Coupe. 

Regards sur le bal à venir.


Tous les clubs joueront 56 matchs. Les Canucks et les Oilers, termineront plus tard que les autres et certains clubs  ont déjà terminé. L'Arizona, Anaheim, toute la division centrale, toute la division Est depuis hier, n'ont plus de matchs à jouer et peuvent se concentrer à temps plein sur les séries. La saison "des 4 Ligues" restera privée entre chaque équipe de chaque Ligue division encore deux rondes puisque les 4 premiers de chaque division sont maintenant qualifiés et veulent en sortir à tout prix. 

Regards sur les affronts à venir.

Dans l'Est:


Pittsburgh recevra les Islanders de New York. New York, bien que 4ème et dernier club à se qualifier dans la division, n'a que 6 pts de moins que les Penguins au classement finale. L'équivalent de 3 victoires. Ce qu'ils n'ont pas réussi à avoir contre les Penguins cette saison, la terminant avec 2 victoires, 4 défaites en temps régulier et 2 autres en surtemps ou en tirs de barrage. Mais les deux clubs ne se sont pas affrontés depuis le 29 mars dernier. C'était il y a longtemps. Pittsburgh a deux ans d'humiliation à effacer. Ils ont été balayés en 4 matchs lors des séries de 2019, en toute première ronde et l'unique club qualifié à être évincé dès le départ par un club qui ne l'était pas (Montréal) mais qui y a été invité par la pandémie l'an dernier 3 matchs contre 1 dans un 3 de 5. Et qui était le club qui les balayait il y a deux ans? Oui, les Islanders et Matthew Barzal, Barry Trotz, Brock Nelson, Nick Leddy et Anders Lee.  Les Islanders n'avaient alors accordé que 6 buts en 4 match à Sid, Evgeny et compagnie. Qui a le plus de blanchissages cette saison dans la LNH? Semyon Varlamov, avec 7, gardien des Islanders soignant quelques bobos en ce moment. Malkin, chez les Penguins, soignent aussi quelques bobos. Pittsburgh la meilleure offensive de toute la Ligue avec 196 buts. Les Islanders ont la meilleure défensive de la Ligue. Enfin, ils sont seconds, mais 4 buts accordés derrière Vegas. Si ils accordent au moins 5 buts aux Sharks ce soir, les Islanders auront la meilleure défensive de la ligue sur papier.  Sinon la seconde meilleure. Et ça c'est pas rien contre du all offense comme Pit. Ce sera très très intéressant.


Boston, toujours intéressant en séries, a connu une splendide saison contre les Capitals de Washington avec une fiche de 4-1-2, avant le match d'hier, Boston voudra avoir le même succès en séries contre la bande à Ovy. Hier, Washington a volé le match aux Bruins à 2 secondes de la fin. Mais il est vrai que le dernier match de leurs saisons, les uns contre les autres, n'avait aucune importance. L'avantage de la glace était déjà assuré aux Caps. Hier, les meilleurs joueurs étaient tous reposés ailleurs en fonction des vrais duels entre les deux clubs qui commenceront samedi. Est-ce que l'ajout de Taylor Hall sera un atout favorable ou on retrouvera le Hall qui fait fondre les espoirs des clubs avec lesquels il évolue? Les histoires comme quoi apporte la guigne à tous les clubs avec lesquels il joue pourrait prendre du volume si Boston est vite évacué. Tom Wilson sera un atout ou un boulet, une distraction, pour les Caps? Avec lequel des deux très bons gardiens on fait ses séries? Question valide pour Boston autant que Washington. Brad Marchand, sans trop que cela paraisse, a été rien de moins que formidable cette saison. Faisant la différence à tous les matchs. Assez proprement même, ce qui est contre nature pour le #63. Les deux clubs ne se sont pas rencontrés en séries depuis 2012. C'était aussi en première ronde. Washington avait gagné en 7 matchs. Dans un match qui s'était rendu en supplémentaire. Ça risque d'être encore très serré. Trop de talents à déployer. Et Chara contre le club avec lequel il a tant joué? Il sera le même? Très hâte de suivre cette série.

