mercredi 30 décembre 2020

Rares Rivaux Finalistes Potentiels de la Coupe Stanley


Et improbables dans les années futures. 

Voici 10 scénarios de finales potentielles de la prochaine (encore probable) saison de 56 matchs de la LNH qui s'ouvrira dans deux semaines. 

Improbables dans les années futures parce que les divisions prochaines, lors de la saison 2021-2022, celle qui accueillera Seattle,  devraient reprendre leurs anciennes formes et ces clubs ne se rencontreraient techniquement alors plus jamais en finale.


Comme toute anticipation, il y a des millions de "si". Les blessés entre autre, éternelle facteur de variation. L'excellent joueur d'impact (Pastrnak, Kucherov,* Seguin, Matthews, Price, McDavid, Ovechkin) blessé plus de 30 matchs dans une saison de 56, ça peut changer dramatiquement la performance d'un club. L'addition d'un nouveau joueur en avril, Laine à Edmonton, Barzal à Dallas, conjectures, conjectures et qui d'autres? peut aussi changer la dynamique d'un club drastiquement. 

Restons dans la fantaisie en cette période fantasmique de Noël.  Étudions des finales potentielles.

Parce qu'on sait qu'en séries, tout tout TOUT peut arriver.   


Islanders/Leafs

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idées. John Tavares avait dit "Qu'il souhaitait rester un Islanders" lors de sa dernière saison à New York. Mais quand Toronto lui a fait une offre, il a sauté dessus. Ce type de promesse, dans le sport, est fatal et le mot "traître" nait assez rapidement par la suite. Depuis son départ, la foule réserve à JT le pire des sorts, le huant en tout temps et les Islanders ne battent pas les Leafs, ils les pulvérisent chaque fois. C'est plutôt gênant. Pire encore, les Islanders, qu'on comptaient pour morts sans Tavares, ont éliminé Pittsburgh en première ronde lors de leur première saison sans JT, et l'an dernier ont été du carré d'As. Pendant ce temps, Toronto, avec JT, se faisait éliminer en première ronde les deux fois. Une finale entre les deux clubs seraient formidables mais cette fois, Toronton aurait de bien meilleures chances. 

Il n'y aurait aucun public. Un ennemi de moins.

Bruins/Leafs


Deux clubs des 6 originaux. Ils se sont rencontrés 16 fois en séries éliminatoires depuis 1924 et une seule fois, en finale, en 1939, une finale gagnée par Boston en 5 matchs. C'est dans un match entre ses deux clubs, dans les années 30,  qu'Eddie Shore, des Leafs, a mis fin à la carrière de Ace Bailey, le confondant avec King Clancy, et le frappant vicieusement, le plongeant ainsi dans le coma 10 jours. En 1969, l'intimidateur Pat Quinn, alors défenseur des Leafs, frappait violemment Bobby Orr, dans une défaite des Leafs de 10-0, ce qui avait mené à une bagarre générale. La fin du match serait aussi ignoble. Plus dignement, c'est le 7 février 1976 que Darryl Sittler établit une marque jamais battue de 10 pts dans un même match avec ses 6 buts 4 mentions d'aide dans une victoire de 11-4 contre Don Cheevers et les Bruins. Le 30 décembre 1989, les Leafs remontaient un déficit de 1-6 vs les Bruins pour gagner 7-6. En revanche, en 2013, la honte absolue pour les Leafs qui se font rattraper dans la troisième période du dernier match contre les Bruins en première ronde de manière tellement humiliante. 5 ans plus tard on se rencontre encore en première ronde et c'est Tukka Rask, un sacrifice des Leafs dans un échange raté avec Boston, qui est devant le filet pour les éliminer encore en première ronde, en 7 matchs. C'était la troisième fois en 6 ans que Boston éliminait Toronto en 7 matchs. Inutile de dire que la rivalité est grande entre ses deux clubs qui ont un historique de 8 et 8 en 16 séries les uns contre les autres. Boston gagnant les 7 dernières.   


