mercredi 10 février 2021

Tony McKegney


Né à Montréal, en 1958, il est vite donné en adoption et tout de suite choisi par une famille blanche de Sarnia en Ontario. Où il grandira avec son grand frère (blanc) Ian.  Qui sera aussi joueur de hockey. Mais qui ne jouera que 3 matchs dans la LNH, avec les Black Hawks de 1976-1977. 

Adolescent, il jouera Junior B pour Sarnia. Son frère avait aussi fait le même club, 10 ans avant. Il fait son hockey Junior dans la Ontario Hockey League. Il y jouera 4 saisons. des saisons de 75 pts en 52 matchs, 80 en 65 matchs, 135 en 66 matchs (dont 58 buts) ce qui le place à 4 pts du meilleur marqueur de la Ligue, Dale McCourt, qui sera le premier choix de la saison suivante, dans la LNH. Réclamé par les Red Wings de Detroit. Mais ce n'est pas l'année d'éligibilité pour McKegney, ce sera la suivante.

Bobby Smith, des 67's d'Ottawa, a 135 pts lui aussi l'année où McKegney fait 135 pts. Ils sont tous deux de la même cuvée. Lors de leur dernière année Junior, Smith est encore meilleur avec 192 pts, ce qui en fera le tout premier choix de la LNH, en 1978, repêché par les North Stars du Minnesota. Mais McKegney a une année moins forte que la précédente (92 pts tout de même, 43 buts) ce qui fait baisser sa valeur.                                                                                                                                                                                                Le noir est une si belle couleur. C'est la couleur de la rondelle. C'est dans le gilet des Bruins. Dans celui des Penguins. Ça a été de celui des Flames, des Canucks. Ce n'est qu'une couleur comme on a tous une couleur de cheveux et n'en faisons pas de sérieux cas de discrimination 

Je ne veux pas croire que sa valeur aurait aussi baissée parce qu'il a la peau noire, mais c'est toujours possible. Puisque, à 20 ans, il obtient un contrat avec les Bulls de Birmingham de l'AMH, mais le gérant rend le contrat illégalement caduque quand les racistes fans de Birmingham (aux États-Unis) menacent de laisser tomber l'équipe si ils engagent un joueur à la peau noire. Pour l'équipe Junior des moins de 20 ans, il joue 6 matchs et marque 2 fois, obtient 6 mentions d'aide pour 8 pts. 

Au repêchage de 1978, Smith est pris premier par Minnesota et aura une brillante carrière dans la LNH. Ryan Walter sera pris par Washington. Ironiquement il gagnera la Coupe Stanley avec Smith, mais dans l'uniforme des Canadiens, en 1986. Wayne Babych (par St-Louis), Bill Derlago (Vancouver), Mike Gillis (Colorado) Behn Wilson et Ken Linseman (par Philadelphie),Willie Huber (Detroit), Brad Marsh (Atlanta), 31 joueurs seront repêchés avant Tony McKegney, qui le sera par les Sabres de Buffalo, en deuxième ronde (qui allait choisir Larry Playfair en première ronde).


McKegney commence la saison suivante au club-école pour les Bears de Hershey. En 24 matchs, il marque pas moins de 21 fois et obtient 39 pts. Les Sabres le remontent dans le grand club pour 52 matchs. Il portera le #8.  Il y fera 8 buts, 22 points en plus de jouer 2 matchs des séries éliminatoires. Sa première vraie saison complète sera en 1979-1980, il obtient 52 pts, 23 buts, mais brille surtout d'une fiche de +40. En séries, Buffalo fait deux rondes et il obtient 7 pts en 14 matchs. Les quatre saisons suivantes, il obtient 52, 69, 52 et 73 pts, dont 36 buts. 


Le 8 juin 1983, il est impliqué dans un gros échange avec mes les Nordiques de Québec, avec Jean-François Sauvé, André Savard et un choix de troisième ronde qui deviendra Jiro Jarvi. En retour, Buffalo recevra Real Cloutier et un premier choix qui deviendra Adam Creighton. Portant le #9 il joue une saison et demi à Québec et obtient 51 pts à la première, 21 buts, et après 30 matchs de la suivante, où il marque 12 fois, il passe aux North Stars du Minnesota, avec Bo Berglund, en retour de Brent Ashton et Brad Maxwell. Pour les 27 matchs suivants, il totalise 24 pts. En séries, il est formidable. En 2 rondes, 9 matchs, il obtient 14 pts dont 8 buts.  