We, the North:


Toronto jouera vraisemblablement contre Montréal. C'est fameux. Simplement par orgueil, les Canadiens ne voudront pas être le club qui mettra fin à leur disette de 17 ans. En effet, Toronto n'a pas gagné une seule ronde depuis 2004. Ça fait 4 ans qu'Auston Matthews sors frustré de son unique ronde des séries. Et Matthews a été tout simplement exceptionnel toute la saison. Incluant contre Montréal. Danault saura le contenir davantage? Marner pourra être stoppé? Tavares, menotté? Et Price, Drouin, Gallagher, Weber, peut-être un Staal plus utile, ils y seront pour les séries? ça change un ADN. Toronto s'est beaucoup amusé contre Montréal cette saisons, mais la culture de perdants refera-t-elle surface? Avec l'arrivée de Foligno, on pense avoir trouvé l'élément clé pour apporter suffisamment de robustesse autour de vedettes. Hyman protégeant Tavares, Simmonds protégeant Matthews, Foligno protégeant Marner, à moins qu'ils n'affaiblissent leurs lignes?...Le mystère reste complet pour les deux clubs devant le filet. Price rouillé ou Allen? Du côté des Leafs, Andersen, qui n'a jamais été très stable en séries ou Campbell, encore un peu vert comme partant en séries? La simple rivalité historique entre les deux villes rendra cette série très cool. Si Toronto la gagne, ils mettent fin à des années d'humiliation. Si Montréal gagne, ce sera une grave honte pour Toronto qui croit beaucoup en son année. Et l'humiliation devient leur, comme le club assez mauvais pour mettre fin à leur impossibilité de passer une première ronde vieille de 17 ans.


Winnipeg et Edmonton aurait pu être intéressant, mais les Jets ont été si peu convaincants en fin de saison. avec presque 10 défaites de suite, (2 victoires en 10 matchs), il aura fallu leur avant dernier match match pour s'assurer le troisième rang de la division. Plusieurs les pensait capables de terminer au second rang et personnellement, je pensais même, un temps, quand Dubois a commencé avec eux, que c'était le meilleur club de l'Est. Finalement, l'arrivée de Dubois n'a pas été très concluante encore. Toutefois, l'an dernier, en séries, il était très fort contre Toronto. Les Jets peuvent -ils se transformer face aux Oilers? McDavid et Draisatl veulent faire la grande route. Et être ce club qui sort de la division. Mais les deux joueurs ensemble ont plus de points que TOUS les autres joueurs des Oilers, donc si on les contre habilement, on noit peut-être 80% des chances offensives. Mike Smith a été tout simplement extraordinaire toute la saison. Il a déjà été du Carré D'As avec l'Arizona. Il connait cette route. Connor n'a jamais été meilleur que cette saison. Il voudra couronner cette bizarre de saison avec tous les honneurs possibles. Ce sera une séries basée sur la vitesse. Les deux clubs en ont. Est-ce que les jets auront Ehlers? Wheeler est revenu pleinement en forme? Tiendra-t-il la route? La défensive des Jets saura contrer le rouleau compresseur 97-29? Je ne crois pas. Avantage Huileux. 

Dans la Centrale:


