mercredi 17 novembre 2021

Un Mot Pour Chaque Début de Saison


Je vous offre un mot, suivi de quelques-uns, afin de décrire les 32 débuts de saison des 32 concessions de la LNH, jusqu’à présent.

Dans un certain ordre de force des très bons, aux pas mal moins.

Les Panthers de la Floride : Convaincants.

Souvent sous-estimés et obscurci par l’autre club Floridien, le club domine l’Atlantique et peut maintenant être considéré comme un réel candidat à soulever la prochaine Coupe Stanley. Ils sont les seuls à avoir renversés les Hurricanes (avec les Flyers). Et ils sont très offensifs. La question toutefois reste celle-ci, sans Joel Quenneville derrière le banc, garderont-ils le cap jusqu’au bout?


Les Hurricanes de la Caroline : Émergeant.

Ce qu’ils accomplissent depuis le début de la saison n’est rien de moins que remarquable. Ils ont laissé partir leur splendide gardien recrue, investi trop chèrement sur un joueur de 21 ans, engagé un incorrigible raciste, et sans les Panthers et les Flyers sur leur route, ils seraient presque parfaits. Ils ne font rien de spectaculaire, mais ils font tout, tout simplement bien. Et probablement pour longtemps.


Les Oilers d’Edmonton : Excitants.

Connor McDavid, il ne fait aucun doute au travers de mes yeux, est le plus impressionnant talent depuis 99/66 dans les années 80/90. Connor et Draisatl nous montrent encore toute la magie qu’ils sont en mesure de créer et Pujujari, Yamamoto et Hyman semblent en mesure de suivre. (Nugent-Hopkins  en était capable, on le savait). Chaque match devient potentiel à fameux spectacle. Hâte de les voir en direct, nous malmener, en janvier.


Les Flames de Calgary : Rédemption.

Dans les division réorganisées l’an dernier, leur fiche de 26-27-3 n’était rien d’autre que très décevante. Ça leur a coûté une présence en séries. Johnny Gaudreau, Matthew Tkachuk et Jacob Markstrom sont les leaders qui s’assurent en ce moment que l’équipe ne s’aplatisse jamais. Markstrom domine même le circuit avec ses 4 blanchissages. La haute direction a tout tenté afin de mettre la main sur Jack Eichel, ce qui prouve qu’on est sérieux cette saison. Question de faire oublier l’an dernier.


Les Blues de St-Louis : Flashback.

Après avoir gagné la Coupe de 2019, St-Louis a été vite éliminé en séries dans les deux années suivantes. La troupe de Craig Berube semble avoir retrouvé son mojo des séries de 2019. Ils sont parmi les 10 meilleurs clubs offensivement de la LNH et parmi les 10 meilleurs, défensivement aussi. Pietrangelo? Il ne leur manque pas du tout.


Les Flyers de Philadelphie : Prometteurs.

Qui a prédit une finale aux Flyers cette saison? Personne. Pourtant ça joue là-bas comme si chaque match était tiré d’une ronde de séries éliminatoires. Philadelphie ne pouvait pas se payer une autre saison de terrible tenue devant les buts. Carter Hart 2021-2022 n’est pas du tout le même que Carter Hart 2020-2021. La présence de Martin Jones derrière, qui a déjà prouvé sa valeur ailleurs, doit lui chauffer le cul. Les deux ont des % d’arrêts de .931 tous les deux, après 13 matchs.


Le Wild du Minnesota : Tenace.

Le Wild adore être en possession de la rondelle. Ils sont premiers de la Ligue à ce niveau. Et quand vous avez la rondelle, l’autre équipe ne peut pas marquer contre vous. À 5 vs 5, ils ont d’excellentes statistiques collectives. Ils sont, de plus, physiquement durs. Ce qui commence à tanner les adversaires. On les prends pour acquis. Mais ils ont une dignité. Ne sont pas une proie facile pour personne. 10-4 après 14? qui l'eût cru?