Il ne joue qu'une saison de plus au Minnesota, y jouant 70 matchs, totalisant 40 pts. Après 11 matchs avec les North Stars, en 1986, il passe aux Rangers en compagnie de Curt Giles et d'un choix de deuxième ronde qui deviendra Troy Mallette, en retour de Bob Brooke et d'un choix de 4ème ronde qui deviendra Jeffrey Stolp. Mais il ne jouera que 54 matchs à New York. Y faisant 46 pts en 64 matchs. 


Il est échangé, pendant la saison morte, aux Blues, avec Rob Whistle en retour de Bruce Bell, un choix de 4ème ronde qui deviendra Jaan Luik et une considération future qui sera Jim Pavese. À sa première saison à St-Louis, il connait sa meilleure à vie avec 40 buts et 78 pts à sa première saison complète depuis 1980-1981. En 71 matchs, la saison suivante, il obtient 42 pts. 

Pendant l'été, les Blues envoie Tony aux Red Wings, en compagnie de Bernie Federko, que Jacques Demers veut ravoir sous sa gouverne. Paul MacLean et Adam Oates sont envoyés aux Blues, un échange tout à leur avantage. Comme Oates y fera tout de suite 102 pts, avec Brett Hull, que MacLean y fera 34 buts, le meilleur total après Brett, la pression est forte sur Tony et Bernie. Bernie fera 57 pts, lui qui a 34 ans, et qui avait connu 4 saisons de plus 100 pts, 3 de plus de 90, et 2 de plus de 80 avec St-Louis, chois au terme de la saison de prendre sa retraite. Tony ne fait que 14 matchs dans le chandail des Red Wings, n'y faisant que 3 pts. avant de retourner aux Nordiques en retour de Robert Picard et Greg C. Adams. 


Lors de son second passage avec les Nordiques, je suis au secondaire. Il portera le #14 cette fois. En allant au cinéma, à Ste-Foy, entre amis, un soir, on l'aperçoit au même cinéma, après le film, en compagnie de sa copine. Il perd son portefeuille devant nous. Un des nôtres, le bon docteur Breton de nos jours, accourt pour le récupérer et le lui redonner. Le bon docteur sera insulté de l'arrogance de Tony qui croyait à un chasseur d'autographes et qui ne dira même pas merci, pas même un sourire. On ne le jugera pas plus. Mais on regrette de ne pas voir pigé dans son portefeuille. Avec les Nords, il joue seulement 48 matchs, marquant 16 fois, pour 27 pts, puis 50 matchs la saison suivante, où il marque 17 fois, et totalise 33 pts. Il sera envoyé aux Black Hawks pour 9 matchs, en retour de Jacques Cloutier. Son dernier point dans la LNH sera avec Chicago, 1 mention d'aide. Le club qui avait fait jouer son frère 3 matchs en 1976-1977. 

 


À 33 ans, sans contrat, il prend la route de l'Europe pour l'Équipe Canadienne internationale. En 3 matchs, il obtient 4 pts. La même année, il joue en Italie et fait 23 buts en 22 matchs. Mais il a la mèche courte. Et obtient 82 minutes de pénalités. Ce qui était son plus haut total dans la LNH, en 1988, en Blues. Sa meilleure saison à vie. 

Il tente de se tailler un poste avec un nouveau club de la LNH, le Lightning de Tampa Bay, mais leur entraîneur, Terry Crisp, qui était aussi sont entraîneur pour l'équipe canadienne, ne retient pas ses services.

Il joue alors 23 matchs pour le club école qui sont les Gulls de San Diego, y marque 8 buts et obtient 5 mentions d'aide pour 13 pts avant de se retirer comme joueur. 


Il est depuis impliqué dans l'Association des anciens Red Wings mais surtout, des anciens Sabres. 

Tony, lors des matchs de la LNH, au dû être escorté par la police pour certains matchs tellement les fans racistes devenaient menaçants pour lui. Pendant les matchs, il les as toutes entendues. Dans les mineures, dans les juniors, partout. La couleur de sa peau était un défi pour certaines têtes de noeuds.