Les Hurricanes ont gagné leurs 6 premiers matchs contre Nashville. Et leur 2 défaites sont survenues une fois qu'ils avaient décroché leur titre de division. On ne fournissait alors plus le même effort qu'avant, se préservant pour les séries. Ce sera un avantage de s'être "préparé" calmement comme la Caroline depuis longtemps ou Nashville qui a grandement compétitionné jusqu'à la fin pour se qualifier aura le rythme du guerrier dans le corps pour continuer à vaincre dans les mêmes tranchées? Il s'agit de la toute première fois que ces deux clubs s'affrontent en séries, ne pouvant, avant cette année, le faire qu'en finale.  La Caroline a un club jeune et très équilibré. La question des gardiens restent une surprise. Mazrek ou Nedeljkovic? à Nashville, c'est de l'offensive qu'on voudra créer. C'est Roman Josi qui a terminé meilleur marqueur avec ses 33 pts. Il serait 8ème meilleur compteur en Caroline. J'aime énormément les Hurricanes et leur souhaite longue vie en série, cette saison. Ils devraient disposer des Predz. Cette série est parmi celles qui causeraient une grosse surprise de voir le club le plus faible au classement battre l'autre (Montréal serait une autre de ses surprises). 


Si le Lightning veut répéter sa conquête de la Coupe de l'an dernier, ils devront battre leur bête noire de cette saison, l'autre club de la Floride, les Panthers. Ceux-ci ont eu une fiche de 5-2-1 contre Tampa cette saison. La Floride a même gagné les trois derniers matchs entre les deux clubs. Il s'agit du premier duel all Florida de l'histoire de la LNH. Steve Stamkos, Nikita Kucherov et Victor Hedman sont des santés à évaluer avant le premier match. À moins qu'ils ne soient prêts depuis longtemps et qu'ils se préservent eux aussi. Tampa aura encore tout ce qu'il faut pour se rendre loin si tout le monde est en santé. La Floride Carter Verhaghe a gagné la Coupe avec Tampa Bay l'an dernier. Il voudra leur montrer qu'il fallait encore miser sur lui. Anton Stralman connait aussi le Lightning pour y avoir joué de 2015 à 2019. Outre Hornqvist et Quenneville derrière le banc, peu ont des bagues de la Coupe pour les Panthers. MacKenzie Weager a connu une saison de rêve avec ses 36 pts. Sam Bennett et Noel Acciari sont de belles acquisitions intelligentes qui pourraient surprendre le Lightning. 


Dans l'Ouest, Vegas n'aura jamais été meilleur. Mais le Colorado non plus. Et ceux-ci peuvent encore les devancer au premier rang de la division. Vegas a perdu 2-1 dans son dernier match contre Colorado. Vegas a son dernier match ce soir, contre San Jose. L'Avalanche en a encore deux. tous deux contre les Kings. Avantage Colorado pour le premier rang final. Qui serait aussi le premier rang du classement général et le trophée du Président. Mais si tout le monde perd, Vegas, Colorado deux fois, et que le Wild gagne deux fois, ce sont eux qui passent au second rang. C'est serré comme ça. Et les trois clubs veulent beaucoup prouver en séries. Enfin, c'est ridicule de dire cela, tout le monde veut durer en séries, mais Vegas veut refaire le coup de la finale de leur première saison et sont meilleurs qu'ils ne l'étaient alors. Fleury est une nomination certaine pour le Vézina. Et avec Lehner derrière, on est prêt pour la guerre. Le Colorado se sent prêt pour les grands honneurs depuis 2 ans. Et le Wild n'était attendu nulle part et à été rien de moins que fort excitant cette saison, excitant, un mot qu'on associait pas au Wild depuis...toujours! Kaprisov saurait-il faire encore fureur en séries? À ses premières? Tout sera intéressant dans cette division. Sauf peut-être les Blues qui devraient servir d'hors d'oeuvres. Face à n'importe qui.

La saison se termine le 19. Les séries commencent samedi le 15. 

Mêlant, mais tellement excitant.


samedi 8 mai 2021

nhbl


national hockey bully league.

Maintenant confirmé. Ce sport, parfois si captivant est devenu un spectacle de fiers abrutis. 

Brutalise un adversaire e lui tirant les cheveux, commotionne le même si il ne souhaitait pas se battre. brise lui les dents, les poignets, les chevilles, les jambes, pète lui la face contre la glace, "joue" sale, tu n'auras jamais plus que 5000$ d'amende. 50$ en conversion salariale entre multi-mllionnaires.


