mercredi 21 septembre 2022

Adieux d'un Grand & d'un Grand Minable

Cette photo fait mal à voir. Ces deux-là auraient pu avoir leurs noms sur la Coupe Stanley. Ne l'auront jamais. Et le sale dernier dont je vous parlerai aura non seulement son nom sur la Coupe, sera le premier à soulever la dite Coupe, l'année sale où il la gagne, et surtout n'aura jamais payé pour son crime. 

Pernell Karl est l'ainé de trois frères, dans une famille qui comprend aussi 2 soeurs. Inutile de préciser que l'action n'a jamais manqué dans la maison familiale de Belleville, en Ontario. Les trois gars y jouent au hockey. PK est le défenseur. Il y joue 4 ans pour les Bulls. 

Et un taureau, ça fonce.  

À 16 ans, dans la OHL, il fait 12 pts en 52 matchs et se fait remarquer par son style de jeu audacieux et créatif. De plus, il a la peau noire et ce n'est pas si courant au hockey. La saison suivante lui fera jouer 68 matchs, il marquera 15 fois pour 56 pts. En 15 matchs des séries, il est tout simplement spectaculaire avec ses 13 pts en 15 matchs. Montréal le repêchera en 2007, en faisant le 43ème choix, un choix de 2ème ronde, à Columbus. Sa saison suivante, à Belleville, adulte, avec 10 matchs, de moins, il fait 10 pts de moins, mais en séries, en 21 matchs, il totalise 23 gros points. Son club perds en finale contre les Rangers de Kitchener, mais en 7 matchs et Subban est un joueur clé de cette finale. Montréal s'en frotte les doigts. Les Bulls perdront en demi-finale, à sa dernière saison, après avoir totalisé 76 pts en saison régulière, un chiffre porte chance pour le restant de sa vie.  Il fera 15 pts en 17 matchs, en séries.

Il joue une saison de 77 matchs dans la AHL avec les Bulldogs d'Hamilton, club-école des Canadiens.


Un bulldog, ça mords. 

 Il ne fait pas mal du tout avec 18 buts, 35 mentions d'aide pour 53 pts. C'est dans cette saison qu'on le filme en entrevue et qu'il est si sympathique à la caméra, qu'on garde le clip pour le montrer aux recrues des Canadiens (un joueur qui n'a pas encore fait le club!) afin de montrer comment être parfait, en entrevue. En mai 2009, deux semaines après son dernier match junior, il signe son tout premier contrat professionnel. En février 2010, il est rappelé avec le grand club. Contre les Flyers, le lendemain de son rappel, il marque son premier point. Et marque déjà les imaginaires. Mike Richards, des Flyers, jaloux, dira de lui "qu'il doit apprendre à ne pas être n'importe qui sur la glace. Quand PK atteint la finale de la Coupe Stanley, Richards apprend à se désintoxiquer, ne jouera plus dans la LNH. 

Il est naturellement le fun. FUN est un mot qui lui va à merveille. Il est bavard, spectaculaire, mais peux faire le plus beau jeu et le pire sur la même séquence. Il était impulsif. En avril 2010, il est à nouveau rappelé pour les séries éliminatoires (il était de l'équipe d'étoiles dans la AHL), et marque son premier point, à son premier match en séries dans la LNH, contre Washington, en première ronde. En deuxième ronde, il marque son premier but contre Pittsburgh. En troisième ronde, dans le Carré d'As, il enregistre trois mentions d'aide dans le même match, devenant le 3ème défenseur des Canadiens à faire 3 passes à son année recrue, en série, dans le même match. Dans la AHL, on lui remettra le Trophée du Président, remis au joueur ayant été le meilleur dans tous les aspects du sport qu'est le hockey, sur glace et hors glace. 

Il fait l'équipe pour la saison 2010-2011. Il devient le premier défenseur recrue des Canadiens à faire un tour du chapeau contre le Wild, en mars 2011, dans une victoire de 8-1. Il termine la saison avec 14 buts, 24 mentions d'aide et 38 pts en 77 matchs. La saison suivante, il ne manque qu'un match et totalise 36 pts tout en restant +9 en défense dans un club qui ne fait pas les séries. Dans la saison écourtée suivante, il signe un nouveau contrat de 2 ans, et égalise sa meilleure saison avec encore 38 pts, mais en 42 matchs, seulement. et 4 autres points, en séries, dont 2 buts, en 5 matchs. Il bat Kris Letang et Ryan Suter pour le titre de défenseur de l'année et rafle le trophée Norris.