En ce mois de l'histoire des Noirs, je trouvais important de souligner l'excellence et la bravoure de ce joueur qui aura marqué 320 buts, obtenu 319 passes et totalisé 639 pts en 912 matchs en plus de marquer 24 fois, obtenant 23 mentions d'aide pour 47 pts, en 79 match des séries dans la LNH. 

Dans 5 jours, Tony aura 63 ans.

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Honneur à la LNH: L'espace qu'ils accordent à la diversité et aux joueurs à la peau noire particulièrement est assez bien articulé depuis 2 ans. La défensive des Panthers. Semyon Varlamov avec trois blanchissages. L'offensive des Canadiens. L'avantage numérique des Stars. Le désavantage numérique de l'Avalanche. Connor & Leon. Boston. 

Honte à la LNH: Colin Campbell et George Parros. Le premier est un incompétent notoire, un perdant depuis toujours, un tricheur aussi, qui a suggéré que Max Pacioretty méritait de se faire arracher la tête par Nigaud Chara comme on dirait d'une femme violée qu'elle l'avait cherché, et qui a décidé, avec Mike Murphy, de ne jamais pénaliser (et de suggérer aussi que les arbitres, ce soir là se trompait sur toute la ligne en lui donnant 17 minutes de pénalité pour sa tentative de meurtre) Chara pour le "Bertuzzi" parfait qu'il avait réussi contre Patch le 8 mars 2011. "Chara n'est pas ce type de joueur" avait-il dit, sans même rire. C'est vrai Chara est pire. C'est un déséquilibré mental facile à faire disjoncter. Regardez lui les yeux quand on dit qu'on a pété devant son gardien de but. Campbell, maintenant redirigé dans des fonctions de reprises vidéos, à Toronto, a refusé de revenir sur la très mauvaise décision d'accorder un but qui a fait perdre les BlueJackets contre la Caroline le week-end dernier. On a reconnu le hors-jeu, retiré la pénalité, mais on a refusé de refuser le but "parce que ça n'avait jamais été fait auparavant". 

Comme une saison de 56 matchs, parfait imbécile.


Parros? C'est lui qui est maintenant dans le poste chef au comité de discipline de la Ligue. Trois fois, pas une, pas deux, TROIS fois cette saison des clairs COUPS À LA TÊTE, ont été servi contre respectivement Joel Armia, Jesperi Kotkaniemi et Josh Evans, tous dans le même club. Un club qui fait souvent des jaloux. Le premier a eu 15 minutes de pénalité sur l'assaut et a été expulsé du match. On a encore dit que l'arbitre s'était trompé. Armia a peut-être attrapé une commotion autrement.0 Existe-il d'autres manières d'avoir une commotion qu'un COUP À LA TÊTE? Si le vague "bâton élevé", même  involontaire, peut vous pénaliser pendant 4 minutes,  pourquoi un (christ de ) COUP À LA TÊTE, même involontaire, ne pourrait pas aussi être aussi clairement puni que son titre le suggère?  COUP À LA TÊTE! Parros a accordé, si on additionne les trois commettants, Tyler Myers, Dillon Dubé et Eric Gudbranson...ZÉRO match de suspension. Les deux derniers n'ont même pas eu un 2 minutes. Le dernier, pas même un appel pour expliquer pourquoi il lève un patin de ses 6'4 contre Josh Evans, 4 pouces de moins. 

Puis j'ai compris. Parros a joué pour le club à qui il refuse dangereusement de rendre justice. Le même club triplement refoulé aux portes du directeur principal. On l'a peut-être alors mal traité quand il portait le chandail des Canadiens. Puis je me suis rappelé son court passage chez nous. Marqué par, vous vous rappelez quoi? UN COUP À LA TÊTE. Qu'il s'était donné tout seul comme un grand. 


Ne s'en est jamais remis.

Garde visiblement des séquelles. 

Assurément partisan des 5 mots les plus atroces expliquant l'horreur au hockey "He was finishing his check".  

 Justement, si la Ligue veut cesser de pâlir, il faudrait leur signer des chèques finals à ces deux là. 

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