mercredi 16 octobre 2024

Moche Localisation

En raison de leur position géographique, plusieurs villes ayant des équipes de la LNH sont défavorisées. 

Les Oilers, les Panthers, l'Avalanche ont des horaires de voyages encourageant une certaines fatigue.

Mais ces équipes sont-elles si défavorisées si deux d'entre elles se rendent jusqu'à la finale de la dernière Coupe Stanley ?

Non, les vraies défavorisées, sont celles qui géographiquement sont placées dans une certaine division. Parce que, géographiquement, c'est plus favorable à tous, dans cette division. 

La Division Atlantique est particulièrement intéressante à ce niveau. Les joueurs autonomes, les joueurs demandant à être échangés, ne sont pas tous intéressés à joindre autre club que Toronto, Boston, Floride ou Tampa Bay si ils veulent souvent signer leurs noms sur la Coupe dans les 2-3 prochaines années. Le niveau d'urgence n'est pas le même pour tout le monde, mais pour Montréal, Buffalo, Detroit et Ottawa, il est certain que plusieurs joueurs leurs tourneront le dos car ils savent que la Coupe Stanley, voire, même les séries, ne sont pas facilement (ou rapidement) à leur portée.

Les 4 clubs, Buffalo, Detroit, Montréal et Ottawa, ne font que s'améliorer depuis 4 ans. Ils ont tous un important bassin de jeunes joueurs assez formidables qui sont un peu la colonne vertébrale d'un avenir heureux pour chaque club. Et pourtant, à moins de surprendre continuellement d'ici mars prochain, aucun de ces clubs ascensionnels, ne devraient faire les prochaines séries. Si tel est le cas, bravo. Mais dans les 4 cas. on construit, petit à petit. Et surtout, on joue plus souvent contre Boston, Toronto et les deux Florides qui, normalement, devraient les battre plus souvent qu'ils ne perdront. 

Buffalo, Detroit, Montréal et Ottawa seront des clubs très intéressants à suivre pour leurs fans cette saison, mais peut-être frustrantes d'ici à ce que le portrait des séries se dessine. 

À Buffalo, les Sabres ont le club le plus jeune de la LNH, avec un moyenne d'âge de 25 ans et 1 mois. On a toutefois le second plus grand club, en taille, deuxième derrière Boston (dont aucun des 7 défenseur ne fait moins de 6'1). Jason Zucker est l'unique joueur de plus de 30 ans (32) à avoir joué cette saison pour le club. Les Sabres ont le 7e club le plus pesant de la LNH. Mais avec John Peterka, Mathias Samuelsson, Peyton Krebs, Henri Jokiharju, Owen Power, Ryan Mcleod, Bowen Byram, leur capitaine Rasmus Dahlin, Jack Quinn, le gardien Devon Levi, Zach Benson, Jiri Kulich et Dylan Cozens ont tous moins de 25 ans. Benson est même adolescent, à 19. On ne peut qu'y lire espoir. 

À Montréal, c'est tout aussi surexcitant. Les Canadiens sont le second club, derrière Buffalo, le plus jeune de la LNH. À 26 ans et 3 mois de moyenne d'âge. On est le 4e club le plus petit. 6 joueurs ne font pas 6 pieds. Mais les deux premiers marqueurs actuels sont parmi ceux-ci. Caufield et Hutson. 10 joueurs ont moins de 25 ans: Hutson, Slafkofsky, Kapanen, Guhle, Heineman, Barron, Caufield, Newhook, Xehaj. le capitaine Nick Suzuki et le gardien Cayden Primeau ont tous deux 25 ans. Dans le club école, il faut avoir vu le premier match de la saison où le défenseur Logan Mailloux, 21 ans, a marqué 2 buts (et des beaux) et obtenu deux mentions d'aide dans la victoire de 5-2 du Rocket de Laval. Adam Engstrom n'a que 20 ans et est très près de la LNH. Sera surement quelques fois dans le grand club cette saison. Luke Tuch. Sean Farrell & Jared Davidson ont 22 ans, Owen Beck et Filip Mesar en ont 20. Le gardien Jacob Fowler n'a que 19 ans et vient de cumuler deux saisons de moyenne de buts accordés de 2,28 et 2,14. En plus d'enregistrer des % d'arrêts de .921 et .926.

