Jim Montgomery avait été viré alors qu'il faisait de l'excellent boulot derrière le banc des Stars de Dallas. Mais il était sous l'influence de l'alcool à un rythme qui l'avait forcé à entrer dans un programme de réhabilitation et à perdre ainsi, son poste à Dallas. À son sobre retour, en 2020, les Blues de St-Louis avaient accepté de l'engager comme assistant entraineur. Il l'a été deux ans. Puis, Boston l'a embauché comme entraineur. En 2022. Il allait leur donner une saison record de concession, et de Ligue* pour le plus grand nombre de pts, soit 135. Battant les Canadiens de 1976-1977 qui n'avaient eu que 8 défaites en 80 matchs. Boston en a eu 4 de plus, mais désormais, on accorde parfois 3 pts par match lors de défaites en surtemps ou en tirs de barrage, ce qui explique le record de Ligue, malgré une moins bonne fiche que Mtl en 1976-1977.
Reste que cette brillante saison, très écourtée en séries, puisqu'éliminés dès la première ronde par les éventuels finalistes de la Coupe Stanley, la Floride, avait fait remporter à Montgomery le trophée Jack Adams remis au meilleur entraineur de la saison. Boston avait gagné le trophée du président remis au club, sur 32, terminant premier au terme de la saison. C'était la toute dernière de l'excellent Patrice Bergeron, on avait mis le paquet. David Krejci était aussi revenu d'Europe pour jouer un dernière saison avec le club pour lequel il avait toujours joué.
Mais malgré l'absence de ces deux premiers centres la saison suivante, les Bruins terminaient quand même 7e de la LNH. Ils auraient la chance de commencer contre Toronto, qui est toujours une assurance de passer au second tour, mais les feraient à nouveau rencontrer les Panthers, qui cette fois, atteindraient encore la finale, mais la gagnerait aussi. Ils ne perdaient donc pas contre n'importe qui, les deux fois. Cette année était la dernière du contrat de Montgomery. Après 20 matchs, Boston avait une fiche de 8-9-3. Ce qui était décevant pour les Bruins. Des Bruins qui avaient débuté la saison sans leur gardien #1, et qui voient trois de leurs leaders, Pastrnak, McAvoy & Marchand, ne pas connaître un grand début de saison. Le vrai pas bon, ce n'est pas lui. C'est Cam Neely. Qui n'a plus Colin Campbell au comité de discipline de la LNH pour l'aider à aller s'acheter une Coupe Stanley. Don Sweeney, directeur gérant, fait son travail avec Neely dans le télésouffleur. Ce ne fût pas long que les Blues, avec lesquels il a joué sa plus longue saison comme joueur dans la LNH, sa première, 67 matchs, 20 pts, mais concession qui l'avait aussi ramené dans la LNH, comme assistant post-réhabilitation, ont alors choisi de limoger Drew Bannister, pour faire terminer la saison la saison à Montgomery, derrière le banc des Blues. Qui lui ont fait le cadeau de battre les Rangers (pour qui tout va très mal) dès son premier match, de manière convaincante, 5-2. Les Blues, avant cette victoire, avaient une fiche de 9 victoires, 12 défaites et un match perdu en surtemps, en 22 matchs, les plaçant au 5e rang de la Division Centrale, fiche qui, comme les Bruins, ne placerait pas le club en séries si ça commençait demain.Mais est-ce que ça fonctionne bien à court terme un changement d'entraineur ? À très court terme, oui. Une semaine, un mois, deux, trois, plus, avant la fin de la saison en cours, pas souvent.
4 fois en fait un entraineur arrivé en cours de saison est ensuite aller soulever la Coupe Stanley au printemps avec des gars qu'il pilote depuis moins d'un an.
Coupe Stanley 1971: Canadiens de Montréal: Al MacNeil.Un entraineur anglophone à Montréal ? Ça ne pouvait qu'être à une époque plus intelligente où on prenait le meilleur, pas simplement le francophone. Donc une époque lointaine. Claude Ruel est l'entraineur des 23 premiers matchs où rien n'est convaincant. Ils ont une fiche de 11 victoires, 8 défaites et 4 matchs nuls. Mais quand MacNeil arrive à la barre du Canadiens, ils auront une fiche de 31 victoires, 15 défaites et 9 matchs nuls. Montréal terminera 3e sur 14 clubs. Boston et les Rangers terminent devant eux. 8 clubs feront les séries. Montréal bat Boston qui avait terminé premier, en 7 matchs. MacNeil fait confiance à son gardien recrue, Ken Dryden. Mtl bat les North Stars en 2e ronde en 6 matchs pour atteindre la finale contre Chicago. Frank Mahovlich marque 9 buts en finale, une finale de 7 matchs où Mtl tire de l'arrière 0-2, puis 2-3. avant de gagner les 2 derniers matchs et sa 17e Coupe Stanley.
Coupe Stanley 2000: Devils du New Jersey: Larry Robinson.
Avec seulement 8 matchs à jouer à la saison régulières, Lou Lamoriello, directeur gérant du club, demande à ses leaders si l'entraineur Robbie Ftorek est l'homme de la situation pour aller gagner une Coupe. Lou a un doute. La réponse est non. On promeut alors l'assistant Larry Robinson qui n'en demandait pas tant. Jamais il n'a voulu de ce poste. Mais il est aimé des joueurs. Il sera toujours aimé de tous, Big Bird. NJ élimine les Panthers en 4 matchs en 1ère ronde. Puis Toronto en 6 matchs, en 2e ronde. Dans le carré d'As on dispose des Flyers d'Eric Lindros en 7 matchs, club qui était le seul à avoir terminé devant eux dans la division Atlantique. Et en finale, on bat Dallas quand Jason Arnott fait le but de rêve dans le 6e match, en seconde supplémentaire.
Coupe Stanley 2009: Penguins de Pittsburgh: Dan Bylsma.
Non seulement il arrive en février, du club-école de la AHL, afin de remplacer Michel Therrien, mais c'est sa toute première expérience dans la LNH, comme entraineur chef. Avec Bylsma, Pit a une fiche de 18-3-4 dont 10-2-1 en mars seulement. Pittsburgh termine second derrière les Devils, dans sa division. Sid, Gino, Kristofer & Marc-André éliminent Philadelphie en 6 puis, Washington en 7 matchs. On ne fait qu'une bouchée des Hurricanes dans la carré d'As en 4 matchs avant de battre Detroit en 7 et gagner la 3e Coupe Stanley de l'histoire de la concession. Evgeny Malkin sera élu récipiendaire du trophée Conn Smythe. Coupe Stanley 2019: Blues de St-Louis: Craig Berube.L'histoire de cendrillon. 32e le 1er janvier. Coupe Stanley au printemps. C'était la première Coupe Stanley de l'histoire de la concession. Pour la première fois de l'histoire de la LNH, les 4 premiers de chaque division sont éliminés en première ronde. Stl élimine Winnipeg en 6, on bat ensuite Dallas en 7 matchs grâce à Pat Maroon en deuxième supplémentaire. Puis, au Carré d'As, on bat SJ en 6 et en finale, Boston en 7. Berube a du succès cette saison avec Toronto.
St-Louis ne devrait pas gagner sa seconde Coupe Stanley cette saison.
Enfin...on ne sait pas...
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