mercredi 27 janvier 2021

новобранец русский


Victor Nechayev a joué de 1972 à 1981 en Union Soviétique. C'est en 1976 qu'il fait la rencontre de son amoureuse, une Étatsunienne, en Suisse. Il joue alors pour l'Armée Russe. Mais choisissant de s'épouser, les amoureux choisissent aussi l'Amérique pour y vivre un temps. Quand, en 1982, les Kings de Los Angeles apprennent sa présence en Amérique, ils le choisissent au 132ème rang. Il a quand même 27 ans. Et on ne sait pas si il ne choisira pas la mère patrie, après tout. Les Kings ne se trompent pas là dessus, il ne jouera que trois matchs, marquant son unique but dès son second match, contre les Rangers, avant de reprendre la route de l'Europe. Il devient alors le tout premier Russe à évoluer dans la LNH, et le tout premier, à y marquer un but. 

Il était aussi citoyen Étatsunien. 


En 1989, Sergei Pryakhin devient le premier Russe auquel on donne le droit de venir s'établir en Amérique du Nord, pour y jouer au hockey dans la LNH. Les Flames le repêchent en 1988. Il évolue avec eux dès la saison suivante, le temps de 2 matchs. Il en joue 20 la saison suivante, joue dans les mineures, puis 24 autres l'année d'après. On lui avait donné la permission de quitter l'Union Soviétique car ce n'était pas un joueur vedette. 


Alexander Mogilny, la même année, (ce qui définira son #) pour sa part, choisit la clandestinité pour atterrir à Buffalo. Il sera formidable dans la LNH. Y marquant 473 buts, amassant 559 passes pour 1032 pts en 990 matchs avec les Sabres, les Canucks, les Devils et les Leafs. À sa quatrième saison dans la LNH, il marque 76 buts et obtient 127 pts avec Buffalo. Formidable, je vous dis. 


C'est une fois l'Union Soviétique démantelée que ça devient plus facile pour les Post-Soviétiques de venir jouer ici. 1992-1993, voit une floraison d'européens arriver dans la LNH. Les Red Wings seront une dynastie avec les Russian 5: Sergei Fedorov, Slava Kozlov, Igor Larionov, Vladimir Konstantinov et Slava Fetisov. En 1994, Fedorov devient le premier Russe à gagner le trophée Hart, remis au joueur le plus utile du circuit. La même année, Pavel Bure est le meilleur buteur de la LNH avec 60 buts. Toujours la même année, les Rangers inscrivent les premiers noms Russes sur une Coupe Stanley, Zubov, Kovalev, Nemchinov, Karpovtsev. 


7 joueurs, dans l'histoire de la LNH (depuis qu'il s'y trouve des Russes, il y a 39 ans) ont gagné le trophée Calder remis à la meilleure recrue. Unique trophée qu'on ne peut gagner qu'une seule fois.

Sergei Makarov est le premier à le faire en 1990. Mais il a 31 ans quand il gagne son trophée avec les Flames de Calgary. 32, une semaine après avoir gagné le trophée. Après une brillante carrière à Moscou, dont une saison de 42 buts en 1981, il compte 24 fois et obtient 62 mentions d'aide pour 86 gros points en 1989-1990. Année de l'effondrement de l'U.R.S.S.


Pavel Bure est le second. Le #10 au visage de bébé était une bombe de vitesse. En 702 matchs dans la LNH, avec Vancouver, la Floride et les Rangers, il marquera 437 fois, obtenant 779 pts. En séries, il obtiendra 35 buts et autant de passes pour 70 pts en 64 matchs. Sans jamais signer son nom sur la Coupe. Il a connu deux saisons de suite de 60 buts et deux autres, en Floride, de 58 et de 59 buts. Il était fantastique. Il a gagné le Calder en 1992. 

Sergei Samsonov est le premier joueur à gagner coup sur coup le trophée de la recrue de l'année dans la IHL et le trophée de la recrue de l'année dans la LNH, dès la saison suivante. Alors un Bruins de Boston, en 1998. En 81 matchs, le diminutif joueur de 5'8 obtient 47 pts. Il jouera 888 matchs dans la LNH, dans le gilet des Bruins, des Oilers, des Canadiens, de Black Hawks, des Hurricanes et des Panthers. 5 fois il marque plus de 20 buts avec les bruins, dont 2 fois 29. 

Devant le filet, maintenant. 