À Détroit, 7 joueurs ont 25 ans ou moins. Simon Edvinsson, Lucas Raymond, Moritz Seider. Albert Johansson, Joe Veleno, Jonatan Bergrren et Micheal Rasmussen. Steve Yzerman a fait le la dynastie actuel du Lightning avant que Julien Brisebois n'y mette aussi du sien. Avec lui, en fait. Il promet de faire la même chose avec le club pour lequel il a joué les 22 saisons de sa brillante carrière, soulevé trois fois la Coupe Stanley comme capitaine, gagné le trophée Lester B. Pearson en 1988-1989, le Conn Smythe, en 1997-1998, le Frank J.Selke, en 1999-2000 et le Bill Masterton en 2002-2003. L'homme de 1755 points en saison régulière a les ailes rouges tatouées au coeur. Et il ne recherche que le meilleur. Il est arrivé à Detroit, dans un club moribond, comme joueur, en 1986 et a été joueur important à faire participer aux séries les Wings 20 fois en 22 ans. Il a le sens de la dynastie Steevie. 

Finalement, à Ottawa, l'histoire est plus lourde. Et difficile. En 2017, les Sénateurs atteignaient le carré d'As et étaient à un but en période supplémentaire d'atteindre la finale. Ça prendra deux périodes supplémentaires et un Chris Kunitz important sur les 3 buts pour éliminer l'équipe à Erik Karlsson et Bobby Ryan. Depuis 7 ans, Ottawa n'a pas joué un seul match des séries éliminatoires. On a eu le temps d'haïr l'aréna, le proprio, les gérants qui dépouillaient l'équipe de ses talents. On est entré en claire reconstruction. Et on a donc toute un flopée de jeunes talents qui font les Sénateurs, le 10e club le plus jeune des 32 actifs dans la LNH. Ils sont aussi les 8e plus grands. Mais le 9e moins pesants de la LNH. 8 joueurs ont 25 ans et moins. Tim Stutzle est le plus jeune, mais probablement le meilleur. Jake Sanderson aussi. Ridly Greig, Tyler Kleven, aussi. Shane Pinto & Mads Sogaard ont 23 ans. Leur capitaine Brady Tkachuk en a 24. Josh Norris, 25. Ce dernier doit jouer plus de 66 matchs, sa plus longue saison, en 6 ans, et il avait alors marqué pas moins de 35 fois. On le veut longtemps et meilleur cette saison. Il commence bien avec 4 pts en 3 matchs, au moment d'écrire ceci. Avec Linus Ullmark devant le filet, ils ont désormais un gardien qui peut voler un match à lui seul comme le faisait Carey Price. Ott veut voir grand.

Mais voilà, samedi dernier, ils étaient battus par Montréal par un écart de 3 buts. Et gagnaient ensuite 8-7, mais 8-7, oui c'est de l'offensive, mais c'est accordé aussi 7 buts. 

Faudra faire mieux. 

Pour ces 4 clubs, toute la saison, faudra toujours surprendre l'adversaire qui vous prendra pour acquis.

Surtout entre eux. Surtout contre TB, Flo, Tor ou Bos.  

La division Atlantique l'ordonne si dans les séries, on veut avoir du fun. 

mercredi 9 octobre 2024

10 Questions Au Début de la Saison

Au moment de lire ceci, la saison 2024-2025 de la LNH est débutée.

Jeremy Swayman, malgré n'avoir jamais prouvé être un gardien #1 sans grande opposition, a gagné son pari en signant pour 66 millions et 8 ans avec Boston. 

Chaque nouvelle saison comprend ses sous narrations qui se développent avec les mois de plaisir à venir. Quelles sont les points d'interrogations de ce début de saison qui ne soient pas qui fera les séries, qui ne les fera pas ? ou Toronto se rend-il plus loin que le 2e ronde en séries ?

Ovy rejoint-il Gretzky ?

