mercredi 5 septembre 2018

10 Choses Que L'On Aura Apprises De La Dernière Coupe Stanley

Chaque fois, les clubs éliminés des séries, et ceux qui vont les rejoindre, ronde après ronde, s'inspireront de ce qui leur a coûté le succès et ce qui aura été celui des ceux qui poseront leur nom sur la précieuse Coupe.

La plus belle des sports d'Amérique. Aussi la plus accessible. Le Vince Lombardi Trophy, remis à la meilleure équipe de la NFL, lors du Super "Bowl" n'offrira non seulement aucun "bol" ou "Coupe", mais une ligne couronnée d'un ballon, le présentera le soir du Super Bowl et on ne le reverra plus de l'année. Les gens qui ne suivent même pas le Hockey en connaissent leur trophée. Connaissez vous vraiment le Larry O'Brien Trophy? C'est l'ultime récompense collective au basketball de la NBA. On en refait une nouvelle version chaque année. Attachement au produit: zéro. Et le trophée des séries mondiales du baseball est si laid qu'on pourrait se blesser dessus.

Mais outre l'idée de torturer les membres survivants de la formation musicale Queen, faire boire ou manger ses animaux dans la Coupe, ou encore baptiser son petit dernier dedans, que retiendront les 30 clubs qui n'ont PAS gagné la Coupe avant que la prochaine saison ne commence dans la LNH, en octobre prochain?

Voici 10 observations sur la question:

1.Le talent supérieur gagne toujours.
Las Vegas a dépassé toutes les attentes sur 82 matchs. Ça peut fonctionner sur deux trois rondes, comme ils l'ont aussi prouvé. Mais en finale, le talent surpasse la ruse. C'est l'année qu'on a connu l'an dernier. La théorie peut être renversée de temps à autre, les Devils battant les Red Wings en 1995 en est un bel exemple, mais la plupart du temps, comme cette année, le talent gagne. Et comme cette année, ça ne dure pas 7 matchs et plusieurs surtemps.

2. La LNH offrira des chances de finalistes aux nouvelles concessions.
Seattle, Québec, tenez vous prêts. Ce n'était pas un mirage, faites vos devoirs dans les évaluations de talents de chaque club actuel, dès maintenant, et votre empreinte dans la LNH n'en sera que similaire. Las Vegas a été un pari réussi par la LNH cette saison. Au niveau affaire et au niveau sportif. Ça a été le parfait contraire d'Ales Hemsky. Ironiquement, Las Vegas, avec sa saison de rêve, l'a commencé avec un cauchemar: Vadim Shipachyov. On s'en remet, semble-t-il. 

3. On doit faire quelque chose à propos de l'obstruction et les double-échecs des défenseurs.
Il fût un temps où lancer la rondelle dans le fond de la zone et foncer vers elle empêchait vraiment un défenseur de faire de l'obstruction sur celui qui l'envoyait dans le fond. Parce que c'était interdit et puni. Ça s'est étrangement presqu'éteint avec la plus sévère et spectaculaire obstruction enregistrée sur video dans la LNH depuis longtemps. Boston a gagné une Ugly Cup illégale, qui avait à la source un geste illégal impuni, qui l'est devenu de plus en plus et l'est maintenant presque totalement. Tout comme les coups de bâtons dans le dos devant le filet. Business as usual. Des carrière écourtées comme celles de Mike Bossy, parce qu'il encaissait les doubles échecs devant le filet sont à prévoir.

4. La patience fait gagner des Coupes.
Ce n'était pas le meilleure édition des Capitals des 10 dernières années. Deux fois, Washington était, sur papier, LA meilleure équipe de la Ligue en ouvrant les séries. Ce n'était pas la meilleure édition, ils étaient 6ème sur 30, mais la bonne. Au lieu de démanteler le coeur de l'équipe, en réaction aux insuccès passé, on a simplement ajuster un coeur meurtri. On a mieux entouré. Ils ont gardé le même capitaine, l'ont mieux secondé et celui-ci a soulevé sa première Coupe tout juste un an plus tôt que Steve Yzerman ne l'aura fait avec Detroit. Et il voudra le refaire.

5. Les gros échanges en fonction des séries ne sont plus de mise.
C'est presque toujours les ajustements passant sous le radar qui ont les meilleurs effets. Un des meilleurs échanges (avec Kane aux Sharks) aura été l'ajout chez les Caps du défenseur Michal Kempny en retour d'un choix de troisième ronde. L'un des pires? Tomas Tatar à Las Vegas et son pesant contrat (le plus coûteux de tous les attaquants de Vegas) en retour d'un choix de première ronde, deuxième ronde et troisième ronde. Le premier a été un facteur important de la conquête des Caps, le second, un joueur sur la passerelle, même si en santé, presque toutes les séries.

6. Le momentum n'est pas garantie de succès.
Les Jets semblaient parti pour la Grande Valse après avoir éliminé Nashville. Ils ont même enlevé le premier match aux Golden Knights en demie-finale. Mais non, Las Vegas a gagné les 4 suivants et s'est moqué de leur momentum pour imposer le leur. Gagnant aussi le tout premier match de la finale. Pour se faire faire le même coup. Perdant les 4 suivants quand Washington a fait du momentum le leur. Est-ce que ça veut dire que ça ne fonctionne pas ou ça veut dire que ça ne fonctionne que pour 5 matchs? Pas clair encore, mais le momentum peut se briser assez vite. Maintenant on le sait.

7. L'avantage de la patinoire ne veut plus rien dire.
Washinton en séries sur la route de leur première Coupe? 6 victoires 5 défaites à domicile 10 et 3 sur la route. Gagnant même leur 4 rondes SUR LA ROUTE. Dans l'ensemble, les équipes locales, TOUTES les équipes locales des séries, ont eu une fiche de 40-44. Une fiche perdante. Talent encore.

8. Le Kraken de Seattle ne sera pas aussi bon que Las Vegas dans sa première saison.
Les évaluateurs de talents des 30 autres équipes géreront leurs alignements nettement mieux. Et comme l'expansion n'aura lieu qu'en 2020, on a encore le temps de bien faire ses devoirs à ce niveau.

9. Les Séries de la Coupe Stanley sont uniques au monde.
C'est définitivement le trophée collectif le plus difficile à gagner en sports.

10. Hockey rules.

Rajout: Tabarnak! Point 3!

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