Le Lightning de Tampa Bay : Rechargeables.

Gagné deux coupes Stanley en si peu de temps est épuisant. Kucherov y a goûté de sa santé et est retourné là où il a commencé la dernière saison : sur la liste des blessés. Leur entière troisième ligne de l’an dernier, (Johnson, Goodrow, Coleman) ainsi que Yanni Gourde sont maintenant ailleurs. Kuch, out pour on ne sait combien de temps. Sergachev, indiscipliné. Vassivelskiy, pénétrable. Mais on sait qu’ils savent se recharger convenablement. Leur mauvais début de saison les place encore dans le groupe A. 8-3-2 et considéré mauvais, c'est encore riche. 


Les Jets de Winnipeg : Précaires.

Les Jets collectionnent les victoires, mais le font d’une drôle de manière. Il sont dans le dernier tiers de la Ligue pour les chances de marquer et 3ème pour les tirs au but adverse. Ils ne s’en tireront pas toujours ainsi. Si Connor Helleybuck chancelle, le club pourraient tomber vite et se faire mal. Les tirs doivent toucher la cible. L'autre Connor, celui qui le porte comme nom de famille, le fait bien, toucher la cible. 11 buts en 14 matchs.  


Les Islanders de New York : Stables.

À quoi s’attendre d’autre de la troupe de Barry Trotz? Ils ont un lent début de saison, mais je crois encore que ce sera le club de l’Est qui se rendra en finale. Même si ils sont derniers de leur division. Ils ne paniquent jamais et ont beaucoup d’équilibre entre talent, travailleurs acharnés, jeunesse et expérience. À la surprise de personne, ils sont parmi les trois clubs qui ont concédé le moins de buts jusqu’à maintenant. (Cal & Car sont mieux encore)


Les Maple Leafs de Toronto : Dekessé?

Qui sont les Maple Leafs de cette saison donc? Le ciel de Toronto s’est presque effondré dans la première semaine, on tirait des gilets de Marner sur la patinoire, on a perdu 4 matchs en ligne, on est prêt à déjà paniquer. Mais depuis, ils ont battu coup sur coup Tampa Bay et Boston. Et en ont gagné 5 en ligne. Toutefois, rossés par les Kings, tout de suite après. Puis, encore excellents quelques matchs. 6ème de la LNH. Quelle identité durera le plus longtemps?


Les Bluejackets de Columbus : Retour.

On attendait peu de Brad Larsen. On ne savait pas en fait de quoi aurait l’air l’après-Tortorella. Mais la barre n’était pas si haute. Le club a gagné un impressionnant nombre de fois (4) après avoir tiré de l’arrière après deux périodes. Le retour d’Elvis est aussi impressionnant. NOOOOON pas le hound dog, Merzlikins qui est tout simplement fantastique avec ses 6 victoires en 8 matchs.


Les Bruins de Boston : Sécheresse.

Personne ne s’attendait à ce que la ligne de Bergeron/Marchand/Pastrnak soit l’une des trois moins productives de la LNH. Ils essaient très fort comme le démontre leurs bonnes stats de chances de marquer, mais atteignent peu souvent la cible. Boston a besoin d’aide provenant des autres lignes. Bergy/Marchand/Pastrnak ne sont plus un secret pour personne. Et jusqu’à date, à sec.


Les Rangers de New York : Inégaux.

On croyait que NY sortait enfin du gouffre et allait en étonner plus d’un avec Kappo et Lafrennière. Panarin et Zibanedjad. Goergiev et Shesterkin. Fox et Miller. Mais non. Ils sont parfaitement inégaux. Le club est dans les 5 pires pour les chances de marquer. Faudra faire mieux, tout sera tellement serré dans leur division, tout est alors possible. Mais depuis peu, ils gagnent. Ça tiendra?


Les Capitals de Washington : Incomplets.

