Le Club Select des 150 pts et +

17 fois, dans l'histoire de la LNH, des joueurs, des légendes, des superstars, ont marqué 150 pts et plus.

5 joueurs l'ont fait. 

Phil Esposito, en 78 matchs, l'a fait la toute première fois, en 1970-1971. C'est aussi la saison de ses alors historiques 76 buts. Il termine au premier rang des pointeurs avec 152 pts. Boston est si fort que les 4 premiers marqueurs de la Ligue sont Esposito, Bobby Orr, Johnny Bucyk et Ken Hodge, 4 Bruins. Bien entendu, Boston gagne le trophée du Président terminant 1er, avec 121 pts, 12 pts devant leurs plus proches poursuivants qui sont les Rangers avec 109 pts. Chicago de Stan Mikita et Bobby Hull suit avec 107 pts et Montréal est 4ème avec 97 pts. Seulement 8 clubs de la Ligue font les séries. Montréal et Boston s'affronteront dès la première ronde. Et Montréal non seulement les élimine en 7 matchs, mais gagne aussi la Coupe cette année-là. Les 152 pts d'Esposito, ses 76 buts, (les 102 mentions d'aides de Bobby Orr également) sont des records qui tiendront encore 10 ans.

Qui arrive 10 ans plus tard ? Wayne Gretzky et sa totale domination des années 80. 7 ans de suite, dès 1980-1981, il totalise plus de 150 pts. 5 fois en jouant les 80 matchs de la saison, une fois en en jouant 79, une autre fois en en jouant 74. En 1981, Wayne pulvérise le record d'Esposito pour les pts et celui de Orr, pour les assistances. 164 pts, et 109 mentions d'aide. Mais dès la saison suivante, il établi un record presqu'imbattable avec ses 92 buts et ses 212 pts. L'année d'après, ce sont 196 pts et une nouvelle marque pour les assistances, avec 125. En 1983-1984, 87 buts, 118 mentions d'aide, 205 pts, en 74 MATCHS!. Il aurait dont fort probablement battu tous ses records de la saison d'avant. Ensuite, c'est 208 pts qu'il marque, établissant une nouvelle marque pour les mentions d'assistance, avec 135. Deux de ses propres records sont battus dès la saison suivante: 215 pts, et 163 mentions d'aide, des records qui tiennent toujours. Finalement, avec Edmonton, Wayne termine la saison 1986-1987, avec 183 pts. La saison suivante, il ne joue que 64 matchs...et ne totalise...que 149 pts! (probablement échangé parce qu'il ne faisait plus 150 pts, joueur poche...;) Il passe aux Kings ensuite. et là-bas, il ne ralenti jamais. 168 pts dès sa première saison, 163 à sa 3ème, qui sera sa 9ème et dernière fois où le grand #99 obtiendra l'extraordinaire marque de totaliser en fin de saison 150 pts, ou davantage. 9, son # favori.

Mais une autre sensation est toute aussi spectaculaire dès 1984 dans la LNH dans cette même Ligue. Mario Lemieux, à Pittsburgh, prend 4 ans avant de marquer plus de 150 pts. 168, en 1987-1988. Dès la saison suivante, il effleure la marque des 200 pts, terminant à 199 et marquant 85 buts, en 76 matchs. Phénoménal quand même. Il répète son exploit en 1993, avec 160 pts, et trois ans plus tard, 161 pts aussi. Ses totaux sont plus qu'impressionnants, lui qui n'a jamais joué une seule saison complète dans la LNH. Ses 150 pts et plus ont été faits 4 fois, respectivement en 77, 76, 60 et 70 matchs. Ce qui est tout simplement extraordinaire peu importe notre opinion du grand #66. Il est d'ailleurs le dernier à avoir atteint les plus 150+ (163) en 1996. 

Deux autres joueurs, et ce, la même année, 1988-1989, ont aussi atteint cette fameuse marque. Pour l'unique fois de leur carrière. 

Bernie Nicholls, a sa seconde saison auprès de Wayne Gretzky, a marqué 70 buts, lui qui, par la suite n'en fera jamais plus que 27, a obtenu 80 mentions d'aides, ce qui sera 19 de plus que son meilleur total en une seule saison. Pour un total de 150 points, en 79 matchs. L'effet Wayne est absolu. Bien que blessé la saison suivante, il ne sera jamais le même joueur que cette saison-là. Atteignant 75 pts la saison suivante avant de passer aux Rangers, aux Oilers, aux Devils, aux Black Hawks, aux Sharks et de se retirer après les 10 années suivantes. 

L'exceptionnel Steve Yzerman, aussi en 1988-1989, as capitaine des Red Wings de Detroit, jouant les 80 matchs de la saison, marque 65 buts, ce qu'il ne fera plus jamais, obtient, 90 passes, ce qu'il ne s'approchera aussi jamais de refaire, 79 étant son meilleur total de passes par la suite, et obtient 155 pts. Dans sa brillante carrière Steevie Y a obtenu 6 saisons de suite de 102 pts ou plus. 

En marquant ses 53ème et 54 ème buts de la saison, lundi soir contre Buffalo, dans une victoire des Oilers 3-2 sur les Sabres, Connor McDavid obtenait du même coup ses 123 et 124ème points de la saison. Saison qui est déjà promise d'être sa meilleure à vie puisque l'an dernier était sa meilleure à vie, avec 123 en 80 matchs. Et pas 50 buts. Il reste 17 matchs à jouer au phénoménal Connor McDavid. Un joueur qui semble avoir tout ce que les autres avaient, plus haut, mais en mieux. Au rythme où il produit, il terminerait la saison autour de 161 pts. 

Il n'a peut-être pas l'équipe pour gagner une Coupe Stanley, encore cette année. Mais c'est fou ce que je lui souhaites au moins 150 pts. Et je serai derrière ce club toutes les séries. Juste pour le voir jouer plus souvent.

Connor devrait être le 6ème à faire 150 pts. Un dé doré de grands joueurs de hockey.

Ce qui ne devrait pas passer sous silence aussi, entre autre parce qu'il évolue dans un club qui en arrache, c'est l'exceptionnel début de carrière du défenseur Quinn Hughes, des Canucks de Vancouver. 

Il est devenu dans les 7 derniers jours, le défenseur ayant atteint le cap des 200 passes en carrière le plus rapidement dans la LNH. Il l'a fait en seulement 263 matchs. Brian Leetch avait été le plus vite avant lui le faisant en 1 match de plus. Bobby Orr l'a fait en 271 matchs. Gary Suter, en 276. Sergei Zubov, en 279. Paul Coffey, en 287 matchs. Al MacInnis, en 288 matchs. Denis Potvin, en 295 matchs. Mark Howe, en 298 matchs. Paul Reinhart, un autre ancien Canucks, en 304. 

Certains d'entre eux pouvaient compter sur des Lemieux, Gretzky, Messier, Esposito, Bossy/Trottier pour les aider. Coffey a lui seul, a eu Wayne, Mario et Steevie Y. 3 des 5 marqueurs du club select des 150 pts. Quinn se fait presque tout seul. 

Fameux Connor. 

Fameux Quinn aussi, faudrait pas qu'on l'oublie.