Les acheteurs sont les clubs assurés de faire les séries ou en très bonne position pour s'y trouver une place. Ça comprend aussi ceux qui pensent être à un joueur ou deux d'y accéder. Si on pense déjà voir ce qu'il faut, on est l'élite. Le groupe A. L'ajout et les retraits de joueurs est délicat dans une chimie qui fonctionne bien, il faut doser la sauce adéquatement.
Les vendeurs sont les clubs qui savent qu'ils ne feront pas les séries. On peut les appeler les lucides, mais on peut aussi les appeler les frustrés. La saison aura été frustrante pour
Les égarés seront ceux qui vivent dans le déni. Ils ne feront pas les séries mais pensent encore avoir des chances. Ils seront les plus perdants passant trop proche de faire les séries, et repêchant souvent trop loin pour avoir de la force directe et prête dès l'an suivant. Ces égarés sont aussi guidés par leur gérant, qui lui, est lié par cordon ombilical au propriétaire qui lui, ne pense qu'à l'argent. Gagné, à gagner, perdu ou à perdre. Celui-là veut remplir son aréna jusqu'à la fin et contrôlera les messages que ses gérants envoient aux fans avec leurs envies de mouvement de personnel.
Chez les clubs virtuellement éliminés, on peut facilement placer dans l'Est : Detroit, New Jersey, Ottawa, Buffalo, les Rangers et Montréal. Ils pourraient donc tous être vendeurs. Montréal serait avisé de se débarrasser de Jeff Petry, Ilya Kowalchuk et Tomas Tatar en retour de bon futur d'ici le 24. Les Rangers pourraient avoir gros pour Chris Kreider. Ottawa pourrait perdre Bobby Ryan que ce ne serait pas du tout une surprise.
Dans l'Ouest, seuls les trois clubs Californiens sont théoriquement sur la route des potentiels vendeurs. San Jose, Anaheim et L.A. Tous ces clubs peuvent aussi donner/louer gros.
Chez les clubs du groupe en bonne position pour faire les séries se trouvent Boston, Washington, Pittsburgh, St-Louis et Tampa Bay. Pas plus.
16 clubs sont toujours dans le corridor des possibilités. Colorado, Floride, Vancouver, Edmonton, Calgary, Columbus, Toronto, Caroline, Philadelphie, Dallas, Vegas, Arizona, Nashville, Chicago, Minnesota et Winnipeg.
Ce sont les clubs dans les positions difficiles de l'effort qui pourra être vain. 5 de ses clubs ne feront pas les séries. Peut-être les 5 derniers énumérés. Ce ne serait pas si surprenant.
En fait oui, qu'y font les Jets?
Letestu, Little, Beaulieu, Poolman, Dahlstrom, Lowry sont tous blessés et Byfuglien ne donne toujours pas signe de vie. Le club est fortement irrégulier dans ses performances collectives. Est-ce qu'on deviendra alors automatiquement un club vendeur?
Ce club, il y a tout juste 2 ans, était en demie-finale contre Vegas. Leur club a un capitaine bien logé dans ses 30 ans, mais qui produit et lead admirablement. Le coeur de leur jeunesse est tout à fait dans la fenêtre des possibilités. Ce qu'on appelle la "right now window". Ce qui fait mal cette année est le côté droit de la défensive, et pour cette bonne raison, Kevin Cheveldayoff devrait acheter du D pour soigner son club.
Byfuglien est payé et a encore un an à jouer selon son contrat. Il FAUT régler cette situation rapidement. Tu reviens ou pas, buddy? Ça fait toute la différence sur le club et sur sa gestion. Les Jets sont relativement menottés avec lui. Ils ont encore un superbe noyau offensif, et un gardien hors pair. C'est un club qui doit faire les séries et qui reste plein de promesses.
"You think so, Ti-Jo?" |
Vendre serait abdiquer trop vite. Acheter sans trop perdre pourrait être adéquat. Ne rien faire serait aussi prudent pour le vestiaire.
Faire le ménage dans la tête de Dustin Byfuglien serait urgent.
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