mercredi 28 août 2013

Le Russe dans la LNH, en Voie de Disparition

Au début des années 90, quand un jeune Alex Kovalev de 19 ans émerveillait l'Amérique et faisaient rêver les despisteurs de la LNH, les Russes étaient pratiquement inexistants dans le circuit.

Un Russe dans LNH? rien n'était moins certain. Voilà pourquoi 14 équipes étaient passés par dessus ce brillant talent qui allait aider les Rangers à gagner la Coupe Stanley trois ans plus tard.

Avant 1989, il fallait fuir le pays et renoncer à un retour possible en Russie pour toujours si on voulait évoluer dans le précieux circuit.

Sergei Priakin, qui ne jouera que 3 ans à Calgary, sera le tout premier joueur russe en 1989, à obtenir la premission du restrictif pays à jouer en Amérique.

Dès la fin des années 90, on approchait la barre des 70 joueurs russes. Parmi eux, les brillants Pavel Bure, Kovalev, Sergei Zubov, Valeri Kamensky, Alexei Yashin (toujours salarié celui-là...), Vyacheslav Kozlov, Alexei Zhamnov, Igor Larionov, Alexander Mogilny et un jeune Nikolai Khabibulin.

En 2001, il y avait 73 patineurs russes dans la LNH, puis il y eût la KHL, opéré par les gros sous des oligarques Russes, les mauvaises langues parlent même de Mafia, et offrant des salaires concurentiels afin de garder leurs poulains chez eux.

Ilya Kowalchuk a cette année choisi de revenir au bercail, entendant le chant des sirènes de son pays natal.
Igor Radulov a fait pire en n'honorant jamais son contrat signé à Nashville pour retourner jouer chez lui.
L'an dernier, seulement 29 Russes jouaient dans la ligue. Parmi eux, Kovalev, Kowalchuk et Bryzgalov qui ne joueront pas cette année. De toute les rondes du repêchage de juin dernier, seulement 8 Russes ont été repêchés. Parmi eux, un seul, Valery Nichushkin, peut s'attendre à un poste assuré si il le souhaite, dans le club qui l'a repêché (Dallas). Aleksander Barkov en Floride aussi mais il est finlando-russe celui-là. Evgeny Kuznetsov, premier choix des Capitals en 2010 pourrait aussi se joindre à Ovechkin, à Washinton, après les Olympiques à Sotchi.

Donc une vingtaine de Russes dans LNH pour 2013-2014.
Peut-être plus, peut-être moins.
C'est peu.
Qui sont-ils?
Étudions l'équipe hôte (potentielle) des prochaines olympiques.

Alexander Ovechkin, Simeon Varlamov, Dmitry Orlov, Washinton.
Le premier doit prouver qu'il est capable de jouer de longues saisons, et doit assoier un leadership certain dans un club souvent all over the place. Le second doit prouver qu'on peut compter sur lui comme gardien #1. Le dernier doit se tailler un poste dans le grand club (seulement 4 matchs l'an dernier).

Pavel Datsyuk, Detroit.
Grandiose joueur, de moins en moins jeune mais toujours l'un des plus grands modèles à suivre à tous les niveaux.

Alexander Semin, Anton Khudobin, Caroline.
Le premier est une siganture tardive car avec Semin, on est jamais certain si il est capable de revenir dans sa zone après une montée. Le second est une nouvelle acquisition, une police d'assurance si Cam Ward ne se remet pas des ses opérations suite à des blessures.Khudobin a hâte de prouver son talent.
 
Evgeny Malkin, Pittsburgh.
Solide et efficace. Fort. Impressionnant. Repêché tout juste arpès Ovy en 2004. Il a toutefois deux Coupes Stanley et un Connie Smythe de plus que son collègue.

Nail Yakupov, Edmonton.
Jeune bouc qu a démontré de très belles choses à sa première saison dans un club moribond qu'il pourrait rescussiter avec Hall, Nugent-Hopkins, Eberle, Gagner et Nurse.

Andrei Markov, Alexei Emelin, Montreal.
Paire de défenseur plus souvent à l'infirmerie qu'à la ligne bleue mais quand ils y sont, attention! Le premier est admirable à tous les niveaux et le second a du plomb dans l'épaule et la hanche.

Sergei Gonchar, Dallas
Vieille crôute qui a toujours été pénible en défensive. Dommage, c'est sa position. Mais pour un but de la ligne bleue, voilà votre homme. Vieil homme mais votre homme quand même.

Vyacheslav Voynov, Los Angeles.
Il vient de signer un contrat de 6 ans avec les Rois de la Californie. À 23 ans, il a de belles années devant lui.

Nikolai Kulemin, Toronto.
L'organisation des Leafs n'est jamais la bonne organisation dans laquelle il fait bon faire "fleurir" un jeune talent. Voilà peut-être pourquoi le logo du club est une feuille, tombante et morte en automne (C'est faux Tor a toujours de bons départs et fait patate par la suite).


Fedor Tyutin, Artem Anisimov, Nikita Nikitin, Sergei Bobrovsky, Columbus.
Le club comprenant le plus de Russe dans la ligue est passé à quelques points de faire les séries éliminatoires l'an dernier en grande partie grâce à sa défensive, Bobrovsky, récipiendaire du trophée Vézina, en tête. Tyutin et Nikitin n'y sont pas pour rien non plus. Anisimov n'a que 25 ans, il a encore le temps de se déployer à son plein potentiel.

Valdimir Tarasenko, St-Louis.
On lui prédit la plus grande éclosion cette année, tout jeune joueur confondu. Je ne sais trop sur quoi on se base, mais c'est ce qu'on dit.

Andrei Loktionov, Anton Volchenkov, New Jersey.
Perdu Kowalchuk mais ont toujours un jeune (le premier) fort prometteur et un vétéran (le second) qui est un mur de brique à la ligne bleue.

Alexander Burmistrov, Winnipeg.
Sans grande envergure encore mais il n'a que 21 ans. Pourrait surprendre.

Dimitri Kulikov, Floride.
Devrait avoir un premier vrai départ dans le starting six des défenseurs des Panthers.

Mikhail  Grigorenko, Buffalo.
25 matchs seulement dans LNH l'an dernier, devrait lui aussi avoir un vrai départ comme régulier toute cette année.

Evgeny Nabokov, Islanders NY.
Ça fait longtemps qu'il traine celui-là, mais il est constant. Chose rare autant chez les Russes que chez les Islanders.

Anton Babchuk, Calgary.
Joueur négligeable dans un club plus négligeable encore.

Nikolai Khabibulin, Chicago.
Plus un jeune homme, mais une bonne pomme derrière Crawford.

Mais la question se pose dorénavant: un investissement russe en vaut-il la peine?

Вы не будете извлекать пользу Олимпийский.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les arbitres seront en contact avec Toronto afin de consulter la reprise vidéo en ce qui concerne votre commentaire. Vous serez publié bientôt n'ayez crainte (à moins d'être parfaitement incohérent).