Wayne Gretzky a mis un terme à sa plus-que-brillante carrière il y a 25 ans cette année. Il a accroché ses patins avec 894 buts en saison régulière. Alexander Ovechkin, avec un toujours suspicieux (il est Moscovite, tout de même) nombre de saisons sans blessures, n'a besoin que d'une saison de 41 buts pour battre cette marque. Il en marqué 31 l'an dernier, en 79 matchs. Mais la saison d'avant, en marquait 42, en jouant 6 matchs de moins. Si il ne le fait pas cette saison, il y aura toujours l'an prochain où pas mal assurément, sans blessures toujours, il battra cette marque. À la mi septembre, il a eu 39 ans. Mais malgré cet âge avancé, il a enregistré une moyenne de temps de glace de 19:35 par matchs, l'an dernier. Commençant la dernière saison avec seulement 8 buts dans ses 43 premiers matchs, il a ensuite marqué 23 dans ses 36 derniers. Pierre-Luc Dubois sera-t-il son nouveau Niklas Backstrom ? À suivre.

Les Oilers surmonteront-ils leur marasme estival ?

Il était fâché Connor McDavid, les images sont sorties la semaine dernières. Il a conjugué le verbe Fuck à tous les temps dans le vestiaire en finale, hurlant de colère. McDavid, boudeur, est aussi devenu le premier joueur depuis Billy Smith, des Islanders de NY, en 1982, qui aimait mieux aller prendre sa bière dans le vestiaire, à ne pas se présenter pour prendre la trophée Conn Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires. Même si son club avait perdu la Coupe. Ce qui restait insultant pour la Floride qui gagnait la toute première de sa concession. Mais n'honorait personnellement aucun de ses champions. Edmonton souhaite rien de moins que de copier la dernière saison des Panthers de la Floride, qui, un an avant de gagner la Coupe contre les Oilers, s'était aussi rendu en finale dans une cause perdante. Le but est simple cette saison. Finale, rien de moins, et cette fois, on gagne. Avec Jeff Skinner et Viktor Arvidsson, ainsi qu'Evander Kane, les deux premiers maintenant et Kane, en santé passé janvier,  devrait avoir un meilleur club que l'an dernier. Des buteurs en tout cas. 

Est-ce que l'Utah sera jazzée cette année ?

Ça ne peut pas être pire que cet aréna de 3000 sièges qui ne se remplissait pas en Arizona, n'est-ce pas ? Mais outre ce capitaine de dernière minute en Clayton Keller, le club refuse pour la première saison d'avoir un nom. L'identité est déjà trouble, là-bas. Le proprio du club est le même que celui du Jazz de l'Utah et le dynamisme olympique qui a accueilli les jeux d'hiver, font du coin un prétendu havre de sports. Les billets de saison se sont effectivement tous vendus. On a importé dans le club Mikhail Sergachev, John Marino, Ian Cole, Robert Bortuzzo, à la défense, ainsi que Kevin Stenlund à l'attaque. Pas de quoi se surexciter. Pour une rare fois, on peut penser long terme autour des anciens Coyotes-et-préférables-Outlaws. L'organisation moribonde et surtout les nouveaux fans, ont envie de vivre de l'enthousiasme autour de leur club. Sans nom. Mais bon. Il y arriveront.

Comment sera le Lightning qui a troqué Captain Steve pour Jake Guentzel ?

Tampa Bay a étonné en ne s'entendant pas avec le coeur et l'âme du club depuis 2010, l'unique capitaine de la concession soulevant la Coupe Stanley deux fois, Steve Stamkos. Ce dernier a choisi Nashville qui allait lui donner ce qu'il avait envie de gagner comme salaire. On ne remplacera pas le leadership de Stamkos ni son expérience de gagnant, et à 34 ans, pouvait-il en donner encore autant ? C'est ce que son passage avec les Predators nous révèlera. Signer Jake Guentzel 7 ans rempli le trou qu'un Stamkos laissait à l'attaque, mais Guentzel aura-t-il la même trajectoire de carrière que les Kevin Stevens, John Cullen ou Rob Brown ont eu quittant Pittsburgh et ses superstars ? Stevens, Cullen et Brown n'ont jamais été les mêmes sans Mario Lemieux ou Jaromir Jagr autour. Guentzel doit prouver qu'il peut encore marquer 40 buts sans Sidney Crosby ou Evgeny Malkin. Il a bien fait en location aux Hurricanes l'an dernier avec 25 pts en 17 matchs. Et 30 buts entre Pittsburgh et la Caroline en 67 matchs. C'est donc encourageant.  30 buts, quand on a Kucherov ou Point, ce serait déjà assez. Et possible.  