Questionne le jugement et les compétences d'un ancien bagarreur et d'un tricheur notoire, questionne l'autorité de la ligue, tu te mériteras 250 000$ dollars d'amende. 

Cette ligue de bouffon doit purger de ses rangs, et de manière urgente, les anciens joueurs se trouvant parmi les dirigeants, qui appliquent cette risible virilité pernicieuse et vétuste d'il y a 50 ans et qui ne cessent de faire des clins d'oeil aux brutes épaisses de la ligue, ligue à laquelle on ne peut plus mettre de  lettres majuscules. Ils sont trop petits dans leur têtes.   


La décision de ne PAS suspendre Tom Wilson au moins jusqu'à l'an prochain, la pire encore de faire 250 000$ aux Rangers pour avoir remis en question ses compétences, et, comme si c'était possible, l'horreur de donner un match de suspension à Pavel Buchnevich est à la fois complètement révoltant et une disgrâce pour ce sport et cette ligue. Ce comité d'imbéciles se nomme, très mal, comité de protection des joueurs. LESQUELS? Ceux qui jouaient comme Parros et Campbell? Les Rangers ont le devoir de ne jamais payer cette somme et de verser le montant à la recherche sur l'encéphalopathie traumatique chronique, qui ne pourrait qu'aider favorablement Tom Wilson, au civil, pour les années à venir. De la manière animal dont il se comporte, il y a fêlure au niveau du pot de confitures. 


Il voulait casser le cou de Pavel Buchnevich (toujours pas convaincu pourquoi). Il frappait Ryan Strome déjà immobilisé au sol par un autre joueur. Il a voulu, et à réussi à détruire celui qui voulait simplement freiner sa folie, une superstar qui n'a jamais lâché les gants il n'est pas du genre à se battre il a 6 minutes de pénalités dans toute la saison. Il aurait pris n'importe qui qui serait passé, tant que sa rage eût pu être épongée. Il a même pris la pose, sur le banc des punitions, qu'on mettra à côté de sa cage, au zoo, pour identifier sa race de rat. 

Le comité de protection doit protéger les joueurs, pas les sentiments de ses dirigeants. Et encore moins ses brutes. 


Entre vous et moi, de quoi était coupable Pavel Buchnevich, au juste? De vouloir marquer? N'est-ce pas le but du joueur de hockey? Quand celui (Anthony Mantha pour ne pas le nommer), sur une même présence de jeu, qui pousse l'indécence à passer sa main au visage, donner un coup de poing à ce même visage, cingler aux chevilles, puis "slapper" derrière sa jambe pour l'inviter à se battre, étais complètement anormal pour Buchnevich de vouloir lui faire comprendre d'aller voir ailleurs et de penser à autre chose? Buchnevich voulait jouer au hockey. Mantha, gravement descendu dans mon estime, lui reprochait-il d'être à l'origine de toute cette merde? Sérieusement? 


Et Mantha n'est pas blessé du tout et jouera le prochain match. Pas Buchnevich. LA VICTIME DE TOUTE CETTE ORGIE! pas Panarin!

Les Capitals, qui ne seront jamais mis à l'amende pour avoir glorifié sur Twitter tous les gestes de Wilson ce soir là, ce qui a été condamné unanimement par tous les fans de hockey équilibrés, s'en tirent avec tous les honneurs. Shame on the nhl!

Et la patron de Parros, Colin Campbell? C'est la plus grosse tache à trainer dans les corridors de la direction. Il a été confirmé et prouvé coupable d'intimidation envers les arbitres qui punissaient son (tout aussi minable) fils lorsque celui-ci errait dans la ligue. 


Les Rangers ont été mis à l'amende pour avoir dit quelque chose de vrai, et partagé une opinion que tous les fans, la plupart des joueurs et leurs dirigeants, partageaient aussi. 

Le message envoyé est le suivant: C'est ça le hockey.