Evgeny Nabokov ne garde que 11 matchs avec les Sharks, en 1990-2000, avant de retourner au club école. Mais il promet de belles choses. Il a maintenu une moyenne de buts accordés par matchs de 2,17. En 2000-2001, il est l'homme de confiance du club prenant part à 66 matchs, en gagnant 32 et gardant une moyenne de 2,12 buts accordés par match. C'est là qu'il devient recrue de l'année. 7 ans plus tard, il sera nommé candidat au Trophée Vézina. Il prendra part à 697 matchs dans la LNH, gagnant 353 de ceux-là, et conservant une moyenne de 2,44 à vie. Avec San Jose, les Islanders et le Lightning. Qui, avec Kahbibulin et Vasilevski...gagnent des Coupes avec des gardiens Russes...


Alexander Ovechkin n'a plus besoin de présentation. À sa première saison dans la LNH, il joue 81 matchs marque 52 fois et obtient 106 pts. Il gagne le trophée Rocket Richard un nombre record de 9 fois depuis son entrée dans la Ligue, en 2005-2006. Il marquera 50 buts ou plus 9 fois aussi. Et l'aurait facilement fait la dernière saison alors qu'il en avait 48 avant que la saison ne soit abrégée par la Covid. Ce sont 65 buts qu'il marque dès sa troisième saison dans la LNH. et il connait, cette année là, sa meilleure saison, une saison de 112 pts. En 1152 matchs dans la LNH, il a marqué 706 fois, obtenu 572 mentions d'aide pour 1278 pts. En séries, il a joué 136 matchs, obtenu 131 pts, dont 69 buts. Il est toujours extraordinaire. Et est toujours capable de grandes choses. 


Evgeni Malkin gagne le même trophée dès l'année suivante. Il gagne non seulement la Coupe Stanley 2 ans après son arrivée dans la Ligue, mais il gagne aussi le trophée Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries avec ses 36 pts en 24 matchs ET le championnat des marqueurs de la saison régulière de la LNH. Ce qu'il refera en 2012. À sa première saison, il marque 85 pts. Trois fois il franchit le cap des 100 pts dans la saison (1 x 98) et il marque 50 buts lors de sa second conquête du Art Ross. En 907 matchs dans la LNH, il a marqué 416 fois, obtenu 660 passes pour 1076 pts en saison régulière et a une fiche de 63-106-169 en 166 matchs d'après saison. Il peut encore en donner beaucoup à son club de nos jours. 


En 2015-2016, Artemi Panarin arrive dans une bonne équipe que celle des Black Hawks, dernier champions de la Coupe Stanley. Il marquera 30 buts et obtiendra 77 pts. Ce qui lui méritera le titre de recrue de l'année. Il est d'une vitesse et d'une agilité remarquable. Il marquera 31 fois la saison suivante. Platement échangé aux Bluejackets, ceux-ci s'en félicitent puisqu'à Columbus, ce sont 82 pts en 81 matchs qu'il totalise. Établissant un record de jeune concession. Il bat ce propre record la saison suivante avec 87 pts en 79 matchs. L'an dernier, il surpasse tout ça avec 95 pts avec les Rangers en seulement 69 matchs, ce qui lui vaut une nomination pour le trophée Hart remis au joueur les plus utile de la Ligue. Il creuse de brillants sillons devant lui. Est encore très épatant. 


C'est le dernier Russe à avoir gagné le trophée Calder remis à la recrue de l'année. 

Si je vous en parle c'est que cette année, outre le nouveau coéquipier d'Artemi Panarin à New York, Alexis Lafrennière, on parle beaucoup de deux Russes à surveillez. (Lafrennière, pour le moment, est à zéro.). 

Igor Shersterkin, justement, avec les Rangers.

Et Kirill Kaprizov, du Wild du Minnesota. 


Shesterkin a déjà commencé à semer son talent dans nos regards. Ce sont ses performances qui ont permis le départ d'Henrik Lundqvist des Rangers sans risques. Du moins c'est ce qu'on espère! Il n'a joué que 12 matchs en saison régulière, gagnant 10 fois. Il a maintenu une moyenne de buts accordés par matchs de 2,52 et un % d'arrêts de .932. À 25 ans, il sera pour la première fois anticipé comme gardien #1 du club qui l'a repêché il y a 7 ans. La saison est encore jeune, Shesterkin a une moyenne de buts accordés tout juste en dessous de 3,00 (2,98). Mais il restera à surveillez. 

Kirill Kaprizov a été repêché en cinquième ronde en 2015 par le Wild. Il avait alors tout juste 18 ans depuis deux mois. En 293 matchs dans la KHL, le joueur de 23 ans a marqué 113 buts et obtenu 211 pts. Il a mené son club en finale en 2018 et a gagné avec ce même club, en 2019. Le Wild voulait rajeunir ces centres et ça passera, entre autre, par lui. Il est actuellement le meilleur marqueur du club avec 6 pts en autant de matchs.  

Et je ne vous pas même pas parlé d'Alexander Romanov pour ne pas être accusé de chauvinisme.

Mais Alexander, известный!  


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