Un début de saison privé de 9 joueurs d'impact peut-il justement affecter négativement les 9 clubs respectifs ?

Patrick Laine des Canadiens de Montréal, Drew Doughty des Kings de Los Angeles, Brad Marchand des Bruins de Boston, Artemi Panarin des Rangers de New York, Macklin Celebrini des Sharks de San Jose, Erik Karlsson des Penguins de Pittsburgh, Illya Sorokin des Islanders de New York, Evander Kane des Oilers d'Edmonton, J.J. Peterka des Sabres de Buffalo, sont tous tombés au combat en camp d'entrainement, en matchs préparatoires, ou sont passés sous le bistouri avant le premier match de la saison 2024-2025. Laine a choisi lui-même de ne pas subir d'intervention chirurgicale. Est-ce la décision la plus avisée ? Je l'ignore. Il devrait donc revenir vers janvier. Mais sans le souhaiter, je sens qu'on le reperdra dès février. Les joueurs de la LNH savent maintenant où viser pour le sortir du match. On dit de Macklin Celebrini qu'il serait déjà de retour à l'entrainement avec les Sharks. Mais sera-t-il du match d'ouverture de demain contre Saint-Louis. Le secret est encore gardé. Illya Sorokin a eu une opération au dos. Lou Lamoriello le dit prêt à débuter la saison contre Utah demain. Ça reste à voir, il n'a gardé aucun match préparatoire. 

Est-ce que Nashville, qui a étonné l'an dernier en se qualifiant en séries, devient un aspirant à la Coupe avec ses 3 ajouts majeurs ?

Ajouts qui sont Steve Stamkos, aussitôt assistant capitaine, Jonathan Marchessault, récipiendaire du trophée Conn Smythe il y a deux ans et Brady Skjei sur qui on mise beaucoup à la ligne bleue, n'ayant jamais pleine remplacé Ryan Ellis ou Mattias Ekholm. Stamkos a trompé tout le monde l'an dernier avec ses 40 buts. Ceux qui le pensait sur une fin de carrière le voyait au contraire prendre de l'élan et faire encore beaucoup la différence. Jonathan Marchessault a fait mieux avec 42 buts. C'est donc beaucoup d'offensive qu'on importe autour de Filip Forsberg et Thomas Novak. Et avec un brillant gardien comme Juusse Saros, et un demi dieu en Roman Josi, ce club pourrait être plus dangereux encore cette saison pour les Jets, le Wild, les Stars et l'Avalanche avec lesquels ils luttent pour une place en séries, encore cette année dans la division Centrale qui les feront affronter ces clubs davantage que les autres. Le pas que pourrait faire les prédateurs pourrait être un pas de géant cette saison. 

Est-ce que Macklin Celebrini aura un impact dès cette saison ? 

Les continuels déboires des Sharks les ont fait choisir premiers au dernier repêchage de la LNH. Macklin n'est peut-être pas un "joueur de génération" comme l'ont été Connor McDavid ou Sidney Crosby mais il peut être ce joueur d'impact qui fait une tonne de différence quand même comme Alex Ovechkin ou Connor Bedard le font aussi. Ce qui reste dur à evaluer chez les joueurs collégiaux qui ne jouent vraiment pas beaucoup de matchs, c'est leur impact dans la durée de la beaucoup plus intense NHL. Dans les rangs collégiaux, il a joué 38 matchs. Et obtenu 64 pts. C'était amplement pour faire saliver tous les clubs de la LNH. Mais 38 matchs, ça mène un club de la LNH tout juste à la fin de la présente année. Les Sharks joueront leur 38e match de la saison le 27 décembre prochain, contre les Golden Knights de Vegas. Celebrini s'apprête à jouer l'équivalent de presque 2 saisons en une. Macklin fera peut-être de Tyler Toffoli un compteur de 30 buts, ce qu'il a fait au moins trois fois déjà jusqu'à maitenant avec les Kings, les Flames et l'an dernier sur deux clubs, New Jersey et Winnipeg, en marquant 35 au total. Celebrini s'est planté dans la bande en match pré-saison et était un cas incertain au moment d'écrire ceci. SJ aura comme deux premiers centres, Macklin Celebrini, 18 ans, et Will Smith, 19 ans. Smith a complété une saison de 71 pts en 41 match la saison dernière. Aussi dans les rangs collégiaux. Y a de quoi s'exciter à San Jose. Si les jeunes peuvent durer. Et rester en santé. 