Ils sont incapables de bien terminer leurs matchs. En en perdant autant en période supplémentaire ou en tirs de barrage qu’on en gagne, ce sont de précieux points qu’on perd. Backstrom, Oshie et Mantha, tous sur la liste des blessés, n’aident en rien à avoir une bonne idée de cette saison naissante pour la bande à Ovy. Tant qu’ils ne seront pas tous en pleine santé, ce sera dur de bien évaluer le club.


Les Sharks de San Jose : Ravigorés.

Erik Karlsson voulait retrouver son aura d’antan et ça fonctionne. Sans Kane dans le vestiaire, on dit même que ce vestiaire est nettement plus sain. Personne ne les pensait compétitifs cette saison. Ils trompent un peu tout le monde en étant bâtons dans les roues, un peu partout. Le club joue au dessus de .500.


Les Golden Knights de Vegas: Excès.

Leur niveau de blessés est excessif : Stone, Pacioretty, Eichel, Karlsson, Whitecloud. Leur pari parait gros sur Eichel. On mise beaucoup sur sa présence en mars/avril et sur une chimie rapide avec les autres. Rien n’est garanti. Robin Lehner en fait parfois trop de sa gueule, mais il fait ce qu’il faut sur la glace. Ne faisant pas regretter qu’on ait choisi d’investir sur lui et non Marc-André Fleury. Shea Theodore et Alex Pietrangelo ont besoin d’être meilleurs en défensive. Une défensive qui triche beaucoup vers l’attaque. Excessivement.


Les Devils du New Jersey : Fiers.

On a pas envie du dernier rang. On a envie d’être résistance contre tous les clubs de la LNH. Ça fonctionne. On surprend. Jack Hughes jouait comme un premier choix de Ligue avant de se blesser. Nico Hischier aussi, mais lui est toujours en forme. Les deux deviennent leaders. Et le démontre fièrement. PK n’est plus l’attention principale à la bleue. Dougie Hamilton s’y trouve aussi. NJ peut faire mal à bien des clubs qui le compte comme battus. Fièrement.


Les Penguins de Pittsburgh : Épuisés.

Après avoir connu des séries de blessures et d’absences prolongées en raison de contraction de la Covid19, les Penguins n’arrivent plus à tenir le rythme. Ils ont montré une belle résilience en début de saison, mais semblent maintenant épuisés. Un scandale sexuel dans l’organisation vient de plus brouiller leur concentration. Ils auront besoin de consistance. Et de Gino et Letang.


L’Avalanche du Colorado : Blessés.

Colorado n’a pas eu un alignement sans blessés une seule fois encore cette saison. La bonne nouvelle est que Cale Makar est maintenant de retour. Ils voudront redevenir dominants comme on les pense. Personnellement je les pense futurs champions de la Coupe Stanley.


Les Prédateurs de Nashville : Périmés.

Les deux plus haut salariés à l’attaque, Johansen et Duchene produisent enfin. Mais est-ce que ce sera suffisant pour que le club se classe en séries? Je ne crois pas. Trop de bois mort dans le club. En commençant par le gars sur la passerelle qui callent les shots. Depuis 24 ans.


Les Sabres de Buffalo : Soulagement.

Le chapitre Jack Eichel est désormais terminé. On commence une nouvelle édition. Avec Dahlin, Olofsson, Thompson, Cozens, Rasmus Asplund, (quiiiiiiiii?) oui, Rasmus Asplund, que personne n’attendait, et qui, à 23 ans, est premier marqueur/premier centre du club. Les Sabres jouent sans pression. Et sincèrement, ils commencent à être bons. Parlez en Boston. Qu’ils talonnent au classement.

 


Les Ducks d’Anaheim : Flottant.

Avec ces équipes dont on attend rien, la surprise est toujours de mise. Les Ducks sont de vrais chiens dans l’allée de quilles de club qui se savent en voie de faire les séries. Mais voilà, ils baignent aussi dans la division la plus faible où on disait que seuls les Golden Knights étaient certains de les faire. Ce n’est plus vrai. Ils sont second derrière Edmonton. C’est le classement actuel. Et si à force de se faire sous-estimer ils passaient en séries?