Et bien non. C'est de la maladie mentale. C'est un singe en furie parmi des hockeyeurs. C'est justement PAS du hockey. Wilson n'en est pas à sa première offense. Et ce ne sera pas sa dernière.

À moins que 28 autres équipes ne se réveillent et le ciblent pour que sa carrière s'écourte. Mieux, et plus propre. Chaque club devrait donner 8930 dollars par soutien aux Rangers. Ce qui couvrerait le 250 000$ d'insulte aux intelligences. 


Et passerait, au contraire de Parros et Campbell, le plus brillant des messages. 

Les clowns du cirque ne font plus rire.   

 national hockey bullshit league.

mercredi 5 mai 2021

Fin de Saison


George Parros est une honte. 

Je ne suis pas partisan des Rangers, mais je suis grand partisan de ce sport qu'on appelle le hockey. Tom Wilson est un bon joueur de hockey, en partie parce qu'il est fortement craint. Il est fort et brutal. Il est aussi idiot. Dans le match de lundi dernier, pour des raisons opportunistes, il agresse Pavel Buchnevich, lui tenant la tête au sol, le frappant aussi d'un coup de point, Buchnevich qui n'était coupbale que de se trouver là, devant le but, là où on peut généralement marquer. 


Déjà un défenseur de Washington le catapulte au sol. Ce qui rend la tâche facile au grotesque Wilson qui lui écrase la face sur la glace et le punch. Tabarnakement inutile. Strome tente d'arrêter l'animal, il réussit en partie, mais a lui aussi un Capitals sur le dos. Wilson, qui n'a aucune éthique, ne se bradre pas qu'un de ses propres coéquipiers tienne déjà Strome sur la glace, il sera le troisième homme qui le frappera à sont tour, il frappera tout ce qui bouge, un câble a lâché. Artemi Panarin, un gentilhomme, voit l'inégalité et tente de sortir de ce qui devient un tapon d'agités Wilson. Wilson, qui fait trois fois son poids, le renverse et est beaucoup trop content d'en faire sa poupée. Panarin ne lâchera jamais les gants. Il ne veut pas se battre, ne le veut jamais (6 minutes de pénalités cette saison), il veut que ça cesse. Wilson le brutalise suffisamment pour que la saison de Panarin soit maintenant terminée. Wilson est à l'origine d'une confusion qui fait qu'un peu tout le monde se chamaille et, très fièrement, se rend au banc des pénalités et joue le lutteur arrogant qui aurait gagné sa ceinture de champion. Il se totémise en roi des morons. 


Où est le hockey, là dedans? 

George Parros, qui a perdu la tête ici, est l'actuel chef du comité de discipline de la LNH. Il prend les pires décisions qu'on ait pu voir depuis longtemps. Il n'a accordé, à cet animal, qui changeait le ton d'un match de hockey serré de 3-2, en bataille de chats de ruelle, qu'une maigre amende de 5000$. L'équivalent de 50$ si on évalue le salaire de Wilson. C'était Zdeno Chara sur Pacioretty. Bertuzzi sur Moore. Hunter sur Turgeon. Wilson a mis fin à la saisons de Panarin. Il aurait dû être suspendu jusqu'à l'an prochain. Si t'es prêt à perdre la tête comme ça pour des riens, débarrasse! Pour le simple amour du hockey.


Comme la sentence est bonbon devinez ce qui arrivera ce soir entre ses deux même clubs? Un match qui ne voulait rien dire sera maintenant une promesse de barbarie. Quand la justice n'est pas servie, il faut se réguler soi-même. 

Brendan Lemieux, Kevin Rooney, Brendan Smith devraient être en uniforme. Et la tête de Wilson devrait être à prix partout dans la Ligue. 


Pour ceux qui aiment le hockey. La décision de Parros de ne jamais le suspendre relève de la fratrie entre joueurs du même genre. Ça manque terriblement de sérieux et n'augure rien de bon. Le message passé est le suivant: ce type de comportement est acceptable et ne vous coûtera jamais plus que 50$.

