mercredi 12 septembre 2018

100 ans de LNH par Décennies

Non, je ne les ai pas toutes connues. Mais ai lu sur toutes.

On peut dire qu'un match de 1-0 sera excitant, oui, c'est possible, mais rare. Dans un match de 6-5, avec plusieurs échaffourées et une bataille des dix joueurs sur la glace dans le milieu, on se lève tous pour regarder.

Je vous les classe par les meilleures, humblement, selon moi.

Des moins intéressantes années, aux meilleures en fait:

Les années 2000:
Les années de Dead Puck. On droppe dans le fond, on fait la trappe, les équipements de gardiens sont titanesques, il ne se fait plus beaucoup de buts. De plus, maintenant que tous les salaires sont connus, propriétaires et joueurs ne s'entendent plus et l'entièreté de la saison 2004-2005 est annulée. Pas de Coupe Stanley cette année-là. Par avarice. Et le sport bordel? Todd Bertuzzi commet un crime et pleure des larmes de crocodile, David James Frost, se faisant aussi appeler parfois Jim MacCauley, ancien entraîneur Junior et agent de l'Association des Joueurs de la LNH, engage un tueur à gages pour liquider le joueur de hockey, et son ancien client, Mike Danton. On découvrira que Frost est aussi agresseur sexuel pédophile. Laideur. L'Association des Joueurs prend trop de place, les egos gonflent. Double laideur. Les gilets de la LNH changent tout le temps et certains sont stupéfiants de mauvais goût. Triple laideur. On a au moins une rivalité toute fabriquée par les médias entre Sid et Ovy.

Les années 1990:
Les salaires sont maintenant tous connus. On se compare, les chiffres prennent le dessus sur le sport. On a au moins Mario Lemieux et Jaromir pour nous égayer dans la première moitié, mais on aura aussi deux saisons écourtées, 30 matchs de moins en 1992 et seulement 48 de joués en 1994-1995. Money rules. Les marché des cartes de hockey explose et perd toute valeur. Jacques Lemaire gagne la Coupe avec son système efficace(mais plate) de la trappe. Les Sharks font sensation avec leur gilet, mais juste avec leur gilet. La rivalité Detroit/Colorado est sale, mais formidable.   

Les années 40:
Pour une raison facile à comprendre, les saisons sont inégales. Des soldats Nazis fauchent quelques talents pendant un temps. Toronto gagne la moitié des Coupes de cette décennie, boring. Les trois premières années comptent 7 équipes, puis les Americans de Brooklyn/New York, disparaissent. Tout comme l'offensive dans la LNH, post Seconde Guerre Mondiale.

Les années 30:
Les "originals 6" ne seront pas toujours les "originals 6" beaucoup d'instabilité dans la LNH. On sera successivement 10 équipes dans la LNH pour les deux premières années, 8 en 1931-932, 9 de 1932 à 1935, puis, 8 encore jusqu'en 1938. Pour clore la décénnie, on est 9. Les Eagles de St-Louis arrivent d'Ottawa. Les Quakers de Philadelphie sont aussi du portrait. Il y a les Pirates de Pittsburgh, les Cougars de Detroit, club qui deviendra les Falcons avant de devenir enfin les Red Wings. Les 6 clubs originaux gagnent tous une coupe, les Maroons de Montréal aussi. Peu à se remémorer sinon que Charlie Conacher garde une brillante moyenne de 1,21 devant le filet des Maple Leafs.

Les années 60:
C'était une belle époque pour les amateurs de hockey de l'est du Canada. Fans des Canadiens et des Leafs, vous étiez servis. À Chicago, on découvrait Bobby Hull & Stan Mikita mais le club ne gagnerait la Coupe qu'une seule fois. Mais en 1967, on double les clubs de la LNH. Philadelphie et St-Louis se développent plus vite que les autres. Mais un format minable et fort conservateur, reléguant les 6 clubs originaux (les 6 meilleurs) dans une division et les 6 nouveaux (les moins bons) dans l'autre offrent des finales de la Coupe Stanley très inégales. Les Golden Seals sont un erreur. Une tache. Pas leur gilet. Kitch.