Les Kings de Los Angeles : Persévérants.

Depuis le 25 octobre, le club joue sans Drew Doughty ou Sean Walker. Depuis, ils n’ont perdu qu’une seule fois. On les dit vieux avec leurs centres et leur gardien #1. Mais voilà, les vieux y mettent du leur et ça rapporte plus qu’on le croit. Parlez-en aux Leafs.


Les Red Wings de Detroit : Optimisme.

Les fans des Wings l’ont eu dur depuis quelques années. Mais tout semble tranquillement se cimenter autour d’une splendide jeunesse bien encadrée. Moritz Seider et Lucas Raymond ne font que faire ouvrir grands les yeux. Encourageant pour un club qui avait besoin de renaître.


Les Canucks de Vancouver : Coincés.

Individuellement, on a droit de jolies performances. De J.T.Miller, qui joue à un rythme d’un point par match. De Conor Garland, d’Oliver Ekman-Larsson de Thatcher Demko devant le filet. Mais Halak ne gagne pas. Boeser et Pettersson mettent du temps à se mettre en marche. Collectivement, ça ne fonctionne pas tant que ça. Les Nucks sont coincés.


Les Stars de Dallas : Défectueux.

Sur papier, que du potentiel. Mais offensivement, ils sont parmi les pires élèves de la Ligue. Impardonnable avec autant de talents. Ils ont trop de profondeur pour qu’une telle sécheresse ne se recharge pas proprement. C’est définitivement frustrant pour les fans, les joueurs, l’organisation, les poolers. Pas de doute.


 Le Kraken de Seattle : Neuf.

Ils sentent encore le neuf. On tente toujours de faire lever la sauce. Trop de bons blessés pour pouvoir tout essayer. Pour le moment, la recette n’est pas complètement au point. Ils accordent beaucoup beaucoup de buts. Ils peinent dans leurs débuts de match comme si ils étaient d’emblée intimidés. Leur avantage numérique est famélique. Ils auront besoin de cohésion.

 


Les Sénateurs d’Ottawa : Ouch!

D’abord, ça fait mal de jouer contre Ottawa. Ils cognent fort et ont les prend tant pour acquis qu’ils font dérailler les plans de victoires adverses faciles. Ils sont premiers de la ligue en ce qui concerne les mises en échec. Ça veut toutefois aussi dire qu’ils n’ont pas tellement souvent la rondelle. Il y a espoir. Faudra être patient. Mais d’ici trois ans, attentions aux Sens.


Les Canadiens de Montréal : Terribles.

Personne ne s’attendait à ce qu’ils soient excessivement fort cette saison. Pas même qualifiables pour les séries avec beaucoup de matchs contre les deux Floride, Toronto et Boston. Mais si poches? Personne ne s’y attendait non plus. On ne semble collectivement pas reliés. Ça joue tout seul. Et tellement tellement mal. À faire saigner des yeux. Carey est de retour. Mais il ne peut marquer de buts pour ceux qui n’arrivent pas à en faire plus que 2. Sauf contre Détroit. Contre qui on ne joue pas 70 fois. Malheureusement.


Les Black Hawks de Chicago: Dérangeants.

Hors glace, assurément. On y reviendra pas. Ou au contraire, on y verra. Les Hawks ont un début de saison si désastreux, que jusqu'à la semaine dernière ils avaient autant de victoires qu’ils ont d’entraineurs par intérim : 2. Z'en on gagné deux autres depuis. Désolants quand même.  


Les Coyotes de l’Arizona : Désastre.

J’aurais aussi pu dire Shayne Wright, mais ça aurait fait 2 mots. Ils en ont gagné une. Mais ils sont atroces quand même. Leur différenciel de buts fait mal à lire : -37. Ils sont en revanche en bonne lutte avec les Hawks pour la lotterie Shayne Wright. 

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