À sa 4ème saison, il joue sa première saison complète (il en fera 3 dans sa carrière), marquant 10 fois et obtenant 53 pts. En séries, il aide Montréal à se rendre au Carré d'As à nouveau, après avoir éliminé Tampa Bay et Boston, Mtl s'incline face aux Rangers. En 17 matchs, il totalise 14 pts, dont 5 buts. 

Hué, principalement par simple racisme, partout dans la LNH, il produit toujours davantage lorsque défié. À Boston, on le hait inutilement. Ça lui plaira tout le temps. Au tout premier match contre Boston, à Boston, en séries. il tait la foule de manière jouissive en marquant le but en surtemps. Il sera toujours important contre Boston. Pour sa 5eme saison, PK est maintenant agent libre. Et ne s'entends pas avec Marc Bergevin pour un nouveau contrat. On devra se rendre en arbitrage. Source de tonnes de haine. Devant un arbitre, une organisation parle contre son joueur pour gagner ses arguments et un fil se brise presque toujours. Le contrat qui suivra marquera aussi la fin de sa carrière. Un arbitre choisit l'impensable et il gagnera 72 millions sur 8 ans, soit jusqu'en 2022 avec une clause de non échange active le 1er juillet, donc dans 2 ans. L'amour dans le vestiaire n'y est plus complètement pour PK qui dérange autant qu'il le fait pour ses adversaires. Mais son avenir assuré, il est extraordinairement généreux donnant 10 millions de sa poche pour un hôpital pour enfants de Montréal.

10 millions. Et beaucoup de son temps. Même une fois échangé ailleurs. 

10 MILLIONS!

Trouvez lui les défauts que vous voulez, c'est tout simplement ahurissant de générosité. PK sera toujours très généreux. Et amusant. Fun. Il est nommé co-capitaine avec Max Pacioretty. Joue tous les matchs de la saison 2014-2015 totalisant 60 pts, 15 buts. 45 mentions d'aide, est +21, 4 sommets personnels. Il ne fera plus jamais de tels totaux dans les pts et les + et les -, mais obtient le même nombre d'assistances la saison suivante. Où il fait 51 pts en 68 matchs. Le 29 juin, trois jours avant que la clause de non-échange n'entre en vigueur, coup de théâtre de Bergevin, Subban est échangé aux Predateurs contre Shea Weber. 

Dès sa première saison à Nashville, PK fait mal paraître Montréal car il aide son club à atteindre la finale contre Pittsburgh. Il obtient une saison de 40 pts en 66 matchs, reste -8, et obtient 12 autres points en finale, en 22 matchs, restant une peste contre Sidney Crosby. On a des raisons de le huer maintenant. Il est moins propre qu'auparavant. Il joue ensuite sa 3ème et dernière saison complète totalisant 59 pts, et son plus haut total de buts à vie, dans une seule saison: 16. En séries, il fera 9 pts en 13 matchs. Il finit la saison avec un +18. Il sera un des 3 nommés pour le trophée King Clancy. Il joue 63 matchs et obtient 31 pts, à sa dernière saison avec Nashville.  Devenu poids salarial pour un si faible impact dans le club, au second jour du repêchage de 2019, il est échangé aux Devils en retour de Steven Santini, Jeremy Davies et de 2 choix de 2ème ronde. 

Il connait alors sa pire saison. Avec 18 maigres points, en 68 matchs. Et son pire différenciel avec -21. Il sera encore nommé pour le King Clancy, qu'il aurait déjà dû gagner. Il le gagnera enfin cette année. Majoritairement blessé, il y a deux ans, il ne joue que 44 matchs et obtient 19 pts. C'est seulement 22 pts qu'il fait l'an dernier, en 77 matchs, sa dernière saison dans de contrat.

Sa dernière dans la LNH puisque personne n'a voulu signer PK pour la saison prochaine. Lui, ne voulant probablement pas vivre l'humiliation d'une offre qui ne serait pas de plusieurs millions. 

Il a annoncé sa retraite, à 33 ans, hier, et vivra maintenant de contrats télé.

Parce que christ qu'il en a la personnalité. 