Est-ce que Laine, Robertson, Thompson, renaissent ?

36 et 44 buts, 12 pts en 17 matchs des séries. 41 & 46 buts, 109 pts, 18 pts en 19 matchs des séries. 47 buts 47 passes, 94 pts. Ce sont les statistiques, dans l'ordre des trois joueurs questionnés. Des statistiques du passé. Les problèmes de Patrick Laine sont connus, ils sont mentaux. D'immature, dont le qualifiait à Winnipeg où il jouait à Fortnite toute la nuit arrivant poké certains lendemains, à joueur d'un point par match dans un nouveaux club qui allait perdre son père et son envie de jouer au hockey, Patrick a eu la clairvoyance de se porter volontaire au programme d'aide personnel de la LNH. Il n'a joué que 18 matchs l'an dernier totalisant 9 pts, après 2 saisons, incomplètes aussi, où il avait en moyenne 1 pt par match. Laine n'a pas joué 82 matchs depuis 2018-2019, saison où il avait marqué 30 buts, à Winnipeg. Sa saison de 44, c'était aussi à Winnipeg, et aussi une saison de 82 matchs, celle d'avant sa saison de 30 buts. Depuis, il n'a jamais joué plus 56 matchs. Ne le fera pas encore cette saisons alors qu'il la commence en béquilles. Mais à partir de janvier, il revient en force avec Montréal, où se refait démolir ? Devient intimidé ? À voir. 

Jason Robertson, je l'ai confessé ici souvent, me fascine depuis ses débuts dans la LNH. Sa première saison de plus de 50 matchs, il avait fait 45 pts en 51 matchs. Les 2 saisons suivantes, plus de 40 buts, 79 et 109 pts, respectivement. L'an dernier, il trompe un peu car il ne totalise que 29 buts. Mais fait aussi 80 pts. Son second meilleur score personnel. Et en séries, on peut compter sur lui. 16 pt en 19 matchs à la dernière après-saison. On voudrait bien qu'il refasse 40 buts. Voire 50. J'avais son petit frère Nick, à l'oeil depuis 2 ans et trouvait dommage qu'il ne taille pas mieux sa place au sein des Leafs. Je n'ai vu que 3 matchs des Leafs en matchs pré-saison, dont 2 vs Mtl. Nick a marqué 5 des 6 buts des Leafs des matchs que j'ai vu. Les deux Robertson menacent de prendre feu cette saison. C'est pas complètement Jason que j'anticipais faire mieux, je sais qu'il ne ralentit pas vraiment,  mais Nick, qui ne demande qu'à éclore. Et qui semble y arriver.  

Finalement, Tage Thompson a eu une saison formidable il y a deux ans de près de 50 buts, et autant de mentions d'aide. À 6 pts du 100 pts. Mais l'an passé, 56 pts. Ce qui était moins que la saison précédente de ses 94 pts. Quel Tage se présentera cette saison ? 

Quels entraineurs feront fleurir leurs joueurs ?

Michkov et Tortorella, ça ira ? Dan Bylsma saura faire éclore Shane Wright ? Jeremy Swayman a-t-il tracé une distance avec son organisation dans les négociations du contrat qu'il vient de signer ? 8 entraineurs nouveaux, ou dont l'intérim devient permanent, débuteront la saison déjà en cours. Lindy Ruff retourne à Buffalo, là où il avait été repêché en 1979, y jouant 9 ans et 3/4 à la défense, y connaissant 4 saisons de plus de 10 buts, avant d'en faire une de 20. Après avoir terminé sa carrière avec les Rangers, Ruff avait été entraineur des mêmes Sabres 15 ans, atteignant la semi finale 3 fois, dont à sa toute première saison derrière le banc, et la finale une fois dans une cause perdante contre Dallas, à sa seconde saison derrière le banc. Entre 1997 et 2013. Il n'a jamais cessé d'être entraineur depuis, étant entraineur tour à tour des Stars, des Rangers et de des Devils. Il a d'ailleurs été remplacé l'an dernier après 61 matchs au New Jersey, par interim, et c'est désormais Sheldon Keefe qui prend sa relève avec les Devils. Dean Evason doit composer avec le deuil Gaudreau à Columbus dès sa première saison là-bas. Fantilli pourrait s'en inspirer positivement. Travis Green pourrait amener son nouveau club, les Sénateurs d'Ottawa en séries. Je ne serais pas surpris. Ils ont ce qu'il faut. Je ne dirais pas la même chose de Craig Berube à Toronto. Même si il a une Coupe Stanley récente à son actif. Je ne crois pas plus en Berube que je croyais en Keefe. Ryan Warsofsky en sera à ses premières armes derrière un banc de la LNH. Ça tombe bien, Will Smith et Macklin Celebrini donnent leurs premiers coups de patin dans cette LNH. Et finalement, Scott Arniel sera entraineur des Jets cette saison. Qui veulent faire nettement mieux.  