George Parros est un honte, mais la vraie tache, c'est son boss, un ennemi du hockey, un vrai perdant, Colin Campbell. Qu'est-ce qu'on a hâte qu'il disparaisse lui! C'est un véritable pou. Polluant. 

Le portrait des prochaines séries se dessinent de plus en plus. Du moins, ses participants. Si on ne sait pas précisément à quel rang de leur propre division termineront les équipes nous connaissons certaines identités. Les 4 premiers de chaque division sont pas mal certains de faire les séries. Sauf Nashville et Dallas. Qui seront intéressants jusqu'à la fin. Et Vancouver a tant de matchs à jouer, les confirmations se feront tard, mais on devine que Montréal et Winnipeg sont des composantes certaines des prochaines séries. St--Louis aussi. 


Voici quelques petites choses à suivre d'ici la fin du calendrier régulier (le 19 mai ou après). 

Les Hart à Connor.

McDavid sera le gagnant du trophée Hart remis au joueur le plus utile cette saison, sans contredit. Il est premier marqueur de la Ligue, ¸18 pts devant le second, son coéquipier Leon Draisatl. Mais il est aussi tout simplement spectaculaire à voir jouer. Il a maintenant besoin de 9 pts dans ses 6 derniers matchs pour atteindre le sommet des 100 pts...en 56 matchs! Le calendrier devrait être favorable aux Oilers puisqu'ils joueront contre des clubs exclusivement derrière eux au classement de la division.  Dont Vancouver 5 fois! Mon petit doigt me dit qu'il y arrivera. McDavid a jusqu'à maintenant totalisé 8 pts en 5 matchs contre Vancouver cette saison. Le fort probable gagnant du Hart produit à un rythme qui lui ferait faire 144 pts si la saison avait duré 82 matchs, soit le plus haut total depuis la saison 1996-1996 quand Mario Lemieux (161) et Jaromir Jagr (149) avaient fait mieux. 

Le Rocket à Auston.


Avec 8 buts d'avance sur son plus proche poursuivant, Connor McDavid justement, Auston Matthews, qui ne m'a jamais plu particulièrement, mais à qui je dois reconnaître ce talent de marqueur, semble certain de gagner son premier trophée Rocket Richard, remis au meilleur buteur de la saison. À mon avis il se mérite aussi une nomination au trophée Hart. L'autre nomination, toujours selon moi, devrait être Nathan MacKinnon. Mais revenons au buteur. Matthews est sur le point de vraiment marquer l'histoire des Maple Leafs. Avec 39 buts en 48 matchs. Sa moyenne de buts par match se trouve maintenant à 0.81. Au rythme où il produit, sur 82 matchs, il aurait marqué cette saison pas moins de 64 buts. Ce qui n'est qu'un but de moins qu'Alex Ovechkin lors de sa mythique saison 2007-2008. 

Depuis 1985-1986, il n'est que le 4ème joueur à avoir une moyenne de 0.78 buts par match ou plus. (Wayne, Mario et Ovy sont les trois autres). 

Ovy parmi les 5 meilleurs ever.


Pour le moment, Ovechkin est évalué au jour le jour, afin d'à la fois soigner quelques blessures, et à la fois pour se préserver pour la vraie saison, celle qui mène à la Coupe. Il lui manque un seul but afin d'égaliser Marcel Dionne au cinquième rang des meilleurs de l'histoire de la LNH. Bien entendu, 2 pour le dépasser. Il lui en faudra 10 autres pour dépasser Brett Hull au 4ème rang. Ce qu'il pourrait faire en séries si Washington se rend loin. Il ne serait derrière que de Wayne, Gordie et Jaromir. Ce qui reste impressionnant est que de Dionne, Hull, Jagr, Howe et Greztky, Ovy a gardé la meilleure moyenne de buts par match, soit 0.61, pendant sa carrière, jusqu'à maintenant. Mais depuis les frasques de Wilson, je souhaite à Washington un très bref passage en séries.


