mercredi 17 mai 2017

Carré D'As de la LNH 2017

ANAHEIM/NASHVILLE

Les Ducks en sont à leur deuxième présence en trois ans dans le Carré d'As. Si ils affrontent un club qui épatent complètement en séries cette saison, Anaheim a définitivement l'avantage de l'expérience face à son adversaire. Collectivement, ils ont un total de 816 matchs de séries dans le corps de leurs joueurs. Getzlaf, Perry et Kesler récoltant plus de 80 matchs chacun, à eux seuls. Chez les Prédateurs, on déplace les mêmes chiffres et on parle de 618 matchs. Principalement concentrés chez Mike Fisher à lui tout seul. L'expérience ne fait pas gagner des coupes, mais ne nuit jamais.

C'est le bon moment pour Ryan Getzlaf, définitivement le meilleur joueur des Ducks, pour connaître son meilleur hockey depuis longtemps. Avec ses 8 buts 10 passes, il se trouvait lundi à un seul point du meilleur marqueur des séries: Evgeny Malkin. Depusi février, Getzlaf est en feu. Il a obtenu pas moins de 16 buts et 50 pts en seulement 40 matchs.

Avec du talent bien réparti sur 4 lignes, Randy Carlyle a bien équilibré ses forces. Anaheim, offensivement, me parait très bien armé.

Le souci des Ducks sera devant le filet. John Gibson n'a que 23 ans. Contre Edmonton, en 6 matchs, il a accordé 19 buts. La défensive de Nashville est un bijou en séries. Tout le monde est défensivement impeccable. Même qu'offensivement, on montre des dents. Et la ligne Johansen/Forsberg/Arvidsson peut faire très mal, mais la force de frappe de James Neal ou Mike Fisher aussi. Sur le but de Neal, dimanche soir, Gibson était totalement désorienté. La fatigue semble le gagner. Gibson a obtenu un pourcentage d'arrêt de .895 dans la série contre les Oilers, et sa fiche actuelle oscillant autour de .911 est la pire des 4 gardiens restant. Pour Anaheim, c'est là que le bât blesse.

Nashville a gagné de toutes les manières possible jusqu'à maintenant. Par blanchissage. par domination, en supplémentaire. Ils ont aussi un instructeur qui a déjà gagné la Coupe (avec la Caroline). Ils ont scrappé tous les pools de hockey en assassinant le dragon qu'était Chicago de brillante façon. Parfois, c'était l'offensive qui prenait le contrôle, parfois c'était la défensive. Chaque victoire avait son nouveau héros: Arvidsson, Rinne, Fiala, Josi, Subban, Forsberg, Ellis, Johansen. Neal C'est aussi la preuve d'un club drôlement bien balancé.
Avant le premier match de la demie-finale, Pekka Rinne n'avait été battu que 14 fois en 10 matchs. C'était 5 buts de moins que Gibson en avait accordé...seulement contre Edmonton en deuxième ronde...Son % d'arrêt se situait samedi à .951 et sa moyenne à 1,37. Fa-meux.

Ryan Kesler fait un travail formidable pour entrer dans la tête de Ryan Johansen. À ce niveau, le #17 ds Ducks doit être l'un des meilleurs du circuit dans ce rôle. Il jase, il emmerde, il est un véritable poison, Lors du second match de la demie-finale, celui gagné par Anaheim, il était selon moi la première étoile du match pour son travail contre le centre #1 des Prédateurs.

L'an dernier, c'est Nashville qui avait éliminé dès le départ les Ducks en séries. La revanche est assurément à l'esprit de certains canards. Durant la saison, les trois affrontement entre les deux clubs furent de toutes les natures. En octobre, à domicile, les Ducks ont pulvérisé les Prédateurs 6-1. Moins d'un mois plus tard, c'était Nashville qui leur servait, sur leur patinoire cette fois, une correction de 5-0. En mars dernier, Anaheim gagnait en tirs de barrage par la marque de 4-3, à Nashville.