Ma 10e et dernière question est celle-ci: Qui avait raison ? Montréal, New Jersey, l'Arizona ou Shane Wright ? Was he right to think them wrong ?

On a tous vu le désarroi de Shane Wright il y a trois étés quand il n'a pas été repêché ni premier, ni second, ni 3e, mais 4e, et dans par un club qui n'existait encore que sur papier. On a vu aussi les regards de haine qu'il a lancé aux clubs qui lui avait préféré Slafkovsky, Nemec et Cooley. Slaf a connu une saison de 10 pts en 39 matchs à sa première, avant d'être blessé pour le reste de l'année. Ce n'était pas convaincant. Mais l'an dernier, il a joué tous les matchs et a marqué 20 buts. 55 pts, c'est pas facheux avant 20 ans. Nemec a joué 60 matchs à sa première saison et a passé du temps avec le club école des Devils. Blessé l'an dernier, il n'a joué que 2 matchs. Il a encore tout à prouver, mais le camp d'entrainement l'a montré brillant. Et facilement partant parmi les 6 premiers D de NJ. L'Étatsunien Cooley a joué une dernière saison universitaire avant de jouer les 82 derniers matchs de l'histoire des Coyotes de l'Arizona, qui était ses 82 premiers à lui. il a totalisé 44 pts, marquant aussi 20 buts, comme Slaf. 

Shane ? Il avait joué 8 matchs il y a 2 ans, partageant ensuite sa saison avec le club-école et son club junior de l'OHL. L'an dernier, il a joué un autre 8 matchs, doublant sa somme de pts avec 5 (il en avait fait 2 la première fois). Il a majoritairement joué dans le club école, où il fait 47 pts en 59 matchs et 13 autres en séries, en seulement 12 matchs. On s'attendrait qu'il arrive fin prêt pour piloter la première ou la seconde ligne dès cette saison. Il est au centre actuellement de la 3e. Mais vient de connaître son meilleur camp d'entrainement en 3 ans. Sera intéressant à suivre lui aussi. 

La LNH bat son plein depuis vendredi dernier. Davantage, depuis mardi. Bonne saison à tous !

mercredi 2 octobre 2024

12 Paires de D & 30 C

Avant que la première rondelle ne tombe sur la glace, à fucking Prague, vendredi pour la première mise au jeu au centre de la patinoire entre les Sabres de Buffalo et les Devils du New Jersey, et que trois jours plus tard la saison moins clownesque débute en Amérique, voici 12 paires de défenseur qui promettent toute une saison à leurs clubs respectfis. 

Nikita Zadorov & Charlie McAvoy, Boston.

Zadorov en sera à sa première saison avec Boston. À 6'6, et deux saisons de plus de 100 minutes de pénalités, il a probablement toujours été dans la mire des Bruins qui adorent les géants.  Charlie McAvoy a trop de talent pour qu'on le frappe continuellement. En 7 ans, il n'a jamais connu une saison de 82 matchs. 78 à son mieux. Sinon 74, l'an dernier. Boston a eu la meilleure défensive de la LNH, l'an dernier. Ils ne seront pas mauvais du tout encore, avec ces deux-là, ensemble. 

Jonas Siegenthaler & Dougie Hamilton, New Jersey.

Jonas qui ? Le joueur suisse a été choix de 2e ronde des Caps en 2015 et à 27 ans, il est prêt pour de la solide défensive, ce qu'il est mesure de faire avec les Diables Rouges. Hamilton peut choisir d'être offensif par moment, et Siegenthaler garde le fort si nécessaire. Ce tandem très offensif et très défensif sera maintesfois répété comme le bon cop/bad/cop des entrevues de suspects. Les deux doivent toutefois éviter les blessures qui les ont affligés depuis un an. Hamilton, seulement 20 matchs l'an dernier. 