Bruins/Canadiens

Deux autres clubs des 6 originaux. Dans la demie finale de 1952, Rocket Richard est fendu au crâne et en commotion cérébrale mais reste dans le match, la tête bandée et saignante et marque le but gagnant contre un gardien des Bruins qui sera plein d'humilité à son égard lui faisait pratiquement la courbette royale après le match qui éliminait Boston. 177 fois les deux clubs se sont affrontés en séries, les Canadiens gagnant 106 fois. Dont 17 séries consécutives sur 50 ans, entre 1947 et 1987. La haine est réelle entre les deux clubs. Imaginez une finale entre deux ennemis du genre... 


Blues/Black Hawks

Séparés par seulement par 483 kilomètres, les Blues et les Hawks s'haïssent depuis l'arrivée des Bleus, en 1967. Il était très commun pour les deux clubs d'être impliqués dans des batailles générales pendant leurs matchs. Les 6 frères Sutter ont joué pour l'un des deux clubs. Brent, Duane, Darryl, pour les Hawks, Brian & Ron. Rich, pour les deux.  Dans la même division depuis 1970, ils se sont qualifiés en séries pendant 17 ans ensemble entre 1980 et 1997. Chaque championnat de division, entre 1982 et 1993, avait St-Louis ou Chicago en tête. Les deux arénas avait été construits en 1929 et ont tous deux été remplacés en 1994. Ils étaient extraordinairement bruyants. En 63 face à face en séries, Chicago a eu le meilleur avec 35 victoires. Mais St-Louis a gagné 3 des 4 dernières contre les Hawks. Cette année, ils ne seront pas de la même division.  Et maintenant avec Hoffman dans le rang des Blues. Ça va chauffer.  

Lightning/Bruins


Le Lightning jouera sans Kucherov. Les Bruins, sans Pastrnak et Marchand pendant un temps. Mais ce n'est pas fou de penser que ces deux clubs, si forts depuis quelques années, ne pourraient pas se rencontrer quand même en finale. Après tout, la saison qui compte, c'est celle des séries et Kuchi ainsi que le rat et Pastrnak seront probablement disponibles rendus là. 18 fois Tampa et Boston se sont rencontrés en séries et l'équipe Floridienne a eu le double de victoires (12) sur les Bruins (6). En 2018, Tampa Bay avait outrageusement perdu le premier match, en deuxième ronde, 6-2, mais avait gagné les 4 autres pour éliminer Boston. TB avait été du carré d'As contre Washington. L'été dernier, TB a gagné la Coupe. Il a fallu qu'ils éliminent encore ceux qui avait gagné le championnat de la saison régulière, les Bruins. TB a encore perdu le premier match, et gagné les 4 suivants. Et comme Boston perd toujours mal, il y avait du grabuge. Ce serait bien de les revoir en finale pour régler leurs différents. C'est peut-être la seule année où ce sera possible. 


Hurricanes/Capitals

Ces deux clubs ne se sont rencontrés qu'une seule fois en séries et on a eu besoin de 7 matchs pour faire un maître. Ce que j'avais retenu de cette série était la lâche bataille d'Alexander Ovechkin 33 ans, qui avait sorti de la série Andrei Svechnikov, 19 ans, d'un coup de poing. Heureusement, cette année là, il y a deux ans, c'est la Caroline qui éliminait les champions de la Coupe Stanley en 7 matchs. La mémoire est une faculté qui n'oublie parfois pas. Et la Caroline ne cesse de s'améliorer depuis 4-5 ans. Ces deux clubs aux leaders européens offriraient une finale fort intéressante. 

