mercredi 7 août 2013

7 Raisons Pour Lesquelles John Tortorella a Été Sorti de New York

Certains disent que les jambes d'Henrik Lundquist ont poussé depuis quelques semaines, depuis que Tortorella a été remplacé par Alain Vigneault comme entraineur-chef des Rangers de New York.

Tortorella avait parlé l'an dernier que son équipe avait fait un pas de côté à la fin d'une autre saison ordinaire de la part des Blue Shirts. Lundquist avait plutôt parlé d'un pas en arrière, confirmant que l'entraineur-chef et le roi avec un grand R de New York, ne voyaient pas nécéssairement la chose de la même manière.

Lunquist n'a peut-être rien à voir avec le congédiement de Tortorella, mais son contrat arrive effectivement à échéance à la fin de la prochaine saison. On imagine bien que la décision de continuer à long terme, ce qu'il souhaite, avait peut-être comme condition que Torto soit ailleurs.

Glen Sather, directeur-gérant a été avares de commentaires sur les raisons du départ du coloré J.T.
Voici quand même 7 signes qu'il n'en avait plus pour longtemps en tant que Rangers en chef de New York.

7-La gestion de Chris Kreider.
Vrai, c'était une saison écourtée. Vrai, la patience est alors tout aussi rétrécie face aux recrues et surtout face aux erreurs de recrue. Tortorella n'a jamais été reconnu comme un homme terriblement patient. Kreider a du talent, mais il a 21 ans. Et après seulement 23 matchs, Torto a en eu assez et l'a retrogradé dans les mineures, minant du coup la confiance du jeune athlète. Kreider, une recrue je le répète, n'a pas eu la chance d'un camp d'entrainement habituel. Il fallait au contraire être patient. La preuve, quand on l'a rappelé pour les séries contre Boston lors de le deuxième ronde, il a fort bien fait. Il a marqué le but gagnant en surtemps lors du 4ème match, avait connu untrès bon match tout juste auparavant et un meilleur encore au 5ème et dernier de la série les éliminant. Sous les ordres d'un nouvel entraineur moins intimidant, peut-être gagnera-t-il encore plus d'élan.

6-La stratégie du lancer bloqué.
Tortorella est un fort partisan du lancer bloqué. Il demande et exige de ses joueurs qu'ils bloquent le plus de lancers possible. Il s'agit d'une bonne stratégie quand vous avez un gardien de moyen calibre (lire Carey Price) mais quand vous avez un bon gardien comme Lundquist ce n'est pas toujours nécessaire. Oui, ça lui donne un break et ne l'oblige pas à voler tous les matchs pour son club, mais ça oblige aussi les joueurs des Rangers à se placer hors position et à potentiellement dévier un lancer dont la trajectoire trompera l'attention du gardien étoile. Un gardien étoile fait le travail. Pas de pression sur les glissades à la ligne bleue.

5-La gestion de Brad Richards.
La relation Richards-Tortorella a un passé de champions de la Coupe Stanley. Le premier a été nommé MVP de l'unique conquête du Lightning de Tampa Bay, l'autre en était l'entraineur-chef. Si Richards a obtenu 60 millions pour 9 ans en 2011, c'est beaucoup grâce à Torto. Toutefois, Richards, comme bien (trop)d'autres, avec le contrat en poche, a été plus-que-misérable. Et Tortorella a refusé de le voir pendant longtemps. Ça n'a pas seulement coûté cher à son directeur-gérant, mais au club aussi. Ce n'est qu'au 11ème match des séries éliminatoires que Richards a mérité de regarder un match de la passerelle. Ça aurait pu être avant.

4-L'anémique jeu de puissance.
La présence de Richards, justement y était pour beaucoup. Mais le manque de créativité ou de solutions de la part de l'entraineur a coûté plusieurs matchs. Même en séries éliminatoires ou New York aurait dû faire mieux (4 en 44!). Prendre une punition contre les Rangers, plus un problème. Vous croyez que les Bruins se sont freinés dans leurs saletés habituelles contre New York en séries avant de les éliminer?

3-L'égo.
Torto en a un gros. Ça fait les délices des journalistes et moi, juste pour ça, je le voudrais à Montréal, afin qu'il ferme la gueule aux multiples coachs improvisés avec un micro dans le vestiare. Et idéalement dans la langue de Shakespeare pour les écraser comme ils le méritent parfois. Mais si cet égo est aussi méprisant dans le vestiaire, peut-être que certains joueurs s'en trouvaient affaiblis parce qu'intimidés avant même un face-à-face avec Steve Ott, Zdeno Chara ou Chris Neil.

2-Trop peu de résultats de ses six premiers attaquants.
C'est connu, les 6 premiers attaquants doivent produirent. Nash, Callahan, Stepan, Hagelin, Richards, n'ont pas livré en séries. Gaborik a été échangé contre Derick Brassard qui lui, n'a pas mal fait générant au moins un peu de créativité offensive. Mais personne ne complétait! Les 5 autres ont un total de 11 buts (à 5!) dans les séries. Deux des ses attaquants ont des lettres de (supposés) leaders sur leur chandail! Les Rangers avaient une moyenne de 2,17 buts par matchs en séries. Faible quand on a des gars qui peuvent faire tellement mieux. Du moins qui l'on déjà fait.

1-La Faute à Torto.
La plus belle qualité de Tortorella est de toujours faire face à la musique et de prendre souvent, presque tout le temps, quelques coups pour l'équipe. Ce sera presque toujours de sa faute ou il lancera des phrases suffisament colorées pour détourner l'attention sur ses poulains et placer la pression sur lui-même. À ce niveau, il est brillant et je l'aime beaucoup pour ça. Mais en admettant ses fautes, on devient aussi facilement un cible. Et Tortorella a été sacrifié en grande partie pour ça. Pour mener son cirque ailleurs.

Moi je l'aurais pris à Montréal.
Mais il fera son show à Vancouver.
Chez les Canucks canadiens qu'il aime tant*.

*Il est Étatsunien et a souvent cassé du sucre sur l'attention surdimensionnée qu'accordent les journalistes sportifs du Canada au hockey ainsi que sur leurs pseudos-connaissances de salon.  

1 commentaire:

  1. Oui, moi aussi je prendrais Torto à Montréal.

    Surtout après Carbo, que certains se plaignaient qu'il étit trop dur et pas assez communicateur? Être Gainey, je leur aurait passé le message:
    'Ah oui, le dernier capitaine à avoir gagné la Coupe est trop dur? Parle pas assez? M'a vous en montrer un, un gagnant, qui est impatient et volubile!'

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Les arbitres seront en contact avec Toronto afin de consulter la reprise vidéo en ce qui concerne votre commentaire. Vous serez publié bientôt n'ayez crainte (à moins d'être parfaitement incohérent).