Alexander Romanov & Noah Dobson, NY Islanders.

Qu'est-ce qu'il cogne ce Romanov ! À Montréal, on le savait trop bien. Heureusement que Montréal a désormais quelques cogneurs à sa ligne bleue. NYI avait Cal Clutterbuck qui était une machine à mise en échec. Romanov peut maitenant prendre le flambeau. Noah Dobson est l'un des meilleurs défenseurs de la LNH depuis trois ans, mais il semble que peu le remarque. 70 pts l'an dernier. En 79 matchs. À seulement 24 ans, il n'a pas de raisons de ralentir.   

Josh Morrissey & Dylan DeMelo, Winnipeg.

Josh Morrissey en est un autre qui brille à la ligne bleue sans la totale reconnaissance qui lui serait dûe. 76 pts l'an dernier, 2e marqueur du club. 16 buts. Pairé à Dylan DeMelo, très apte en défensive, Winnipeg a encore les chances de leurs cotés avec le dernier gagnant du trophée Vézina remis au meilleur gardien de la LNH. Connor Helleybuck. Avec cette paire de D, devant, ça aide aussi.

Brady Skjei & Roman Josi, Prédateurs.

"Shea" aura en mars prochain 31 ans. Il joue sa première saison avec les Predators et devrait être pairé avec Roman Josi, qui vieillit ne montre absolument aucun signe de ralentissement. 85 pts encore l'an dernier pour Josi. Ce ne sont pas les 96 pts de 2021-2022, mais c'était 23 buts, la même marque personnelle qu'il avait établi cette année-là. Nashville surprendra avec Skjei, Marchessault, Stamkos.

Ryan Lindgren & Adam Fox, Rangers.

Lindgren a été acquis dans l'échange avec Boston en retour de Rick Nash, en 2018. Ça impliquait 5 joueurs, Lindgren est de ceux-là. Mais dans la LNH, il a toujours été NYR. Et a toujours été si stable qu'il a toujours obtenu entre 14 et 17 pts par saison en plus 50 matchs. 4x 60 et plus. Il n'est pas le D offensif du duo. Mais Fox a connu deux premières saisons de plus de 40 pts et les trois dernières de plus de 70 pts. 17 buts l'an dernier était un sommet personnel pour lui. À 26 ans, il peut être au sommet de son art. 

Jaccob Slavin & Brent Burns, Caroline.

Rares sont les défenseurs qui auront 12 minutes de punition ou moins dans la LNH sur toute la saison. La saison de goon de Slavin a été de 18 minutes de pénalités. En 2021, bien que c'était une saison écourtée de 52 matchs en raison de la pandémie, il avait obtenu une seule pénalité. Il a gagné le Lady Bing remis au joueur le plus gentilhomme cette année-là et cet été, avec ses 4 punitions. Il sort merveilleusement la rondelle de sa zone et empêche encore plus brillamment de se rendre au filet deu gardien des Cannes. Avec un ailier converti en défenseur comme Brent Burns, il est idéal pour tenir le fort derrière en cas de retournement.

Gutsav Forsling & Aaron Ekblad, Floride.

En séries, on a vu tout le brio de ce tandem capable d'autant d'offensive que de défensive. Kucherov, Pastrnak, Zibanedjad et Kreider n'ont aucunement produit en séries quand ce tandem était pairé contre eux. Ils ont même eu la terrible tâche de freiner Connor McDavid en finale, ce qu'ils ont réussi à moitié, mais ils ont gagné la Coupe, n'est-ce pas ? Dans les matchs 6 & 7 Connor était hors de la feuille de pointage. Ils ont réussi la bonne moitié. Maintenant que Montour est parti, Forsling pourrait avoir son temps de glace. Et l'aura surement. Ils seront encore menaçants. 

Quinn Hughes & Filip Hronek, Vancouver.