Celui qui n'en a pas, c'est le grand Zdeno Chara, qui lui aussi se retire. Le criminel impuni a été repêché en 3ème ronde en 1996, par les Islanders de New York. Le défenseur Slovaque fait 6'9 et quand son bâton est étendu, couvre 7'6. Ses 4 premières saisons restent très défensives et épatent peu pour un gars de sa taille. Dans une organisation pénible, ses 2 dernières saisons auront des différentiels identiques de -27. Évoluant à New York, de 1997 à 2001, il est envoyé aux Sénateurs dans l'échange qui implique Alexei Yashin, dans le sens inverse. Après une saison complète où il n'obtient que 9 pts, il plus que double sa prodcution avec 23 pts, en 75 matchs. Il sera Sénateurs 2 autres saisons, pour des saisons de 39 et de 41 pts. Avec autant peu de flair que NYI, Ottawa doit se départir de Chris Phillips, Wade Redden ou Chara, et on ne retient pas Chara qui devenait agent libre et quitte rejoindre un gars qu'il avait connu à Ottawa, Peter Chiarelli, nouveau directeur des Bruins, qui en fait son capitaine. Il devient le 3ème Slovaque à devenir capitaine d'un club de la LNH, 3, un chiffre qu'il aura toujours dans le dos, troisième après Stan Mikita avec Chicago et Peter Stastny, avec Québec. À partir de maintenant, il gagne régulièrement le concours du lancer frapper le plus puissant, aux matchs des étoiles. 

Il jouera les 14 années suivantes pour Boston. Y faisant presque toujours une quarantaine de points. rois fois 50 et plus, une saison de 19 buts, gagnant le trophée Norris lui aussi, mais en 2009, et le trophée Mark Messier, deux ans plus tard.

En 2013, année de la Ugly Cup, il commet l'irréparable. Dans un match ultérieur, contre Montréal, en saison régulière, Max Pacioretty marque en période supplémentaire pour donner la victoire à Montréal. Levant les bras pour célébrer., Chara ne bouge pas assez vite après le but et Pacioretty est presque le nez dans son dos et son réflexe naturel et de pousser le grand tarla. 

Le bouton du monstre est activé. Chara devient fou à partir de là. "mais n'est pas ce type de joueurs" aux yeux de certains jaloux des Canadiens, hauts placés dans la LNH. Au match suivant entre les deux clubs, Chara n'a pas obtenu vengeance pour cette petite poussée de rien du tout. Dans une mêlée derrière le filet, il remarque Pacioretty et perds la tête, tentant de lui faire un mauvais parti. Patch ne mords pas, mais la folie est bien réelle, il veut le décapiter. 

Dans un autre match où Montréal mets pratiquement le match hors de portée dès la deuxième période contre Boston, la frustration des Bruins est présente. La rondelle est tirée en zone des Bruins du milieu de la glace, et à la poursuite de celle-ci, Chara obstrue Pacioretty et l'enligne sur la partie de la baie vitrée qui commence. Une tentative de décapitation qui n'échappe à personne. Il écope de 17 minutes de pénalités sur le jeu et est expulsé du match. Pacioretty est commotionné jusqu'à la fin de la saison. Mais les jaloux du comité de discipline insulte les intelligences et disent, en somme, que tout le monde s'est trompé. Chara n'est pas comme ça. C'est même Pacioretty le salaud en général.  Foutaises. Par orgueil, Montréal ne porte rien en appel, mais le geste reste 100% impuni et Montréal passe à un but et à une mise au jeu d'éliminer ceux qui gagneront la Ugly Cup, dont le capitaine n'aurait jamais dû jouer un seul match. 

Cette tache indélébile me le marque éternellement, négativement. C'est un monstre au sens propre comme figuré. 

Les deux dernières années, il joue en Capitals et l'an dernier, retour aux sources, en Islanders. 

Il signe un contrat d'une journée pour jouer le tout premier match des Bruins lors de la saison prochaine.

Volant grotesquement la place d'un jeune, comme le grotesque individu qu'il est.

Si ce n'était que de moi, je ferais retirer le #76 de PK. Un numéro de joueur de football de toute manière et pour l'impact qu'il a eu et qu'il continuera d'avoir sur les gens. 

Pour des enfants de Montréal dans les hôpîtaux, il est immortel. 

Il aura été certes spectaculaires de bien des manières. 

Merci PK

Débarrasse, Zdeno    

Ordurière Charrogne. 

Et généreux guerrier. Tous deux maintenant, retraités. 

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