Norris, Calder, Adams

Dans les trophées qu'on remettra dans l'après-saison, trophées récompensant les performances de la saison il y aura ses trois là: Le trophée Norris, remis au meilleur défenseur, le trophée Calder, remis à la meilleure recrue et le trophée Jack Adams, remis au meilleur entraineur. Regards sur les probables candidats.


Si il n'avait pas manqué une bonne partie de la saison en raison de blessures, Cale Makar serait seul en lice pour le trophée Norris. Mais Adam Fox, des Rangers, est tout simplement formidable à la ligne bleue. À sa deuxième saison dans la LNH, lui aussi. Et il serait en meilleur position (dit-on, en coulisses) pour gagner ce trophée. Si il le gagne, ce serait le premier à le fait, ayant porté l'uniforme des Rangers, depuis Brian Leetch, il y a 24 ans. Fox domine les défenseurs de la LNH avec ses 47 pts en 52 matchs. Quand Leetch a gagné le Norris, Fox était à deux ans de naître. C'est dire le bel avenir qu'on les Rangers à leur ligne bleue avec ce gars là. 

Charles McAvoy a aussi connu, jusqu'à maintenant, une année fantastique. Ce ne sont pas nécessairement ses 27 pts en 47 matchs qui éblouissent ma sa tenue, en général, comme très fiable défenseur dans toutes les situations. Il a un édifiant +18 et peut être utilisé dans toutes les occasions. Avec Cale Makar, Jakob Chychrun et Dougie Hamilton, voilà des noms tous dans la course au Norris. 


La recrue de l'année semblait être sans contredit Kirill Kaprisov du Wild, lui qui s'est vite imposé comme centre #1 du club du Minnesota. Kaprisov devra être considéré avec ses 45 pts en 52 matchs, dont 24 buts. Mais Jason Robertson, à Dallas, avec ses 42 pts en 47 matchs, devra aussi y voir son nom parmi les candidats nommés. Dans les deux derniers mois, ce sont 33 pts en 30 matchs qu'il accumulé, rien de moins. Il es toutefois à noter que Robertson ne doit pas trop aimer voyager puisque dans les matchs à l'étranger, il n'a que 8 pts, et qu'il termine la saison avec 6 matchs sur la route. 


Je ne pousserai pas la partisanerie jusqu'à placer Cole Caulfield ici, (il ne serait pas éligible de toute manière, trop peu de matchs), mais quel entrée, avouons-le! Avant son premier but, il n'avait jamais joué 4 matchs consécutifs sans marquer au moins un but depuis 12 ans. Depuis donc, ses 7 ans. Il a marqué son premier, en héros, au 4ème match, et son second, en héros encore, à son 5ème dans la LNH. On rêve haut avec Bilbo.


Le trophée du meilleur entraîneur est toujours le plus difficile à donner. Principalement parce qu'on se limite à trois nominations alors que facilement 5 ou 6 entraineurs méritent des fleurs en fin de saison. Rod Brindamour fait un travail sensationnel en Caroline, à sa troisième saison derrière le banc. Peter DeBoer a donné aux Golden Knights leur meilleur fiche dans leur courte vie. Dean Evason fait du Wild une équipe pleine de belles surprises et qui semble enfin croire en ses moyens. Sheldon Keefe semble donner aux Leafs une identité enfin propre à eux, ce qu'ils manquaient cruellement depuis des années. Mike Sullivan garde les Penguins excessivement compétitifs, même sans Malkin. Joel Quenneville fait enfin de la Floride, le club qu'on espérait il y a trois-quatre ans. 


On aura l'embarras du choix. 

Et puisque d'ici peu on ne parlera plus d'eux, parlons de deux déceptions et de deux clubs bourrés d'espoir, tous éliminés des séries, séries dont on  ne fera que parler dans les semaines à venir. 

Columbus.