Les années 50:
Gordie Howe, The Rocket, the Pocket Rocket, Jean Béliveau, Ted Lindsay, Jacques Plante, on entre dans les 4 meilleures décennies. L'émeute autour de Maurice Richard, en 1955, est un moment historique non seulement pour la LNH, mais aussi pour le Québec. Le sport avait bien de beaucoup plus grandes ramifications sociales que l'activité physique elle-même. La LNH en prenait un peu conscience. Detroit brise la tendance qui voulait que seules les deux formations canadiennes  (Leafs & Habs) ne gagnent des Coupes. Mais ce ne sont que ses trois clubs qui brillent. Ou presque. Les trois autres (Bos, NYR, Chi) peinent.

Les années 2010:
Maintenant. Maintenant est très bien. Il est vrai que la décennie n'est pas terminée, mais elle a ramené les canons offensifs pour gagner les Coupes. La virilité aussi de bons coups d'épaules pouvant changer l'allure d'un match. Sid et Ovy ont gagné des Coupes, Pit, L.A. Chi se partagent plusieurs fois des Coupes. Connor McDavid devient la nouvelle sensation de la LNH. Nathan MacKinnon, Taylor Hall, Auston Matthews, la valeur d'un premier choix au repêchage devient réelle. Les gilets rétro des Flames font concurrence à celui des Flyers, parmi les préférés de la Ligue. Les deux clubs sont aussi très intéressants à suivre. Las Vegas écrit l'histoire. Les Jets reviennent et brillent. Le rythme de la LNH est extraordinairement rapide. Les barbes ne se portent plus qu'en séries. Surtout à San Jose.

Les années 20:
Non. je ne les ai pas connues, mais Joe Malone y faisant de fameuses performances. Les meilleures de la LNH alors. Punch Broadbent, Babe Dye et Cy Denneny obtiennent tous une moyenne de presque 2 pts par match. Il y a aussi eu quelques moments cocasses comme cette finale de la Coupe je- ne-sais-quoi de 1921, à Vancouver, où les Millionnaires de la Pacific Coast Hockey Association, obligent les Sénateurs d'Ottawa de la LNH, gagnant de la dernière Coupe, à jouer selon les règles de l'ouest, c'est-à-dire, 7 joueurs sur la glace en tout temps, pour au moins le premier match de la série. Au second, on s'entend pour joueur à 6 vs 6. mais on alterne d'un match à l'autre. À cette époque, on joue avec des gros gilets de laine. Et on est pas super équipé, sinon de patins et de bâton de bois.

Les années 70:
Phil Esposito, Guy Lafleur, Bobby Orr presque tout le monde qui joue avec-pas-de-casque. Les années poilues où plus il y avait de pilosité, plus vous étiez un homme. Les Flyers qui imposent leur style brutal. Boston qui fera pareil. Stan Jonathan qui peinture la face de John D'Amico du sang de la face de Pierre Bouchard. Montreal qui rafle 4 Coupes dont une saison IMBATTABLE de seulement 8 défaites en 1977. L'Association Mondiale de Hockey qui a forcé une crise existentielle à la LNH qui lui volera ses 4 meilleurs clubs à la toute fin. L'Europe qui s'infiltre subtilement dans la LNH. Les masques et les casques que portent maintenant tous les gardiens. Les batailles dans la foule. Et la série du siècle, ooooh! le wake-up call pour les joueurs de la LNH qui s'entraîneront maintenant l'été aussi, comme les Russes, au lieu de brosser jusqu'au camp d'entraînement.

Les années 80:
6 des 7 meilleurs productions de points dans la LNH sont issues de cette décennie. Merci Wayne Gretzky et Mario Lemieux. Cette décennie avait des gardiens hésitant à se tirer au sol, qui donnait des coups de pieds pour bloquer des lancers, mais ne voulait tellement pas tomber. Ce qui donnait des matchs obsessivement offensifs. Les bagarres générales sont multiples. Montréal et Québec nous en offre une mémorable. Les gilets n'ont jamais été aussi beaux. Ceux des Nordiques et des Whalers sont formidables. Les palettes de hockey ne sont plus toutes noires ou toutes blanches (ou tout bois) elles sont de toutes les couleurs. Les hockeys, de toutes les fibres. Les Européens, Salming, Stastny, Kurri, Hasek deviennent plus courant. Les Islanders ouvrent la décennie avec une première dynsatie, effacée en finale au cinquième rendez-vous, par la gang à Wayne, Jari et Mark. Mais Montréal qui surprend tout le monde avec son club de recrues, dont Patrick Roy, qui commence son règne, et Calgary qui gagne son unique Coupe. le Canada gagne les 6 dernières Coupes de cette fameuse décennie.

On ne sait pas encore ce que nous réserve les années 2020.

On y pense.









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