mercredi 16 octobre 2013

La Marde 2013-2014

Entendons nous tout de suite, la Ligue Nationale de Hockey est guidée par l'argent et non par le sport.

Quiconque prétend le contraire se raconte de sérieuses menteries.
Depuis que les bandes ont été déblanchies et que les salaires ont été rendus publics, hockey is a business.

Donc dans le but de toujours faire plus de $ou$, la LNH et ses génies du marketing ont recours à toute sorte de procédés plus pécuniers que sportivement songés.

L'une de ces tactiques marketing est la classique hivernale.

Cette invention bête, mais "cute" sur papier, en autant qu'il y ait une petite neige, un match sérré sur la glace et des stades remplis 100 000 fois est un incontournable pour les dirigeants de la ligue.

Une bêtise pour le sport.

Dépendant de la météo de l'endroit choisi, la qualité de la glace restera toujours incertaine pour les joueurs, multipliant du même coup le risque des blessures. Les nouveaux facteurs "naturels" comme la neige qui tombe soudainement du ciel, un coup de vent, ou encore simplement cette distance entre le public dans les gradins et les joueurs sur la glace sont autant de facteurs de distraction dangereux pour les athlètes. La saison de Sidney Crosby a été sérieusement écourtée quand il avait la tête ailleurs, cette fois sur le bras de David Steckel, lors de la classique hivernale de 2011 entre Washinton et Pittsburgh. Jaromir Jagr l'année suivante, avec cette glace imparfaite qui oblige des mouvements tout aussi imparfaits, a aggravé une blessure à l'aine le forçant à quitter la classique hivernale mettant en vedette Philadelphie et les Rangers dès la deuxième période.

Et je ne parlerai pas de ces absurdes grippes contractées suite à ces matchs aux conditions étranges.

Je m'étonne que les clowns du marketing n'aient pas encore pensé à jouer des matchs avec des gardiens sans masques, qui ont des jambières grosses comme trois bottins téléphonique scotchés sur chaque jambe et des coéquipiers sans casques, dans des gilets de laine avec des épaulettes en cotton.

Ces matchs ne sont pas nécessairement une partie de plaisir pour tous. J'ai des amis qui se sont rendus à Buffalo pour y voir Sid battre Ryan Miller en shootout sur une qualité de glace atroce en 2008. Cacher la rondelle dans la neige cette année-là était une nouvelle stratégie. Selon ce qu'on m'a rapporté, on y était assis si loin, qu'on la suivait sur écran géant et non sur la glace cette rencontre. Et pas hyper attentivement quand la neige vous tombe dans les yeux, que vous avez toujours envie de pisser en raison du froid et de cette bière que vous ne pouviez vous empêcher de prendre... Bref une expérience pas complètement agréable pour le spectateur.

La classique hivernale, que je souhaite voir disparaître chaque année, bien au contraire, a pris du gallon pour l'année en cours. Il n'y aura pas un, ni deux matchs mais bien 6 conneries de matchs sur une patinoire extérieure.

Toronto vs Détroit au Michigan au jour de l'an
Anaheim à Los Angeles au Dodger stadium le 25 janvier (dans le sable?)
Rangers vs New Jersey Devils au Yankees Stadium le 26 janvier
Rangers vs Islanders toujours au Yankees Stadium le 29
Pittsburgh vs Chicago le 1er mars au Soldier Field
et
Ottawa à Vancouver au BC Place le 2 mars.

De plus, en février, la Ligue Nationale aura suspendu la saison pendant 17 gros jours pour laisser ses multimillionnaires aller se mêler aux jeunes des Olympiques de Sotchi, là où les athlètes de la LNH n'ont aucunement leur place et n'auront surtout rien à prouver.

Toujours dans le but de remplir les coffres, les concessions de la LNH changent, depuis les années 90, régulièrement les gilets de leur formation. Ce qui rend caduque chez les plus lucides, tout sentiment d'attachement à son club puisque nous n'achèterons pas un gilet qui sera modifié un an plus tard. On a installé un troisième gilet. Souvent affreux comme celui des Bruins ou le bleu vierge-marie des Penguins.
Et cette année, 6 clubs ont modifié un de leur chandail, toujours dans le but de remplir les coffres.

Observons les désastres.
La Caroline, marché moins que modeste, a choisi d'épurer un gilet déjà fort simple. On a enlevé beaucoup de noir sur le gilet foncé et rajouté des épaulettes rouges sur le gilet pâle. On a enlevé les carrés noirs dans le bas du gilet et on a aussi sacrifié un drapeau marqué du logo d'un ouragan sur l'épaule. On a rendu le gilet plate d'un club plate*, plus plate encore.

Dallas, un peu comme Atlanta, pas longtemps heureusement, avait choisi de porte le chandail de type basketball. Une horreur. Pas de logo sur le devant, un simple numéro, le même qu'on a dans le dos, sur les deux bras, devant et derrière le casque, et le mot Dallas, des fois qu'on doute de l'endroit où on joue. Peuvent ben être poches. Leur nouveau gilet n'est pas mieux. Un D avec des pointes comme si c'était aussi une étoile. (Soupir!)

San Jose fait partie de ses clubs qui ont choisi d'avoir aussi un numéro sur le devant. Une horreur qui rend le devant du gilet surchargé. Il est partout sur un joueur ce numéro pas besoin de le rappeler en avant! Ils ont laissé tomber les belles épaulettes bleues (sur le gilet pâle) et noires (sur le gilet foncé). Dommage.

Seul le chandail pâle du Wild a été changé, on y a raccourci les bras verts pour se limiter aux épaules. Pas si mal. Sobre.

La Floride a noirci ses épaulettes sur le gilet foncé.

Et finalement Buffalo, déterminée à plonger le club dans la risée déconfiturée a choisi d'honorer leurs anciens fonds de buts jaune et produisant un gilet de la même couleur. Monstrueux.

Il n'y aura pas que de la marde cette année, mais tout ce que je viens de vous énumérer, en ce qui me concerne, avec le refus de vouloir pénaliser plus séverement les appointments fights c'est de la selle pure brun pour la LNH qui voudrait qu'on la prenne au sérieux.

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