On ne s'attendait peut-être pas à des miracles, mais on ne s'attendait pas non plus au tout dernier rang, derrière même Detroit. Il devient évident là-bas que John Tortorella, et son style, son sur leur dernier mille. Columbus repêchera haut, ce qui n'était pas tout à fait leur objectif, dans un repêchage qu'on annonce pas comme un grand cru. Et Patric Laine, quelle soudaine catastrophe! 4ème ligne hier!


Philadelphie.

Après avoir été du carré d'As, on attendait nettement mieux des Flyers. James Van Riemsdyk a connu une vraie bonne saison, Voracek et Giroux aussi, Farabee et Couturier, pas mal non plus.  Mais on ne pourra pas dire la même chose de Carter Hart ou de Travis Konecny. Le premier, qui aurait dû s'imposer et voler quelques matchs pour le club n'a obtenu qu'une fiche de 9-16, un moyenne ronflante de 3,67 buts accordés par match et un % d'arrêt de .877. Il aura finalement partagé tous les match avec le vétéran Brian Eliott, qui a fait mieux que lui, avec entre autre, une fiche gagnante dans un club perdant. Le second, Konecny a été un chef d'oeuvre d'inconsistance. Ne marquant que 10 fois, et choisissant parfois de se battre dans des moments mal choisis, on s'attendait à plus, offensivement de sa part. 

Mais le vrai problème reste toujours le même là-bas. Le gardien. À quand un vrai #1, inspirant? On joue toujours dans le même film à Philadelphie, année après année. 

 


Chicago.

Wow! On y a presque cru. On avait commencé la saison en disant qu'on "reconstruisait", ce qui avait choqué les vétérans qui comprenaient qu'on ne croyait pas aux chances de séries avant même de commencer. On est passé assez près toutefois. Et on a joué sans le capitaine toute la saison. C'est pas rien! Patrick Kane a été formidable, comme toujours et aurait facilement pu se greffer aux candidats pour le trophée Hart. Mais son club ne fera pas les séries. Et on honore pas vraiment les bons joueurs qui n'amènent pas leur équipe dans le grand bal de fin d'année. Alex DeBrincat aura peut-être 30 buts si il en marque 4 d'ici la fin de l'année. Pius Suter (24 ans), Brandon Hagel (22), Adam Boqvist (20), Dylan Strome (24), Philip Kurashev (21), Kevin Lankinen (26) devant le filet ont été des leaders de Hawks cette saison et seront des noms à retenir pour un futur qui s'annonce brillant pour Chicago. Ils ne sont vraiment pas le pire club de leur division et ont presqu'été de la course aux séries. Sans Dach et Toews! 

Ottawa.


On ne pensait rien des Sénateurs cette saison. On savait qu'ils termineraient au dernier rang. Mais on ignorait qu'ils seraient si trouble-fêtes. Au moment d'écrire ceci, ils sont même devant Vancouver. Et ils ont donné beaucoup de fil à retordre à tous, sauf aux Oilers, qui sont 9-0 contre eux cette saison. Brady Tkachuk, qui fait réaliser à plusieurs qu'il a été pris tout juste après Kotkaniemi, dont je vous reparlerai bientôt, et qu'on aurait peut-être aimé dans le chandail bleu-blanc-rouge davantage, a connu une grosse saison de leader. La peste est premier compteur des Sens et peu donner le ton à tous les matchs où il prend part. Il ne laisse pas indifférent. Et est plus propre que Tom Wilson. Il n'a que 21 ans. Drake Batherson n'a que 2 ans de plus et personne ne l'attendait vraiment celui-là. Josh Norris est le centre #1, à 22 ans aujourd'hui. Thomas Chabot n'en a que 24. Tim Stutzle est fabuleusement excitant à voir jouer, il n'a que 19 ans. 

Malgré des saisons hors des séries, on se souviendra des leurs, cette année, avec beaucoup d'optimisme pour le futur, là où certains clubs nous feront retenir leur élimination trop rapide en première ronde, plus axé sur la déception que ces deux là, pleines de promesses.