Stars/Avalanche


Je vous parle de l'Est mais y a l'Ouest aussi. Les Stars viennent de se rendre en finale. Ils connaissent la route et ont les ingrédients pour s'y rendre. L'Avalanche? encore plus et pourtant ils ne s'y sont pas rendus depuis longtemps. Même si ils ont, selon moi, l'un des 3 meilleurs joueurs de la LNH dans leurs rangs en Nathan MacKinnon. 5 fois les deux clubs se sont affrontés en séries. Dans le carré d'As de 1999, les Stars avaient éliminés l'Avalanche de Joe Sakic, Peter Forberg et Patrick Roy, en route vers leur unique conquête de la Coupe Stanley. L'année suivante, Dallas refaisait le coup au Colorado et perdait cette fois en finale contre New Jersey. En 2004, en première ronde, Colorado vengeait tout ça et éliminait Dallas en 5. Deux ans plus tard, même scénario, première ronde, Col en 5. L'été dernier, en deuxième ronde, Dallas prenait 7 matchs pour éliminer le Colorado et semblerait que quand ça arrive, Dallas se rend aussi en finale. Et si ces deux rivaux s'affrontaient maintenant en finale? C'est la seule année où se sera possible. 

Oilers/Avalanche


Pour 12 matchs les deux clubs se sont rencontrés en séries. En 1997, L'Avalanche avait éliminé les Oilers en deuxième ronde, en 5 matchs. Dès la saison suivante, Edmonton se vengeait en éliminant le Colorado en 7 matchs, en première ronde. Ce serait les deux seuls fois qu'on se rencontreraient en séries, il y a 24 ans. C'était deux clubs très différents de maintenant. On sait L'Avalanche en pleine poussée de croissance. On sait les Oilers garni de deux des meilleurs joueurs de hockey de la planète. Le premier club doit prouver qu'il peut faire la grande valse de fin de saison, la seconde a tout encore à prouver. Voir jouer McDavid longtemps, ce serait donc plaisant. 

Jets/Blues


"Pourquoi les Jets, papa?" m'a dit mon fils. Pourquoi pas? Ils ont le Vézina. Et ça a été prouvé qu'avec un excellent gardien, on peut se rendre loin. Paul Maurice connait la finale pour y avoir été perdu en 2002, alors entraineur chef de la Caroline, mais deux fois depuis, une fois avec la Caroline en 2009 et une fois avec les Jets, très récemment, en 2018, son club était du carré d'As. Et beaucoup des joueurs de 2018 sont toujours avec le club. Ça pourrait enfin être l'année des Jets que personne n'attends nulle part. En ne jouant que contre des clubs canadiens, ils peuvent jouer dans la tête de tout le monde qui les sous-estimerait. Et St-Louis vient de rafler les grands honneurs, ils ont encore envie du champagne de le dernière victoire. Ils n'ont joué que 6 matchs en séries les uns contre les autres et c'était en première ronde, en 2019, où St-Louis éliminait Winnipeg en 6 matchs. Mais les jets pouvaient au moins dire qu'ils perdaient contre ceux qui battraient tous les autres, cette année là.  


Lightning/Leafs

Ces deux-là ne se sont jamais affrontés en séries. Et il serait de mauvaise foi de ne pas voir dans ses deux clubs, de jeunes machines offensives pleine de brillant potentiel. Avec l'absence de Kucherov, Johnson, Killhorn et Cirelli pourront co-habiter dans le même vestiaire. Ou pas. On sait pas encore. Tout comme on sait pas encore si Toronto a enfin l'alignement pour gagner ne serais-ce qu'une seule ronde des séries. Je suis de ceux qui pensent qu'une fois que cette série sera enfin gagnée, Toronto pourrait tout simplement cesser de perdre. Une culture de perdant, ça finit toujours par se dénaturer. Et Toronto est tellement dû. Leur Nick Robertson ajouté au talent de l'alignement en place ne pourra que faire du bien aux Leafs. 


Billy Harris, Tomas Kaberle, Micheal Ryder, Troy Brouwer, Mark Recchi, Justin Wiiliams, Andrew Raycroft, Ryan Smith, Ed Stanioswki, Anton Stralman.

Hein?

C'est quoi le rapport Jones? Qu'ont-ils en commun?

Rien. 

Sinon qu'ils ont tous, dans l'ordre de présentation, joué pour les deux clubs des combinaisons de finale rares que je vous ai proposées

Tant qu'à être dans la fantaisie...


*Maintenant le cas, il ne jouera aucun des 56 matchs.

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