La première saison pairée de ces deux joueurs a été rien de moins de sensationnelle. À 92 pts et un brillant +38, il aurait été un peu inconcevable que Quinn Hughes ne gagne pas le Norris l'an dernier. Sommet de 17 buts, sommet de 75 mentions d'aide. Jouant les 82 matchs. Hronek n'avait jamais connu une saison de plus 38 pts. L'an dernier, il en a fait 10 de plus. Avec un beau +33 aussi. Deux défenseurs aussi utiles en avantage numérique qu'en infériorité numérique, ils sont véritables généraux gentilhommes à la ligne bleues des Canucks. 

Thomas Harley & Miro Heiskanen, Dallas.

Heiskanen a enfin trouvé le défenseur pour le compléter. 15 buts pour Harley, à 23 ans, lui qui n'en avait qu'un seul en 40 matchs dans la LNH, c'est une influence directe de Miro. Dès janvier, on flairait la chimie et on les pairait. On a aimé. Avant Harley, Heiskanen s'épuisant à jouer 200 minutes et plus à chacune des trois dernières années, car on lui trouvait toujours un nouveau partenaire. Harley, gentil géant de 6'04, fait désormais l'affaire si il revient aussi en forme qu'en fin de saison dernière.

Devon Toews & Cale Makar, Colorado.

Devon Toews était déjà formidable Islanders quand il est arrivé au Colorado. Depuis trois ans, il est parfait pairé avec Cale Makar. 25 ans, ce dernier, et déjà 5 trophées différents en 5 saisons dans la LNH. Le Hobey Baker remis au meilleur joueur collégial aux États-Unis, le Calder à sa première saison dans la LNH avec 50 pts en 57 matchs, le Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries en 2022, la Coupe Stanley du même coup, et le Norris remis au meilleur défenseur, la même année avec ses 28 buts. Il a été finaliste pour ce trophée dans les 3 dernières années. Avec sa douzaine de buts, Devon Toews, défenseur assez parfait, fait de ce duo probablement le meilleur de la LNH.

Mattias Elkhom & Evan Bouchard, Edmonton.

Les séries nous ont fait ouvrir les yeux sur ces deux-là qui jouent souvent trop tard pour l'Est du pays que nous sommes, donc que nous ne voyons pas si souvent. 4e de la Ligue chez les défenseurs ayant joué 500 minutes ensemble à 5 vs 5, parmi les défenseurs ayant accordé le moins de buts à l'adversaire, ils sont aussi les D choisis pour seconder le trio de McDavid, Bouchard pouvant décider d'appuyer fortement l'offensive tandis qu'Elkhom reste quart arrière, derrière. 

C comme Capitaine.

Je suis puriste, oui. J'ai toujours souhaité qu'un club n'ayant aucun capitaine soit interdit de soulever la Coupe. Cette année, au moment d'écrire ceci, seulement 2 clubs n'ont pas de capitaines, et non, ils ne gagneront pas de Coupe cette année. Qui sont les 30 Capitaines dans cette saison qui s'ouvre ? Entre parenthèse le # de Coupes soulevées comme capitaine de chacun. 

Anaheim: Radko Gudas, Boston: Brad Marchand, Buffalo: Rasmus Dahlin, Calgary:Mikael Backlund, Caroline: Jordan Staal, Chicago; Nick Foligno, Colorado: Gabriel Landeskog (1), Columbus: Boone Jenner, Dallas: Jamie Benn, Detroit: Dylan Larkin, Edmonton: Connor McDavid, Floride: Aleksander Barkov (1), Los Angeles: Anze Kopitar, Minnesota: Jared Spurgeon, Montréal: Nick Suzuki, Nashville: Roman Josi, New Jersey: Nico Hischier, NY Islandets: Anders Lee, NY Rangers: Jacob Trouba, Ottawa: Fassabattre Brady Tkachuk, Philadelphie: Sean Couturier, Pittsburgh: Sidney Crosby(3), San Jose: Logan Couture, Seattle: Personne, mais persooooooooone, St-Louis: Brayden Schenn, Tampa Bay: Victor Hedman, Toronto: Auston Matthews, Utah: Pas de nom de club pas de capitaine, existeront-ils ? Vancouver: Quinn Hughes, Vegas: Mark Stone (1), Washington: Alex Ovechkin (1), Winnipeg: Adam Lowry. 

Hâte que la saison commence. 

Pas à Prague, mais ici.

Prague, c'e$t du marketing.

Je préfère le hockey.

mais sans marketing pas partout du hockey, je sais...