Nashville a enlevé le premier match en supplémentaire à Anaheim, mais les Ducks ont pris le contrôle du second match de brillante façon.
À chaque match, on a la chance de tester la force mentale de Kesler et Johansen. Les deux nous offrent une bonne guerre et un duel enlevant. Celui qui semble crouler sous une tonne de pression c'est le capitaine des jaunes. Mike Fisher ne cherche pas son premier but, il cherche tout simplement son premier point des présentes séries.

Une pénalité opportune est venue à bout d'un exceptionnel John Gibson hier soir et Nashville mène maintenant 2-1.
Les Prédateurs, qui ne cessent d'épater, deviennent le premier club, en 20 ans, à gagner 10 matchs de séries consécutifs, à domicile.

 La série se poursuivra demain soir au Bridgestone Arena de Nashville pour le 4ème match.

PITTSBURGH/OTTAWA

Les Penguins ont fait des Capitals, ce que Montréal à fait des Bruins de Boston dans les années 70: leur petite bitch. Même si le club adverse semblait sur papier nettement meilleur, c'est sur la glace, et largement dans la tête, que le meilleur groupe d'individus à réussi à éliminer l'autre.
Pour la première fois des séries cette saison, Pittsburgh a tiré de l'arrière en perdant le premier match, devant ses partisans, en supplémentaire. Il est évident que Crosby est toujours fragile du crâne. Ça ne fait aucun doute. Si Chris Neil a un seul coup d'épaule à distribuer, il le fera peut-être vers lui. Bien que les présentes séries aient eu leur part de surprises, Pittsburgh reste le club que la plupart considéraient parmi les favoris pour les grands honneurs. Toutefois, ils ont, comme tous les adversaires d'Ottawa jusqu'à maintenant, sous-estimé le hommes de Guy Boucher et échappé le premier match.

Vous aurez remarqué que Guy Boucher est revenu à sa stratégie du 1-3-1. Pas le plus excitant à regarder, mais une stratégie défensive qui a déséquilibré les plans d'attaques des Penguins, samedi soir.

Dans le match de lundi, ce sont les coups d'épaules , brillamment légaux, à la Scott Stevens, de Dion Phaneuf qui ont donné le ton et qui ont mis hors de combat, et ce dès la première période, Justin Schultz et Bryan Rust. Phil Kessel a semblé s'être mentalement sorti lui-même du match, se plaignant comme un midget pendant 2 périodes auprès de ses coéquipiers Malkin & Kunitz. Ça a semblé amuser le dernier, qui après tout en a déjà vu, étant le joueur des 2 clubs avec le plus de matchs en séries joués en carrière dans la LNH. Mais ça n'a pas amusé du tout le #71. Encore moins quand le joueur qui critique passe près d'entrer en collision avec son centre parce qu'il ne lève pas la tête.
Les Sénateurs ont passé 12 minutes et demi sans effectuer un seul lancer contre Fleury en troisième période. Et c'est Kessel qui jouera au héros en marquant le seul but du match, tard en troisième.

L'hostilité en mène maintenant large entre les deux clubs qui sont aussi à égalité 1-1 dans leur série.

Je dois concéder un léger avantage aux Sens qui savent étouffer la puissance offensive des Pens, mais avec seulement 2 buts en 2 matchs, sont ils capables d'un peu plus d'offensive, eux-mêmes?

Le brio de Marc-André Fleury, qui joue sans aucune pression car il se sait condamné à quitter le club, peu importe ce qui se passera, devant le filet est un obstacle redoutable pour le club canadien.

C'est d'ailleurs remarquable tout ce que les Penguins accomplissent avec tous leurs blessés...Voilà un club sans Letang, Daley, Hornqvist, longtemps sans Murray, avec Sid, à 65% de sa santé, ewt maintenant Rust et Schultz qui n'ont pas terminé la première période lors du dernier match.

Je l'ai dit maintes et maintes fois, je n'aime pas le style de Boucher, mais je dois admettre qu'il fait de son club, un sacré bon club.

L'action entre les deux clubs reprend ce soir, pour un premier match à Ottawa. On se réaffronte vendredi, toujours à Ottawa, et dimanche après-midi, à Pittsburgh.

La semaine prochaine, 2 septièmes matchs, un seul, ou 2 finalistes connus.

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